1– PrĂ©parer le mur. Avant toute chose, pour reboucher correctement un trou dans un mur, vous devez bien prĂ©parer la surface Ă  rĂ©parer. Dans un premier temps, veillez Ă  dĂ©barrasser le trou

Le mortier adhĂ©sif, une arme redoutable pour tous les bricoleurs Qu’est ce que le MAP ou mortier adhĂ©sif ? La principale utilisation du mortier adhĂ©sif est de coller des plaques de plĂątre et leur complexe isolant polystyrĂšne, polyurĂ©thane sur mur en briques, bĂ©ton, bĂ©ton cellulaire et autres matĂ©riaux de construction. Il est trĂšs utilisĂ© pour le collage d’isolants muraux. Le mortier adhĂ©sif se prĂ©sente souvent comme une poudre Ă  diluer dans de l’eau claire. Un sac de 25 kg est diluĂ© dans environ la moitiĂ© de son poids en eau, soit 12,5kg variable selon les fabricants. Sa durĂ©e d’utilisation est relativement longue, environ 1h30 se qui permet d’en prĂ©parer une quantitĂ© importante Ă  l’avance. Le sac de mortier adhĂ©sif peut ĂȘtre conservĂ© environ 6 mois au sec, pour une utilisation toujours optimale. Selon les fabricants, cela se nomme Pregycolle120 chez LafargePlatre MP2 chez WeberBroutin 
 Ou plus simplement mortier-adhĂ©sif » dans les grandes surfaces bricolages. Attention, le mortier adhĂ©sif est Ă  ne pas confondre avec le mortier colle dont le but est de coller le carrelage au sol et mural. Comment mettre en oeuvre le MAP mortier adhĂ©sif ? Lors de l’application du mortier adhĂ©sif, le support doit ĂȘtre propre et sain. S’il est trop sec il est possible de l’humidifier lĂ©gĂšrement, pour favoriser l’accroche du mortier adhĂ©sif. De mĂȘme il est possible de scarifier l’isolant Ă  l’aide de dents de scies Ă  bois par exemple, pour rayer le support et favoriser l’accrochage du mortier adhĂ©sif. Je conseille un malaxeur 3 euros environ, Ă  monter sur une perceuse. On dit aussi un agitateur pour le prĂ©parer. Puis attendre 15minutes, et le malaxer Ă  nouveau pour enlever les Ă©ventuels grumeaux. 2 applications sont possibles l’application en plots du mortier adhĂ©sif l’application en bandes du MAP Appliquer le mortier adhĂ©sif en plots C’est la mĂ©thode la plus utilisĂ©e, surtout si vos murs ne sont pas tout Ă  fait plats. Il s’agit de disposer des plots Ă©pais, de 8 Ă  12 cm de diamĂštre et de 5 Ă  10 cm d’épaisseur, tous les 30 cm horizontalement et tous les 40 cm verticalement. Attention votre plaque sera beaucoup plus lourde. Il faut la manipuler avec prĂ©caution pour Ă©viter qu’elle ne casse. Appliquer le mortier adhĂ©sif en bandes Pour cette mĂ©thode il vous faudra rĂ©aliser un cordon sur toute la pĂ©riphĂ©rie de votre plaque puis horizontalement tous les 30 cm. Le cordon devra faire entre 3 et 5 cm de largeur. Si vous souhaiter une savoir plus sur l’application vous pouvez vous rendre Ă  l’adresse suivante mortier Les avantages du mortier adhĂ©sif utilisation longue pendant 1H30, 2H avant qu’il ne commence Ă  prendre pour comparaison, pour le plĂątre c’est 10-15 minutes. Une fois sec 24 H c’est plus dur que le plĂątre, et il ne se comporte pas comme une Ă©ponge comme le plĂątre dans les lieux humides. utilisation possible comme enduit de rebouchage. Car le retrait est minime. Parfait par exemple pour reboucher les espaces entre les plaques de placo avant mise en place des bandes.

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Commentboucher un trou dans un mur sans enduit. See more of Bricolage et dĂ©coration on Facebook Tablettes d’exĂ©cration PostĂ© par le 15 Juil 2011 dans t 0 comments Les tablettes de dĂ©fixion defixio en latin, ÎșÎ±ÎŹÎŽÎ”ÎŒÎż / katĂĄdesmos en grec ancien constituent le type de tĂ©moignage le plus rĂ©pandu qui nous soit parvenu de la magie antique. Wikipedia français; l’article Wikipedia en allemand est trĂšs fouillĂ© et documentĂ©!. Ci-dessous une defixion trouvĂ©e Ă  l’Hospitalet-du-Larzac, publiĂ©e dans l’article Wikipedia français. Les tablettes sont des feuilles trĂšs minces de plomb et contiennent des textes gĂ©nĂ©ralement gravĂ©es dans des lettres minuscules, puis souvent roulĂ©es, pliĂ©es ou percĂ©es de clous. Elles Ă©taient ensuite enterrĂ©es dans des fosses ou tombes, jetĂ©es dans des puits ou des piscines, cachĂ©es dans des sanctuaires souterrains, ou clouĂ©es sur les murs des temples. Les tablettes sont Ă©galement utilisĂ©es pour des conquĂȘts amoureuses. Dans ce cas on les met dans la maison du ou de la dĂ©sirĂ©e. Ces defixiones ont un grand intĂ©rĂȘt linguistique. Je les ai dĂ©couvertes Ă  propos de l’étymologie des mots occitans aurat lĂ©ger, Ă©vaporĂ©; tĂȘte au vent, Ă©tourdi, imprudent » et la forme fan, efan enfant » en occitan. Maurice Jeanneret La langue des tablettes d’exĂ©cration latines. ThĂšse de NeuchĂątel, 1918. Les textes en latin ou grec que nous avons, nous sont en gĂ©nĂ©ral parvenus sous forme de copies de copies de copies. Avec ces tablettes nous avons des manuscrits d’auteurs! Je les trouve passionnantes, tellement loin du latin classique que j’ai appris au lycĂ©e, le latin d’ Ovide, de Virgile et de Seneca, mais tellement proches des hommes et des femmes qui vivaient dans notre rĂ©gion il y a 20 siĂšcles. Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de chercher d’autres defixiones et j’ai trouvĂ© celle-ci une idĂ©e intĂ©ressante pour ceux qui jouent au PMU ? CUIGEU » Je t’adjure, dĂ©mon, qui que tu sois, et je te demande Ă  partir de cette heure, de ce jour et de ce moment, de crucifier et de tuer les chevaux des verts et des blancs, de tuer et de briser les cochers Clarus et Felix et Primulus et Romanus et de ne pas leur laisser la vie ; je t’adjure par celui qui t’a libĂ©rĂ© aux temps des dieux de la mer et de l’air. IAÔ, IASDAÔ, OORIÔ, AÊIA. » Source Audollent 1904, n° 286Dessin du dĂ©mon sur sa poitrine Antmo » ; au dessous Noctiuagus Tiberis Oceanus CENSEU CINBEU PERFLEU DIARUNCO DEASTA BESCU BEREBESCU ARURA BEZAGRA Voici un exemple d’une telle tablette trouvĂ©e en Calabre, de l’époque oĂč on y parlait encore grec! Si cette forme de magie vous intĂ©resse, taper defixio » sous Google et vous trouverez une grande quantitĂ© de sites. La defixio dĂ©signe le procĂ©dĂ© par lequel on exĂ©cute la deuotio. Il faut rattacher ce mot au verbe latin defigere = ficher, enfoncer, clouer ; defigere nomina cera transpercer un nom Ă©crit sur la cire maudire qn » Ovide. Il s’agit d’un rite d’envoĂ»tement trĂšs ancien connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains. La maladresse des inscriptions et des tracĂ©s prouve que ces tablettes Ă©taient rĂ©digĂ©es par tout un chacun, et souvent Ă  la sauvette. De mĂȘme, le caractĂšre stĂ©rĂ©otypĂ© des formules, accompagnant une langue vulgaire remplie d’injures, traduit une tradition orale. Ma source Tafanari, Fanny PostĂ© par Robert Geuljans le 25 Oct 2011 dans t 1 comment Tafanari fesses, cul spĂ©cialement de Fanny voir les rĂšgles de la pĂ©tanque». Probablement empruntĂ© Ă  l’italien ou Ă  l’espagnol. A MĂącon le tafanari s’appelle tout court le fanny. A Lyon la forme prend un s- stafanari. ce qui indique un emprunt rĂ©cent. pour les collectionneurs J’ai surfĂ© un peu en cherchant l’origine des mots Tafanari et Fanny et j’ai Ă©tĂ© surpris que tafanari se retrouve non seulement dans le sud de l’Italie Ă  Cilento note1 , mais aussi dans le Nord, Ă  Milan et Ă  Venise ainsi qu’en espagnol. L’auteur d’une liste des arabismes Ă  Cilento Ă©crit tafanario – deretano = la parte posteriore del corpo; il sedere N460 ; sp. tafanario. » Comme Ă©tymologie il propose arabe tafar + tafran » qui n’a pas le sou » ; note2 tafran homme malpropre. » Vedi S.= voir S. =?? tafnar ». Une autre source dit que tafanariu signifie anus ». Nous avons plusieurs propositions Ă©tymologiques pour tafanari 1 arabe tafar croupiĂšre ». Un visiteur m’écrit le mot arabe est thafar th = th anglais dans thin ». Leo Spitzer dans la Z 511931 Ă©met des doutes pour deux raisons. D’abord pour une raison de principe. de recherche gĂ©nĂ©ralement admis. Il faut dans la mesure du possible expliquer l’histoire d’un mot en interne », c’est-Ă -dire dans la langue de la rĂ©gion. Secondo, dans le cas de tafario , cela suppose une dissimilation -r- / -r- > –n- / -r- et en plus une dĂ©rivation avec un suffixe –ariu qui est plutĂŽt savante. 2 arabe tafar + tafran qui n’a pas le sou ». Embrasser Fanny ou baiser Fanny n’est pas une rĂ©compense. Cela veut dire perdre une partie sans avoir marquĂ© un seul point! un grand 0. 3 D’aprĂšs un dictionnaire italien, le Garzanti, tafanario est un dĂ©rivĂ© de tafano taon » Ă  cause de l’habitude de ces insectes de piquer les postĂ©rieurs des quadrupĂšdes ». Alors tafano serait comme notre tavan et français taon. du latin tabanus. Spitzer penche pour cette Ă©tymologie donnĂ©e par Giuseppe Boerio dans son“ Dizionario del Dialetto Veneziano ” Venise, 1856, tafanario. Celui-ci avait trouvĂ© dans un vocabulaire sicilien le texte suivant Eo quod ibi confluant muscae tabani translate de hominis sede » . Le mot serait alors d’origine italienne pour des raisons d’ordre phonĂ©tique, parce que la forme tafano talantum poids grec; une somme d’argent » n’explique pas grand chose. Pour comprendre le sens dĂ©sir; envie, faim » il faut suivre son Ă©volution sĂ©mantique et savoir dans quels contextes il a Ă©tĂ© utilisĂ©. un talent grec Vous pouvez lire tous les commentaires notamment sur le toponyme Picotalent. de cet article ici Talh, tal PostĂ© par Robert Geuljans le 25 Oct 2011 dans t 0 comments Talh »tranchant d’une lame » est dĂ©rivĂ© du verbe talhar tailler » qui peut ĂȘtre un verbe rĂ©flĂ©chi comme dans se talhar lo det se couper le doigt ». L’étymologie est probablement le verbe taliare couper » qui n’est attestĂ© qu’au VIe siĂšcle, mais a dĂ» exister bien avant, puisque le verbe se retrouve dans toutes les langues romanes. Le substantif talea branche, scion, bĂąton, pieu » par contre se trouve bien dans le latin classique. Lo talh tranchant » est limitĂ© Ă  l’occitan et quelques parlers franco-provcençaux dans l’Ain, l’IsĂšre, l’Oisans et la VallĂ©e d’Aoste. Lhubac donne la forme tal pour le de Gignac, une forme que nous retrouvons dans d’autres dictionnaires comme ceux d’AlĂšs , de Toulouse, de Cahors, etc. Dans le Cantal tal est passĂ© Ă  tar, toujours avec le sens tranchant ». DĂ©jĂ  en ancien occitan lo talh, tal a aussi pris le sens action de tailler, la coupe; coupure, blessure » et notamment en languedocien morceau, partie ». Dans tout le domaine occitan on se taille des talhons et des talhous de fruits, de tarte ou de viande et Champsaur. Claude Achard m’envoie le commentaire suivant Ă  propos du mot talh me revient l’expression qu’employait Albert AlliĂšs, le fils de l’;Ă©rudit piscĂ©nois Albert-Paul AlliĂšs. Ă  propos d’un bon morceau, Ă  table, il disait Ăšra al talh de galavard, qu’il traduisait Ă©tait un morceau digne d’un gourmand » j’aurais plutĂŽt dit un talhon per galavard » mais alors ce serait peut-ĂȘtre interprĂ©tĂ© »un morceau pour goinfre » . Amicalement Parmi les nombreux autres dĂ©rivĂ©s de taliare j’ai choisi le tailhoro qui dĂ©signe dans les Alpes Maritimes l’écharpe du maire » Talos PostĂ© par Robert Geuljans le 25 Oct 2011 dans t 0 comments Talos imbĂ©cile, sot, maladroit » Lhubac. J’ai retrouvĂ© ce mot dans le TrĂ©sor de Mistral VoilĂ  une Ă©volution sĂ©mantique bien languedocienne. Le sens imbĂ©cile, sot, maladroit » est pratiquement limitĂ© Ă  notre rĂ©gion, Ă  quelques exceptions bĂ©arnaises prĂšs. On perd un peu le Nord avec toutes ces significations donnĂ©es par Mistral. MĂȘme le FEW en a laissĂ© traĂźner quelques-unes dans les volumes des Incognita. Les Romains ont empruntĂ© le mot thallus tige verte; peut-ĂȘtre une tige de myrthe » au grec thallos. Il est restĂ© en italien et espagnol tallo, en portugais talo tige » et français talle branche etc. » Nous le retrouvons dispersĂ© dans tout le domaine gallo-roman. tige de myrthe el tallo Dans le sud du domaine de la langue d’oĂŻl et en occitan existe un dĂ©rivĂ© talos avec le sens morceau de bois qu’on attache au cou des bĂȘtes pour les empĂȘcher de vaguer ». Ensuite on fait la mĂȘme chose avec les clefs actuellement surtout dans des hĂŽtels. Les deux sens sont attestĂ©s Ă  Castres. Je propose donc le mot talos pour français porte-clefs. talos et un talos usb L’évolution sĂ©mantique dans notre rĂ©gion a dĂ» ĂȘtre tige de bois > morceau de bois > bĂąton > bĂąton attachĂ© au cou d’un animal > dĂ©marche maladroite d’un animal avec un bĂąton au cou > personne maladroite > imbĂ©cile. Les autres significations donnĂ©es par Mistral s’expliquent toutes Ă  partir de ces diffĂ©rents stades. Pour CovĂšs SĂšte talos est un adj. avec le sens peu soigneux; qui a tendance Ă  tout casser ce qu’il touche ».L’abbĂ© de Sauvages donne en plus le dĂ©rivĂ© taloussariĂ© bĂȘtise, balourdise » et dans l’Aveyron la talouĂłsso est un vieux sabot ». Beaucoup de renseignements complĂ©mentaires pour ceux qui comprennent le gascon, dans Lo blog deu Joan, trois pages, intitulĂ©es faus-amics talĂČs e talĂČs, talĂČssa e talĂČssa / talossa, pal e pau Tancar PostĂ© par Robert Geuljans le 26 Oct 2011 dans t 0 comments Tancar fermer avec une barre, boucher, arrĂȘter » A. En français rĂ©gional tanquĂ© ressassiĂ© » Lhubac; tanquer se fixer, se placer, se caler » And, qui ajoute dans le milieu des boulistes une attitude de pieds joints, pieds fixĂ©s. En Camargue il y a des biou qui se tanquent, c’est-Ă -dire qui ont tendance Ă  se tanquer dans les angles » de la piste suivez ce lien. A SĂšte entrer en collision » tanquer contre un platane. CovĂšs. Etymologie Le latin connaissait l’expression aqua stans Ă  l’accusatif aquam stantem eau stagnante ». On suppose qu’un verbe *stanticare a Ă©tĂ© formĂ© Ă  partir de cette expression, avec le sens arrĂȘter l’écoulement de l’eau, du sang, etc. »qui a donnĂ© en ancien occitan estancar idem; rendre impermĂ©able » 1300 et l’adjectif dĂ©rivĂ© estanc qui s’arrĂȘte » en parlant d’un Ă©coulement de sang » BĂ©ziers, 1300 . Ancien occitan estanca Ă©cluse », provençal restanco id; digue; morceau de bois qu’on place au travers du pĂ©trin pour empĂȘcher la pĂąte de s’étendre ». Un estanc est de l’eau stagnante, un Ă©tang. Anglais tank rĂ©servoir, cuve, citerne; char depuis 1915 a probablement la mĂȘme origine. Au XIIIe siĂšcle le sens est devenu plus gĂ©nĂ©ral s’estancar s’ arrĂȘter ». Les attestations viennent surtout de l’occitan et du wallon. Comme celles du composĂ© languedocien tanca-buĂČu bugrane », Ă©galement appelĂ©e arrĂȘte-bƓuf » voir ci-dessous, qui se retrouve Ă  1000 km vers le nord, Ă  LiĂšge stantche-boĂ» et en italien stancabue. Pour arrĂȘter une branche pleine de fruits de s’incliner on utilise un estanc Ă©tai, poteau » aoc, dans l’Aveyron une estanco pour l’estonquĂ  . Et quand on va destancĂ  la porte, on va enlever la barre AlĂšs. La notion barre en bois » prend le dessus dans ancien occitan tanc chicot, Ă©charde » 1220 souche d’un arbre abattu » plus tard tanco barre d’une porte » S ainsi que le verbe tancar fermer la porte avec une barre » XIIIe s., arrĂȘter une roue avec une cale; enfoncer » et au figurĂ© attendre de pied ferme ». Nous voilĂ  de retour chez les gros mangeurs qui sont tanquĂ©s et les boulistes qui ont les pieds tanquĂ©s! En ce qui concerne la pĂ©tanque le TLF Ă©crit Mot d’orig. prov. Il vient de l’expr. pĂ©tanco pied qui a la fonction d’une tanco, d’un pieu» composĂ© de pĂ© pied» et de tanco Ă©tançon, pieu plantĂ© pour fixer quelque chose», du mĂȘme radical que Ă©tancher* d’oĂč jouer Ă  pĂ©tanque au sens propre lancer sa boule le pied fixĂ© au sol, sans prendre d’élan» cf. et 5; FEW et 236b, note 11, dĂ©formĂ© en jouer Ă  la pĂ©tanque, peut-ĂȘtre Ă  cause du bruit des boules de mĂ©tal qui en se choquant pĂštent» DUPRÉ 1972. Le jeu passe pour avoir Ă©tĂ© créé Ă  la Ciotat Ă  Marseille en 1910, cf. l’inscription qui figure sur la plaque de la Ciotat C’est en l’an 1910 sur ce terrain que fut créé le Jeu de Pied-Tanqué». » L explication de DuprĂ©, 1972, citĂ© par le TLF est de l’étymologie populaire . Il s’agit d’une interprĂ©tation française ». Le panneau ci-dessus prouve que le jeu s’appelle pied-tanquĂ©. Son nom vient du provençal pĂšd tanco , c’est-Ă -dire »pieds joints et fichĂ©s au sol », » au pluriel! Cette miniature trouvĂ©e dans un site du CNRS montre que la pĂ©tanque est bien plus ancienne!. Ou s’agit -t-il d’un autre jeu de boules? Il y en a un qui tanca. Miniature trouvĂ©e dans un site du CNRS, magnifique!!. Cliquez ici ou sur l’image pour y aller! Une autre attestation du jeu de boules Au XVIe siĂšcle, le 14 juillet 1592 le Consistoire protestant de Ganges a remontĂ© les bretelles Jehan OliviĂ© Cest prĂ©sentĂ© Jehan OliviĂ©. A estĂ© censurĂ© de avoir estĂ© treuvĂ© en jouant aux boules durant que le prĂȘche se dicoict. Tanca-buou arrĂȘte-bƓuf ». Bugrane l’article en allemand est b s’appelle ainsi parce que leurs racines traçantes font obstacle Ă  la charrue, d’aprĂšs Wiktionnaire. D’aprĂšs Wikipedia allemand, les Ă©pines peuvent blesser le bĂ©tail aux pieds . Qui a raison?? Wikipedia italien donne I nomi comuni tipo Arrestabue o Stancabue Ăš inteso in quanto le spine di questa pianta non sono gradite da questi animali. Un altra versione ci dice invece che a causa del suo voluminoso ceppo radicale i buoi sotto l’aratro non poco faticavano quando il campo ne era infestato. Autres langues Catalan estancar Ă©tancher », espagnol estancar retenir, Ă©tancher; monopoliser un commerce estanca bureau de tabac et portugais estancar arrĂȘter, fermer ». Le catalan connaĂźt aussi les formes sans es- tancar fermer », tanca, tancada se dit d’une personne inaccessible » etc. En italien stanco signifie fatiguĂ© », un dĂ©veloppement sĂ©mantique de effet > cause. Le mĂȘme sens a existĂ© en ancien occitan estanc XIIIe et en ancien français estanchier tomber de fatigue ». Anglais to staunch arrĂȘter l’écoulement du sang » 1300 et breton stancguaff idem, ont Ă©tĂ© empruntĂ©s au français. Pour les toponymes qui font partie de cette famille de mots voir Pegorier, Estan- Oc, et Stang, Stankell Breton TaouliĂ© banc en pierre’ PostĂ© par Robert Geuljans le 21 Mai 2020 dans t 0 comments TĂąouliĂ© Banc en pierre coquilliĂšre en un seul bloc ou en trois parties que l’on pouvait voir sous les fenĂȘtres des maisons du centre du village dont il en reste seulement quelques vestiges. Les soirs dâ€ŸĂ©tĂ©, on sortait une ou deux chaises et son propriĂ©taire et les voisins Ă©changeaient les nouvelles. Dans la journĂ©e, on y voyait aussi des gamattes avec du linge qui trempait, La bugade. Avec la nouvelle urbanisation, ses villas, ses clĂŽtures et la TĂ©lĂ©, ce petit Ă©difice de convivialitĂ© n‟est plus Ă  la mode. Il y en avait un dans ma rue Ă  Manduel, mais il a Ă©tĂ© enlevĂ© parce qu’il gĂȘnait les automobiles Ă  la sortie de l’école. Étymologie est le latin tabula planche »FEW XIII,1 Pour L’abbĂ© de Sauvages tĂąouliĂ© est aussi un terme de magnaguier table » ou tablette » d’un atelier de vers-Ă -soie qu’on dresse avec des planches ou des claies. Sauvages 1 Tap, tapia PostĂ© par Robert Geuljans le 26 Oct 2011 dans t 0 comments Tap argile, tuf, couche de terre trĂšs dure, non permĂ©able » et tapia mur en terre, pisĂ© ou torchis » sont trĂšs bien attestĂ©s en languedocien et en gascon. Ils sont d’origine inconnue d’aprĂšs le FEW XXI, 38a-39a, mais le fait que dans le Sud-Ouest tap, tapĂšl et tapia signifient talus » d’aprĂšs les informateurs des Atlas linguistiques, permet peut-ĂȘtre de rattacher ce groupe de mots aux familles tappon boucher » et/ou *tappjan fermer, boucher, couvrir ». En consultant le livre de Claudette Germi, Mots du Champsaur, je vois qu’il y a en Provence et dans des parlers franco-provençaux un type tape, classĂ© dans le FEW sous un Ă©tymon prĂ©-latin tippa motte de terre ». Tape signifie en Champsaur plat herbeux entre deux rochers ». Notre tap fait peut-ĂȘtre partie de la mĂȘme famille. Une fois de plus nous constatons que les noms donnĂ©s Ă  la configuration du terrain, sont trĂšs anciens.
Unefois que vous attirez des guĂȘpes grĂące Ă  votre piĂšce, vous devez chercher Ă  boucher toutes les entrĂ©es possibles. CrĂ©ez ensuite une petite ouverture dans le mur Ă  l’endroit oĂč se trouve le nid pour insĂ©rer l’insecticide et fermer le trou. DĂšs que toutes les guĂȘpes auront disparu, retirez le nid en adoptant une mĂ©thode
Nous mettons Ă  disposition ces prĂ©cieuses informations gratuitement, elles sont le fruit de notre expĂ©rience et d'un long que ça continue soutenez nous en adhĂ©rant ou en faisant un pisĂ© ou Tapy en Provence est une technique de construction Ă  base de permet de rĂ©aliser des murs porteurs entiĂšrement en terre. Les murs sont assez Ă©pais de 40 Ă  80 cm, en fonction du type de terre et du nombre d'Ă©tage du bĂątimentC'est une technique trĂšs rĂ©pandue en France et Ă  l'Ă©tranger, il y'a autant de type pisĂ© que de type de Provence, on en trouve en gĂ©nĂ©ral dans les secteurs ou il n'y avait pas de pierre Ă  proximitĂ© pour bĂątir en y'a encore beaucoup de bĂątiment en pisĂ©, voir mĂȘme des villages entier, on ne le remarque pas toujours, car ils est souvent enduit. AvantagesTrĂšs faible coĂ»t en Ă©cologique Ă  de peu de ĂȘtre laissĂ© Ă  trĂšs forte inertie, bonne protection contre la chaleur.PrĂ©sence de terre qui amĂ©liore la performance porteur. InconvĂ©nients Mise en Ɠuvre longue et fastidieuse. Peut ĂȘtre de sĂ©chage assez long avant l' d'isolation physiques du pisĂ© Chaleur spĂ©cifique C = 0,85 kJ/kgConductivitĂ© thermique λ = 0,81 W/m°CCapacitĂ© thermique volumique 510 Wh/m3PermĂ©abilitĂ© ÎŒ = 10Coefficient de dĂ©phasage pour un mur de 40cm 10 Ă  12 heuresBonne RĂ©sistance au feu Si vous devez rĂ©nover du pisĂ©, voir les quelques rĂšgles Ă  respecter- Pour boucher des trous, ou remplacer des morceaux de murs, il faut utilisĂ© des matĂ©riaux qui ressemble au Ă  dire de duretĂ© et de pouvoir respirant Ă©quivalent, comme du pisĂ©, de la BTC, des briques d'adobe, des bĂ©tons de terre principale difficultĂ© de savoir doser les ingrĂ©dients en fonction de la qualitĂ© de votre terre. C'est Ă  dire en gĂ©nĂ©ral quand elle est trop argileuse, de lui rajouter du sable ou peut aussi stabiliser la terre Ă  la chaux, mais ça n'est pas indicationsIl faut 400 litre de terre pour 200 litres de pisĂ©. Soit 1 journĂ©e de travaille Ă  2 Ă  la terre doit ĂȘtre argileuse et graveleuse maximum 15% d'argile, min 5% .Les apports de terre dans la banchĂ©e se font par couche de 10 Ă  15 cm de hauteurL'humiditĂ© du mĂ©lange doit ĂȘtre de 10%. Une boule se tient dans la main sans ĂȘtre faut faire maximum 2 mĂštre de haut, puis attendre 8 jours avant de graisser les endroit de fixation du coffrage avec un mortier maigre de faut renforcer les angles pierre, brique, mortier de plus de dĂ©tail, reportez vous Ă  ce document, qui explique en dĂ©tails comment rĂ©aliser du pisĂ© est assez tendre en surface, il y a 2 solutions- Faire un scellement au plĂątre ou Ă  la chaux assez profond 15 Ă  20 cm, en queue d' Si le pisĂ© comporte peu de cailloux, utiliser des vis Ă  bois directement dans la pisĂ© n'utilisez pas de chevilles plastiques, ce sera moins rĂ©sistant.. Elles devront rentrer d'au moins 10 Ă  15cm dans le pisĂ©, voir plus pour des charges lourdes. Il faut une visseuse puissante. C'est la solution la plus rĂ©sistante et la plus une ouverture dans du pisĂ©Rien de plus simple, faites un trou qui traverse le dĂ©coupez votre mur avec une scie Ă  grosses dents. Elle sera usĂ©e aprĂšs, ou utilisez une scie Ă  bĂ©ton le pisĂ© comporte beaucoup de cailloux, il faudra dĂ©coupez le mur au burin, ou avec un petit marteau il n'y a pas de fissure dans le mur, et pas de charge lourde au-dessus du futur linteau, on peut ouvrir sans Ă©tayer jusqu'Ă  1m de large. Au-delĂ , il vaut mieux Ă©tayer avant d'ouvrir. En cas de doute, Ă©tayez. Remplissezle trou d’enduit Ă  l’aide d’une spatule. Étalez-le en dĂ©bordant lĂ©gĂšrement et lissez-le de maniĂšre Ă  laisser une bosse. Mieux vaut en mettre trop que pas assez car vous pourrez IndexSujets rĂ©centsRecherche Identificarse Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Pour rĂ©cupĂ©rer des abeilles installĂ©es dans mur... 07 Jul 2015 0803 97123 por TGF Bonjour Ă  tous, J'aurais voulu avoir votre avis sur une idĂ©e qui me traverse l'esprit. Des copains m'ont appelĂ© pour les dĂ©barrasser d'abeilles installĂ©es dans un mur en pisĂ©. AprĂšs leur avoir dit que je ne pouvais rien faire, j'ai pensĂ© Ă  installer un chasse-abeilles devant le trou du mur, puis posĂ© une ruchette occupĂ©e mais peu peuplĂ©e au plus prĂšs du trou. Les abeilles sortiraient et j'espĂ©rais alors qu'elles prennent idĂ©e d'alller se faire accepter dans la ruchette...? Ca peut marcher? Merci d'avance. TGF Por favor, Identificarse o Crear cuenta para unirse a la conversaciĂłn. 07 Jul 2015 0817 97124 por Patmag26 je pense pas si la reine est bien au chaud a l'interieur les abeilles resteront sur le mur et ta ruchette a l'exterieur ne servira a rien mais tu peux mouiller les zazas les recuperer dans un toit et les mettre dans une ruche deja peuple a plus de 3 km ca la renforcera Por favor, Identificarse o Crear cuenta para unirse a la conversaciĂłn. 11 Jul 2015 2042 97333 por jc BonsoirTGF J'ai dĂ©ja pratiquĂ© la mĂ©tode indiquĂ©e dans le lien prĂ©cĂ©dent une dizaine de fois en 3 ans dont 5 fois cette annĂ©e et je vais faire de mĂȘme dans une cheminĂ©e cette semaine . Jusqu'Ă  prĂ©sent cela a marchĂ© Ă  80% aussi bien dans des arbres que murs ou cheminĂ©es. Pour cela il faut plusieurs conditions -Arriver Ă  boucher tous les trous d'accĂ©s ,ce qui n'est pas toujours possible -fermer le trou quand un maximum de butineuses sont dehors -aller chercher un cadre de couvain avec larves naissantes et oeufs et le plaquer contre le paquet d'abeilles en attente .Elles viennent assez rapidement couvrir le faut suffisamment d'abeilles pour tenir le couvain chaud. -Mettre alors le cadre de couvain avec les abeilles dans la ruchette et complĂ©ter avec des cadres batis et positionner la ruchette avec la rentrĂ©e au plus prĂšs du trou d'accĂ©s. Le soir, voire le lendemain dĂ©booucher le trou et mettre un chasse abeilles .Pour le chasse abeilles je roule du grillage de fond de ruche sur un diamĂštre entre 10 et 15mm et je l'aplatis au bout pour que les abeilles arrivent Ă  sortir, mai aient du mal Ă  entrer..Je pose Ă©galement un collant autour de ce tuyau sauf les 5mm du bout sinon les abeilles ne vont pas au bout Ă  cause de la lumiere et se fais l'Ă©tenchĂ©itĂ© autour du trou avec de la mousse. Les 1ers jours il faut vĂ©rifier si le systĂšme fonctoinne bienpas de bourrage du chasse abeilles pincement trop serrĂ© ou trop d'abeilles qui entrentpincement trop large. Au bout d'une semaine, tu peux vĂ©rifier si l'Ă©levage royal est commencĂ©,sinon tu peux ramener un autre cadre de couvain. Dans tous les cas il faut compter environ 1mois 1/2 pour vider l'essaim du mur et tu as crĂ©e un essaim avec une jeune reine dont tu as pu choisir l'origine avec ton couvain. Bonne chance JC Por favor, Identificarse o Crear cuenta para unirse a la conversaciĂłn. 12 Jul 2015 1514 97362 por TGF Merci pour ces rĂ©ponses claires et prĂ©cises. Bon, il se trouve qu'il s'agissait de guĂȘpes... mais cette technique pourra me servir une prochaine fois! Por favor, Identificarse o Crear cuenta para unirse a la conversaciĂłn. Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Pour rĂ©cupĂ©rer des abeilles installĂ©es dans mur... Tiempo de carga de la pĂĄgina segundos Unhomme nous montre la technique pour poser rapidement du carrelage autour d'un cadre de porte. VidĂ©o (2mn9s) : Carrelage rapide pour cadre de porte. Sur le mĂȘme sujet : VidĂ©o : Technique Shou-Sugi-Ban sur du parquet. VidĂ©o :
Quand on rĂ©nove une maison ou un appartement, il n'est pas rare d'ĂȘtre obligĂ© de casser un mur pour ouvrir l'espace. Vous souhaitez dĂ©molir un mur, une cloison ou un plafond ? Excellente idĂ©e, reste Ă  savoir combien coĂ»tent ces travaux de dĂ©molition ! Peut-on le faire soi-mĂȘme ? Quand faire appel Ă  un professionnel ? Quel est le prix des principaux travaux de dĂ©molition ? Quels sont les facteurs qui peuvent faire varier le coĂ»t d'une dĂ©molition ? On vous dit tout !Sommaire Quel est le tarif des principaux travaux de dĂ©molition ? Prix de dĂ©molition les facteurs qui entrent en jeu Quel est le tarif des principaux travaux de dĂ©molition ?Retrouvez, ci-dessous, le prix moyen constatĂ© pour chaque type de dĂ©molition. Les tarifs mentionnĂ©s sont une moyenne. Évidemment, rien ne remplace le devis d'un professionnel. N'hĂ©sitez d'ailleurs pas, Ă  en faire rĂ©aliser au moins trois. L'artisan dĂ©finira en fonction de l'ampleur des travaux, le prix le plus juste. Type de dĂ©molitionPrix moyen constatĂ© au mÂł ou Ă  la tĂącheMur maçonnĂ© dĂ©molition manuelleMur maçonnĂ© dĂ©molition mĂ©canique70 € / mÂł25 € / mÂłMur en brique pleine dĂ©molition manuelleMur en brique pleine dĂ©molition mĂ©canique75 € / mÂł130 € / mÂłMur porteur dĂ©molition manuelleMur porteur dĂ©molition mĂ©canique200 € / mÂł150 € / mÂłCloison plĂątre10 Ă  12 € / mÂłPlafond plĂątrePlafond suspendu5 Ă  7 € / mÂł8 Ă  10 € / mÂłToiture en tuile terre cuiteToiture en ardoise10 € / mÂł12 € / mÂłFenĂȘtre30 €Bloc de porte45 €Plancher en bois6 Ă  8 € / mÂłCarrelage + gestion gravats10 Ă  12 € / mÂłMaison de 100 Ă  € Ă  ۃvacuation des gravats30 Ă  50 € / mÂłPour des travaux de dĂ©molition au juste prix, prenez le temps de comparer plusieurs devis de professionnels !Prix de dĂ©molition les facteurs qui entrent en jeuLa dĂ©molition n'est pas une formalitĂ©. Pour que le prix corresponde au mieux Ă  la rĂ©alitĂ©, il faut prendre en considĂ©ration plusieurs critĂšres la surface Ă  dĂ©molir ;l'accessibilitĂ© du chantier ;si l'Ă©vacuation des gravats est prise en compte dans les prestations ;s'il y a nĂ©cessitĂ© de faire un diagnostic avant la dĂ©molition comme le diagnostic amiante.😉 Le Conseil Habitatpresto faites appel Ă  un professionnel, qui sera votre atout sĂ©curitĂ© !DĂ©molir nĂ©cessite de prendre des prĂ©cautions. Un accident est si vite arrivĂ©. Par exemple, ouvrir un mur porteur peut ĂȘtre fait Ă  vos risques et pĂ©rils. Il soutient en effet toute l'ossature de votre maison. Veillez donc, mĂȘme si le coĂ»t est un peu plus Ă©levĂ©, Ă  vous assurer que les travaux soient faits par un professionnel qui dispose de l'Ă©quipement, mais aussi du savoir-faire nĂ©cessaire pour ces opĂ©rations, souvent n'ĂȘtes pas du tout bricoleur ? Pas d'inquiĂ©tude, faites appel Ă  un professionnel pour vos travaux de dĂ©molition !
Nousnous en servons aussi pour boucher les trous de garnde taille dans le mur entre la cuisine et la cave suite au passage des divers tuyaux : eaux, gaz, électricité. aperçu du chanvre entre le bois et le mur, le fermacel puis pose de fermacel pour avoir des pourtour droits avant la pose de pourtour en bois la suite arrive. Partager cet article. Repost 0. Published by Mona et Benot

Les chocs et les intempĂ©ries peuvent conduire Ă  une apparition d’un trou sur une façade. En effet, il est primordial de boucher un trou dans un mur, pour Ă©viter qu’il s’agrandisse et se dĂ©grade. En consĂ©quence, il est nĂ©cessaire de faire quelques prĂ©parations en applicant de l’enduit par exemple et de faire une finition pour rĂ©parer le trou. RĂ©paration d’un mur avec un petit trou Il y a quelques Ă©tapes Ă  suivre pour boucher un trou dans un mur. Mais, pour un petit trou, les Ă©tapes Ă  suivre sont faciles Ă  rĂ©aliser. Et aussi, il est possible d’utiliser un dentifrice ou un mastic de silicone s’il n’y a pas d’enduit. L’application de ceux-ci est facile, car il suffit de l’insĂ©rer dans le trou, lisser et laisser sĂ©cher. Mais pour appliquer l’enduit, il faut d’abord poncer avec un papier abrasif la bordure du trou. Puis, Ă  l’aide d’un petit couteau Ă  enduire plate, il faut appliquer l’enduit dans le trou Ă  combler. Pour ce faire, il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser un enduit prĂȘt Ă  l’emploi. AprĂšs, multiplier les passages pour retirer les excĂ©dents afin d’affleurer le trou. Et enfin, laisser sĂ©cher environ 2 heures et poncer aprĂšs sĂ©chage. Nettoyage et dĂ©poussiĂ©rage de mur avec un gros trou Dans une premiĂšre Ă©tape, il est nĂ©cessaire de prĂ©parer la surface en le ponçant et le dĂ©poussiĂ©rant. Alors, il faut frotter le pourtour du trou Ă  l’aide d’un papier de verre pour Ă©liminer les dĂ©bris friables. Ensuite, il faut se dĂ©barrasser des poussiĂšres avec une Ă©poussette ou un aspirateur si le trou est plus consĂ©quent. Cela est utile afin que l’enduit s’y adhĂšre facilement avec une meilleure accroche. PrĂ©paration et application de l’enduit dans la cavitĂ© Ă  combler D’abord, il faut prĂ©parer l’enduit, car pour un grand trou il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser l’enduit en poudre. De ce fait, il faut mĂ©langer la poudre avec de l’eau afin d’obtenir une pĂąte Ă©paisse et homogĂšne. À noter qu’il est utile de respecter et de suivre les consignes de mode d’emploi sur l’étiquette du produit. Ensuite, il est temps d’appliquer l’enduit. En effet, il faut bien remplir le trou et bien combler tout l’orifice. Donc, il est nĂ©cessaire de bien enfoncer le mĂ©lange dans le fond Ă  l’aide d’une petite lame Ă  enduire. D’oĂč, il faut utiliser un couteau Ă  enduire pour ne pas laisser l’arriĂšre du trou vide. Puis, il faut travailler avec une lame pour enduit plus large que le trou, afin de lisser la surface. Et, il est nĂ©cessaire d’introduire une certaine quantitĂ© pour pouvoir ensuite Ă©liminer le surplus. Et enfin, laisser sĂ©cher selon la durĂ©e indiquĂ©e sur l’emballage de l’enduit. Étape de finition pour boucher un trou dans un mur Pour cette derniĂšre Ă©tape, il faut appliquer un enduit de lissage appelĂ© aussi couche de finition. Alors, un couteau Ă  enduit aide Ă  Ă©liminer l’excĂ©dent. D’oĂč, il est nĂ©cessaire de bien rĂ©partir le produit. Puis, il faut laisser sĂ©cher environ 12 heures au minimum. Et enfin, aprĂšs sĂ©chage, il faut faire une finition, en ponçant la partie reboucher avec un fin papier de verre.

Prenezun objet pointu pour rayer le mur pour voir s’il s’effrite facilement ou faites le test de farinage en passant votre main sur le mur pour voir si des traces blanches s’y dĂ©posent. Dans ces deux cas, la meilleure solution est d’appliquer une couche Ă©paisse de durcisseur avec un rouleau ou un pinceau. C’est un traitement rapide Pas besoin de grandes quantitĂ©s d’enduit Vous voulez dĂ©placer un radiateur ou une prise Ă©lectrique mais vous avez peur du gros trou que vous allez laisser ? Pas de soucis, il est possible de rĂ©parer un gros trou sans utiliser des quantitĂ©s d'enduit. DĂ©monstration avec le patch rĂ©paration de TOUPRET. A se procurer avant de commencer - Le patch de rĂ©paration TOUPRET. - Un pot d'enduit. - Une spatule de 10 cm. - Une cale Ă  poncer. - Du papier abrasif grain fin. PrĂ©parez tout d'abord la surface. Si un papier peint est posĂ© sur le mur, dĂ©coupez un carrĂ© aux dimensions du patch et nettoyez bien les rĂ©sidus de colle sur le support. Poncez lĂ©gĂšrement la surface autour du trou, dĂ©poussiĂ©rez, dĂ©graissez et lessivez la surface. Munissez-vous du patch et retirez le papier qui protĂšge la grille adhĂ©sive. Placez-le au centre du trou et appuyez fortement pour le fixer. Avec la spatule, Ă©talez l'enduit en couche mince sur la grille. RĂ©partissez lĂ©gĂšrement autour de la grille pour que l'enduit se fonde visuellement dans le mur. Laissez sĂ©cher pendant 12 Ă  48 heures. Quand l'enduit est sec et bien blanc, vous pouvez poncer avec du papier de verre. A effectuer obligatoirement si vous voulez peindre ou poser du papier peint par-dessus. Et maintenant c'est Ă  vous ! Date de publication le 15 mars 2011 A lire Ă©galement ! Votre adresse email sera utilisĂ©e par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisĂ©es. Elle pourra Ă©galement ĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă  certains de nos partenaires, sous forme pseudonymisĂ©e, si vous avez acceptĂ© dans notre bandeau cookies que vos donnĂ©es personnelles soient collectĂ©es via des traceurs et utilisĂ©es Ă  des fins de publicitĂ© personnalisĂ©e. A tout moment, vous pourrez vous dĂ©sinscrire en utilisant le lien de dĂ©sabonnement intĂ©grĂ© dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien PrĂ©fĂ©rences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Charte de ConfidentialitĂ©. Boucherun trou dans un mur de gypse est une rĂ©paration facile Ă  faire soi-mĂȘme, d'autant plus qu'on peut souvent le faire sans trop d'outils, simplement avec un couteau et une spatule pour Texte intĂ©gral 1 PICARD — Un Quartier de maisons puniques Ă  Carthage. Revue ArchĂ©ologique, I, 1958, p. 22. 1L’architecture domestique se distingue, plus que toute autre forme d’architecture sans doute, par sa remarquable aptitude Ă  s’adapter au milieu et notamment Ă  ses particularitĂ©s climatiques et gĂ©ologiques. C’est Ă©galement celle qui s’harmonise le mieux avec les exigences et les possibilitĂ©s de l’homme ainsi qu’avec sa mentalitĂ© et son niveau technique. La Tunisie offre, dans le cadre du thĂšme envisagĂ© pour le colloque, des perspectives de recherche intĂ©ressantes car elle prĂ©sente des diversitĂ©s rĂ©gionales assez nettes et porte l’empreinte de civilisations multiples. DiffĂ©rentes sur le plan gĂ©ographique et plus ou moins fortement marquĂ©es par les influences prĂ©-romaines et surtout puniques, les grandes divisions naturelles du pays Tell, steppe, Sahara ont chacune leurs paysages, leurs ressources et leur genre de vie. Cette diversitĂ© se reflĂšte en gĂ©nĂ©ral dans l’habitat et en particulier dans les matĂ©riaux et les modes de construction. M. Picard a dĂ©jĂ  soulignĂ© la surprenante variĂ©tĂ© qui, Ă  cet Ă©gard, caractĂ©rise l’Afrique dĂšs l’époque punique1 et qui s’est naturellement prolongĂ©e Ă  l’époque romaine. Il ne serait pas dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt de chercher Ă  dĂ©terminer la place qu’a pu occuper l’architecture de terre au sein de ces techniques considĂ©rablement variĂ©es. 2Le sujet est, en apparence, facile Ă  traiter car l’architecture domestique en Tunisie Ă  l’époque romaine dispose, de prime abord, d’une abondante documentation fournie par des dizaines de maisons mises au jour dans des sites cĂ©lĂšbres comme Carthage, Utique, Bulla Regia, Dougga, Thuburbo Majus et Thysdrus. L’étude s’avĂšre en fait ardue car beaucoup de ces maisons ont Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©es au dĂ©but du siĂšcle, Ă  une Ă©poque oĂč seuls les monuments publics, spectaculaires et grandioses, faisaient l’objet de quelque soin tandis que les Ă©difices privĂ©s demeuraient encore absents des prĂ©occupations des archĂ©ologues. Les maisons, mĂȘme les plus somptueuses, ne suscitaient l’intĂ©rĂȘt que si elles s’ornaient de beaux pavements polychromes Ă  motifs figurĂ©s. Les murs n’attiraient l’attention que s’ils Ă©taient revĂȘtus de riches fresques. Les structures de terre mises au jour ne furent donc ni conservĂ©es ni mĂȘme dĂ©crites. Soumises aux intempĂ©ries et particuliĂšrement fragiles dĂšs que leur gaine protectrice avait disparu, elles ne tardĂšrent pas Ă  s’effriter et Ă  disparaĂźtre sans laisser de trace. Le chercheur se trouve ainsi privĂ© d’une bonne partie de la documentation. 2 L’intĂ©rĂȘt ne se situe pas seulement au niveau des archĂ©ologues qui se prĂ©occupent de plus en plus d ... 3 Outre les sites pour lesquels nous citerons plus loin les rĂ©fĂ©rences bibliographiques, on ne trouve ... 3Certes, depuis quelques dĂ©cennies, la recherche archĂ©ologique est de plus en plus attirĂ©e par l’habitat sous ses divers aspects plan, amĂ©nagement des espaces, distribution et orientation des piĂšces, programme de dĂ©cor, modes et matĂ©riaux de construction, etc. Certes, l’architecture de terre est l’objet de soins de plus en plus attentifs2 de la part des archĂ©ologues mais force est de reconnaĂźtre que, non seulement aucune approche approche globale de la question n’a Ă©tĂ© tentĂ©e jusqu’à ce jour, mais aussi que les publications rĂ©centes ne donnent, pour la pĂ©riode qui nous intĂ©resse3, que de maigres renseignements souvent vagues et fragmentaires. Les textes anciens ne fournissant pas de donnĂ©es plus abondantes, nous nous trouvons plus ou moins rĂ©duits Ă  fonder la prĂ©sente Ă©tude essentiellement sur la documentation, fort heureusement de premier ordre, disponible sur le grand site de Thysdrus El Jem. Mais il est possible d’avoir une premiĂšre idĂ©e de l’importance et de la diffusion de l’architecture de terre en Tunisie Ă  l’époque romaine Ă  travers quelques textes anciens qui fournissent, en outre, des dĂ©tails intĂ©ressants sur ce mode de construction. Les textes anciens 4 VITRUVE. — De Architectera. Il, 3, citĂ© dans LATTRE de. — Revue tunisienne, XVIII, 1911, p. 326 ... 5 Cf. CINTAS P.. — Manuel d’archĂ©ologie punique. Paris, 1976, t. Il, p. 79, no 232, qui a Ă©crit ... 4Traitant des briques crues, Vitruve Ă©voque un curieux usage existant Ă  Utique Ă  l’époque romaine et concernant les dĂ©tails de sĂ©chage4. Le magistrat prend soin de visiter les briques et de s’assurer que leur moulage a Ă©tĂ© fait cinq annĂ©es auparavant. Ce dĂ©lai paraĂźt excessivement long et, selon certains archĂ©ologues, il ne s’expliquerait que par une erreur de chiffre commise par un copiste ou un traducteur5. De toute façon on peut retenir que, pour avoir fait l’objet d’une rĂ©glementation prĂ©cise et d’un contrĂŽle rigoureux de la part du magistrat, la brique crue a dĂ» ĂȘtre d’un usage courant Ă  Utique et subir un long sĂ©chage avant de pouvoir ĂȘtre utilisĂ©e sans problĂšmes. 6 PLINE. – Histoire Naturelle. XXXV, 14-4 48-18 Cf. ci-dessus pp. 29- 32. 5Cette diffusion de l’architecture de terre est, par ailleurs, confirmĂ©e par un texte de Pline, trĂšs connu et trĂšs souvent citĂ©, qui prĂ©cise que les murs en terre Ă©taient trĂšs rĂ©pandus en Afrique et en Espagne6. 7 C I L Corpus des Inscriptions Latines. — VIII, 14428. 8 Cf. KOLENDO J.. — Le Colonat en Afrique sous le Haut Empire. Paris, 1976, pp. 60-61, p. 66, pp. 7 ... 6Enfin, grĂące Ă  une inscription provenant de Gsar Mezouar7 et datĂ©e de la fin du IIe s. ap. 181, on sait que des colons d’un saltus de la moyenne Medjerdah ont contestĂ© certaines redevances et corvĂ©es que les conductores et l’administration cherchaient Ă  leur imposer. Parmi les affaires litigieuses mentionnĂ©es par le document figure l’obligation de fournir la paille et la paille hachĂ©e UtilisĂ©e pour la confection des briques crues. Les colons Ă©taient mĂȘme tenus, semble-t-il, de fabriquer les briques8. 7L’archĂ©ologie autorise-t-elle Ă  confirmer et Ă  prĂ©ciser l’ampleur de cette diffusion des techniques de construction en terre que laissent entrevoir les textes anciens ? LimitĂ©e et de valeur inĂ©gale dans son Ă©tat actuel, notre documentation permet nĂ©anmoins de faire des constatations intĂ©ressantes et d’avancer quelques hypothĂšses. 8On est d’abord frappĂ© de constater qu’il n’existe pas de traces prouvant le recours Ă  un tel mode de construction sur des sites aussi connus que Bulla Regia, Dougga, Althiburos, Mactar et Thuburbo Majus oĂč pourtant de trĂšs nombreuses maisons ont Ă©tĂ© mises au jour avec des murs conservĂ©s sur des hauteurs trĂšs apprĂ©ciables. Cette absence nous paraĂźt aisĂ©ment comprĂ©hensible. Nous l’expliquerons plus loin. Essayons auparavant de passer en revue les quelques sites pour lesquels nous disposons de tĂ©moignages sur l’usage de l’architecture de terre dans les maisons. Utique et Carthage 9 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 25. 10 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 29, no 23 bis. 11 LEZINE A.. — Carthage-Utique Ă©tudes d’architecture et d’urbanisme. Paris, 1968, p. 152. 12 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 91. 13 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 90. Ces briq ... 9A Utique les textes et les fouilles convergent pour montrer l’existence et la diffusion des briques crues, surtout au dĂ©but de l’époque romaine. G. Ville avait notĂ© la prĂ©sence dans la Maison de la Chasse de briques crues carrĂ©es de 0,52 m de cĂŽtĂ© x 0,10 m de hauteur, faites d’un assez mauvais mĂ©lange d’argile et d’un peu de chaux et liĂ©es entre elles par un mortier de terre9. Dans l’urbanistique uticĂ©enne, ce mode de construction remonterait, selon l’auteur, Ă  une pĂ©riode antĂ©rieure Ă  l’ùre chrĂ©tienne. La facilitĂ© d’approvisionnement en matĂ©riaux de meilleure qualitĂ©, et en particulier en grĂšs du cap Bon acheminĂ© par bateau, aurait amenĂ© la substitution, Ă  une date assez ancienne, de la pierre Ă  la brique crue10. De son cĂŽtĂ©, A. Lezine avait pu constater que les structures de terre Ă©taient trĂšs rĂ©pandues Ă  Utique dĂšs l’époque punique au IIIe s., elles formaient l’élĂ©ment essentiel de la composition des murs; au IIe s. les maisons ordinaires comportaient des superstructures en briques crues sur des soubassements en moellons mais les demeures les plus riches Ă©taient bĂąties en pierre du cap Bon ; au Ier s., sans disparaĂźtre, la brique crue ne figurait plus qu’à titre de remplissage dans une ossature de pierre11. L’auteur avait, par ailleurs, Ă©crit A l’époque impĂ©riale romaine la brique crue est toujours utilisĂ©e mais elle est renforcĂ©e dans ces murs extĂ©rieurs par des chaĂźnes d’angle ou des piles intermĂ©diaires en pierre taillĂ©e »12. Il avait notĂ©, Ă  son tour, la mauvaise qualitĂ© des briques qui, manifestement, n’avaient pas dĂ» ĂȘtre examinĂ©es par un magistrat bien sĂ©vĂšre13. Peu dĂ©taillĂ©e pour le Haut Empire, la documentation fait totalement dĂ©faut pour la pĂ©riode tardive. NĂ©anmoins les quelques points de repĂšre dont on dispose montrent que, mĂȘme si elle n’est pas aussi rĂ©pandue qu’à l’époque punique, l’architecture de terre n’a pas pour autant disparu des maisons uticĂ©ennes. 14 Pour cette pĂ©riode voir ci-dessus note 3 et FERRON J., PINARD M.. — Un Quartier de maisons pu ... 15 RAKOB F.. — CEDAC II, p. 28. 16 Fouilles exĂ©cutĂ©es sous la direction de M. Wells, CEDAC I, p. 8. 17 HUMPHREY — Excavation at Carthage 1975 conducted by the University of Michigan. Institut n ... 10A Carthage oĂč la campagne internationale de fouilles continue Ă  battre son plein, il est prĂ©maturĂ© de dresser un quelconque bilan. Il est toutefois possible d’affirmer que les tĂ©moignages d’utilisation de murs en briques crues sont multiples et ne concernent pas seulement la pĂ©riode punique14. Le professeur F. Rakob a remarquĂ©, dans l’aire fouillĂ©e par l’équipe qu’il dirige, qu’une piĂšce de sous-sol a Ă©tĂ© remblayĂ©e par les gravats provenant de l’écroulement des deux Ă©tages d’une habitation ravagĂ©e par un incendie du temps d’Antonin. Le remblai est constituĂ© essentiellement de dĂ©bris de briques crues grises ou jaune clair et de fragments de revĂȘtement mural prouvant que la maçonnerie supĂ©rieure des bĂątiments romains Ă©tait exĂ©cutĂ©e elle aussi en briques crues »15. De mĂȘme la fouille canadienne a mis au jour les restes d’une maison pouvant ĂȘtre datĂ©e du milieu ou de la deuxiĂšme moitiĂ© du IVe s. caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de murs trĂšs solides en briques crues dont l’un recouvert de plĂątre peint »16. De son cĂŽtĂ©, la mission amĂ©ricaine a dĂ©gagĂ©, Ă  l’intĂ©rieur de la Maison des Auriges grecs, un mur en briques crues17. Une Ă©tude plus dĂ©taillĂ©e et plus prĂ©cise des structures dĂ©jĂ  mises au jour, et de celles qui ne manqueront pas d’ĂȘtre dĂ©couvertes au cours des prochaines annĂ©es, mettrait Ă  notre disposition une documentation riche qui sera pleine d’enseignements et permettra des confrontations utiles avec les donnĂ©es disponibles sur d’autres sites comme ceux de ByzacĂšne, en particulier. Thysdrus et la ByzacĂšne 18 PICARD Acholla. Fasti Archeologici, II, 1947, 2790, p. 316. Les murs de cette maison Ă©tai ... 19 PICARD — Karthago, IV, p. 121 et PICARD – Les MosaĂŻques d’Acholla. Études d’arc ... 20 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture ... 21 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture ... 22 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture ... 23 Nous devons ces renseignements Ă  l’amabilitĂ© de M. K. EssaĂŻdi qui a procĂ©dĂ© au dĂ©gagement de ces ma ... 24 Voir Ă  ce sujet VITA A. di. — La Villa dĂ©lia gara delle Nereidi » presso-Tagiura. SupplĂ©ments ... 11C’est en effet la ByzacĂšne qui semble avoir Ă©tĂ© la zone de prĂ©dilection de l’architecture de terre. A Acholla, sur quatre maisons connues plus ou moins partiellement, trois ont conservĂ© quelques structures murales en terre. La premiĂšre, celle des Colonnes rouges, datable de la fin du IIe s. ou du dĂ©but du IIIe s., prĂ©sente des murs dont le soubassement est en petit appareil et l’élĂ©vation en pisĂ©18. La seconde, dite d’Asinius Rufinus, datable de la fin du IIe s., se distingue par des parois en briques crues sur une courte base en moellons19. Dans la troisiĂšme maison, dite de Neptune20, datable des derniĂšres annĂ©es du rĂšgne de Marc-AurĂšle vers 170-18021, le recours Ă  une maçonnerie en pisĂ© a Ă©tĂ© constatĂ© tant dans le viridarium pour protĂ©ger les absides contre la poussĂ©e de la citerne que, surtout, dans une petite piĂšce Ă  deux niches largement ouverte sur le pĂ©ristyle et remarquable par son dĂ©cor comportant une mosaĂŻque gĂ©omĂ©trique polychrome en cubes de marbre et des montants de porte revĂȘtus de plaques de marbre rose. Il convient de noter que les parietes formacei sont ici en sable marin, mĂȘlĂ© de coquillages, mouillĂ©, Ă©nergiquement» tassĂ© et sĂ©chĂ©22. Il s’agit lĂ  d’un bon exemple d’adaptation aux matĂ©riaux fournis par ce site de bord de mer. L’absence de documentation sur d’autres sites de ByzacĂšne ne signifie nullement que l’architecture de terre n’y a pas Ă©tĂ© pratiquĂ©e. A HadrumĂšte Sousse, la permanence d’une agglomĂ©ration importante a entraĂźnĂ© de continuels bouleversements du terrain et explique aisĂ©ment la disparition de maçonneries fragiles. A Thaenae Henchir Thina, au sud de Sfax et ailleurs, les lacunes dans nos connaissances sont dues au fait que les fouilles ont Ă©tĂ© peu Ă©tendues et trop sommairement dĂ©crites, voire non publiĂ©es jusqu’à ce jour. C’est ainsi qu’à Uzitta, plusieurs maisons dĂ©gagĂ©es au cours des deux ou trois derniĂšres dĂ©cennies rĂ©vĂšlent un usage trĂšs rĂ©pandu, sinon exclusif, de structures en terre en Ă©lĂ©vation au-dessus d’une base en moellons23. Mais en attendant qu’ils soient publiĂ©s, les dĂ©tails concernant ces structures demeurent inconnus et non utilisables. Nous pensons que l’architecture de terre Ă©tait trĂšs courante un peu partout en ByzacĂšne comme elle l’était Ă©galement en Tripolitaine, de nombreuses analogies gĂ©ographiques et historiques rapprochant, par ailleurs, sur bien des plans ces deux provinces voisines24. 25 L. Foucher a dĂ©jĂ  eu l’occasion de signaler la prĂ©sence de structures en terre Ă  Thysdrus notamment ... 12Mais, dans l’état actuel de nos connaissances, c’est incontestablement Ă  Thysdrus que l’on peut disposer de la documentation la plus abondante sur l’architecture de terre, omniprĂ©sente sur le site oĂč elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans des monuments publics comme les premiers amphithéù- tres, dans les tombes et surtout dans les maisons, les plus modestes comme les plus cossues fig. 1, oĂč elle constitue, du dĂ©but Ă  la fin de l’époque romaine, l’unique mode de construction adoptĂ© pour l’élĂ©vation des murs. Des exemples prĂ©cis tirĂ©s des diverses habitations thysdrutaines25 permettent, grĂące Ă  des repĂšres chronologiques, de montrer la remarquable permanence de ce type d’architecture et d’en connaĂźtre les principales caractĂ©ristiques, ce qui pallie, partiellement, les insuffisances et les dĂ©faillances de la documentation actuellement disponible sur les autres sites. ● 1. Plan schĂ©matique de la ville de Thysdrus. Les socles 13Avant d’examiner les exemples prĂ©cis, il convient de faire une remarque prĂ©alable si les structures de terre ont peu variĂ© au cours de la pĂ©riode qui nous intĂ©resse, il n’en a pas Ă©tĂ© de mĂȘme pour les socles qui en ont constituĂ© le support. Aussi, est-ce Ă  partir de ces socles qu’une chronologie relative des murs a pu ĂȘtre Ă©tablie. Cette chronologie est, dans la plupart des cas, absolue, d’autres indices de datation venant en renfort. Dans l’état actuel de nos connaissances, on peut distinguer, grosso modo, quatre types de socle qui se sont succĂ©dĂ© dans le temps. 26 La Maison du SilĂšne Ă  l’Ane est encore inĂ©dite. La plupart de ses piĂšces sont ornĂ©es de mosaĂŻques p ... 27 Le massif de fondation supportant ce type de mur est constituĂ© par un blocage de moellons liĂ©s au m ... 14Une premiĂšre demeure, appelĂ©e Maison du SilĂšne Ă  l’Ane fig. 2, oĂč de nombreux sondages ont Ă©tĂ© faits, fournit de bons exemples illustrant Ă  la fois la permanence des structures de terre et les variations qui ont affectĂ© les socles. De nombreux indices permettent de proposer des dates relativement prĂ©cises pour les diffĂ©rentes Ă©tapes de l’évolution des murs. SituĂ©e dans la zone centrale de la ville oĂč l’espace est trĂšs mesurĂ©, cette maison est de proportions modestes et ne possĂšde pas de pĂ©ristyle c’est une habitation d’artisans qui ont fini par accĂ©der Ă  une certaine aisance comme le prouve le trĂšs Ă©lĂ©gant dĂ©cor en mosaĂŻque de la derniĂšre phase26. Mais, grĂące Ă  la fouille stratigraphique, nous savons qu’elle est la plus ancienne de nos maisons connues. Son premier Ă©tat remonte en effet aux premiĂšres dĂ©cennies du Ier s. ap. fig. 2a. Le socle en maçonnerie de ses murs correspond Ă  un type d’appareil bien individualisĂ© qu’on retrouve Ă  d’autres endroits et notamment dans le quartier artisanal situĂ© Ă  peu de distance, dans le mĂȘme secteur. La base du mur est constituĂ©e de petits moellons de pierre dure liĂ©s au mortier de chaux et dont le parement est taillĂ© assez rĂ©guliĂšrement en forme de rectangle de 0,07 x 0,20 m en moyenne tandis que la face demeure brute. La maçonnerie est confortĂ©e par des harpes en calcaire dur de grandes dimensions, posĂ©es verticalement Ă  un mĂštre de distance environ les unes des autres, selon les dispositions classiques de l’opus africanum27. Au-dessus de ce socle en moellons de 0,50 m de haut et de 0,50 m d’épaisseur se dressent des rangĂ©es de briques crues de 0,50 x 0,35 x 0,09 m. Compactes et dures, ces briques sont faites d’une terre tuffeuse truffĂ©e de cailloutis. Elles ne contiennent ni chaux ni paille et sont scellĂ©es par des joints de terre de 1 cm d’épaisseur de couleur brun foncĂ©. Un enduit de 2 cm d’épaisseur, formĂ© d’une couche de chaux et de tout petits cailloux, recouvre le mur. Ce premier type d’appareillage est, en dĂ©finitive, caractĂ©risĂ© par la rĂ©gularitĂ© de taille de ses parements, l’horizontalitĂ© de ses assises et la finesse de ses joints. Cet aspect gĂ©nĂ©ral bien soignĂ© permet de le distinguer trĂšs nettement des types de murs postĂ©rieurs. ● 2. Maison du SilĂšne Ă  l’Ane – a. DĂ©tail des murs de l’état le plus ancien Ă©tat initial – b. DĂ©tail des murs de pierre de l’état intermĂ©diaire – c. DĂ©tail de l’état le plus ancien et Ă©volution. 28 Les fondations, tout en Ă©tant comparables, prĂ©sentent quelques diffĂ©rences elles ont la mĂȘme Ă©pai ... 15Un nouveau mode d’appareillage va en effet succĂ©der Ă  celui qui vient d’ĂȘtre dĂ©crit fig. 2b. ConstituĂ© de pierre de mĂȘme nature que l’ancien, il ne se distingue pas moins nettement de celui-ci par son aspect dĂ©sordonnĂ© et les dimensions plus importantes de ses moellons liĂ©s au mortier de terre qui sont en outre grossiĂšrement taillĂ©s et de formes hĂ©tĂ©roclites rendant les assises fort irrĂ©guliĂšres. Toutefois, les points de ressemblance entre les deux types de mur subsistent pas de variation notable au niveau de l’élĂ©vation en briques crues qui conservent la mĂȘme constitution et les mĂȘmes dimensions ; mĂȘme largeur des murs, 0,50 m ; mĂȘme genre de revĂȘtement mural en chaux mais ayant ici 3 cm d’épaisseur et portant une couche superficielle blanche et lisse qui Ă©tait peinte. Ce type de mur datable de la fin du Ier s. ou du dĂ©but du IIe s. se rencontre non seulement dans la Maison du SilĂšne Ă  l’Ane, mais aussi dans la demeure voisine28. 29 Ce sont des moellons de 10 x 8 x 3cm en moyenne. 30 Ces carriĂšres sont situĂ©es Ă  une quarantaine de kilomĂštres Ă  l’est d’El Jem, prĂšs de Mahdia. Elles ... 16Vers la deuxiĂšme moitiĂ© du IIe s. un nouveau type de mur se substitue aux deux prĂ©cĂ©dents et se rĂ©pand dans toute la ville. Il prĂ©sente avec les anciens appareillages quelques analogies mais aussi de multiples diffĂ©rences. Comme les deux prĂ©cĂ©dents, il est constituĂ© d’une partie infĂ©rieure en pierre et d’une partie supĂ©rieure en brique crue ou en terre battue. Son Ă©paisseur demeure toujours de 0,50 m ainsi que la hauteur de son socle. Enfin des harpes horizontales le consolident de distance en distance et le rattachent au modĂšle courant de l’opus africanum. Mais en dĂ©pit de ces quelques analogies, de nombreuses variantes lui donnent un aspect caractĂ©ristique. Aux gros moellons durs provenant des quelques rares croĂ»tes calcaires affleurant dans la rĂ©gion se substituent des moellons nettement plus petits29 et plus tendres, extraits des carriĂšres de Rejiche30 et posĂ©s Ă  plat par assises horizontales sur un abondant lit de mortier de chaux de 2 Ă  3 cm d’épaisseur. Les harpes bien taillĂ©es mesurent 0,50 x 0,50 x 0,20 m. Les faces des murs Ă©taient recouvertes d’un enduit de chaux de 1 Ă  2 cm d’épaisseur dont la surface lisse Ă©tait souvent dĂ©corĂ©e de fresques. Ce type de socle, de loin le plus rĂ©pandu dans la citĂ©, supporte une Ă©lĂ©vation de terre tantĂŽt en pisĂ©, tantĂŽt en brique crue. L’évolution et le passage du premier au troisiĂšme type de mur sont illustrĂ©s de maniĂšre remarquable par une paroi de la Maison du SilĂšne Ă  l’Ane oĂč l’on voit, grĂące aux sondages, la superposition verticale des deux structures fig. 2c on distingue, au niveau le plus bas, l’empattement et le socle du mur le plus ancien surmontĂ© de trois rangĂ©es de briques crues, puis, au-dessus, d’un nouveau sol qui a tout scellĂ©, on voit se dresser un nouveau socle de petits moellons tendres liĂ©s au mortier de chaux et supportant de nouvelles rangĂ©es de briques. 31 TrĂšs vaste et sans doute trĂšs intĂ©ressante par ses dimensions, l’état de conservation de ses murs e ... 32 La Maison de Lucius Verus fait Ă©galement partie des Ă©difices encore inĂ©dits. 33 C’est dans un atelier communiquant avec cette maison qu’ont Ă©tĂ© trouvĂ©s les masques mortuaires qui ... 17Des dispositions se rattachant Ă  ce troisiĂšme type peuvent ĂȘtre observĂ©es dans la maison dite des Fresques fig. 3b, oĂč l’on voit le mĂȘme genre de socle et une Ă©lĂ©vation en briques crues de 0,50 x 0,30 x 0,09 m scellĂ©es par des joints de terre de 1 cm d’épaisseur et de couleur brun foncĂ©31. On peut citer Ă©galement de nombreux autres exemples oĂč le socle Ă©tant du mĂȘme type, l’élĂ©vation est en pisĂ© au lieu d’ĂȘtre en brique crue. L’un des mieux conservĂ©s appartient Ă  la maison dite de Lucius Verus fig. 3a qui est l’une des villas les plus vastes et les plus somptueuses tout en Ă©tant situĂ©e en plein cƓur de la zone centrale, Ă  un endroit oĂč l’espace est trĂšs mesurĂ©, dans le voisinage immĂ©diat du forum et d’un grand temple consacrĂ© au culte impĂ©rial. Cette demeure ne couvre pas moins de 2 500 m2 et comporte plusieurs dizaines de piĂšces toutes entiĂšrement recouvertes de mosaĂŻques fort originales. Pourvue d’élĂ©ments de confort qu’on trouve rarement ailleurs, elle ne se distingue en rien des autres habitations sur le plan des modes et des matĂ©riaux de construction. Le pisĂ© qu’on y a signalĂ© prĂ©sente une structure absolument identique Ă  celle des briques crues. Il est Ă©galement constituĂ© d’une terre tuffeuse compacte remplie de cailloutis et sans aucune trace de chaux ni de paille hachĂ©e32. A peu de distance de cette imposante demeure, la maison dite des Masques mortuaires33, modeste habitation artisanale de type punique composĂ©e de quelques piĂšces groupĂ©es autour d’une petite cour, fournit un autre exemple de mur en pisĂ© sur un soubassement de 0,70 m de haut et 0,50 m de large en moellons liĂ©s par de trĂšs Ă©paisses couches de mortier de chaux et sĂ©parĂ©s, tous les 1,10 m environ, par des harpes verticales en grĂšs de RĂ©jiche. Pour obtenir une horizontalitĂ© correcte on a posĂ©, au-dessus de l’assise supĂ©rieure, une bonne couche de mortier qui sert de lit aux structures en pisĂ©. Celles-ci ont Ă©tĂ© tassĂ©es dans des coffrages par couches successives de 20 cm. Les diffĂ©rents lits de tassement et les lignes qui les sĂ©parent apparaissent avec une remarquable nettetĂ© sur la paroi. ● 3. a. Maison de Lucius Verus, piĂšce 61. DĂ©tail des murs en petits moellons – b. Maison des Fresques, piĂšce 14. DĂ©tail des murs en petits moellons – c. Maison des Masques. Mur tardif, entre les piĂšces 1 et 27. 34 A ne pas confondre avec la Maison des Masques mortuaires Ă©voquĂ©e un peu plus haut et situĂ©e Ă  quelq ... 35 Ces briques moulĂ©es avec du mortier de plĂątre ont souvent les dimensions standard des briques crues ... 36 Cette Ă©paisseur constante de 10 cm des dalles correspond Ă  celle du pavement en bĂ©ton de chaux et d ... 18Le quatriĂšme type de socle est construit avec beaucoup moins de soin que les prĂ©cĂ©dents. Il n’y a pas de normes prĂ©cises qui le distinguent sinon l’aspect trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne qu’il prĂ©sente et qui est dĂ» au remploi des matĂ©riaux les plus divers et les plus disparates. Cette architecture fondĂ©e essentiellement sur la rĂ©utilisation d’élĂ©ments de rĂ©cupĂ©ration est forcĂ©ment tardive et sans doute postĂ©rieure Ă  la fin du IIIe s. Les moins hĂ©tĂ©roclites parmi ces structures ont Ă©tĂ© remarquĂ©es dans l’ülot de la maison dite des Masques34 situĂ©e en plein quartier central et groupant, Ă  peu de distance Ă  l’est de la Maison de Lucius Verus, un ensemble de petites habitations sans pĂ©ristyle. La base de certains murs, haute de 0,75 m, est uniformĂ©ment constituĂ©e de gros blocs de grĂšs de RĂ©jiche fig. 3c, mais qui ont Ă©tĂ© arrachĂ©s Ă  leur contexte d’origine et assemblĂ©s de façon irrĂ©guliĂšre en fonction de leur forme et de leurs dimensions. TrĂšs grossiĂšrement appareillĂ©s, ils sont scellĂ©s au mortier de terre. L’élĂ©vation est en pisĂ© de mĂȘme constitution que ceux dĂ©crits prĂ©cĂ©demment. Plus curieux, un autre soubassement de mur de la mĂȘme maison prĂ©sente deux faces complĂštement diffĂ©rentes. La premiĂšre est en petits moellons de calcaire dur liĂ©s au mortier de chaux. La seconde est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne et montre de bas en haut des fragments de dalle de sol grossiĂšrement taillĂ©s pour ĂȘtre remployĂ©s, des petits moellons durs, liĂ©s au mortier de chaux, des fragments de blocs de grĂšs et deux assises en briques de plĂątre. Ces derniers Ă©lĂ©ments qui n’apparaissent Ă  Thysdrus que dans les structures tardives servent souvent Ă  rĂ©gler l’arasement des soubassements35. La partie supĂ©rieure du mur, au-dessus de ce socle de 1 m de haut, est Ă©galement en pisĂ©. Un autre exemple parmi ces socles les plus hĂ©tĂ©roclites peut aussi ĂȘtre observĂ© dans l’une des maisons tardives de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane fig. 4a. Des harpes constituĂ©es par des blocs rĂ©guliers de grĂšs de RĂ©jiche ou, Ă  dĂ©faut, de blocs de mĂȘmes dimensions en mortier de plĂątre grossiĂšrement disposĂ©s les uns au-dessus des autres encadrent quelques assises formĂ©es en partie de grosses pierres de calcaire assez rĂ©guliĂšres et en partie en gros moellons irrĂ©guliers liĂ©s au mortier de terre ; au-dessus de ces assises sont disposĂ©s des fragments de dalles de sol dĂ©coupĂ©s de maniĂšre Ă  s’adapter Ă  l’épaisseur du mur 0,50 x 0,40 x 0,10 m36. L’élĂ©vation en briques crues, trĂšs partiellement conservĂ©es au dĂ©but, a presque totalement disparu aujourd’hui. Il serait possible de multiplier les exemples de ces socles de murs tardifs construits Ă  la hĂąte, dans un contexte de troubles et de destructions et oĂč se combinent de façon plus ou moins variĂ©e et hĂ©tĂ©roclite des Ă©lĂ©ments divers comme les petits moellons, les blocs plus ou moins rĂ©guliers de calcaire ou de grĂšs de RĂ©jiche, des fragments de dalles de sol et des briques de mortier de plĂątre. Mais, qu’elle soit en pisĂ© ou en briques crues, l’élĂ©vation est toujours homogĂšne et exclusivement en terre. Les Ă©lĂ©vations en brique crue ou en pisĂ© 37 D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la typologie que nous venons d’établir ainsi que ses implications chronolog ... 19L’étude de tous ces socles peut apparaĂźtre longue, mais elle nous fait connaĂźtre des structures d’une trĂšs grande variĂ©tĂ© et souvent trĂšs curieuses au niveau des dĂ©tails. DĂ©jĂ , Ă  ce titre, elle n’est pas dĂ©nuĂ©e d’intĂ©rĂȘt. Toutefois la large place qui lui a Ă©tĂ© accordĂ©e rĂ©pond Ă  des considĂ©rations plus importantes et plus directement en rapport avec l’objet de la prĂ©sente recherche. En effet, compte tenu des liens organiques qui lient l’élĂ©vation en terre et le soubassement en dur qui lui sert de support, il n’est pas concevable d’étudier l’une et de nĂ©gliger l’autre. Il est, de mĂȘme, clair que c’est grĂące aux dĂ©tails d’appareillage du socle qu’on peut situer l’architecture de terre dans un cadre chronologique prĂ©cis37. Enfin, le recours Ă  des matĂ©riaux hĂ©tĂ©roclites et disparates, voire particuliĂšrement insolites comme les fragments de dalles de sol, estun fait utile Ă  signaler car il Ă©claire singuliĂšrement un phĂ©nomĂšne aussi essentiel que l’usage systĂ©matique et quasi exclusif de structures en terre. 38 On peut citer de nombreux autres exemples dans le mĂȘme quartier ou ailleurs dans les grandes villas ... 39 Des traces de peinture sont encore visibles sur la cloison situĂ©e dans les remblais Ă  l’ouest de la ... 20Mais il est des cas oĂč ce socle trĂšs prĂ©cieux pour dater l’élĂ©vation en terre fait entiĂšrement dĂ©faut, les murs Ă©tant constituĂ©s de la base au sommet de pisĂ© ou de brique crue. Ces murs ont, comme les autres, une Ă©paisseur de 0,50 m environ et sont protĂ©gĂ©s par un enduit de chaux de 2 Ă  3 cm. Les briques crues utilisĂ©es ont souvent des dimensions standard de 0,50 x 0,35 x 0,09 Ă  0,10 m. Ces structures sans base en moellons semblent relativement fragiles. Aussi n’ont-elles Ă©tĂ© d’un usage courant que pour les amĂ©nagements et les rĂ©amĂ©nagements internes et, en particulier, pour Ă©tablir des cloisons ou boucher des portes. De nombreuses cloisons de pisĂ© d’une Ă©paisseur tantĂŽt de 0,50 m, tantĂŽt de 0,35 m recouvertes d’un enduit de chaux ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es un peu partout et notamment dans l’une des maisons de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane38. DerriĂšre cet Ăźlot et surtout Ă  l’ouest de la Maison des Masques mortuaires, on peut voir deux exemples remarquables de cloisons en briques crues. ConservĂ©es sur une hauteur assez apprĂ©ciable et emprisonnĂ©es dans une masse considĂ©rable de dĂ©combres, ces deux cloisons sont constituĂ©es de fragments de briques crues de 0,08 Ă  0,09 m d’épaisseur et de 0,16 m de large. Deux couches d’enduit de 2 cm chacune les protĂšgent de part et d’autre et donnent Ă  la cloison une Ă©paisseur totale de 0,20 m39. De mĂȘme nous avons un peu partout et notamment Ă  l’intĂ©rieur de la maison dite des Fresques fig. 4b de nombreuses portes qui ont Ă©tĂ© bouchĂ©es par des parois en briques crues ne reposant sur aucun soubassement mais posĂ©es directement sur le sol. ● 4. a. PremiĂšre maison de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane, mur tardif entre les piĂšces 23 et 33 – b. Maison des Fresques, mur entre les piĂšces no 12 et 15 – c. PremiĂšre maison de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane, mur en terre et systĂšme de consolidation entre les piĂšces 39 et 52. 21Toutefois, il est Ă©vident que l’extension d’un tel usage Ă  des murs porteurs et en particulier Ă  des murs de façade n’a pas Ă©tĂ© sans poser de problĂšmes. Des prĂ©cautions spĂ©ciales ont dĂ» ĂȘtre prises pour protĂ©ger ces structures des intempĂ©ries et autres risques qu’elles courent du fait de leur emplacement. Ces risques sont d’autant plus grands que, dans certains cas, le niveau intĂ©rieur de certaines maisons est surĂ©levĂ© par rapport au niveau extĂ©rieur. Pour Ă©viter le basculement, on a eu recours Ă  l’édification de murs contreforts de 1 m de hauteur destinĂ©s Ă  Ă©pauler, sur toute leur longueur, les façades situĂ©es en partie basse. Ces murs de consolidation sont construits en petits moellons de pierre dure placĂ©s par assises horizontales et scellĂ©s au mortier de chaux et de cendre. Leur profil est oblique Ă©pais de 0,35 m Ă  la base, ils s’élĂšvent en s’amincissant progressivement. Leur partie supĂ©rieure se courbe en quart de cercle dont le sommet rattrape le nu du mur Ă©paulĂ©. LiĂ©s au mortier de chaux et de cendre, ces contreforts servent aussi Ă  protĂ©ger les fondations et les parties basses des murs contre les infiltrations, l’humiditĂ© et le ruissellement. Ce mode de renforcement a Ă©tĂ© utilisĂ© pour protĂ©ger de nombreuses maisons et en particulier pour la façade ouest d’une des maisons de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane fig. 4c. Il est Ă©galement visible sur plus de 6 m de long contre l’une des parois extĂ©rieures de la Maison de la Procession dionysiaque qui prĂ©sente, toutefois, avec la prĂ©cĂ©dente demeure, quelques diffĂ©rences elle est au mĂȘme niveau que la rue et ses murs ont un petit socle en moellons de 0,25 m. 22En l’absence de socle de pierre, ces murs, en brique crue ou en pisĂ©, sont difficiles Ă  dater. De toute façon, ils sont constituĂ©s de maniĂšre tout Ă  fait analogue aux autres et ne semblent pas appartenir Ă  une Ă©poque plutĂŽt qu’à une autre. Leur diffusion prouve que leur fragilitĂ© est toute relative. 23La soliditĂ© des structures de terre semble avoir Ă©tĂ© assez considĂ©rable et on observe peu de rĂ©fections ou de consolidations. C’est Ă  peine si on peut signaler quelques cas comme l’exemple qu’on observe dans une des piĂšces de la Maison des Fresques oĂč une partie en briques crues de l’angle est du mur nord, juste au-dessus du socle en pierre de 40 cm, a Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e et consolidĂ©e par une structure en moellons liĂ©s au mortier de chaux. Cette rĂ©paration qui affecte un pan de 0,90 m de long et 0,40 m de haut a Ă©tĂ© sans doute motivĂ©e par une infiltration d’humiditĂ© ou un dĂ©faut de sĂ©chage des briques qui ont amenĂ© le dĂ©tachement de l’enduit et la dĂ©sagrĂ©gation partielle des matĂ©riaux. 24L’élĂ©vation en brique crue, parfois conservĂ©e sur des hauteurs considĂ©rables, ne semble pas avoir nĂ©cessitĂ© de dispositif de renforcement dans le sens horizontal. Nous ne connaissons qu’un seul exemple, visible dans la Maison des Masques mortuaires, oĂč une seule assise en gros moellons liĂ©s au mortier de terre est venue interrompre, Ă  0,35 m au-dessus du soubassement de 0,35 m de moellons, la sĂ©rie des rangĂ©es de briques crues qui entrent dans la composition d’un mur tardif. Ce lit de moellons isolĂ© au milieu des structures de terre est peut-ĂȘtre destinĂ© Ă  assouplir quelque peu la construction. 25De toute façon, l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et la fragilitĂ© des parois sont toujours masquĂ©es par un enduit de chaux qui forme une gaine protectrice souvent trĂšs efficace. Les enduits intĂ©rieurs se composent gĂ©nĂ©ralement de deux couches de chaux et de sable de 1 cm d’épaisseur chacune, la premiĂšre Ă©tant rugueuse et la seconde lisse et peinte. Les enduits extĂ©rieurs se composent d’une premiĂšre couche Ă©paisse de 3 Ă  4 cm et formĂ©e de mortier de chaux et de petits graviers et d’une deuxiĂšme couche plus mince et plus lisse. Des stries d’une dizaine de centimĂštres de long et de quelques millimĂštres de profondeur disposĂ©es en bandes parallĂšles, en lignes brisĂ©es ou en chevrons emboĂźtĂ©s permettent la fixation de la couche supĂ©rieure. Quant Ă  la premiĂšre couche, son adhĂ©sion aux structures de terre est assurĂ©e par les aspĂ©ritĂ©s qui caractĂ©risent la surface des briques crues et du pisĂ©. Cette adhĂ©sion est renforcĂ©e, dans le cas des briques, par le mortier de terre qui les lie entre elles et qui forme au niveau de chaque assise une petite Ă©paisseur tendre, contrastant avec la rugositĂ© des briques, et que l’enduit de chaux pĂ©nĂštre aisĂ©ment. Aussi, la premiĂšre couche d’enduit prĂ©sente-telle sur sa face intĂ©rieure une sĂ©rie de lignes parallĂšles saillantes illustrant cette parfaite adhĂ©sion. Bien protĂ©gĂ©es par de solides gaines d’enduit, les parois s’ornent de trĂšs belles fresques dont certaines ont Ă©tĂ© bien conservĂ©es et rien ne les distingue plus extĂ©rieurement des murs en briques cuites ou en pierre. 40 Nous avons bĂ©nĂ©ficiĂ© pour ce sondage de l’aide trĂšs prĂ©cieuse de notre ami Roger GuĂ©ry que nous rem ... 41 Le mur a Ă©tĂ© refait au cours de la seconde moitiĂ© du troisiĂšme siĂšcle car les dalles en mortier de ... 26Cette ressemblance peut-elle ĂȘtre poussĂ©e plus loin et s’étendre Ă  certaines propriĂ©tĂ©s essentielles des murs ? On peut se demander, par exemple, si ces parois en terre sont propres Ă  soutenir des charpentes de grande portĂ©e ou des voĂ»tes. S’il n’est pas possible, faute de documents prĂ©cis, de donner une rĂ©ponse entiĂšrement satisfaisante Ă  cette question, on peut nĂ©anmoins avoir une idĂ©e du type de plafond qui semble avoir Ă©tĂ© bien adaptĂ© Ă  cette architecture de terre. Un sondage opĂ©rĂ© dans une habitation situĂ©e dans le voisinage immĂ©diat de la Maison des Masques nous fournit, Ă  cet Ă©gard, de prĂ©cieux renseignements40. Le mur d’une des piĂšces dĂ©gagĂ©es est constituĂ© d’un socle de 1 m de haut en moellons surmontĂ© d’un lit de dalles en mortier de plĂątre de 0,10 m d’épaisseur destinĂ© Ă  niveler la surface au-dessus de laquelle sont disposĂ©es des rangĂ©es de briques crues de 0,50 m de hauteur, 0,35 m de large et 0,10 m d’épaisseur41. Les rangĂ©es de briques crues se poursuivent jusqu’à une hauteur de 2,45 m et la partie supĂ©rieure du mur porte encore un large fragment avec deux Ă©paisseurs de crĂ©pi superposĂ©es et elle semble couronnĂ©e par un fragment de la terrasse qu’elle supportait. La coupe de celle-ci a pu ĂȘtre approximativement reconstituĂ©e le noyau essentiel est formĂ© d’une chape de 6 cm d’épaisseur faite de petits cailloux noyĂ©s dans un mortier de chaux jaune grisĂątre; le tout a Ă©tĂ© coulĂ© sur un lattis de roseaux trĂšs serrĂ©, Ă©tabli probablement sur un poutrage reposant sur les murs. Une couche de plĂątre de 1 cm d’épaisseur garnissait le plafond. L’étanchĂ©itĂ© Ă©tait obtenue par un mortier de tuileaux aux Ă©lĂ©ments finement broyĂ©s et lissĂ©s Ă  la surface. De nombreux fragments de plafond semblables ont Ă©tĂ© Ă©galement retrouvĂ©s dans de nombreux endroits du site et en particulier dans les dĂ©combres de la Maison des Fresques. 42 Pour cette maison, cf. FOUCHER L. — Thysdrus 1961 [sic], pp. 15-25. 43 C’est notamment le cas pour les quelques gradins conservĂ©s du second amphithéùtre thysdrutain qu’il ... 44 S’il s’agit bien d’un sol, l’exemple serait unique en Afrique, sauf erreur de notre part. Signalons ... 27Parmi les documents les plus Ă©tonnants concernant les briques crues, il en est un qui mĂ©rite d’ĂȘtre signalĂ©. Il concerne une utilisation particuliĂšrement insolite de ce matĂ©riau. En effet, un des espaces de la Sollertiana Domus42, complĂštement clos et sans accĂšs, sans doute une courette amĂ©nagĂ©e pour l’éclairage et l’aĂ©ration des piĂšces qui l’entourent, est pavĂ© de briques crues de mĂȘme nature terre tuffeuse truffĂ©e de cailloutis et de mĂȘmes dimensions 0,50 x 0,33 x 0,10 m que les modĂšles courants. Ces briques ne peuvent pas provenir d’un mur effondrĂ© car elles prĂ©sentent une disposition gĂ©omĂ©trique rigoureuse deux rangs successifs et posĂ©s sur chant au pied du mur puis le reste disposĂ© Ă  plat et sont liĂ©es par des joints en mortier de terre de couleur grise qui excluent aussi toute solution faisant songer Ă  un dĂ©pĂŽt de matĂ©riaux ou Ă  un lieu de sĂ©chage. Comme ces briques ne pouvaient pas ĂȘtre exposĂ©es aux intempĂ©ries, elles Ă©taient sans doute recouvertes par un quelconque enduit Ă  la chaux43 ou par quelque couche Ă©tanche de mortier Ă  la cendre dont il ne reste plus de trace44. CaractĂ©ristiques de l’architecture domestique thysdrutaine 28Il convient de retenir de toute cette abondante documentation thysdrutaine quelques Ă©lĂ©ments essentiels qui peuvent se rĂ©sumer ainsi. 29L’élĂ©vation en terre repose, dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas, sur un support en matĂ©riaux durs qui perd de son ordonnance et de sa rĂ©gularitĂ© Ă  mesure que le temps passe. Les murs sans socle en pierre sont rares mais existent quand mĂȘme. Ce sont gĂ©nĂ©ralement de minces cloisons, parfois des murs de refend plus Ă©pais et assez exceptionnellement des murs extĂ©rieurs qui ont nĂ©cessitĂ© des structures de renforcement surtout en cas de dĂ©calage important entre les niveaux de la maison et de la rue. 45 La longueur des briques est presque toujours Ă©gale Ă  0,50 m et correspond Ă  l’épaisseur courante de ... 46 La seule exception connue est celle signalĂ©e par L. Foucher, cf. supra, note 25. Nous n’avons perso ... 47 Les constructions en pisĂ© tabia ou torba et celle en briques crues toub sont demeurĂ©es en vogue ... 30Par ailleurs, face Ă  la constante transformation du socle en pierre, on constate que l’élĂ©vation en terre est demeurĂ©e remarquablement stable tout au long de la pĂ©riode romaine mĂȘme constitution et mĂȘmes dimensions standardisĂ©es dans la plupart des cas45. La brique crue semble nettement plus rĂ©pandue que le pisĂ©. Ces deux structures sont toutefois constituĂ©es de la mĂȘme terre tuffeuse truffĂ©e de cailloutis ou de gravillons mais sans chaux ni paille46. L’une et l’autre coexistent dans les mĂȘmes habitations sans qu’on puisse, dans l’état actuel des recherches, expliquer le recours Ă  l’une ou Ă  l’autre par des critĂšres d’ordre chronologique, technique ou socio-Ă©conomique, contrairement Ă  ce qui se passe pour des pĂ©riodes rĂ©centes47. 48 La rĂ©gion de Thysdrus est absolument dĂ©pourvue de pierre. Les carriĂšres importantes les plus proche ... 49 Les mesures les plus importantes comme l’épaisseur des murs, les dimensions des blocs de grĂšs et la ... 50 Nous avons remarquĂ© que, contrairement Ă  d’autres endroits et Ă  d’autres pĂ©riodes, les briques crue ... 51 TrĂšs rĂ©pandue Ă  l’époque punique et romaine, l’architecture de terre est demeurĂ©e en vogue Ă  toutes ... 31Enfin l’architecture de terre Ă  Thysdrus n’est ni un procĂ©dĂ© bouche-trou, ni un matĂ©riau d’appoint, mais un Ă©lĂ©ment de base dont l’omniprĂ©sence doit ĂȘtre soulignĂ©e. Dans le cas prĂ©cis de Thysdrus et de beaucoup d’autres villes de ByzacĂšne, le phĂ©nomĂšne peut s’expliquer par la raretĂ© des pierres et l’éloignement des carriĂšres48. Cette explication est acceptable mais elle n’est pas suffisante Ă  elle seule. Les riches bourgeois qui n’avaient pas lĂ©sinĂ© sur les moyens de dĂ©corer leurs vastes demeures marbre, mosaĂŻques, fresques et autres Ă©lĂ©ments de confort n’auraient Ă©prouvĂ© aucune peine Ă  doter leurs maisons de murs en pierre si cela leur avait paru utile. En fait, le poids des traditions a dĂ» jouer un rĂŽle important. On sait combien l’architecture de terre, dont l’introduction en Tunisie est certainement due aux PhĂ©niciens, Ă©tait rĂ©pandue Ă  l’époque punique. Or, par ses modes et matĂ©riaux de construction ainsi que par le choix de ses modules, l’architecture domestique thysdrutaine se rattache Ă  cette tradition49. Il convient d’ajouter que cet attachement est fondĂ© aussi sur des considĂ©rations pratiques ce mode de construction a fait ses preuves tout en prĂ©sentant de nombreux avantages. Il est Ă©conomique, simple, Ă  portĂ©e de main et ne nĂ©cessite ni qualification spĂ©ciale, ni technique Ă©laborĂ©e. Un bon enduit de revĂȘtement et, le cas Ă©chĂ©ant, quelques mesures de protection lui assurent une soliditĂ© et une durĂ©e remarquables50. Aussi n’a-t-il jamais Ă©tĂ© abandonnĂ© dans la rĂ©gion et l’époque romaine ne constitue qu’un maillon d’une chaĂźne continue51. Conclusions 32Il faudrait disposer pour les autres sites d’une documentation aussi riche que celle de Thysdrus avant de pouvoir tirer des conclusions aussi prĂ©cises Ă  l’échelle de la Tunisie entiĂšre. Toutefois, rien n’interdit de dĂ©gager quelques impressions d’ensemble en attendant que les progrĂšs des recherches nous permettent d’aboutir Ă  des rĂ©sultats moins fragmentaires. 52 Le fait de n’avoir pas rencontrĂ© de structures de terre jusque-lĂ  sur des sites comme Dougga, Althi ... 53 Mes collĂšgues et amis, MM. Mongi Boulouednine, Golvin, Mabrouk Hamrouni ainsi que Mohamed Bej ... 33Les textes et les documents archĂ©ologiques qui sont Ă  notre disposition permettent d’affirmer que non seulement l’architecture de terre a existĂ© au niveau de l’habitat romano-africain en Tunisie mais qu’elle y Ă©tait rĂ©pandue. Tout comme Ă  Thysdrus, elle devait ĂȘtre omniprĂ©sente dans les rĂ©gions centrales et mĂ©ridionales oĂč de nombreux facteurs pouvaient l’imposer raretĂ© de la pierre, poids des traditions, pluviositĂ© rĂ©duite limitant les risques que font courir les eaux Ă  ce genre de structures. Elle Ă©tait sans doute moins rĂ©pandue dans les rĂ©gions septentrionales et occidentales pour des raisons inverses abondance de la pierre, traditions puniques moins influentes et plus gros risques de dĂ©gĂąts dus Ă  des pluies plus fortes et plus frĂ©quentes52. On peut penser que tous ces facteurs ont pesĂ© Ă  des degrĂ©s divers pour favoriser le recours exclusif Ă  la pierre au niveau des habitants riches ou mĂȘme jouissant d’une aisance assez relative. Mais les habitations modestes dans les villes comme dans les campagnes, Ă  la pĂ©riode romaine comme aux Ă©poques plus rĂ©centes, devaient ĂȘtre partiellement ou totalement en terre. Le fait de n’en avoir pas dĂ©couvert jusque-lĂ  sur certains sites ne signifie nullement qu’elles n’ont pas existĂ©53. Notes 1 PICARD — Un Quartier de maisons puniques Ă  Carthage. Revue ArchĂ©ologique, I, 1958, p. 22. 2 L’intĂ©rĂȘt ne se situe pas seulement au niveau des archĂ©ologues qui se prĂ©occupent de plus en plus de l’étude et de la conservation de ces structures, mais aussi Ă  celui des techniciens du bĂątiment et mĂȘme du grand public oĂč il se traduit surtout par la recherche, Ă  travers l’expĂ©rience du passĂ©, d’une solution d’avenir permettant de rĂ©duire le coĂ»t des constructions et de rĂ©soudre les problĂšmes posĂ©s par la crise du logement. D’importantes sociĂ©tĂ©s industrielles, comme ELF Aquitaine », ont tentĂ© des essais sur certains sites de Tunisie en vue de mettre au point des procĂ©dĂ©s adĂ©quats de consolidation des murs en brique crue. Par ailleurs, l’opinion publique a pu ĂȘtre sensibilisĂ©e Ă  ces questions par quelques expositions, confĂ©rences, publications, articles de journaux et Ă©missions de tĂ©lĂ©vision. GrĂące Ă  tous ces moyens d’information, l’expĂ©rience tentĂ©e Ă  Gourna par l’architecte Ă©gyptien Hassan Fathy n’est pas demeurĂ©e inconnue en Tunisie. Voir Ă  cet Ă©gard l’ouvrage de cet auteur FATHY H.. - Construire avec le peuple. Paris, Sindbad, 1970. 3 Outre les sites pour lesquels nous citerons plus loin les rĂ©fĂ©rences bibliographiques, on ne trouve que trĂšs peu d’indications gĂ©nĂ©rales concernant la pĂ©riode romaine dans les ouvrages de synthĂšse et les manuels; cf. PICARD — La Civilisation de l’Afrique romaine. Paris, 1959, pp. 196-197; ROMANELLI P.. — Topografia e archeologie dell’Africa romana. In EncyclopĂ©dia clossica. Torino, 1970, tome VII, vol. X, p. 56. Ces deux auteurs ne consacrent que quelques lignes Ă  l’architecture de terre en Afrique, laquelle n’est pas du tout Ă©voquĂ©e dans l’ouvrage LEZINE A.. — Architecture romaine d’Afrique. Par contre, pour la pĂ©riode punique on dipose de renseignements beaucoup plus abondants et souvent plus prĂ©cis grĂące aux fouilles de Kerkouane et de Carthage. Cf. MAHJOUBI A.. - L’Architecture domestique Ă  Kerkouane et la maison de l’insula 1 Africa V-VI. Tunis, 1978, p. 74 et p. 79; MOREL — Kerkouane, ville punique du cap Bon remarques archĂ©ologiques et historiques. 1969, pp. 477-478 ; LANCEL S., THUILLIER [et al.]. — Byrsa I rapports prĂ©liminaires de fouilles 1974-1976 de la mission archĂ©ologique française Ă  Carthage. Institut national d’archĂ©ologie de Tunis et École française de Rome, 1979, p. 233 ; LANCEL S., THUILLIER [et al.]. — Byrsa II. Institut national d’archĂ©ologie de Tunis et École française de Rome, 1982, p. 124, p. 163, p. 168. Pour une mise au point globale voir CINTAS P.. — Manuel d’archĂ©ologie punique. Paris, 1976, t. Il, pp. 79-82 et FANTAR M.. — Kerkouane, citĂ© punique du cap Bon Tunisie, pp. 172-177 et 199-204. ThĂšse de doctorat d’État, Paris, 1982. 4 VITRUVE. — De Architectera. Il, 3, citĂ© dans LATTRE de. — Revue tunisienne, XVIII, 1911, p. 326 cf. ci-dessus pp. 29-32. 5 Cf. CINTAS P.. — Manuel d’archĂ©ologie punique. Paris, 1976, t. Il, p. 79, no 232, qui a Ă©crit aucune brique crue ne rĂ©sisterait Ă  un sĂ©chage de cinq ans ». 6 PLINE. – Histoire Naturelle. XXXV, 14-4 48-18 Cf. ci-dessus pp. 29- 32. 7 C I L Corpus des Inscriptions Latines. — VIII, 14428. 8 Cf. KOLENDO J.. — Le Colonat en Afrique sous le Haut Empire. Paris, 1976, pp. 60-61, p. 66, pp. 72-73. 9 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 25. 10 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 29, no 23 bis. 11 LEZINE A.. — Carthage-Utique Ă©tudes d’architecture et d’urbanisme. Paris, 1968, p. 152. 12 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 91. 13 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 90. Ces briques sont, selon l’auteur, faites d’une argile impure pleine de tessons de poterie la matiĂšre premiĂšre ayant dĂ» ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©e dans une maison en ruine de la ville ». 14 Pour cette pĂ©riode voir ci-dessus note 3 et FERRON J., PINARD M.. — Un Quartier de maisons puniques Ă  Carthage. Revue ArchĂ©ologique, I, 1958, p. 22. La brique crue Ă©tait alors d’un usage si courant qu’on n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  l’intĂ©grer dans la maçonnerie des loges pour les bateaux de l’ülot de l’amirautĂ© ; cf. CEDAC [Centre d’Études et de Documentation ArchĂ©ologique de la conservation de Carthage]. — Institut national d’archĂ©ologie de Tunis, sept. 1978, bulletin no 1, p. 15, col. II. Dans le secteur fouillĂ© par l’équipe allemande dirigĂ©e par le prof. F. Rakob, la couche de destruction dĂ©blayĂ©e Ă  l’époque augustĂ©enne Ă©tait constituĂ©e presque uniquement de briques crues ce qui fait penser que les murs des bĂątiments Ă  Ă©tages devaient ĂȘtre construits essentiellement en briques crues sur des murs en opus africanum... », CEDAC IL Institut national d’archĂ©ologie de Tunis, juin 1979, p. 26, col. I. 15 RAKOB F.. — CEDAC II, p. 28. 16 Fouilles exĂ©cutĂ©es sous la direction de M. Wells, CEDAC I, p. 8. 17 HUMPHREY — Excavation at Carthage 1975 conducted by the University of Michigan. Institut national d’archĂ©ologie de Tunis et American schools of oriental research, Tunis, 1976, p. 7. 18 PICARD Acholla. Fasti Archeologici, II, 1947, 2790, p. 316. Les murs de cette maison Ă©taient revĂȘtus de peintures de type pompĂ©ien. 19 PICARD — Karthago, IV, p. 121 et PICARD – Les MosaĂŻques d’Acholla. Études d’archĂ©ologie classique, II, Nancy, 1959, p. 77. 20 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture et le mode de construction. Karthago, XVI, 1971-72, pp. 43-99. 21 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture et le mode de construction. Karthago, XVI, 1971-72, pp. 43-44, no 5. 22 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture et le mode de construction. Karthago,. XVI, 1971-72, pp. 70-71. 23 Nous devons ces renseignements Ă  l’amabilitĂ© de M. K. EssaĂŻdi qui a procĂ©dĂ© au dĂ©gagement de ces maisons. Le site d’Uzitta, qui demeure encore pratiquement inĂ©dit, se trouve Ă  une quinzaine de kilomĂštres de Sousse. Signalons, par ailleurs, la prĂ©sence de briques crues dans l’habitat fortifiĂ© de Sbeitla et plus prĂ©cisĂ©ment dans le fortin nord. Selon DUVAL N., BARATTE F.. — Les Ruines de Sufetula - Sbeitla. Tunis, 1973, p. 96, les maisons - tours de basse Ă©poque se prĂ©sentent comme un labyrinthe de piĂšces et d’espaces dĂ©couverts avec des murs faits de matĂ©riaux variĂ©s, depuis la pierre jusqu’à la brique crue en passant par les carreaux de plĂątre. » 24 Voir Ă  ce sujet VITA A. di. — La Villa dĂ©lia gara delle Nereidi » presso-Tagiura. SupplĂ©ments Libya Antiqua, II, 1966. L’auteur p. 30 note la prĂ©sence constante de structures murales en terre dans une vingtaine de villas de plaisance de bord de mer entre Tripoli et Leptis Magna. Il souligne la remarquable soliditĂ© de ces structures, une fois recouvertes de crĂ©pi et bien protĂ©gĂ©es. De son cĂŽtĂ© AURIGEMMA S.. — L’Italia in Africa. I, 2, pp. 29-31, signale l’utilisation de pareilles structures et surtout l’emploi d’une curieuse maçonnerie mixte dans la luxueuse villa de Dar Bue Ammera prĂšs de Zliten, cĂ©lĂšbre par ses fameuses mosaĂŻques au-dessus d’une base classique de 0,82 m, l’élĂ©vation du mur prĂ©sente deux faces diffĂ©rentes, l’une en caementicium d’une Ă©paisseur de 0,19 m, l’autre en formaceum sur une Ă©paisseur de 0,35 m, consolidĂ©e par deux chaĂźnages du premier appareil qui traversent, Ă  1,42 m et 2,02 m de hauteur toute la largeur du pisĂ©. 25 L. Foucher a dĂ©jĂ  eu l’occasion de signaler la prĂ©sence de structures en terre Ă  Thysdrus notamment dans la Maison du Paon Ă  propos de laquelle il Ă©crit les murs, comme partout ailleurs, Ă©taient bĂątis en toub auquel se mĂȘlaient quelques moellons Ă  la partie infĂ©rieure ». Cf. FOUCHER L.. — DĂ©couvertes archĂ©ologiques Ă  Thysdrus en 1961, p. 3. Le mĂȘme auteur Ă©crit FOUCHER [L.]. — La Maison de la Procession dionysiaque Ă  El Jem. Paris, Presses Universitaires de France, 1963, p. 30 les murs du cĂŽtĂ© nord-ouest qui Ă©taient conservĂ©s sur une hauteur de 1 m environ du cĂŽtĂ© sud-ouest atteignent ici parfois deux mĂštres ; ils sont faits de briques constituĂ©es par de la terre Ă  laquelle on a incorporĂ© de la paille. Ces briques, Ă  peu prĂšs rĂ©guliĂšres, mesurent 0,23 m x 0,14 m ... la partie infĂ©rieure du mur jusqu’à une hauteur de 0,50 m, environ, est faite de pierres grossiĂšrement liĂ©es avec de la terre ». 26 La Maison du SilĂšne Ă  l’Ane est encore inĂ©dite. La plupart de ses piĂšces sont ornĂ©es de mosaĂŻques polychromes Ă  motifs figurĂ©s qui comptent parmi les plus belles et les plus intĂ©ressantes jamais dĂ©couvertes Ă  El Jem. L’une d’elles, qui a donnĂ© son nom Ă  la maison, reprĂ©sente un silĂšne complĂštement ivre se faisant transporter vers un Ăąne. La publication de la maison et de ses mosaĂŻques est actuellement en prĂ©paration. 27 Le massif de fondation supportant ce type de mur est constituĂ© par un blocage de moellons liĂ©s au mortier de terre. Assez grossier, il mesure environ 0,70 m de large et 1 m de haut et est couronnĂ© au sommet par une rangĂ©e de pierres dures posĂ©es horizontalement et faisant saillie de 0,10 m de chaque cĂŽtĂ© sous le mur proprement dit. 28 Les fondations, tout en Ă©tant comparables, prĂ©sentent quelques diffĂ©rences elles ont la mĂȘme Ă©paisseur et sont toutes deux couronnĂ©es par une assise de pierres plates mais elles sont constituĂ©es par un blocage plus grossier de pierraille, de cailloux et de mortier de terre. 29 Ce sont des moellons de 10 x 8 x 3cm en moyenne. 30 Ces carriĂšres sont situĂ©es Ă  une quarantaine de kilomĂštres Ă  l’est d’El Jem, prĂšs de Mahdia. Elles fournissent un grĂšs dunaire tendre et truffĂ© de coquillages qui se prĂȘte assez mal Ă  la sculpture et qui se laisse attaquer par l’érosion Ă©olienne. C’est de RĂ©jiche que proviennent pratiquement foutes les pierres de taille qui ont servi Ă  l’édification des monuments publics et notamment du grand amphithéùtre. 31 TrĂšs vaste et sans doute trĂšs intĂ©ressante par ses dimensions, l’état de conservation de ses murs et de ses Ă©lĂ©ments de dĂ©cor fresques et mosaĂŻques, la Maison des Fresques est encore inĂ©dite. 32 La Maison de Lucius Verus fait Ă©galement partie des Ă©difices encore inĂ©dits. 33 C’est dans un atelier communiquant avec cette maison qu’ont Ă©tĂ© trouvĂ©s les masques mortuaires qui ont dĂ©terminĂ© l’appellation de la demeure et auxquels nous avons consacrĂ© une Ă©tude SLIM H. 1976. — AntiquitĂ©s africaines, 10, 1976, pp. 79-92. 34 A ne pas confondre avec la Maison des Masques mortuaires Ă©voquĂ©e un peu plus haut et situĂ©e Ă  quelque 150 Ă  200 m plus au sud-ouest. 35 Ces briques moulĂ©es avec du mortier de plĂątre ont souvent les dimensions standard des briques crues 0,50 x 0,35 x 0,10 m et s’adaptent ainsi Ă  l’épaisseur courante des murs. 36 Cette Ă©paisseur constante de 10 cm des dalles correspond Ă  celle du pavement en bĂ©ton de chaux et de cailloux qui a servi de sol ailleurs. 37 D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la typologie que nous venons d’établir ainsi que ses implications chronologiques se vĂ©rifient assez couramment Ă  Thysdrus. Il convient toutefois d’ĂȘtre toujours vigilant et d’examiner attentivement les structures en place. On constate, par exemple, que les moellons si caractĂ©ristiques du premier type les seuls dont les parements sont bien taillĂ©s en forme de rectangles assez rĂ©guliers et dont les dimensions sont supĂ©rieures aux autres utilisĂ©s Ă  des Ă©poques ultĂ©rieures ont Ă©tĂ© parfois rĂ©utilisĂ©s pour construire les murs de certaines maisons plus rĂ©centes mais, dans ce cas, l’appareillage est encadrĂ© de harpes en grĂšs de RĂ©jiche diffĂ©rentes de celles en usage pour le type 1 et tout Ă  fait conformes aux normes du type 3. 38 On peut citer de nombreux autres exemples dans le mĂȘme quartier ou ailleurs dans les grandes villas du quartier sud-est comme celle dite du Paon, cf. FOUCHER L. — Thysdrus 1961 sic]. 39 Des traces de peinture sont encore visibles sur la cloison situĂ©e dans les remblais Ă  l’ouest de la Maison des Masques mortuaires. De cette mĂȘme masse de dĂ©combres se dĂ©tachent des pans entiers de murs avec de nombreuses assises de briques crues ainsi qu’un revĂȘtement de mur dont on voit la face interne en partie recouverte de fragments de briques et en partie nue, le mur ayant Ă©tĂ©, en quelque sorte, sciĂ© dans le sens de la longueur. 40 Nous avons bĂ©nĂ©ficiĂ© pour ce sondage de l’aide trĂšs prĂ©cieuse de notre ami Roger GuĂ©ry que nous remercions ici trĂšs vivement. 41 Le mur a Ă©tĂ© refait au cours de la seconde moitiĂ© du troisiĂšme siĂšcle car les dalles en mortier de plĂątre n’apparaissent guĂšre avant cette pĂ©riode Ă  Thysdrus comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu plus haut. 42 Pour cette maison, cf. FOUCHER L. — Thysdrus 1961 [sic], pp. 15-25. 43 C’est notamment le cas pour les quelques gradins conservĂ©s du second amphithéùtre thysdrutain qu’il convient de ne pas confondre avec le grand amphithéùtre. 44 S’il s’agit bien d’un sol, l’exemple serait unique en Afrique, sauf erreur de notre part. Signalons par ailleurs que la Sollerticno Domus dont la plupart des murs ont disparu, a quand mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© quelques structures de terre dans certaines piĂšces et notamment dans son vestibule de distribution oĂč un des murs, conservĂ© sur 1,10 m de haut, montre un soubassement de 0,60 m de haut constituĂ© de moellons liĂ©s au mortier de chaux supportant une structure en pisĂ© 0,50 m de haut sur 0,50 m d’épaisseur. 45 La longueur des briques est presque toujours Ă©gale Ă  0,50 m et correspond Ă  l’épaisseur courante des murs. La largeur se situe souvent autour de 0,35 m mais elle est moins stable que la longueur et varie parfois entre 0,37 et 0,40. Il en est de mĂȘme de l’épaisseur qui se situe entre 0,07 et 0,10 m. 46 La seule exception connue est celle signalĂ©e par L. Foucher, cf. supra, note 25. Nous n’avons personnellement jamais rencontrĂ©, au cours de nos travaux Ă  Thysdrus, de briques ou de pisĂ© contenant de la paille. 47 Les constructions en pisĂ© tabia ou torba et celle en briques crues toub sont demeurĂ©es en vogue dans beaucoup de rĂ©gions de Tunisie et notamment dans le Sahel, pauvre en pierre, jusqu’au milieu de ce siĂšcle. Mais les enduits semblent avoir perdu de leur efficacitĂ© par rapport Ă  l’AntiquitĂ©. Mal protĂ©gĂ©es, les structures en briques crues se sont avĂ©rĂ©es particuliĂšrement fragiles et on leur a prĂ©fĂ©rĂ© le pisĂ©. C’est le cas Ă  Djemmal situĂ©e Ă  une trentaine de kilomĂštres au sud de Sousse oĂč les habitants ont vu les grandes averses de 1931 dĂ©truire leurs demeures ils se sont plaints en prĂ©cisant que leurs maisons Ă©taient autrefois en pisĂ© mais que leur village ayant Ă©tĂ© dĂ©moli par une colonne beylicale, puis par un tremblement de terre, ils se sont dĂ©cidĂ©s, appauvris, Ă  construire en toub», cf. DESPOIS J.. - La Tunisie orientale. Sahel et Basse steppe. Paris, Presses Universitaires de France, 1955, p. 330. 48 La rĂ©gion de Thysdrus est absolument dĂ©pourvue de pierre. Les carriĂšres importantes les plus proches sont situĂ©es Ă  plus de 40 km du site, prĂšs de Mahdia ou de Sallacta. Les possibilitĂ©s offertes par les quelques affleurements de croĂ»tes calcaires sont trĂšs limitĂ©es et semblent avoir Ă©tĂ© Ă©puisĂ©es avant que la ville n’ait connu la grande fiĂšvre de construction de la fin du second siĂšcle et du dĂ©but du troisiĂšme. Les moellons en calcaire dur se rarĂ©fient et tendent Ă  cĂ©der la place aux moellons de grĂšs de RĂ©jiche puis aux matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration, Ă  l’époque tardive. 49 Les mesures les plus importantes comme l’épaisseur des murs, les dimensions des blocs de grĂšs et la longueur des briques crues correspondent Ă  la grande coudĂ©e punique de 0,50 m Ă  0,52 m on a remarquĂ© qu’à Byrsa les murs porteurs ont souvent 0,50 m d’épaisseur. Il convient de signaler que cette coudĂ©e punique de 0,50 m est demeurĂ©e vivace Ă  El Jem jusqu’à un passĂ© trĂšs rĂ©cent. Le mĂštre n’a pas rĂ©ussi Ă  la supplanter auprĂšs des vieux maçons qui mesurent encore en coudĂ©es. 50 Nous avons remarquĂ© que, contrairement Ă  d’autres endroits et Ă  d’autres pĂ©riodes, les briques crues et le pisĂ© en usage Ă  Thysdrus Ă  l’époque romaine forment une masse dense en terre trĂšs compacte ayant presque la consistance d’un bĂ©ton. On est trĂšs loin de ce matĂ©riau si souvent dĂ©crit ailleurs et qui s’effrite sous la pression des doigts. 51 TrĂšs rĂ©pandue Ă  l’époque punique et romaine, l’architecture de terre est demeurĂ©e en vogue Ă  toutes les grandes phases de la pĂ©riode musulmane. Les palais aghlabides des environs de Kairouan et bien d’autres monuments privĂ©s et publics ont Ă©tĂ© construits en terre. Cf. MARÇAIS G.. — L’Architecture musulmane d’Occident. 1954, p. 57. 52 Le fait de n’avoir pas rencontrĂ© de structures de terre jusque-lĂ  sur des sites comme Dougga, Althiburos, Bulla Regia, Henchir El Faouar ouThuburbo-Majus n’est sĂ»rement pas Ă©tranger Ă  l’abondance des carriĂšres de pierre dans la proximitĂ© immĂ©diate de ces sites. 53 Mes collĂšgues et amis, MM. Mongi Boulouednine, Golvin, Mabrouk Hamrouni ainsi que Mohamed Bejaoui et M. Kefi m’ont apportĂ© une aide prĂ©cieuse pour l’élaboration de cette Ă©tude tant par la mise au point des dessins et des illustrations que par les discussions fructueuses que j’ai eues avec eux. Qu’ils en soient ici remerciĂ©s. Cette publication numĂ©rique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractĂšres.
La« terre » utilisĂ©e dans la construction est en fait un mĂ©lange variable d’argile, de limon, de sable et parfois mĂȘme de gravier qui se distinguent les uns des autres par leur granulomĂ©trie (taille des particules). Dans ce mĂ©lange, l’argile joue le rĂŽle de « liant », au mĂȘme titre que le ciment dans un bĂ©ton. Comment construire en terre crue ? Techniques de
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