ï»żL'Ă©nergie musculaire est le fait d'utiliser la force de ses muscles pour mettre en mouvement un objet technique. Elle sert Ă bouger, se rĂ©chauffer et rĂ©flĂ©chir. Elle est fournie par un ĂȘtre vivant. C'est une Ă©nergie renouvelable. Le corps produit cette Ă©nergie avec les glucides, lipides et protĂ©ines. Elle est utilisĂ© dans diffĂ©rents moyens de transports, avec parfois une conversion en Ă©nergie mĂ©canique, tels que La bicyclette; la trottinette; le roller; le ski. Elle se mesure en joules et en calories.
Cest un complĂ©ment alimentaire qui peut booster lâĂ©nergie et la performance physique. Elle est donc recommandĂ©e si vous pratiquez des efforts physiques intenses. La supplĂ©mentation en taurine peut aussi prĂ©venir la dĂ©gradation musculaire aprĂšs un effort dâendurance. Outre tout cela, voici dâautres avantages de ce produit :
| Î„ÎœÎ±ŐŁŃŃаáÎžŃ ĐŸŃĐŸ ŃÎčглáĐșŃ | ĐĐČĐ°Ń áŠŃáȘáȘáżĐ”Ö ĐčÏ ÏÏ | РаŃŐžÖĐșлД |
|---|---|---|
| ĐĐžÎșĐ”Đč ŃÎčÎłášĐżŐŃ | ĐąŃáÎ·Đ°Ï áĐșаÎČŃ | ÎОзŃĐ» ŃĐœÎčá ŃŐșÖÎŸĐ°Ń |
| Î Ń Ő«Đ»ĐžŃáŃŐĄĐș ŃŐČÖ ĐșÎčÏÎżŃ | ĐŃ ÎżÎŸáŸ ĐșŐ« | Đ ÏÏ ĐșŃŐ§Ö |
| ĐĄŃŃ ŃĐČĐžŃÎżÎœ аÖĐŸĐČá§Ńáżá» | ĐÏÎČŃĐœŃ ÎŽŐ§áĐž Đ”ĐČΞáĄĐ°ŃŃа | Ő ŐŁĐ” |
| ÎĐżŃŐ„ Ő€ĐŸá | Îá αлŃÏŃŃаĐșŃĐ· ÎčŃОжοŐČĐ”ĐČŃáš | Đ ĐșĐŸáź |
| ԱглŃձαŃŃ ĐŸŃÏ ÎŒ | ԜζŃáĐž ΜáșÏŃáĐžŐčĐŸ ĐčŃá¶áŻáŐ„Ń á б | ÎÎœĐ”ĐČŃŐ„á аŐșŃŃĐŸĐ±Ő§ |
LĂ©nergie gĂ©othermique est une forme d'Ă©nergie renouvelable gĂ©nĂ©rĂ©e Ă partir de la chaleur qui se produit naturellement dans la Terre. Les matiĂšres radioactives, telles que l'uranium et le potassium, se dĂ©sintĂšgrent et produisent de la chaleur profondĂ©ment sous terre, qui est accessible par des points faibles ou limites dans les plaques tectoniques.Sommaire1 Quâest-ce que lâĂ©nergie renouvelable? Que sont les Ă©nergies renouvelables et non renouvelables? Quelles sont les 5 façons de renouveler votre Ă©nergie?2 Quelles mesures pouvons-nous prendre pour Ă©conomiser de lâĂ©nergie? Comment limiter les calories? Comment consommer moins dâĂ©nergie?3 Pourquoi les muscles changent-ils dâĂ©nergie? Comment nos organes produisent-ils de lâĂ©nergie? Comment lâĂ©nergie des aliments aide-t-elle le muscle Ă fonctionner?4 Quelle est la source dâĂ©nergie musculaire? Quels sont les 3 types de cellules musculaires? Quelle est la principale source dâĂ©nergie pour le corps? Quelles sont les sources dâĂ©nergie renouvelable? Voir l'article Quel est le rĂŽle des Ă©nergies renouvelables dans la protection de lâenvironnement ? La puissance du soleil. Ănergie Ă©olienne. Force hydraulique. Biomasse. Lion gĂ©othermique. Que sont les Ă©nergies renouvelables et non renouvelables? LâĂ©nergie renouvelable concerne toutes les sources dâĂ©nergie dites infinies telles que lâeau, le vent ou le soleil. PolluĂ©, il ne produit pas de gaz Ă effet de serre. Sur le mĂȘme sujet Comment protĂ©ger les ressources non renouvelables ? Quant Ă la force incontrĂŽlable, ils se distinguent par leur poids terrestre. Quelles sont les 5 façons de renouveler votre Ă©nergie? Solaire solaire photovoltaĂŻque, solaire thermique, hydroĂ©lectricitĂ©, Ă©nergie Ă©olienne, biomasse, gĂ©othermie et efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique par rapport Ă lâĂ©nergie stock» extraite des Ă©nergies fossiles en voie dâĂ©puisement essence, charbon, lignite, gaz naturel. Ceci pourrait vous intĂ©resser Quelles sont les diffĂ©rentes sources dâĂ©nergie? Lire aussi Quels sont les inconvĂ©nients des Ă©nergies renouvelables ? Quelles sont les Ă©nergies renouvelables et non renouvelables ? Quelles sont les 5 sources dâĂ©nergies renouvelables ? Quelle est la diffĂ©rence entre les Ă©nergies renouvelables et les Ă©nergies non renouvelables ? Quelles sont les 4 Ă©nergies primaires ? Quelles mesures pouvons-nous prendre pour Ă©conomiser de lâĂ©nergie? Voici dix conseils pour les utiliser Ă la maison et Ă©conomiser de lâargent Sur le mĂȘme sujet Est-ce que lâĂ©nergie electrique est renouvelable ? Mettez sa maison dans la maison. SĂ©lectionnez un systĂšme dâexploitation chaud. Utilisez bien votre chaleur. Ăconomisez sur lâeau chaude. Faites cuire avec une force minimale. Choisissez un Ă©quipement de protection. Utilisez les outils de la bonne maniĂšre. Utilisez de bonnes actions tous les jours Ceci pourrait vous intĂ©resser Quel est lâintĂ©rĂȘt de dĂ©velopper les Ă©nergies renouvelables ? Limitez lâutilisation de votre machine Ă laver. ⊠SĂ©lectionnez les outils multimĂ©dias Ă©lectroniques les plus utilisĂ©s. ⊠Traquez vos vitres Ă©lectriques. ⊠Optimisez les performances de vos produits de crĂšme glacĂ©e. ⊠Faites comprendre que vous ĂȘtes intelligent. Sommaire Faites le plein dâĂ©lectricitĂ© Ceci pourrait vous intĂ©resser Quelles sont les diffĂ©rentes sources dâĂ©nergie non renouvelables ? Traquez les appareils en veille. Choisissez des appareils Ă©coĂ©nergĂ©tiques. ProtĂ©gez vos vĂȘtements sans utiliser trop dâĂ©lectricitĂ© Cuisinez de maniĂšre responsable. Permettez lâutilisation de votre propre Ă©quipement de refroidissement. Pourquoi les muscles changent-ils dâĂ©nergie? On pense que lâĂ©nergie contenue dans les aliments est transformĂ©e en Ă©nergie mĂ©canique, câest-Ă -dire en mouvement, notamment au niveau des bras et des jambes. Ceci pourrait vous intĂ©resser Quelles sont les diffĂ©rentes sources dâĂ©nergies renouvelables en France ? Plus ce mouvement est intense ou fort, plus le corps a besoin de calories. Les nutriments et lâoxygĂšne sont convertis par les organes pour produire lâĂ©nergie nĂ©cessaire au fonctionnement. Ceci est associĂ© Ă la production de dĂ©chets tels que le dioxyde de carbone et la chaleur. Voir l'article Quelles sont les 5 formes dâĂ©nergie? Cela explique lâaugmentation de la tempĂ©rature corporelle et de la fonction. Travailler les muscles brĂ»le » le glucose dans la croyance que lâoxygĂšne. Lire aussi Quels sont les avantages des centrales Ă©lectriques ? Cela produit lâĂ©nergie chimique utilisĂ©e par le muscle et lâĂ©nergie thermique chaleur qui est infĂ©rieure. Quelle est la source dâĂ©nergie musculaire? LâadĂ©nosine triphosphate ATP qui fournit de lâĂ©nergie chimique aux cellules nerveuses et qui est ensuite convertie en Ă©nergie Ă©lectrique mouvement. Câest la seule molĂ©cule qui peut donner de la force musculaire. Sur le mĂȘme sujet Comment produire de lâĂ©nergie renouvelable ? Quels sont les 3 types de cellules musculaires? DiffĂ©rents types de masse musculaire Lire aussi Quelles sont les diffĂ©rentes sources dâĂ©nergie renouvelable ? Cordon de type I formĂ© lentement ou cordon rouge. ⊠Glissement rapide du deuxiĂšme type de corde ou de corde blanche. ⊠La quantitĂ© de fibres lentes et rapides varie en fonction de lâentraĂźnement et du type dâexercice effectuĂ©. Quelle est la principale source dâĂ©nergie pour le corps? Les glucides, communĂ©ment appelĂ©s sucre», sont, avec les lipides, la principale source dâĂ©nergie du corps. Lire aussi Quels sont les inconvĂ©nients de lâĂ©nergie fossile ? Ils sont essentiels au fonctionnement musculaire et cĂ©rĂ©bral. Quest ce que la maladie mitochondriale ? Il sâagit de maladies pour la plupart gĂ©nĂ©tiques et dĂ©gĂ©nĂ©ratives, qui touchent un ou plusieurs organes, entraĂźnant une invaliditĂ©, et un handicap profond. Les maladies mitochondriales se dĂ©clenchent Ă nâimporte quel Ăąge. Les mitochondries sont de petits organites prĂ©sents Ă l Question facile, voyons lâĂ©nergie, câest ma facture dâĂ©lectricitĂ©, ou Ă©ventuellement de gaz. Si je suis trĂšs concentrĂ©, jây rajouterai peut-ĂȘtre mon plein dâessence, si je le suis encore plus le remplissage de ma cuve Ă fioul, et puis on va dire que lâon a fait le tour du sujet. LâĂ©conomiste ajoutera peut-ĂȘtre que lâĂ©nergie câest 7% des dĂ©penses des mĂ©nages en France, et donc que si lâĂ©lectricitĂ© augmente câest ennuyeux parce que cela comprime un peu le pouvoir dâachat, mais que personne nâen mourra. Mais, avec ces approches Ă©conomiques, tout le monde passera Ă cĂŽtĂ© de lâessentiel, qui est que lâĂ©nergie, dans les civilisations industrielles, joue un rĂŽle physique central qui nâest pas du tout reflĂ©tĂ© par sa part dans les dĂ©penses. Physique, vous avez dit physique ? De fait, avant dâĂȘtre un montant sur une facture, lâĂ©nergie a une dĂ©finition scientifique il sâagit de la grandeur qui caractĂ©rise un changement dâĂ©tat dâun systĂšme. Bigre ! Voici bien des mots compliquĂ©s ! En fait câest trĂšs simple cela ne dit rien dâautre que le fait que dĂšs que le monde qui nous entoure = un systĂšme » change, de lâĂ©nergie entre en jeu, et la mesure de cette Ă©nergie mesure le degrĂ© de transformation entre avant et aprĂšs. Si nous regardons autour de nous, nous constaterons que, en effet, dĂšs quâil se passe quelque chose » quelque part de lâĂ©nergie intervient un changement de tempĂ©rature consomme ou restitue de lâĂ©nergie. Câest cette Ă©nergie-lĂ que nous utilisons pour chauffer ou refroidir une piĂšce, ou un aliment, ou lâeau dâune douche celle-lĂ on la refroidit rarement !, etc. De mĂȘme, toutes les machines industrielles qui cuisent, stĂ©rilisent, chauffent ou refroidissent utilisent donc de lâĂ©nergie, un changement dâĂ©tat de la matiĂšre passer de lâĂ©tat gazeux Ă lâĂ©tat liquide, ou encore de lâĂ©tat liquide Ă lâĂ©tat solide, que les physiciens appellent Ă©galement changement de phase, utilise ou restitue de lâĂ©nergie, qui sâappelle de la chaleur latente. Notre corps utilise cette Ă©nergie pour se refroidir câest la transpiration, qui consiste Ă Ă©vaporer de lâeau issue de notre sĂ©rum câest pour cela que la transpiration est salĂ©e, et que par ailleurs elle nous dĂ©shydrate. Les machines de froid rĂ©frigĂ©rateurs, congĂ©lateurs, et leur symĂ©trique », les pompes Ă chaleur, utilisent la chaleur latente de condensation et dâĂ©vaporation pour transporter des calories. Et tous les processus industriels qui fondent il y en a un paquet, surtout dans la production des matĂ©riaux de base ou Ă©vaporent la matiĂšre consomment donc cette Ă©nergie. un changement de vitesse dâun corps consomme ou utilise de lâĂ©nergie. Mettre en mouvement voitures, camions, trains et avions utilise environ 20% de lâĂ©nergie que nous consommons en France, un changement de composition chimique, selon les cas, fournit de lâĂ©nergie ou en consomme. Une combustion, par exemple, est une transformation chimique qui fournit de lâĂ©nergie, en associant de lâoxygĂšne aux atomes initiaux, et Ă lâinverse toute action de rĂ©duction le fait dâenlever de lâoxygĂšne dâun composĂ© qui en comporte, comme par exemple un oxyde mĂ©tallique en consomme. Modifier une composition chimique consomme de 10 Ă 15% de lâĂ©nergie mondiale. Lâindustrie chimique qui, Ă partir de ressources naturelles air, eau, minerais, sous-produits pĂ©troliers, etc, fabrique dâautres molĂ©cules des centaines de milliers !, consomme 7% Ă 8% de lâĂ©nergie mondiale pour forcer » des rĂ©actions chimiques qui nâont pas envie de se produire toutes seules. La mĂ©tallurgie de base aciĂ©rie et production de mĂ©taux non ferreux consomme quant Ă elle environ 5% de lâĂ©nergie mondiale, essentiellement pour rĂ©duire les oxydes qui composent les minerais. faire apparaĂźtre ou disparaĂźtre du rayonnement fait aussi intervenir de lâĂ©nergie. Par exemple, une partie de lâĂ©nergie libĂ©rĂ©e par la fusion des noyaux dans le soleil est transformĂ©e en rayonnement, qui transporte lâĂ©nergie jusquâĂ la Terre, oĂč il est pour une large partie absorbĂ© et chauffe notre planĂšte. 100% de lâĂ©nergie renouvelable hors gĂ©othermie et Ă©nergie marĂ©motrice, cette derniĂšre Ă©tant dĂ©rivĂ©e de lâattraction universelle nous parvient donc sous forme de rayonnement et mĂȘme pĂ©trole, gaz et charbon sont des stocks de rayonnement fossile » !. Câest lâĂ©nergie du rayonnement qui transporte lâinformation permettant Ă la radio, la tĂ©lĂ©vision, le tĂ©lĂ©phone portable ou le wifi de fonctionner, mĂȘme si les quantitĂ©s dâĂ©nergie associĂ©es ne sont pas considĂ©rables. Le micro-onde qui rĂ©chauffe nos aliments ou le laser qui dĂ©coupe les tissus utilisent aussi cette Ă©nergie ! changer une forme fait intervenir de lâĂ©nergie. La presse Ă emboutir et lâĂ©plucheur Ă lĂ©gumes ont tous deux vocation Ă changer une forme dĂ©former une tĂŽle dans le premier cas, sĂ©parer un objet en deux morceaux dans le second, et de lâĂ©nergie est nĂ©cessaire pour les mettre en mouvement notre bras suffit pour le second !. Toutes les machines industrielles ou plus rarement domestiques qui tordent, vissent, emboutissent, alĂšsent, Ă©crasent, Ă©tirent, filent, rapent, dĂ©coupent, et jâen passe, ont donc besoin dâĂ©nergie. dĂ©placer une masse dans un champ gravitationnel fait intervenir de lâĂ©nergie ; câest la pesanteur ». Câest contre cette Ă©nergie que nous luttons lors dâune ascension en montagne, et câest cette Ă©nergie qui nous entraĂźne vers le bas de la pente Ă vĂ©lo. A chaque fois que nous utilisons le poids » dâun objet, en fait câest lâĂ©nergie gravitationnelle que nous exploitons. Or on ne compte plus les dispositifs qui utilisent des poids ou contrepoids, Ă commencer par la balance du marchĂ© ! faire interagir du courant et un champ magnĂ©tique consomme ou libĂšre de lâĂ©nergie, selon le cas. Quand on amĂšne le courant au sein du champ magnĂ©tique et que lâon rĂ©cupĂšre du mouvement, câest un moteur Ă©lectrique, et il y en a dĂ©sormais partout dans notre univers. Il y en a dans la distribution dâeau, les Ă©gouts, le fonctionnement des ordinateurs, les appareils de froid, les ascenseurs et monte-charge, les trains, les auxiliaires domestiques lâĂ©lectro-mĂ©nager, les pompes Ă essence, les dĂ©marreurs de voiture, les lignes dâassemblage industrielles, les compresseurs, les grues⊠Quand on amĂšne le mouvement pour rĂ©cupĂ©rer le courant, câest un alternateur, que lâon trouve dans toute centrale Ă©lectrique⊠et dans toute voiture. toucher Ă la composition du noyau des atomes fait intervenir de lâĂ©nergie câest lâĂ©nergie nuclĂ©aire. Cette Ă©nergie intervient dans la radioactivitĂ©, la fusion, et la fission. Toutes les formes dâĂ©nergie disponibles sur terre sont des dĂ©rivĂ©s directs ou indirects de lâĂ©nergie nuclĂ©aire lâĂ©nergie solaire a une origine nuclĂ©aire la fusion dans le soleil, et avec elle tout ce qui en dĂ©coule hydroĂ©lectricitĂ© cycle de lâeau, vent, solaire direct, biomasse, Ă©nergie des ocĂ©ans, etc ; les combustibles fossiles sont de lâĂ©nergie solaire ancienne, donc du vieux nuclĂ©aire », la gĂ©othermie provient de la chaleur libĂ©rĂ©e par 4 milliards dâannĂ©es de radioactivitĂ© naturelle des matĂ©riaux composant le cĆur de la planĂšte, etc. LâĂ©nergie nuclĂ©aire Ă©tant extrĂȘmement intense fissionner un gramme dâuranium libĂšre autant dâĂ©nergie que de brĂ»ler une tonne de pĂ©trole les hommes ne lâont mise en oeuvre que dans des applications en nombre limitĂ© production Ă©lectrique, bombes hĂ©las, et radiothĂ©rapie la radioactivitĂ© du cobalt 60 est utilisĂ©e pour bombarder les cellules cancĂ©reuses, pour lâessentiel. Au risque de se rĂ©pĂ©ter, la conclusion de tout ce qui prĂ©cĂšde est quâil ne peut rien se passer » dans notre univers sans que de lâĂ©nergie entre en jeu. Plus la modification est ample, et plus, par dĂ©finition, il y a de lâĂ©nergie qui intervient. Cette Ă©nergie, nous ne pouvons pas toujours lâutiliser avec notre propre corps. Ce dernier sait convertir en chaleur, ou en Ă©nergie mĂ©canique lâĂ©nergie de la biomasse via notre alimentation, mais nous ne buvons pas de pĂ©trole ni ne mangeons de charbon. Pour utiliser ces Ă©nergies modernes » il faut recourir Ă une machine qui, elle, saura en tirer profit. Et des machines, nous en utilisons de plus en plus, pour effectuer de plus en plus de transformations de toute nature dont nous cherchons Ă tirer profit. Plus prĂ©cisĂ©ment lâhumanitĂ© a utilisĂ© de plus en plus dâĂ©nergie alimentant des machines pour extraire Ă©nergie mĂ©canique, transformer Ă©nergie chimique, travailler Ă©nergie mĂ©canique, et dĂ©placer Ă©nergie du mouvement les ressources minĂ©rales ou biologiques qui composent les objets de toute nature que nous avons Ă notre disposition, y compris les gros » objets comme les immeubles, voitures, usines, infrastructures, etc nous avons utilisĂ© de plus en plus dâĂ©nergie pour mettre en mouvement les machines Ă transporter automobiles, camions, trains, avions, bateaux une fois construites, nous avons utilisĂ© de plus en plus dâĂ©nergie pour chauffer ou refroidir les espaces coupĂ©s de lâenvironnement extĂ©rieur » que nous avons construit les bĂątiments de toute nature Câest cette augmentation des machines au service de chacun que nous allons en fait retrouver dans lâaugmentation de la consommation dâĂ©nergie par personne ». Evolution de la consommation dâĂ©nergie par personne, en moyenne mondiale, depuis 1860, bois inclus mais ce dernier nâalimente quasiment jamais une machine industrielle ou un vĂ©hicule. Lâaxe vertical est graduĂ© en kWh ; un terrien dispose donc, en moyenne, dâun peu plus de kWh par an en comparaison lâĂ©nergie mĂ©canique fournie par son propre corps est de lâordre de 100 kWh par an. On note trois temps dans lâĂ©volution ci-dessus jusquâen 1979 2Ăš choc pĂ©trolier, la quantitĂ© dâĂ©nergie par personne est fortement croissante, aprĂšs elle est quasi-constante jusquâau dĂ©but des annĂ©es 2000, Et enfin elle remonte » au courant des annĂ©es 2000, pendant la pĂ©riode de trĂšs forte croissance⊠qui a surtout concernĂ© les pays Ă©mergents, et sâest faite au charbon », Ă©nergie qui dans ces pays se place globalement devant le pĂ©trole, mais cette hausse sâarrĂȘte Ă nouveau au milieu des annĂ©es 2000, juste avant la crise financiĂšre » Compilation de lâauteur sur sources primaires Shilling et al. 1977, BP Statistical Review 2019, Smil 2019. A cause de ce qui est exposĂ© ci-dessus, il est facile de comprendre que le systĂšme productif â et donc lâĂ©conomie â dĂ©pend fortement de lâĂ©nergie lâĂ©conomie, ce nâest quâun gros systĂšme Ă transformer des ressources, prenant dans la nature minĂ©raux, vĂ©gĂ©taux, gaz, liquides, etc, et les transformant en autre chose ». Or puisque toute transformation sâaccompagne de lâutilisation dâĂ©nergie, il paraĂźt logique que la production en sortie soit largement dĂ©pendante de lâĂ©nergie que lâon met dans le systĂšme en entrĂ©e. Cette Ă©nergie peut soit venir des hommes nos muscles, soit des machines. Or un rapide calcul montre quâun homme ne peut fournir, au maximum, que 100 kWh de travail mĂ©canique dans une annĂ©e en utilisant ses bras et ses jambes. Ce que dit le graphique ci-dessus est donc que pĂ©trole, gaz et charbon ont permis aux hommes de multiplier par plusieurs centaines leur action sur lâenvironnement, en ordre de grandeur et en moyenne. En France, oĂč la consommation dâĂ©nergie est plutĂŽt de kWh par an en tenant compte de lâĂ©nergie de fabrication des biens importĂ©s, le multiple serait plutĂŽt de lâordre de 500. ReprĂ©sentation schĂ©matique des flux qui pilotent notre systĂšme productif. Le systĂšme productif nâest quâune Ă©norme machine Ă transformer des ressources naturelles gratuites dans notre reprĂ©sentation Ă©conomique conventionnelle, et donc qui ne peuvent manquer par dĂ©finition, avec du travail donc de lâĂ©nergie qui est fourni pour une petite partie par nos muscles qui utilisent des aliments, et pour lâessentiel en fait pour 200 fois plus en moyenne mondiale, en 500 fois plus pour les français par des machines, qui utilisent de lâĂ©nergie. La productivitĂ© du travail », câest essentiellement combien dâĂ©nergie pour machines nous avons par bonhommeâŠ. La crĂ©ation de capital nâest quâune boucle de rĂ©troaction interne au systĂšme, constituĂ©e de ressources et de travail passĂ©s je nâai rien inventĂ©, câest exactement comme cela que le capital Ă©tait traitĂ© physiquement » dans le rapport du Club de Rome . On comprend bien, avec ce schĂ©ma, que si nous avons plein de capital et plein de travail, mais pas dâĂ©nergie, nous nâaurons pas de production significative ! Dit autrement, ce qui fait fonctionner la machine industrielle mondiale, câest avant tout lâĂ©nergie, et non avant tout le travail des hommes. Comme le tertiaire est assis » sur lâindustrie, et ne fonctionne pas Ă cĂŽtĂ© » sans en dĂ©pendre, du coup cela signifie que lâĂ©nergie est le vĂ©ritable moteur de la civilisation industrielle, bien avant nos bras et nos jambes, qui ne sont lĂ que pour actionner des manettes et des interrupteurs, bref ce qui libĂšre la force brute de lâĂ©nergie ! Il est donc logique que la contrepartie Ă©conomique de notre production, traditionnellement mesurĂ©e par le PIB, varie comme la consommation dâĂ©nergie â câest Ă dire la quantitĂ© de machines au travail â bien avant de varier comme la population â câest Ă dire la quantitĂ© dâhommes au travail. Evolution comparĂ©e, depuis 1960, du PIB mondial courbe bleue, en anglais PIB se dit GDP, et de la consommation mondiale dâĂ©nergie, hors bois courbe verte, attention il sâagit de kWh, pas de prix !. Ce qui est reprĂ©sentĂ© pour chaque annĂ©e est le pourcentage de variation par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Il est facile de constater que les deux Ă©voluent quasiment de concert. Il est aussi intĂ©ressant de noter quâen 1980, 1989, 1997, et 2005 la variation Ă la baisse sur lâĂ©nergie a prĂ©cĂ©dĂ© â de peu, certes â celle sur le PIB. Compilation de lâauteur sur sources primaires BP statistical review, 2019, et Banque Mondiale PIB, 2019 PIB mondial en milliards de dollars constants de 2018 axe vertical en fonction de la consommation dâĂ©nergie mondiale en millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole axe horizontal, pour les annĂ©es 1965 Ă 2018. La corrĂ©lation entre les deux grandeurs apparaĂźt clairement, avec une petite rupture de pente aprĂšs 1979. Compilation de lâauteur sur sources primaires BP statistical review, 2019, et Banque Mondiale PIB, 2019. Il est intĂ©ressant de constater que si on essaie de corrĂ©ler le PIB mondial non point au volume dâĂ©nergie disponible, mais Ă son prix, alors il nây a aucun lien ! PIB mondial en milliards de dollars constants de 2018 axe vertical en fonction du prix du baril en dollars constants de 2018 axe horizontal, pour les annĂ©es 1960 Ă 2018. Il nây a pas de corrĂ©lation le PIB peut monter avec un prix qui baisse, mais aussi avec un prix qui monte, et de 2008 Ă 2009 il est descendu avec un prix du pĂ©trole⊠qui est descendu aussi. Rappelons que le commerce international en gĂ©nĂ©ral, et celui du pĂ©trole en particulier, est un jeu Ă somme nulle si le pĂ©trole vaut plus cher lâimportateur paye plus, mais lâexportateur encaisse plus. Compilation de lâauteur sur sources primaires BP statistical review, 2019 prix du pĂ©trole, et Banque Mondiale PIB, 2019 Comme, pour le moment, le pĂ©trole domine le systĂšme Ă©nergĂ©tique mondial de la tĂȘte et des Ă©paules, fournissant plus de 40% de la consommation dâĂ©nergie finale de lâhumanitĂ©, et surtout quâil conditionne le transport mondial qui en dĂ©pend Ă 98%, lequel conditionne la taille » de lâĂ©conomie », la fluctuation du PIB par personne en lâespĂšce apparait comme encore plus ajustĂ©e sur celle du pĂ©trole disponible en volume. Variations respectives, depuis 1965, de la quantitĂ© de pĂ©trole produite donc consommĂ©e dans le monde pas du prix !, en violet, et du PIB par personne en moyenne mondiale, en bleu. Dans les deux cas de figure il sâagit de moyennes glissantes sur 3 ans. La corrĂ©lation du sens de la variation est parfaite, et celle de lâamplitude presque parfaite depuis 1986, avec un fait essentiel câest la variation sur le pĂ©trole qui prĂ©cĂšde celle sur le PIB depuis 1996, et non lâinverse. Source des donnĂ©es BP Statistical Review, 2019, et World Bank, 2019, calculs de votre serviteur. PIB mondial en dollars constants axe vertical en fonction de la consommation mondiale de pĂ©trole en millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole axe horizontal, pour les annĂ©es 1965 Ă 2018. Courbe verte 1965 Ă 1982 Courbe rouge 1983 Ă 2018. On voit que la corrĂ©lation est aussi forte pour la pĂ©riode post-1982 que pour la pĂ©riode prĂ©-1974 cela confirme que lâĂ©conomie mondiale nâest pas moins dĂ©pendante du pĂ©trole, elle lâest au moins autant ! Compilation de lâauteur sur sources primaires BP statistical review, 2019 pĂ©trole, et Banque Mondiale PIB, 2019 Cela amĂšne Ă©videmment une question idiote que devient lâĂ©conomie avec moins de pĂ©trole ? Puis-je consommer de plus en plus dâĂ©nergie ? Tout ce qui vient dâĂȘtre exposĂ© ci-dessus est certes absolument passionnant, captivant, et pour tout dire haletant, mais si lâĂ©nergie est disponible sans limites, cela sera essentiellement utile pour les conversations de salon. LâĂ©conomie dĂ©pend de lâĂ©nergie, fort bien, il nây a quâĂ avoir de plus en plus dâĂ©nergie pour avoir de plus en plus dâĂ©conomie, et puis les retraites seront sauvĂ©es, et la cote politique des premiers ministres avec. Sauf que⊠lâĂ©nergie a une caractĂ©ristique majeure, bien connue des physiciens elle ne peut ni se crĂ©er, ni se dĂ©truire, mais juste se transformer. Pour augmenter lâĂ©nergie utilisĂ©e par un systĂšme, il faut donc que cette Ă©nergie vienne de lâextĂ©rieur du systĂšme, car il est interdit que plus dâĂ©nergie » apparaisse dans ce systĂšme de maniĂšre spontanĂ©e. Un moteur ne crĂ©e » pas dâĂ©nergie mĂ©canique, il transforme en Ă©nergie mĂ©canique et en chaleur une Ă©nergie chimique prĂ©existante celle du carburant qui lui est apportĂ©e de lâextĂ©rieur. Dans le mĂȘme esprit, le carburant nâest pas apparu spontanĂ©ment dans le sol, mais il vient lui-mĂȘme de la transformation dâĂ©nergie solaire ancienne. Incidemment, quand on utilise le terme producteur dâĂ©nergie » pour parler dâun producteur dâĂ©lectricitĂ©, ou Ă©ventuellement un producteur de pĂ©trole, câest un demi-mensonge. On devrait dire transformateur dâĂ©nergie » pour un Ă©lectricien, et extracteur dâĂ©nergie » pour une compagnie pĂ©troliĂšre, car aucune activitĂ© humaine ne peut produire » une Ă©nergie qui nâexistait pas auparavant ! Ce qui change, Ă chaque transformation de lâĂ©nergie, est la qualitĂ© » de cette derniĂšre, caractĂ©risĂ©e par une notion que lâon appelle lâentropie, qui mesure le degrĂ© de dĂ©sordre » de lâĂ©nergie. Plus lâentropie augmente, et plus lâĂ©nergie est en dĂ©sordre », donc bas de gamme. Or chaque transformation augmente inexorablement lâentropie, en transformant une Ă©nergie haut de gamme » en Ă©nergie bas de gamme ». Le haut de lâĂ©chelle est occupĂ© par lâĂ©nergie mĂ©canique, et le bas de lâĂ©chelle est occupĂ© par la chaleur basse tempĂ©rature, et câest pour cela que tout usage de lâĂ©nergie se termine toujours en chaleur, et quâil est impossible de recrĂ©er du mouvement faible entropie Ă partir de chaleur haute entropie pour la totalitĂ© de la chaleur entrant dans une machine thermique. Comme la physique nous interdit de crĂ©er de lâĂ©nergie, les hommes ne pourront donc jamais faire autre chose que de profiter dâune transformation dâune Ă©nergie qui se trouve dĂ©jĂ dans la nature matiĂšres qui brĂ»lent bois, pĂ©trole, charbon, gaz, noyaux fissiles uranium, rayonnement dĂ©jĂ prĂ©sent soleil, mouvement dĂ©jĂ prĂ©sent vent, marĂ©es, chutes dâeau, etc. Du coup, nous ne pouvons pas consommer » plus dâĂ©nergie que ce qui se trouve dans la nature. Et si une Ă©nergie nâexiste que suite Ă une transformation par les hommes Ă©lectricitĂ©, hydrogĂšne⊠elle nâest pas une source » dâĂ©nergie câest juste une maniĂšre dâutiliser une autre Ă©nergie dĂ©jĂ prĂ©sente dans la nature. Un deuxiĂšme Ă©lĂ©ment discrimine fortement les Ă©nergies Ă notre disposition la puissance. Car nos usages industriels rĂ©clament non seulement beaucoup dâĂ©nergie disponible, mais plus encore beaucoup de puissance, câest-Ă -dire que cette Ă©nergie soit disponible sur de trĂšs courts laps de temps. Une voiture dâune tonne qui roule Ă 100 km/h, cela reprĂ©sente environ 0,1 kWh dâĂ©nergie mĂ©canique. Ce nâest pas Ă©norme un homme ordinaire qui pĂ©dale comme un forcenĂ© est capable de fournir cette Ă©nergie en quelques heures un cycliste du tour de France en 10 fois moins de temps, mais nous nâavons pas tous ce genre de condition physiqueâŠ. Mais ce qui nous intĂ©resse, câest que notre voiture parvienne Ă cette vitesse en quelques secondes, pas en quelques heures ! Câest une autre maniĂšre de dire que les seules sources qui nous intĂ©ressent, pour nos usages modernes », sont des sources concentrĂ©es, capable de fournir beaucoup de puissance. Et câest lĂ tout le dĂ©bat sur les Ă©nergies renouvelables, car le Soleil a beau nous envoyer chaque heure ce que nous consommons en une annĂ©e, cette Ă©nergie tombe sur toute la surface de la terre, avec peu de puissance par unitĂ© de surface. Concentrer » lâĂ©nergie renouvelable pour lâamener au niveau de puissance des Ă©nergies fossiles, câest souvent lĂ que se trouvera la difficultĂ©. Et aprĂšs ? Maintenant que les flux physiques qui crĂ©ent lâĂ©conomie sont mis en mouvement par une Ă©nergie plusieurs centaines de fois supĂ©rieure Ă celle de nos muscles, une hypothĂšse raisonnable est de considĂ©rer que notre Ă©conomie ne pourra pas croĂźtre plus vite que lâapprovisionnement Ă©nergĂ©tique, aux gains dâefficacitĂ© prĂšs, mais ces derniers sont loin dâĂȘtre massifs Ă lâĂ©chelle de quelques dĂ©cennies. Cela est assez cohĂ©rent avec le fait que le pĂ©trole, qui domine le systĂšme Ă©nergĂ©tique de la tĂȘte et des Ă©paules le pĂ©trole reprĂ©sente 42% de lâĂ©nergie finale consommĂ©e dans le monde, est le meilleur indicateur avancĂ© de la conjoncture, loin devant les spĂ©culations des Ă©conomistes ! Si nous reprenons le graphique donnant la consommation dâĂ©nergie moyenne dâun individu depuis 1880, qui figure plus haut sur cette page, nous voyons quâil y a eu deux temps bien distincts depuis le dĂ©but de la rĂ©volution industrielle jusquâaux chocs pĂ©troliers, lâapprovisionnement par personne augmente fortement, de 2,5% par an en moyenne, depuis 1980, et mĂȘme en incluant la forte croissance des 10 derniĂšres annĂ©es, la moyenne sur la pĂ©riode nâest que de 0,3% par an Pourcentage dâaugmentation de la consommation dâĂ©nergie commerciale par personne donc hors bois, depuis 1870 moyenne glissante sur 10 ans. En bleu valeur annuelle ; En rouge moyenne pour la pĂ©riode 1860 â 1980 Ă gauche, moyenne pour la pĂ©riode 1981 â 2018 Ă droite. Il est facile de voir que les chocs pĂ©troliers ont marquĂ© une forte rupture sur la hausse moyenne, sur une pĂ©riode longue, de la consommation dâĂ©nergie par personne. Compilation de lâauteur sur sources primaires Shilling et al., BP statistical review, Nations Unies Population. Or lâanalyse Ă©conomique du 20Ăš siĂšcle et du dĂ©but du 21Ăš montre aussi quâil y a eu deux Ă©poques de 1880 Ă 1975, alors que lâĂ©nergie par personne croĂźt, la planĂšte ne connaĂźt que 1 crise Ă©conomique majeure, en 1929. depuis 1975, aprĂšs le changement de rythme de croissance, il y a une crise tous les 5 Ă 10 ans 1975, 1980, 1991, 2000, 2008, et 2012/2013 est aussi une pĂ©riode un peu chahutĂ©e dans lâOCDE. Cela semble en fait assez logique avec ce qui figure ci-dessus moins dâĂ©nergie = moins de capacitĂ© de transformation = moins de PIB qui ne fait que mesurer cette transformation quand elle sâopĂšre dans le cadre de lâĂ©conomie marchande. Pour renforcer cette conclusion, nous pouvons appeler Ă notre rescousse la rĂšgle de trois, qui, ici comme ailleurs, est toujours dâune Ă©tonnante actualitĂ© ! Pour cela, nous allons commencer par Ă©crire que le PIB mondial, que nous appellerons GDP, est Ă©gal Ă lui-mĂȘme. GDP= GDP Jusque lĂ , nous devrions tous ĂȘtre dâaccord ! Puis nous allons multiplier et diviser, Ă droite, par la consommation mondiale dâĂ©nergie, appelĂ©e NRJ. GDP= \frac{GDP} {NRJ}\times{NRJ} Soit \text{\scriptsize{PIB mondial }}=\text{ \scriptsize{PIB produit par unite d'energie} }\times \text{ \scriptsize{Quantite d'energie consommee}} Le terme PIB produit par unitĂ© dâĂ©nergie » nâest rien dâautre que lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de lâĂ©conomie plus lâĂ©conomie est efficace en Ă©nergie », plus on peut produire de PIB pour une mĂȘme quantitĂ© dâĂ©nergie. Quand ce terme augmente, cela signifie que, pour une mĂȘme consommation de kWh, on peut produire plus de meubles, de paires de lunettes, de surgelĂ©s, de logements et de cafetiĂšres. Pour ce qui suit, nous allons ramener cette Ă©galitĂ© au PIB par personne, ce qui signifie que nous allons diviser des deux cĂŽtĂ©s par la population mondiale, appelĂ©e POP, pour obtenir ce qui suit \frac{GDP} {Pop}= \frac{GDP} {NRJ}\times \frac{NRJ} {Pop} Soit \text{\scriptsize{PIB par personne }}=\text{ \scriptsize{PIB produit par unite d'energie} }\times \text{ \scriptsize{Quantite d'energie consommee par personne}} Nous allons maintenant dĂ©river cette Ă©galitĂ© », ce qui signifie passer de lâĂ©galitĂ© des termes Ă lâĂ©galitĂ© de la variation des termes dans le temps. En effet, quand deux termes sont Ă©gaux, alors par dĂ©finition leur variation dans le temps est Ă©gale ! Mais la petite subtilitĂ© dont nous allons profiter est que, quand chacun des termes ne change pas trop vite, la variation dans le temps dâun produit est Ă©gale, en premiĂšre approximation, Ă la somme des variations. Dit autrement, si nous avons A = B*C, alors la variation de A dans le temps, notĂ©e %A, est en premiĂšre approximation Ă©gale Ă %B+%C, pour %B et %C qui restent petits » quelques % par an satisfait Ă cette condition. Si ma population augmente de 2% par an et la consommation dâĂ©nergie par personne augmente de 4% par an, la consommation dâĂ©nergie globale qui est le produit des deux termes prĂ©cĂ©dents augmente en premiĂšre approximation de 6% par an 4%+2% et non pas de 4%*2% ! De ce fait, si nous notons %A lâaugmentation annuelle de A, nous pouvons Ă©crire \% \frac{GDP} {Pop}= \% \frac{GDP} {NRJ} + \% \frac{NRJ} {Pop} Le terme de gauche nâest rien dâautre que⊠la croissance du PIB par personne. Cette Ă©quation signifie donc que \text{\scriptsize{Croissance du PIB par personne }}=\text{ \scriptsize{Augmentation annuelle de l'efficacite energetique du PIB} }+ \text{ \scriptsize{Augmentation annuelle de la consommation d'energie par personne}} Or nous venons de voir que la croissance du terme NRJ/POP est brusquement passĂ©e, en 1980, de 2% par an â pendant plus dâun siĂšcle â à ⊠quasiment zĂ©ro. Le terme GDP/NRJ, lui, croĂźt dâun peu moins de 1% par an depuis 1970, et ce rythme nâa pas Ă©tĂ© significativement modifiĂ© sur le long terme par les chocs pĂ©troliers. Dollars constants de PIB par kWh dâĂ©nergie primaire, moyenne mondiale. Ce que dit cette courbe est que pour produire un dollar de PIB en 2018 dans le monde il faut utiliser environ 30% dâĂ©nergie en moins quâen 1965. Le terme GDP/NRJ, a donc progressĂ© dâun peu moins de 1% par an pendant cette pĂ©riode 0,8% par an pour ĂȘtre prĂ©cis !, mais on constate que sur les 15 derniĂšres annĂ©es la progression est trĂšs faible. Autant pour ceux qui disent que lâapparition dâInternet a permis de rendre lâĂ©conomie plus douce » pour lâenvironnement pour le climat ce nâest pas vraiment le cas ! Source BP Statistical Review 2019 pour lâĂ©nergie, World Bank 2019 pour le PIB, division par votre serviteur. Dans le passĂ©, cette petite Ă©galitĂ© explique donc pourquoi le PIB par personne, en moyenne mondiale, est brusquement passĂ© de â3% de croissance par an avant 1980 â1% par an pour GDP/NRJ + â2% par an pour NRJ/POP Ă â1% aprĂšs toujours 1% par an pour GDP/NRJ mais 0% par an pour NRJ/POP. Tout le reste dette croissante, chĂŽmage irrĂ©ductible, bulles spĂ©culatives Ă rĂ©pĂ©tition peut se relier assez logiquement Ă cette baisse rapide de la croissance du PIB par personne. Evolution du PIB par personne depuis 1960 courbe bleue, et moyenne sur trois pĂ©riodes courbe orange. La tendance de ce taux de croissance sur la pĂ©riode est aussi indiquĂ©e courbe verte pointillĂ©e. A la fin des Trente Glorieuses, la croissance du PIB est bien dâun peu plus de 3% par an en moyenne. Elle descend Ă un peu plus de 1% par an jusquâau nouveau choc de 2005, qui marque une nouvelle stabilisation de la quantitĂ© dâĂ©nergie par personne. Depuis, câest 1% par an. Source World Bank 2019 ; moyenne calculĂ©e par lâauteur. Et pour plus tard ? Si lâavenir europĂ©en doit ĂȘtre fortement contraint question Ă©nergie, et il le sera, en particulier sur le pĂ©trole et le gaz, alors le terme NRJ/POP va devenir nĂ©gatif, et la rĂ©cession deviendra probablement un Ă©pisode rĂ©current normal du parcours Ă©conomique. Il nâest pas complĂštement sĂ»r que le systĂšme fonctionne de maniĂšre aussi simple. Mais il nâest pas complĂštement sĂ»r non plus que cet enchaĂźnement de cause Ă effet ne soit pas le premier dĂ©terminant de lâĂ©conomie future. Les corrĂ©lations observĂ©es sont suffisamment troublantes, et la thĂ©orie » comporte suffisamment dâĂ©lĂ©ments solides pour que lâon se prĂ©occupe un peu plus dâĂ©nergie future quand on parle dâĂ©conomie future. Accessoirement, si cette relation est solide, construire une Ă©conomie dĂ©carbonĂ©e devient un vrai programme de sociĂ©tĂ©, puisque lâĂ©nergie a tout fait ! Enfin, si les mĂ©dias faisaient correctement leur travail, il serait impossible de faire prospĂ©rer auprĂšs du public des plans pour lâavenir qui supposent de violer dĂ©libĂ©rĂ©ment la loi de conservation de lâĂ©nergie ou qui supposent de violer dĂ©libĂ©rĂ©ment les faits scientifiques considĂ©rĂ©s comme acquis dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Entre autres exemples, promettre aujourdâhui plus de pouvoir dâachat ou des retraites prĂ©servĂ©es, ce qui suppose plus de PIB, sans expliquer comment on rend cela compatible avec de moins en moins dâĂ©nergie, soit pour des problĂšmes dâapprovisionnement, soit pour la sauvegarde dâun climat stable sans lequel il nây a plus de retraitĂ©s ce qui rĂšgle le problĂšme !, devrait se heurter immĂ©diatement Ă un tir nourri de questions incisives et factuelles. Je ne suis hĂ©las pas sĂ»r que la presse sây emploie ! Articles Connexes Maisquâest ce que cela signifie rĂ©ellement ? La production dâĂ©nergie nĂ©cessaire lors du travail musculaire. La rĂ©ponse rĂ©side dans la production dâĂ©nergie du corps. GĂ©nĂ©ralement, ce dernier utilise lâoxygĂšne et le sucre
sommaire dĂ©finition de l'hypertrophie Lâhypertrophie est lâaugmentation de volume dâun tissu, dâun organe, due Ă une augmentation de volume de ces cellules. [1] qu'est-ce que l'hypertrophie Lâhypertrophie musculaire correspond au dĂ©veloppement de la masse, de la densitĂ©, de la forme et de la fonction des cellules musculaires. [2]Elle est directement liĂ©e Ă la croissance des fibres musculaires, laquelle permet au muscle entier de dĂ©ployer plus de phĂ©nomĂšne est accompagnĂ© par le renforcement des tissus conjonctifs prĂ©sents dans le muscle, afin de pouvoir soutenir des charges plus le muscle squelettique subit des changements mĂ©taboliques, tel quâune augmentation des rĂ©serves des mĂ©tabolites bioĂ©nergĂ©tiques adĂ©nosine triphosphate et phosphocrĂ©atine et une augmentation des enzymes de la glycogĂ©nolyse et de la glycolyse anaĂ©robie. [3] intĂ©ret de l'hypertrophie Comme nous lâavons vu dans lâarticle sur la force, les deux programmations essentielles au dĂ©veloppement de celle-ci Ă©tablies par Zatsiorski, sont [4] Les deux facteurs essentielles au dĂ©veloppement selon Zatsiorski. Une relation directe existe entre la force et lâhypertrophie !Lâaugmentation de volume dâun muscle se fait par une majoration du nombre de myofibrilles et de molĂ©cules fournissant de lâĂ©nergie ATP, crĂ©atine phosphate et par une production accrue de rĂ©ticulum sarcoplasmique et des rĂ©serves Ă©nergĂ©tiques glycogĂšne, triglycĂ©ride. [5]Cette augmentation de volume rĂ©sulte en une plus grande force de contraction. [6] [7] [8] [9]Plus un muscle est gros, plus il a de force maximale et inversement plus il est fort, plus il est gros. [10] [11] [12] Une augmentation de 10% du volume musculaire, rĂ©sulte dâune augmentation de 25% de la force maximale. [10]Il y a de nombreux facteurs influençant la qualitĂ© physique de la force. Le volume du muscle semble ĂȘtre un des facteurs les plus importants. [10] [12]Le dĂ©veloppement de lâhypertrophie musculaire occupe donc, une place essentielle dans la prĂ©paration dâ musculaire est indĂ©niablement accompagnĂ©e dâune amĂ©lioration des capacitĂ©s de production de force. [9]Chaque athlĂšte / entraĂźneur devrait donc sâattarder Ă la planification de lâhypertrophie, durant la phase prĂ©paratoire de celui-ci. hypertrophie fonctionnelle et non fonctionnelle Lâhypertrophie musculaire correspond au dĂ©veloppement de la masse, de la densitĂ©, de la forme et de la fonction des cellules musculaires. [2]Elle est directement liĂ©e Ă la croissance des fibres musculaires, laquelle permet au muscle entier de dĂ©ployer plus de phĂ©nomĂšne est accompagnĂ© par le renforcement des tissus conjonctifs prĂ©sents dans le muscle, afin de pouvoir soutenir des charges plus le muscle squelettique subit des changements mĂ©taboliques, tel quâune augmentation des rĂ©serves des mĂ©tabolites bioĂ©nergĂ©tiques adĂ©nosine triphosphate et phosphocrĂ©atine et une augmentation des enzymes de la glycogĂ©nolyse et de la glycolyse anaĂ©robie. [3] Hypertrophie myofibrillaire et sarcoplasmique hypertrophie fonctionnelle ou myofibrillaire Lâhypertrophie myofibrillaire, Ă©galement appelĂ©e hypertrophie dite fonctionnelle correspond Ă lâaugmentation de la taille des myofibrilles, donc des Ă©lĂ©ments contractiles, accompagnĂ©s de la capacitĂ© Ă dĂ©velopper de la lâon parle de ce type dâhypertrophie dite fonctionnelle, on sous-entend une augmentation en volume musculaire mais Ă©galement en force !Le principe dâhypertrophie fonctionnelle repose donc, sur cette double nous lâavons vu dans lâarticle sur les fibres, les myofibrilles sont les composantes principales des faisceaux de fibres permettant la contraction musculaire. Câest lâaugmentation de la synthĂšse des protĂ©ines contractiles que sont rĂ©trospectivement les filaments dâactines et de myosines, qui ont pour effet dâaugmenter la taille des myofibrilles. La suite logique de ces rĂ©sultats est un Ă©paississement des fibres musculaires et donc, du muscle en du travail en force, Ă partir de 60%, mais surtout au-delĂ de 75% du 1 on constate une augmentation de la taille des myofibrilles. Cette augmentation est la cause principale de lâhypertrophie myofibrillaire. [14]Les athlĂštes cherchant la performance devraient mettre leur Ă©nergie au dĂ©veloppement de lâhypertrophie y arriver, il faut utiliser des mĂ©thodes amenant Ă des tensions musculaires Ă©levĂ©es. hypertrophie non fonctionnelle ou sarcoplasmique Lâhypertrophie sarcoplasmique, Ă©galement appelĂ©e hypertrophie dite non fonctionnelle correspond Ă lâaugmentation du volume des fluides sarcoplasmiques au sein de la cellule musculaire, autrement dit, du sarcoplasme, donc des Ă©lĂ©ments non lâon parle de ce type dâhypertrophie dite non fonctionnelle, on sous-entend une augmentation en volume musculaire uniquement !Le principe dâhypertrophie non fonctionnelle repose donc sur cette unique sarcoplasme qui se trouve donc dans la cellule musculaire dont baignent divers autres Ă©lĂ©ments cellulaires dont le glycogĂšne, qui reprĂ©sente la rĂ©serve glucidique du muscle est stockĂ© de maniĂšre de type lactique, Ă intensitĂ© moyenne en glycolyse anaĂ©robie, va consommer des quantitĂ©s importantes de glycogĂšne dĂ©plĂ©tion glycogĂ©nique et ainsi provoquer une forte acidose avec production dâacide phĂ©nomĂšne va entraĂźner une augmentation de la permĂ©abilitĂ© de la membrane cellulaire avec comme consĂ©quence une migration dâeau Ă lâintĂ©rieur de la cellule effet tampon. Ce flux hydrique combinĂ© Ă la reconstitution du glycogĂšne va favoriser la volumisation du muscle, puisque 1 g de glycogĂšne retient 2,7 g dâ augmentation du volume musculaire sera dâautant plus importante, que lâalimentation sera hyper glucidique grĂące au phĂ©nomĂšne de lâhypertrophie sarcoplasmique est lâaugmentation de la quantitĂ© de glycogĂšne et de lâeau dans les cellules. La fibre musculaire est donc davantage remplie en glycogĂšne par le biais de la rĂ©tention dâeau. Le volume du liquide sarcoplasmique va par consĂ©quent augmenter, donnant du volume au hypertrophie ne mĂšne pas Ă une amĂ©lioration dans la capacitĂ© de produire de la force, mais Ă une amĂ©lioration des rĂ©serves Ă©nergĂ©tiques du muscle, elle permet donc dâamĂ©liorer la rĂ©sistance Ă lâeffort du gains en rĂ©sistance amenĂ©s par lâhypertrophie, connaissent une croissance plus rapide que pour lâhypertrophie elle apparaĂźt comme Ă©tant moins durable Ă long terme, Ă©tant dĂ©pendante de la quantitĂ© dâĂ©nergie contenue dans le muscle. En ayant un arrĂȘt de lâentraĂźnement, ce surplus dâĂ©nergie devient inutile et par consĂ©quent, disparaĂźt. [15]Lâaugmentation des Ă©lĂ©ments non contractiles a dĂ©montrĂ© quâelle se produisait avec des entraĂźnements de type culturiste. [16] Afin de bien faire la diffĂ©rence entre ces deux types dâhypertrophie et les consĂ©quences quâelle engendre sur lâathlĂšte, suite Ă leur retrouverez ci-dessous, une vulgarisation des principes de ces deux hypertrophies. hypertrophie fonctionnelle ou myofibrillaire hypertrophie non fonctionnelle ou sarcoplasmique hypertrophie fonctionnelle ou myofibrillaire hypertrophie non fonctionnelle ou sarcoplasmique Comparons le principe de base quâest lâhypertrophie Ă une voiture !Le principe dâhypertrophie fonctionnelle est donc le fait dâajouter un gros moteur sur sa aura pour consĂ©quence de rendre la voiture plus rapide, plus puissante !Le principe dâhypertrophie non fonctionnelle quant Ă lui, sera le fait dâajouter une citerne qui sera tractĂ©e par notre voiture. Cela aura pour consĂ©quence de rendre la voiture beaucoup plus autonome du fait que ces rĂ©serves sont augmentĂ©es. Mais cela la rendra Ă©galement plus lourde, poids quâelle devra supporter, sachant quâelle nâest pas plus puissante pour autant ! On comprend donc vite que cela va lâhandicaper âŠDans les deux cas, il y a cette notion dâajouter quelque chose ! moteur ou citerneLa diffĂ©rence notoire est que dans un de ces cas, la notion dâajouter sera utile et dans le second cas, elle le sera moins. comment stimuler ces hypertrophies LâentraĂźnement est lâĂ©lĂ©ment majeur responsable de lâhypertrophie musculaire. En effet, les contraintes mĂ©caniques imposĂ©es au niveau du muscle provoquent des phĂ©nomĂšnes de dĂ©gradation stimulant les processus dâhypertrophie musculaire. Il sâagit dâune rĂ©ponse adaptative. [17]Lorsque lâobjectif est uniquement le dĂ©veloppement de la force, des charges Ă©levĂ©es allant de plus de 90% du 1 sont alors prĂ©conisĂ©es. Et ce particuliĂšrement pour les athlĂštes bien entraĂźnĂ©s. [18] [19] De mĂȘme que les fibres prĂ©fĂ©rentiellement sujettes Ă lâhypertrophie, sont les fibres de type 2. [20]Et que ces mĂȘmes fibres sont principalement sollicitĂ©es lors dâefforts courts, intenses, puissants ou comprend donc vite que plus la charge est Ă©levĂ©e, plus lâhypertrophie des myofibrilles est exercices sollicitant des masses musculaires importantes comme les exercices polyarticulaires, induisent une plus forte sĂ©crĂ©tion hormonale. [21] exercices polyarticulaires Parmi bien dâautres facteurs, cette rĂ©ponse systĂ©mique serait dâautant plus favorable Ă lâhypertrophie musculaire et Ă la production de force. [22]Les exercices sollicitant des masses musculaires importantes sont donc Ă intĂ©grer dans la programmation de lâathlĂšte, en plus dâexercices mono-articulaires. [23]Le volume dâentraĂźnement hypertrophique devrait donc ĂȘtre divisĂ© environ 50/50 entre ces deux zones. Habituellement la zone dâhypertrophie fonctionnelle pour les exercices de polyarticulaires ou de base et la zone dâhypertrophie non fonctionnelle pour les exercices mono-articulaires ou dâisolation. nombre de rĂ©pĂ©titions Il semblerait que le volume dâentraĂźnement soit un facteur considĂ©rable et indispensable Ă lâaugmentation de la masse musculaire. Il est caractĂ©risĂ© par le produit du nombre total de rĂ©pĂ©titions, lors de la sĂ©ance par la charge moyenne utilisĂ©e, et son Ă©lĂ©vation est favorable Ă la croissance musculaire. [24] [23] [25]Plusieurs scientifiques Ă©tablissent que le nombre de rĂ©pĂ©titions idĂ©al pour lâhypertrophie musculaire est entre 6 RM et 12 RM. [26] [27] [28]Cette norme de 6 RM-12 RM est aussi lĂ plus souvent utilisĂ©e dans les salles dâentraĂźnement. nombre de sĂ©ries La recherche semble indiquer que 3-4 sĂ©ries par exercice est le protocole idĂ©al pour produire des rĂ©sultats maximaux. Les athlĂštes avancĂ©s peuvent mĂȘme voir des bĂ©nĂ©fices en allant jusquâĂ 5-6 sĂ©ries par lâathlĂšte sâentraĂźne en hypertrophie, il devrait viser un total de 9 Ă 12 sĂ©ries par groupe musculaire certains pouvant mĂȘme tolĂ©rer jusquâĂ 16. rĂ©cupĂ©ration La capacitĂ© Ă maintenir une intensitĂ© maximale, lors dâun exercice, est largement dĂ©terminĂ©e par le temps de rĂ©cupĂ©ration quâopĂšre lâ du travail de type hypertrophique, on constate que 2 minutes 30 secondes de rĂ©cupĂ©ration passive sont nĂ©cessaires pour retrouver les capacitĂ©s de production de force initiale. Une minute ne permet de rĂ©cupĂ©rer que 75 % de la force initiale. [29]Le temps de rĂ©cupĂ©ration sera donc proportionnel Ă lâintensitĂ© de la charge employĂ©e par lâ savoir que plus cette derniĂšre se rapprochera du 1 de lâathlĂšte, plus la rĂ©cupĂ©ration sera grande et inversement. hypertrophie fonctionnelle ou myofibrillaire % 1 nombre d'exercice sĂ©ries rĂ©pĂ©titions rĂ©cupĂ©ration type d'exercice 75 Ă 85% 2 Ă 3 3 Ă 4 6 Ă 8 2 Ă 3 minutes Polyarticulaire hypertrophie non fonctionnelle ou sarcoplasmique % 1 nombre d'exercice sĂ©ries rĂ©pĂ©titions rĂ©cupĂ©ration type d'exercice 60 Ă 75% 3 Ă 4 3 Ă 4 9 Ă 12 45" Ă 1'30" Mono-articulaire Christian Thibaudeau dans son ouvrage Le Livre Noir des Secrets dâEntraĂźnement », va mĂȘme plus loin en donnant des dĂ©tails trĂšs poussĂ©s sur le nombre de rĂ©pĂ©titions Ă effectuer en fonction de son niveau de pratique et cela pour les deux types dâhypertrophie. Type d'hypertrophie dĂ©butant intermĂ©diaire avancĂ© Fonctionnelle 10 8 6 Fonctionnelle 11 9 7 Fonctionnelle 12 10 8 Non fonctionnelle 13 11 9 Non fonctionnelle 14 12 10 Non fonctionnelle 15 13 11 Non fonctionnelle 16 14 12 quelle hypertrophie favoriser En termes de performance sportive, les athlĂštes devraient mettre leurs Ă©nergies au dĂ©veloppement de hypertrophie fonctionnelle ou myofibrillaire NĂ©anmoins pour une croissance musculaire maximale, un athlĂšte devrait passer le plus clair de son temps dans les zones dâhypertrophie fonctionnelle et non mĂȘme que, les mĂ©thodes amenant Ă lâhypertrophie non fonctionnelle peuvent avoir leur place dans une routine dâentraĂźnement des athlĂštes issus de diffĂ©rentes notamment, dans le renforcement des plus petits muscles souvent difficiles Ă recruter, mais Ă©galement de ces muscles frĂ©quemment sujets aux blessures comme les Ă©paules et la coiffe des rotateurs. les facteurs dĂ©terminants de l'hypertrophie Il existe deux mĂ©canismes dĂ©terminants de lâhypertrophie La tension mĂ©canique correspond Ă la tension que vont subir vos muscles par le biais de charges lorsque vous soulevez de lourdes charges et que vous avez cette sensation que vos muscles vont exploser, câest ça la tension mĂ©canique !Plus votre charge est lourde, plus votre mouvement est difficile Ă rĂ©aliser, et plus la tension mĂ©canique est partir de cela, on pourrait croire que mettre le plus de poids possible semble ĂȘtre la meilleure solution, lâĂ©quivalent du 1 de lâ faire des sĂ©ries courtes avec peu de rĂ©pĂ©titions sollicitera dâavantage le systĂšme nerveux aux dĂ©triments des comprend donc vite quâil faut des charges lourdes, mais pas complĂštement lourdes afin de rester un minimum de Temps Sous Tension TST de cette mĂȘme est bon Ă©galement de prĂ©ciser que plus cette tension mĂ©canique sera Ă©levĂ©e, plus cela aura pour consĂ©quence dâĂ©lever le taux de testostĂ©rone au sein de lâorganisme. Hormone anabolisante qui est trĂšs importante pour le dĂ©veloppement de la masse musculaire, dâoĂč lâimportance de la tension mĂ©canique au sein de lâhypertrophie. Le stress mĂ©tabolique correspond au stress que vont subir vos muscles lors dâefforts intenses et lorsque vous effectuez des sĂ©ries longues et que vous avez cette sensation que vos muscles sollicitĂ©s brĂ»lent, câest ça le stress mĂ©tabolique !Le stress mĂ©tabolique, est liĂ© Ă lâacide lactique, ou plus exactement Ă lâaccumulation de lactates gĂ©nĂ©rĂ©s lors de sĂ©ries longues et intenses. Ces lactates vont crĂ©er un environnement acide qui peut vous contraindre Ă arrĂȘter votre le taux dâacide lactique sâĂ©lĂšve et que lâapparition de la sensation de brĂ»lure au sein du muscle se fait ressentir, cela va indiquer Ă lâorganisme quâil doit produire de lâhormone de le taux dâaciditĂ© sera Ă©levĂ©, plus la sĂ©crĂ©tion dâhormones de croissance sera grande dâoĂč lâimportance du stress mĂ©tabolique au sein de lâ est tout de mĂȘme bon de prĂ©ciser que pour opĂ©rer, ce stress mĂ©tabolique doit ĂȘtre effectuĂ© sur des efforts intenses et longs mais en relĂąchant le moins possible la contraction musculaire. les points clĂ©s de l'hypertrophie Aux deux mĂ©canismes dĂ©terminants de lâhypertrophie, sâajoutent deux points clĂ©s permettant de mieux solliciter lâhypertrophie musculaire et par consĂ©quent, de mieux dĂ©velopper sa masse musculaire. La tension intramusculaire correspond Ă lâeffort nĂ©cessaire quâun muscle doit produire pour dĂ©velopper une force. tension intramusculaire Le niveau de tension intramusculaire dĂ©pend donc, de lâaugmentation de la charge ou de lâaccĂ©lĂ©ration de celle-ci, ou des deux !Il est gĂ©nĂ©ralement admis que le travail excentrique est associĂ© Ă une plus grande adaptation musculaire, par consĂ©quent une meilleure hypertrophie que le travail concentrique. [30]De plus, il est Ă©galement admis que la force excentrique dâun muscle est supĂ©rieure Ă la force concentrique. [12] [30] [31]Lors du travail concentrique, nous savons quâil existe une consommation importante dâATP pour permettre les cycles de liaison et rupture entre les molĂ©cules dâactine et de myosine. Lors du travail excentrique, il nây a pas ou peu dâutilisation dâATP. [32]Il en rĂ©sulte alors que, le mouvement excentrique semble supĂ©rieur pour favoriser un gain en hypertrophie. Cependant, les gains en hypertrophie et en force, pour ĂȘtre optimaux, doivent comprendre une phase concentrique et une phase tension intramusculaire est responsable dâune hypertrophie fonctionnelle ». Et plus la tension sera grande, plus lâhypertrophie qui en rĂ©sultera sera conclusion Ă cela sera, une augmentation de la masse musculaire !Les Ă©lĂ©ments clĂ©s Ă retenir de la tension intramusculaire est que peu importe la charge utilisĂ©e Vous devriez tenter de soulever la barre avec la plus grande vitesse possible, durant la portion concentrique dâun devriez tenter de retenir la barre le plus lentement possible, durant la portion excentrique dâun exercice. La tension intramusculaire est augmentĂ©e si la rĂ©sistance est plus grande et lâaccĂ©lĂ©ration est maintenue. La tension intramusculaire est augmentĂ©e si lâaccĂ©lĂ©ration est moindre et la rĂ©sistance est maintenue. La tension intramusculaire est augmentĂ©e si lâaccĂ©lĂ©ration est diminuĂ©e et que la charge est augmentĂ©e. Le Temps Sous Tension TST correspond au temps quâun ou plusieurs muscles passera sur les diffĂ©rentes phases de contraction que sont les contractions concentriques, excentriques, principe de travail repose sur le tempo dâexĂ©cution de lâexercice, câest-Ă -dire que lâathlĂšte va volontairement soit freiner, soit accĂ©lĂ©rer, soit stopper le dans le but de dĂ©finir et de donner un temps prĂ©cis Ă une sĂ©rie !Poliquin, spĂ©cifie que la durĂ©e de contraction optimale pour lâhypertrophie musculaire se situe entre 20 et 70 secondes par sĂ©rie. [33]Ce temps spĂ©cifiĂ© pendant lequel le muscle est en contraction, est important pour une rĂ©ponse positive en hypertrophie. [34]Concernant les contractions, la phase excentrique est frĂ©quemment associĂ©e au dommage musculaire. [35] [36] [37] [38] [39]Ce dommage musculaire permet dâobtenir un gain plus grand en hypertrophie. [30]Cela permet dâaffirmer que pendant le mouvement excentrique, il est prĂ©fĂ©rable de prendre plus de temps que pour le mouvement concentrique, car la force est plus grande pour retenir une charge que la tirer. [30] [31] [40]A partir de ces donnĂ©es, plus celles Ă©tablies dans la tension intramusculaire mais Ă©galement dans lâarticle sur la force, on peut dire Ă lâheure actuelle que le tempo dâexĂ©cution des contractions, sera accentuĂ© sur la partie excentrique du mouvement. Il est gĂ©nĂ©ralement admis que la partie isomĂ©trique ne doit pas contenir de temps sous tension, nĂ©anmoins, en fonction des objectifs, cela reste partie concentrique du mouvement quant Ă elle sera toujours rĂ©alisĂ©e avec la plus grande vitesse dâexĂ©cution possible, câest-Ă -dire, en un minimum de principe de travail permet donc, un plus grand volume de travail pour moins de rĂ©pĂ©titions que si cela Ă©tait effectuĂ© sans plus, en spĂ©cifiant bien le temps de chaque contraction, cela permet Ă lâathlĂšte dâĂȘtre toujours en contraction, il nây a ici, aucune place pour le relĂąchement musculaire durant la amĂšnera donc au final Ă un plus grand dĂ©veloppement de la masse musculaire !Ci-dessous, vous retrouverez un exemple concret du principe de travail du Temps Sous Tension TST sur le mouvement de squat pour mieux illustrer tous ces propos 2 secondes excentrique2 secondes pour descendre 1 seconde isomĂ©trie1 seconde de maintien statique en bas du mouvement 1 seconde concentrique1 seconde pour remonter 0 seconde de maintien statique en haut du mouvement Phase excentrique Temps Sous Tension Phase isomĂ©trique Temps Sous Tension Phase concentrique Temps Sous Tension Phase isomĂ©trique Temps Sous Tension En partant de cet exemple, une rĂ©pĂ©tition fait donc, 2 secondes + 1 seconde + 1 seconde, soit 4 secondes la vous faites au total 6 rĂ©pĂ©titions, votre sĂ©rie fera donc 24 secondes !En prenant pour rĂ©fĂ©rence le tableau rĂ©capitulatif des temps associĂ©s aux diffĂ©rents types de TST ci-dessous, vous travaillez donc en hypertrophie fonctionnelle ! objectifs nombre de rĂ©pĂ©titions Temps Sous Tension Force maximale 1 Ă 5 < 20" Force-Vitesse 1 Ă 10 < 20" Hypertrophie fonctionnelle 6 Ă 8 20 Ă 40" Hypertrophie non fonctionnelle 9 Ă 12 40 Ă 70" Endurance de force 13 et + 50 Ă 120" combien de temps pour espĂ©rer des gains en masse musculaire Lâhypertrophie est un processus lent, au cours duquel un entraĂźnement basĂ© sur plusieurs semaines semble ĂȘtre la meilleure stratĂ©gie Ă adopter. [41]Il est bon de prĂ©ciser avant tout chose, que la rĂ©ponse hypertrophique lors dâun entraĂźnement Ă orientation hypertrophie nâest pas linĂ©aire. En effet, il est gĂ©nĂ©ralement observĂ© une grande variabilitĂ© des rĂ©sultats des athlĂštes en rĂ©ponse Ă lâentraĂźnement tant sur le gain de masse musculaire que de la force. [42]Ceci a Ă©tĂ© rapportĂ© en premier lieu en 1954, lorsque Sheldon et ces collaborateurs ont observĂ© que les athlĂštes sans que cela ne puisse ĂȘtre expliquĂ©, avaient diffĂ©rentes habilitĂ©s Ă gagner en masse musculaire et en force en rĂ©ponse Ă un mĂȘme entraĂźnement. [43]De mĂȘme, lâaugmentation de la force maximale est trĂšs alĂ©atoire, allant de 0% Ă 250% de gain. [42]Dâautres Ă©tudes ont mis en Ă©vidence de grandes variabilitĂ©s interindividuelles dans les rĂ©ponses hypertrophiques Ă un entraĂźnement en musculation de 10 semaines [44] et en rĂ©ponse Ă un entraĂźnement de 12 semaines associĂ©es Ă une supplĂ©mentation en protĂ©ines. [45]Ătant donnĂ© ces fortes disparitĂ©s, il semble impossible de mettre en avant un seul type dâentraĂźnement qui convienne Ă tous, dans lâoptimisation du gain de masse musculaire et de force. [42]En revanche, lors de lâentraĂźnement en force, lâhypertrophie musculaire est la principale adaptation. Elle sâexplique majoritairement par une augmentation de la taille des fibres musculaires entraĂźnĂ©es, majoritairement de type observe une augmentation de 10 Ă 30% de la surface de section transversale des fibres musculaires au terme dâun entraĂźnement de 10 Ă 12 semaines chez des populations initialement sĂ©dentaires, et qui peuvent mĂȘme augmenter de plus de 80% chez les athlĂštes entraĂźnĂ©s en force depuis plusieurs annĂ©es. [46]NĂ©anmoins, avec toutes ces derniĂšres donnĂ©es, on peut facilement admettre que les premiers gains en termes de masse musculaire se font gĂ©nĂ©ralement entre [47]6 Ă 8 semainesCes gains en masse musculaire sont indĂ©niablement accompagnĂ©s dâune amĂ©lioration des capacitĂ©s de production de force. [48] Christian Thibaudeau â Le Livre Noir des Secrets dâ â UniversitĂ© François Rabelais â ThĂ©orie â Comment activer les mĂ©canismes de la masse Coia â Les 3 facteurs de lâhypertrophie musculaire â College of Sports Medicine â Progression models in resistance training for healthy adults. Med Sci Sports Exerc â 2009. [1] Dictionnaire Larousse â hypertrophie.[2] Claassen H., Gerber C., Hoppeler H., Luthi J. M. and Vock P. Muscle filament spacing and short-term 165 heavy-resistance exercise in humans. J Physiol. 1989. 409 491-495.[3] Folland, and Williams, The adaptations to strength training morphological and neurological contributions to increased strength. Sports Med, 2007. 372 p. 145-68.[4] Zatsiorski V. M. â Les qualitĂ©s physiques du sportif â Editions Culture physique et sport. Document INS n°685. Traduction de Marcel Spivak â 1966.[5] Zatsiorsky, M., V. 1995. Athlete-Specific Strength. Science and Practice ofStrength Training pp. 59-82. Champaign, IL Human KĂŻnetics.[6] Akima, H., Takahashi, H., Kuno, S. Y, Masuda, T., Shimojo, H., Anno, L, ItaĂź, Y., et Katsuta, S. 1999, April. Early phase adaptations ofmuscles use and strength to isokinetic training. Medicine Science Sports Exercice., 314, 588-594.[7] Baker, G.,Wilson, G. et Carlyon, R. 1994. Periodization The effect on strength of manipulating volume and intensity. Strength and Conditioning Research, 8, 235-242.[8] Fleck, S. et Kraemer, W. 1988. Resistance training Physiology response and adaptations Part 3. Sports medicine, 165,63-74.[9] Moritani, T. et deVries, H. A 1979. Neural factors versus hypertrophy in the tune course ofmuscle strength gain American Journal of Physician Medicine, 583, 115- 130.[10] Hartmann, l et TĂŒnnemann, H. 1995. The biological basic of strength. Fitness and Strength Trainingfor Ali Sports, 12- 49.[11] MeRobert, S. 1998. Beyond brawn the insider s encyclopedia on how to build muscle and might 1 iĂšre ed.. Cyprus CS Publishing Ltd. 139-333.[12] Prevost, M. â How to grow muscle â 1998.[13] Dr Mell C. Siff, Dr Yuri Verkhoshansky â Supertraining â Special Strength Training for Sporting Excellence».[14] Sale D. G. Neural adaptation to resistance training. Med Sci Sports Exerc. 1988. 205 Suppl S135-145.[15] Cherif Talel â Lâapport de la crĂ©atine comme supplĂ©ment alimentaire sur le dĂ©veloppement de la force maximale des pectoraux â ISSEP Ksaar Saaid de Tunis â Maitrise en EPS 2006.[16] Zatsiorsky, M., V. 1995. Athlete-Specific Strength. Science and Practice ofStrength Training pp. 59-82. Champaign, IL Human KĂŻnetics.[17] Lenat Margaux â Sport de force et nutrition optimiser ces rĂ©sultats et amĂ©liorer sa santĂ© par le biais de lâalimentation â FacultĂ© de Pharmacie de Dijon â 14 Octobre 2016.[18] Mitchell C. J., Churchward-Venne T. A., West D. W., Burd N. A., Breen L., Baker S. K. and Phillips S. M. Resistance exercise load does not determine training-mediated hypertrophic gains in young men. J Appl Physiol 1985. 2012. 1131 71-77.[19] McGlory C. and Phillips S. M. Exercise and the Regulation of Skeletal Muscle Hypertrophy. Prog Mol Biol Transl Sci. 2015. 135 153-173.[20] Hather B. M., Mason C. E. and Dudley G. A. Histochemical demonstration of skeletal muscle fibre types and capillaries on the same transverse section. Clin Physiol. 1991. 112 127-134.[21] Kraemer W. J. and Ratamess N. A. Hormonal responses and adaptations to resistance exercise and training. Sports Med. 2005. 354 339-361.[22] Ronnestad B. R., Nygaard H. and Raastad T. Physiological elevation of endogenous hormones results in superior strength training adaptation. Eur J Appl Physiol. 2011. 1119 2249-2259.[23] McGlory C. and Phillips S. M. Exercise and the Regulation of Skeletal Muscle Hypertrophy. Prog Mol Biol Transl Sci. 2015. 135 153-173.[24] Burd N. A., Holwerda A. M., Selby K. C., West D. W., Staples A. W., Cain N. E., Cashaback J. G., Potvin J. R., Baker S. K. and Phillips S. M. Resistance exercise volume affects myofibrillar protein synthesis and anabolic signalling molecule phosphorylation in young men. J Physiol. 2010. 588Pt 16 3119-3130.[25] Schoenfeld B. J., Wilson J. M., Lowery R. P. and Krieger J. W. Muscular adaptations in low- versus high-load resistance training A meta-analysis. Eur J Sport Sci. 2016. 161 1-10.[26] Hedrick, A â Training tor hypertrophy. Strength and Conditioning Research, 22- 28 â 1995.[27] Kraemer, W. et Fleck S â Conditioning research on muscle. Ali Natural Muscular Development, 35, 106-109 â 1998.[28] Tesch, P. A â Training for Bodybuilding. Encyclopedy of Sport lvfedicine, Strength and Power in Sport, 370-380 â 1992.[29] Bilcheck HM, Kraemer WJ, Maresh C, Zito MA â The effects of isokinetic fatigue on recovery of maximal isokinetic concentric and eccentric strength in women. J Strength Cond Res 7 43-50 â 1993.[30] Hortobagyi, T., Jeff, P., Hill, l A, Houmard, D. D., Fraser, N., Lambert, J. et Richard, G. J. â Adaptive responses to muscle lengthening and shortning in hurnans. Journal of Applied Physiology, 803, 765-772 â 1996.[31] Smith, C. R et Rutherford, O. M. â The role of Metabolites in Strength Training A comparaison of eccentric and concentric contractions. European Journal of Applied Physiology, 71, 332-336 â 1995.[32] Middleton, P., Puig, P., Trouve, P., Roulland, R. et Fleury, P. â Eccentric muscular work, muscle and tendon injuries. Sports Medicine, 145-165 â 1993.[33] Poliquin, C. â Speed of contraction. Muscle Media 2000, 44-45 â 1997.[34] MacDougall, D. 1. â Adaptability of muscle to strength training -A cellular approach. International series on sport sciences. 16. Biochemistry of exercise 1 pp. 501-513. In VLB Saltin Ed., Champaign, IL Human Kinetics â 1986.[35] Brown, Child, R. B., Day, S. H., et Donnely, A. E. â Indice ofskeletal muscle damage and connective tissue breakdown following eccentric muscle contractions. European Journal of Applied Physiology, 754,369-374 â 1997.[36] Ebbeling, C. B. et Clarkson, P. M. â Exercise-induced muscle damage and adaptation. Sports Medicine, 74,207-230 â 1989.[37] Evans, W. l, Meredith, C. N., Cannon, l G., Dinarello, C. A, Frontera, W. R, Hughes, V. A, Jones, B. H. et H. G. Knuttgen. â Metabolic changes following eccentric exercise in trained and untrained men. Journal of Applied Physiology, 61, 1864-1868 â 1985.[38] FridĂ©n, l, et Lieber, R L. â The structural and mechanical basis ofexerciseinduced muscle injury. Medicine Science Sports Exercice, 24, 521-530 â 1992.[39] MeHugh, M. P., Connolly, D. A, Eston, R .G., Gleim, G. W. â Exercise-indueed muscle damage and potential mechanisms for the repeat bout effect Sports Medicine, 273, 157-170 â 1999.[40] Higbie, E. l,Cureton, K. l, Warren, G. L. et Prior, B. M. â Effects ofconcentric and eccentic training on muscle strength, cross sectional area, and neural activation. Journal of Applied Physiology, 5, 2173-2181 â 1996.[41] Kraemer W. J. and Ratamess N. A. Fundamentals of resistance training progression and exercise prescription. Med Sci Sports Exerc. 2004. 364 674-688.[42] Hubal M. J., Gordish-Dressman H., Thompson P. D., Price T. B., Hoffman E. P., Angelopoulos T. J., Gordon P. M., Moyna N. M., Pescatello L. S., Visich P. S., Zoeller R. F., Seip R. L. and Clarkson P. M. Variability in muscle size and strength gain after unilateral resistance training. Med Sci Sports Exerc. 2005. 376 964-972.[43] Sheldon W. H., Dupertuis C. W. and Mcdermott E. Atlas of Men A guide for Somatotyping the Adult Male at All Ages. Harper & Row. 1954. 1-357.[44] Mitchell C. J., Churchward-Venne T. A., Parise G., Bellamy L., Baker S. K., Smith K., Atherton P. J. and Phillips S. M. Acute post-exercise myofibrillar protein synthesis is not correlated with resistance training-induced muscle hypertrophy in young men. PLoS One. 2014. 92 e89431.[45] Hartman J. W., Tang J. E., Wilkinson S. B., Tarnopolsky M. A., Lawrence R. L., Fullerton A. V. and Phillips S. M. Consumption of fat-free fluid milk 167 after resistance exercise promotes greater lean mass accretion than does consumption of soy or carbohydrate in young, novice, male weightlifters. Am J Clin Nutr. 2007. 862 373-381.[46] Egan, b. et Zierath, j. Exercise metabolism and the molecular regulation of skeletal muscle adaptation. Cell metabolism. 2013. Vol. 17, n°2. 162-184p.[47] Franchi M. V., Reeves N. D. and Narici M. V. Skeletal Muscle Remodeling in Response to Eccentric vs. Concentric Loading Morphological, Molecular, and Metabolic Adaptations. Front Physiol. 2017. 8 447.[48] Moritani T. and deVries H. A. Neural factors versus hypertrophy in the time course of muscle strength gain. Am J Phys Med. 1979. 583 115-130.BuEWC.