Cetteopposition entre nature et culture recouvre les oppositions entre l’inné et l’acquis, entre l’instinct et l’éducation ou l’entrainement. Dans un tel cadre, nous pouvons nous demander si l’homme a une nature ou si tout chez lui est le résultat d’une accumulation de connaissances et de savoir-faire spécifiques. Sens du concept d’humanité. La culture est un terme qui présente des sens multiples, tous dérivés du sens premier de culture de la terre ». La culture est le propre de l'homme elle fait partie de son évolution et de sa définition. Il faut également s'interroger sur les cultures au pluriel, car il en existe une grande diversité. ILa tension de l'homme entre nature et culture ALa différence entre nature et culture chez l'homme La culture peut d'abord se comprendre comme ce qui s'oppose à la nature. Il y aurait dans l'homme d'un côté ce qui relève du naturel, c'est-à-dire ce qui serait inné ; d'un autre côté ce qui relève de la culture, c'est-à-dire d'un apprentissage. Le mot culture » vient du verbe latin cultura, qui se traduit par cultiver » ou habiter ». Il désigne avant tout l'action de cultiver la terre. Par la suite, le terme a pris un sens plus large il désigne l'ensemble des activités humaines qui s'écartent des simples déterminismes naturels et qui sont issues de la réflexion. La culture est donc ce qui s'oppose à la nature c'est ce qui est acquis. La nature, c'est tout ce qui est en nous par hérédité biologique ; la culture, c'est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition Lévi-Strauss cité par Georges CharbonnierEntretien avec Lévi-Strauss, Paris, éd. UGE, coll. 10/18 »Dans cette citation, Lévi-Strauss met en évidence les types d'héritages que reçoit l'homme. D'un côté l'héritage biologique, qui se fait indépendamment de l'homme, de l'autre, l'héritage culturel, qui suppose une activité d' y a donc une distinction entre les lois de la nature et les règles sociales et culturelles les premières ne sont pas apprises, tandis que les secondes sont liées à la pratique et à l'obéissance aux règles. BL'homme entre instinct et intelligence La culture serait alors ce qui distingue l'homme des autres êtres vivants. En effet, alors que le comportement des animaux serait entièrement régi par l'instinct, l'homme est bien plus déterminé par son intellect et la culture qui en découle. Le cas du langage illustre bien cette différence. Certes, les animaux possèdent une forme de langage instinctif, mais celui-ci se distingue radicalement du langage humain par son caractère limité et déterminé. L'abeille butineuse peut indiquer à ses congénères, par un ensemble de mouvements déterminés, la distance et la direction de ses trouvailles. Mais il lui est impossible de créer une nouvelle signification, ni de répondre autrement à ce signal qu'en se dirigeant vers ces trouvailles. Cette communication relève donc de l' l'inverse, les hommes peuvent inventer des phrases qui n'ont jamais été prononcées et réagir de la manière qu'ils veulent aux propos de leur interlocuteur. Cette communication relève donc de l'intelligence. Instinct L'instinct renvoie à une impulsion innée, automatique et invariable qui régit le comportement de tous les individus d'une même abeilles ne peuvent construire d'autres formes d'habitat que des ruches. Certes, ces constructions sont parfaites, mais elles ne changent jamais. CLe passage de la nature à la culture Comprendre en quoi l'homme est un être de culture passe par la mise en évidence de ce qui le fait sortir de la nature, de l'état d'animalité. Contrairement à l'animal qui ne fait qu'habiter le monde, l'homme rend le monde habitable en le transformant, par la technique et le travail, mais aussi par la religion, le langage, l'art et l'histoire. L'homme charge ainsi les choses d'une portée symbolique. C'est cette idée que la culture est indissociable de la nécessité pour l'homme de rendre le monde habitable que souligne Hannah Arendt dans La Crise de la culture. Le mot culture » dérive de colere - cultiver, demeurer, prendre soin, entretenir, préserver - et renvoie principalement au commerce de l'homme avec la nature, au sens de culture et d'entretien de la nature en vue de la rendre propre à l'habitation Crise de la culture, Between Past and Future, trad. Patrick Lévy, Paris, éd. Gallimard, coll. Folio » 1972Dans cette citation, Arendt met en évidence le fait que l'homme, contrairement aux animaux, entreprend un travail de transformation de la nature en vue de la rendre propre à l'habitation pouvons-nous dire que l'homme sort de la nature dans la mesure où, au lieu de simplement habiter dans le monde, il le transforme pour le rendre habitable. La culture correspond donc à ce qui le fait sortir de l'animalité. DDes limites floues entre nature et culture A priori, il semble possible de distinguer ce qui relève de la nature ou de la culture en l'homme. En effet, il y aurait d'un côté notre héritage biologique, ainsi que les exigences propres à la nature d'être vivant de l'homme, et d'un autre côté les manifestations de son intelligence, telles que le langage, la technique, l'art ou bien encore la ce partage n'est peut-être pas si évident. De fait, lorsque l'on tente de penser cette distinction entre nature et culture, on se place dans une perspective historique et l'on peut se demander par quel moyen l'homme s'est arraché du règne animal pour devenir un être culturel. Or, lorsque l'on tente de rendre compte précisément de ce qui relève de l'une ou de l'autre de ces deux catégories, on se rend rapidement compte que la frontière est très floue. Si l'enfant a peur du noir, est-ce dû aux instincts propres à sa nature animale, ou bien est-ce le résultat des histoires que lui racontait sa nourrice ?De la même façon, il semble naturel d'avoir faim à midi, alors qu'il s'agit en vérité d'une habitude Merleau-Ponty met en évidence cette intrication indémêlable du naturel et du culturel en l'homme l'homme est un mélange de nature et de de la perception, Paris, éd. Gallimard, coll. Tel » 2005Pour Merleau-Ponty, les sentiments comme les comportements qui paraissent les plus naturels ont en réalité le même niveau d'artificialité que les mots du langage choisis arbitrairement pour désigner des objets. Il n'y a donc pas de sens à séparer ce qui, en l'homme, relèverait de l'une ou de l'autre de ces faut donc dire que rien en nous n'est tout à fait naturel ou tout à fait culturel. Toutes nos réactions naturelles sont médiatisées par nos acquis culturels, tout comme nos acquis culturels sont médiatisés par nos données biologiques. L'homme est un être mélangé, un mixte de nature et de culture. IILes moyens et les façons pour l'homme d'acquérir une culture savante ALa notion de culture savante Une autre définition de la culture que l'on peut étudier est la culture savante. En effet, lorsque l'on dit d'une personne qu'elle est cultivée ou bien à l'inverse qu'elle est inculte, on renvoie implicitement à un type de culture particulier la culture savante. Parler de culture savante, c'est renvoyer à un ensemble de références scientifiques, artistiques et littéraires qui sont reconnues comme constituant la culture. Il faut donc comprendre l'idée de culture savante en tant qu'elle s'oppose à la culture populaire. Par exemple, aller écouter un opéra de Mozart au théâtre relève de la culture savante tandis qu'écouter une chanson de variété à la radio relève de la culture populaire. Cette distinction entre culture savante et culture populaire véhicule l'idée qu'il y aurait une forme de culture légitime la culture cultivée », celle légitimée par des institutions. Le sociologue Pierre Bourdieu s'est intéressé à cette distinction. Il montre que la culture et les styles de vie fonctionnent comme des moyens de produire des différences et des hiérarchies sociales. La culture légitime apparaît comme le produit d'une domination. La classe dominante maintient sa position dominante par une stratégie de distinction en définissant et en imposant pour le reste de la société la norme du bon goût », en imposant sa culture comme culture légitime pour toute la société, elle se pose en classe supérieure. La possession de ce capital culturel lui permet de se distinguer. Bourdieu insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une recherche explicite de distinction les jugements portés sur le beau et le laid sont le résultat de ce qu'il nomme habitus, c'est-à-dire de manières de penser et d'agir intériorisées à travers l'éducation et le milieu familial. L'enjeu, pour Bourdieu, est de montrer que dans les sociétés contemporaines, les inégalités culturelles jouent un rôle au moins aussi important que les inégalités socio-économiques. Ainsi, en dépit d'une réussite sociale et économique, un individu ne possédant pas les codes de la culture légitime demeurera culturellement inférieur. On oppose ainsi à la figure du nouveau riche celle de l'aristocrate qui, bien que ruiné, maîtrise à la perfection les règles du bon goût. En ce sens, la culture » peut être utilisée comme un instrument de domination et de légitimation de cette domination. Les dénominations utilisées pour désigner ceux qui n'ont pas cette culture sont péjoratives incultes, profanes, etc. BLes moyens de l'homme pour se cultiver 1La raison et la technique L'homme possède deux qualités spécifiques qui le distinguent des animaux et lui permettent de se cultiver la raison et la oppose souvent à cette idée que les animaux possèdent eux aussi la technique les castors construisent des barrages à la perfection, et les ruches des abeilles présentent une technique que l'homme peine à reproduire. Pourtant, il est difficile de parler de culture dans ce cas-là dans la mesure où, lorsque les animaux réalisent de telles prouesses techniques, ils ne font que réaliser ce qu'exige d'eux leur instinct. Malgré ce dont ils sont capables, les animaux ne peuvent pas innover les abeilles continuent de construire les mêmes ruches, les castors de construire le même type de grâce à la raison, est capable d'inventer de nouveaux objets techniques la raison en l'homme correspondrait à l'instinct chez l'animal. C'est d'ailleurs cette différence que met en évidence le mythe de Prométhée tel que le rapporte Platon dans Protagoras. Le mythe de Prométhée Ce mythe décrit la façon dont les dieux, au moment de la création des races mortelles, confient à deux frères la tâche de répartir les qualités entre les espèces. L'un des frères, Épiméthée, distribue ainsi entre les animaux diverses qualités la force, la rapidité, la possession de griffes, d'ailes, etc. Mais, au cours de ce partage, il oublie l'homme, qui reste le singe nu, c'est-à-dire un être sans qualité. L'espèce humaine ne possède donc pas l'équipement naturel nécessaire pour assurer sa propre survie. C'est afin de réparer cette erreur que son frère, Prométhée, intervient comme toutes les qualités ont été distribuées, il dérobe aux dieux le feu qui est le symbole de l'intelligence technicienne. L'espèce humaine obtient alors les moyens d'assurer sa survie, au même titre que les autres animaux. Toutefois, dans la mesure où l'intelligence provient directement des dieux, l'espèce humaine obtient en même temps quelque chose de plus que les animaux la technique est synonyme d'invention, et c'est par elle que vont apparaître la religion, le langage, ou bien encore l' la culture est avant tout une réponse à un manque l'homme est une espèce démunie face aux autres animaux. En effet, il ne possède ni outil ni instinct, c'est-à-dire un savoir-faire technique inné. C'est donc pour pallier ce manque qu'il reçoit une part du divin, l'intelligence technique, laquelle est susceptible de progrès indéfinis. 2La perfectibilité De plus, contrairement aux animaux, l'homme dispose de la capacité de faire usage de sa raison et de développer de nouvelles techniques. C'est ce que l'on appelle la perfectibilité. Il est alors possible d'affirmer que la particularité de l'homme est de n'avoir aucune nature prédéfinie. De ce point de vue, l'homme est un être changeant, ayant la capacité de se développer d'une infinité de manières différentes. C'est ce que souligne Jean-Jacques Rousseau dans la première partie du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Paris, éd. GF Flammarion 2016C'est bien la perfectibilité qui rend l'homme susceptible de progrès et d'innovation, alors que l'animal, déterminé par l'instinct propre à son espèce, ne peut que reproduire ce qui est propre à sa la nature de l'homme est de n'avoir pas de nature définie, il possède néanmoins la faculté de se perfectionner. CLes différentes façons pour l'homme de se cultiver 1L'éducation et la transmission La culture se transmet et s'apprend. En effet, le patrimoine culturel n'est pas de nature biologique, il ne se transmet pas par les gènes. Bien au contraire, comme le souligne Edgar Morin, la transmission de la culture relève d'une volonté de transmission et d'une appropriation active. La culture est un patrimoine informationnel constitué des savoirs, savoir-faire, règles, normes propres à une société […]. La culture s'apprend, se réapprend, se retransmet, se reproduit de génération en génération. Elle n'est pas inscrite dans les gènes, mais au contraire dans l'esprit-cerveau des êtres Paradigme perdu la nature humaine, Paris, éd. SeuilLa culture ne passe pas par les gènes mais nécessite une transmission volontaire et une appropriation active c'est notamment le but de la lecture de livres, mais aussi de la création des écoles ou des la culture ne doit pas seulement s'entendre au sens de l'héritage culturel se cultiver, c'est aussi se transformer soi-même, développer au mieux ses facultés. 2L'effort pour se cultiver soi-même Se cultiver, c'est donc prendre soin de ce que l'on possède déjà son corps et son esprit. En ce sens, la culture correspond à l'amélioration de ce qui est des mœurs, Die Metaphysik der Sitten, trad. Alain Renaut, Paris, Flammarion 1994L'homme, en tant qu'être rationnel capable de se cultiver, se doit d'améliorer ses capacités celles du corps et celles de l'esprit s'il veut devenir pleinement culture de soi ne se fait pas naturellement ou instinctivement c'est par un effort sur lui-même et un dépassement de ses instincts que l'homme s'améliore. On peut parler de devoir envers lui-même, l'être humain devient un peu meilleur à chaque évolution. IIIL'opposition entre les différentes cultures ALa définition d'une culture par opposition à une autre Historiquement, la notion de culture s'est développée par opposition à son autre le sauvage, le barbare. Ainsi, dans l'Antiquité, les Grecs appelaient barbares » tous ceux qui ne participaient pas à la culture gréco-romaine. Étymologiquement, le mot barbare » englobait toutes les personnes qui parlaient en charabia » leur langage, inarticulé en apparence, n'était pas reconnu comme tel, semblant apparenté aux cris émis par les animaux. Plus généralement, parler d'acte barbare ou de mœurs et de traditions barbares revient à refuser le statut de culture, et donc le statut humain, à un groupe d'hommes. L'usage de la notion de sauvage fonctionne de la même manière on qualifie de sauvages » les populations dont les modes de vie semblent proches de ceux des animaux, en particulier au moment de la conquête du continent américain. À nouveau, parler de sauvages » équivaut à refuser le statut d'être de culture, donc un statut proprement humain, à certains hommes. Montaigne dénonce l'usage de la notion de barbarie dans ses Essais. On appelle sauvage » celui dont on considère qu'il n'a aucune culture, et barbare » celui dont on considère la culture comme étrangère à la appelle barbarie ce qui n'est pas de son Bordeaux, éd. Simon MillangesMontaigne met en évidence le fait que la notion de barbarie ne sert qu'à qualifier des pratiques qui nous sont cette distinction entre peuples civilisés d'un côté et peuples sauvages de l'autre que recouvre la culture comprise comme civilisation certes, tous les peuples attestent d'une forme de culture c'est-à-dire de modes de vie particuliers et d'expressions de leur histoire, mais tous les peuples n'ont pas atteint le même degré de civilisation. BLa comparaison entre les cultures et l'ethnocentrisme Il importe d'être conscient du fait que l'usage même de la notion de culture peut servir à dévaloriser des modes de vie qui s'opposent à ceux de la culture à laquelle on appartient. C'est pour cette raison que la comparaison des cultures est un exercice extrêmement délicat. En effet, le fait de comparer suppose que l'on prenne un étalon à partir duquel on effectue la comparaison. Ainsi, un modèle de culture est toujours choisi, et on évalue les autres cultures en fonction de ce modèle. De là naît le risque d'ériger en normes des pratiques particulières à partir desquelles évaluer les autres cultures. Autrement dit, comparer les cultures peut se réduire à universaliser des habitudes acquises par une culture particulière au détriment des autres. C'est cette difficulté majeure que l'ethnologue Claude Lévi-Strauss a mise en lumière, à travers le concept d'ethnocentrisme. En effet, l'ethnocentrisme est la tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient ». C'est ainsi que l'Occident a généralement pris son modèle d'évolution historique de la culture pour évaluer les autres cultures du monde. Lévi-Strauss souligne que ce que l'on évalue alors n'est pas une évolution, mais simplement un changement par rapport à sa propre culture. Autrement dit, ce qui apparaîtra comme un changement à un individu donné pourra apparaître comme une stagnation à un autre, car chacun voit le changement en fonction des critères propres à la culture à laquelle il appartient. Ethnocentrisme L'ethnocentrisme est la tendance, pour une culture donnée, à considérer ses normes et ses pratiques comme la mesure et le modèle pour comprendre toutes les autres cultures. Cette tendance amène à rejeter les autres formes de cultures, ou à les considérer comme inférieures à la sienne. CLe relativisme culturel Cette difficulté de comparer les cultures, et plus largement d'utiliser, pour étudier des cultures, des modes de pensée qui lui sont étrangers, a des effets sur l'appréhension des cultures. En effet, en réaction à l'ethnocentrisme s'est formé ce que l'on nomme le relativisme culturel. Le relativisme culturel est une thèse qui soutient que les croyances et les activités mentales d'un individu dépendent de la culture à laquelle il appartient il importe de reconnaître la diversité des cultures ainsi que leur égale dignité. Cette reconnaissance s'accompagne d'une tolérance à l'égard des autres cultures. Elle pose comme principe qu'il est impossible de juger moralement les actes d'un individu d'un point de vue extérieur. La pratique de la polygamie n'est pas une marque de sauvagerie mais fait partie intégrante du mode de fonctionnement d'une société donnée. Le relativisme culturel énonce que les normes et les règles morales changent d'une culture à l'autre. Il n'existe donc pas de modèle culturel universel les normes ne sont pas absolues, elles sont le résultat de coutumes et de pratiques sociales. Aussi ces règles ne peuvent être comprises qu'à l'intérieur de l'aire culturelle où elles ont émergé. Néanmoins, le relativisme culturel met l'ethnologue dans une position difficile en tant que scientifique, le regard qu'il porte sur les sociétés étudiées doit être objectif. Mais en même temps, cette attitude risque de l'amener à accepter des comportements qu'il condamnerait par ailleurs, comme la cruauté. La solution pourrait consister à suspendre tout jugement moral dans le cadre de l'étude des populations, et à refuser de penser les cultures sur le mode du progrès ou de l'évolution, tout en maintenant l'exigence du respect de la dignité de l'être humain comme idéal.
lavie humaine plus inventive et diversifiée que la vie animale. La liberté humaine se manifeste dans cette inventivité. Cependant nous n’avons examiné ici la culture que dans sa comparaison avec le monde naturel de la condition animale. Or la culture se développe dans . une culture en particulier, qui a ses propres limites.
D'abord, ça, c'est bidon -Elle nous rassemble permet d'apaiser les instincts de violence chez l'homme => elle nous rend plus humain La culture divise l'humanité, elle ne la ressemble pas. A moins que tu ne sois partisan d'un ordre mondial américain à culture unique ? Ensuite, tu mélanges tout culture est polysémique. Culture au sens de savoir ou au sens de "ensemble des normes etc. propre à un groupe social", il fait un plan en deux parties, c'est aussi bidon. Ca fait jeune fille hésitante "ah mais oui ça rend plus humain, mais en fait non". Où est la dialectique ? Ta dissertation doit amener à une conclusion, pas à un exposé du pour et du contre, qui n'a aucun autre chose tu racontes n'importe quoi. Tu es niais et bien-pensant. "Ah mais les guerres c'est inhumain, c'est mal". En quoi est-ce que les guerres de religion sont pertinentes ici ?"C'est ce qui nous différencie des animaux c'est la caractéristique de l'Homme => elle renforce notre humanité "Tu confonds homme et humanité."-ex des enfants sauvages Ayant grandi sans présence de culture, ils ne possèdent pas les caractéristiques propres à l'Homme. "Quelles sont-elles, ces caractéristiques ? "sans présence de culture", c'est débile, ça ne veut rien dire. Choisis mieux tes mots."- Elle n'est pas forcément synonyme d'humanité les doctrinaires nazi étaient très cultivés "Tu mélanges tout, tout se vaut. Ceci illustre plutôt la perversion de la culture au sens de savoir qu'amène un degré élevé d'humanité on reinterprète la culture pour la mettre au service d'un totalitarisme. Lis Hannah Arendt, ça te rendrait plus bref, sois moins niais et mielleux pour traiter ton sujet, si tu ne veux pas tomber dans les panneaux gauchistes moralisateurs. Interroge-toi avant tout sur l'humanité, ce que ce mot veut dire. A mon sens, "humain" a un sens davantage biologique que philosophie. Dans "qu'est-ce que les lumières ?", Kant parle de l'homme qui accède à la majorité par l'usage de sa raison et l'abandon de toute soumission à ses tuteurs, pas de l'humain. On nait humain, mais pas homme. C'est une piste à explorer. Ce qui m'amène à dire que le sujet est mal formulé et confond tout. L'humanité au sens de bonté, de gentillesse, de générosité, en est une interprétation dévoyée. L'humanité est innée, la culture non. C'est sur cette mesinterprétation, cet abus de langage, que je fonderais mon analyse. D'ailleurs, l'opposition "culture/nature" est au programme de terminale. L'opposition "humanité" et "culture" est en un sens similaire, cf ceci d'un représentant de l'Humanité formant partie du message d'Arecibo transmis en 1974. L'élément sur sa gauche la taille moyenne d'un homme 1764 mm. L'élément sur sa droite correspond à la population humaine en 1974 encodée en 32 bits soit 4 292 591 583."L'humanité est ici purement biologique, pas culturelle. Evidemment, la culture sépare cette humanité a priori unie objectivement par des traits biologiques communs en des groupes culturels et sociaux différents voire opposés cf. Huntington, qui est à ce propos mort récemment, paix à son âme.

PhilosophyIs Sexy n’est pas qu’un podcast, c’est une parenthèse intime, un pas de côté, pour oser la philosophie, la désacraliser, la remettre au cœur de no

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Mais avant toute chose, à mon avis il faut déjà bien savoir ce qu'on entend par "humain". On ne peut pas se permettre de divaguer dans tous les coins de la pensée à la fois, juste à cause d'un terme dans la question mal précisé. Voilà un mot qui a pas mal de sens. Considérons trois cas 1. "Humain" = "relatif à l'espèce humaine, au genre humain" La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain, bah non, l'homme est déjà humain par stricte définition. Bon, on peut déjà oublier le sens "Humain" = "bon, charitable, généreux, indulgent" Ca peut tout à fait se creuser on peut en effet se demander en quoi la culture rend l'homme bon, donc sociable. D'un autre côté, on sait très bien que la société n'enfante pas que des bons...3. "Humain" = "propre à l'Homme" Ah, c'est sûrement la piste la plus intéressante qu'est-ce qui est propre à l'homme sous-entendu, par opposition aux autres formes de vie, sinon la vie en sociétés, les cultures propres à chacune d'elles, la conscience de soi, de l'univers et de la mort, le langage articulé, le développement des arts, des sciences et de la pensée, entre autres facultés intellectuelles ?Tu me diras ce que tu en penses mais je crois pour ma part que c'est au troisième sens qu'on se seul truc qui m'embêterait, ce serait de devoir se demander pourquoi la culture travaille à rendre l'homme plus humain là où par définition il se démarque du reste du monde vivant par une culture, justement quand tout le reste ne vit que selon la nature.Petite parenthèse cela n'exclut pas que l'Homme peut aussi vivre selon la Nature, on est bien d'accord. La preuve, il est soumis à la gravité, à la fatigue, à la faim, aux envies pressantes et à l'inéluctable venue de la mort comme tout le monde. De même, dans les sociétés primitives et même dans des sociétés moins primitives la loi du plus fort était en l'hésitation entre mesure vie selon la Culture, les lois sociales, en conformité avec les règles que l'Homme s'est donné afin que théoriquement jamais le fort ne brutalise le faible et démesure vie selon la Nature, les lois naturelles, les dispositions naturelles dont Nature nous a inégalement doués a une portée politique et économique problème de la répartition des biens et des pouvoirs, par exemple dans le cas des sociétés tribales c'est vite réglé.Et c'est là que se pose un paradoxe le désir d'être le plus riche, le plus puissant, ne peut exister que dans le cadre d'une société, où l'on peut se comparer à d'autres. Ce désir naturel a donc en réalité une origine ce n'est qu'une parenthèse, n'allons pas dire que j'ai déjà osé dévier le sujet. _________________Si vis copyrightem, para édition par le Sam 7 Oct 2006 - 1956, édité 1 fois AnudarPérièque de Messine Nombre de messages 45Age 42Localisation LyonDate d'inscription 01/08/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Mer 4 Oct 2006 - 2012 Intéressant comme sujet .Comme Steuf le fait remarquer le noeud du problème consiste implicitement à définir ce qui fait "l'humanité" de l'Homme avec un grand h puisque l'on parle ici du genre humain.Le "propre de l'Homme" n'est pas à chercher dans le fait biologique, ou du moins, pas seulement. L'Homme n'est pas remarquable d'un point de vue biologique c'est un organisme animal des plus fragiles et ne présentant d'adaptation à aucun environnement ce qui lui permet, paradoxalement, de circuler partout sur Terre et de pouvoir s'installer partout ; il est aussi le seul Primate à oser s'aventurer volontairement dans l'eau et à nager.Il n'est pas à chercher non plus dans le fait social. Les eusociétés d'Insectes présentent une organisation bien plus aboutie que nos propres sociétés politiques songez que les eusociétés d'Insectes existent depuis 150 millions d'années alors que les sociétés politiques d'êtres humains n'existent sans doute pas depuis plus de deux millions d'années au plus. Il n'a pas non plus l'exclusivité de la culture on a mis en évidence des traits culturels chez certains Primates mais aussi, ce qui est plus étonnant, chez des Oiseaux. Quant à la technologie, il ne s'agit somme toute que d'une façon de mieux survivre dans un environnement hostile, et à ce titre, nombre d'animaux possèdent une technologie certes rudimentaire mais tout aussi efficace que la nôtre des Primates savent réaliser des outils très simples, des Oiseaux savent choisir des cailloux sur lesquels lâcher des coquillages pour les casser.Le "propre de l'Homme" serait en fait à chercher dans sa capacité à se concevoir lui-même comme un être mythes grecs peuvent se lire ainsi comme les premiers balbutiements d'une pensée qui cherchait à concevoir l'humain. Ulysse, au cours de l'Odyssée, rencontre des êtres qui ressemblent à des Hommes mais qui n'en sont pas. En filigrane, apparaît un trait fondamental est un être humain celui qui a conscience d'une proximité d'esprit avec d'autres êtres semblables à lui. Le Cyclope est capable de manger des êtres qui lui ressemblent et qui parlent comme lui, il n'est donc pas humain ; Circé change les compagnons d'Ulysse en pourceaux et leur supprime donc la parole et l'intellection, niant leur humanité, elle n'est donc pas test d'humanité du "gom jabbar" dans Dune est à comprendre dans le même sens. Pris dans un piège, l'animal se ronge une patte pour échapper au prédateur alors que l'être humain attend l'arrivée de ce prédateur pour avoir l'opportunité de l'éliminer et ainsi de supprimer une menace qui pèse sur toute l'espèce. L'être humain a donc la conscience qu'existent des êtres semblables à "propre de l'Homme", ce serait donc être capable de se définir comme partie intégrante d'une communauté plus vaste. La Fourmi, le Termite, bien que vivant au sein de sociétés bien plus anciennes et plus évoluées que celles de l'Homme, n'en ont pas conscience ; la somme des actions individuelles des membres des communautés réalise l'action de la communauté, par le jeu des essais et des erreurs liés aux instincts de chaque question qui est posée ici sous-entend que l'humanité de l'Homme puisse évoluer vers un "mieux" humain. Comment être "mieux" humain que ce que l'on est ?Le code de Hammourabi définissait trois variantes d'humanité l'esclave, le mesquin et l'homme véritable, en une hiérarchie bien entendu croissante. Les mythes grecs proposent eux aussi, d'une façon implicite, des clés d'interprétation sont humains par opposition aux dieux les êtres qui consomment la chair, et non l'os de l'offrande sacrificielle le partage du boeuf par Prométhée entre les dieux et les hommes ; sont humains ceux qui consomment un aliment préparé le pain, par opposition au lotus des Lotophages, qui est mangé aussitôt que cueilli ; sont humains ceux qui parlent le grec les autres se situent en dehors de la koïnê et sont donc considérés comme des barbares à l'époque classique.De nos jours, les sociétés humaines considèrent comme humains les êtres nés de la reproduction d'un homme et d'une femme, ce qui permet ainsi d'étendre la définition d'être humain à tout individu anthropomorphe de cette planète . Être "mieux" humain, ce serait donc étendre sa propre définition de l'humain afin d'y englober toujours plus d'êtres à sa ressemblance. C'est ainsi que des primatologues commencent à proposer de modifier les noms d'espèces du Chimpanzé et du Bonobo afin de les intégrer au genre "Homo", et donc en faire des Hommes au sens biologique du définir la culture ? On a vu que des sociétés animales rudimentaires possédaient certains traits culturels, à savoir des comportements qui sont transmis à leur descendance, ce que l'on appelle des "mèmes" ils sont à la pensée ce que les gènes sont à la cellule vivante. L'espèce humaine dispose d'une culture abondante du fait de son énorme capacité d'apprentissage et repose donc sur un ensemble de mèmes très idées transmises de génération en génération évoluent de la même façon que les gènes et permettent ainsi une évolution des comportements humains. En évoluant, ces mèmes contribuent donc à modifier la perception que l'Homme a de sa propre humanité. Le mème dominant de la culture babylonienne en la matière voulait que le statut d'humain soit accordé par une autorité plus haute ; chez les Grecs, une évolution de ce mème voulut que le statut d'humain puisse être acquis par la capacité à communiquer et à vivre selon certains faut bien comprendre cependant que les mèmes ont la vie dure. Bien que des génocides aient eu lieu avant le XXème siècle, c'est depuis ce dernier que l'Homme ne peut plus se cacher à lui-même que, parfois, il peut être amené à restreindre le statut d'être humain à certains individus, en excluant ainsi d'autres dont les comportements sont considérés comme étrangers voire menaçants. On sait ce que l'Homme a fait, tout au long de son Histoire, de ceux qui représentent une menace à la stabilité de ses sociétés si fragiles . Or, ces restrictions ne sont pas faites par caprice elles le sont toujours au terme d'un processus de réflexion et de justification souvent très poussé et d'une logique se voulant n'est donc pas la seule culture qui permet à l'Homme de devenir "mieux" humain, mais plutôt un réexamen permanent des mèmes qui en constituent les fondations, à la lumière éventuelle de données biologiques absentes du précédent examen, et dans le but d'une extension du statut d'humanité mais jamais d'une restriction. A ce titre, il me semble très probable qu'à terme certains Primates, que l'on considère de nos jours comme des Animaux, seront inclus dans l'Humanité. Celle-ci ne sera dès lors plus un groupe qui ne serait qu'un premier pas vers une nouvelle extension, dans l'hypothèse de la découverte d'une forme d'intelligence radicalement différente, qu'elle soit artificielle ou bien extraterrestre. dagdaTanneur de Tyr Nombre de messages 104Age 32Localisation gaule, durocortorumDate d'inscription 07/07/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Lun 9 Oct 2006 - 1447 putain j'ai un peu de mal à suivre, mais bon, je m' selon toi Anudar, se qui rend l'homme "humain" serai le fait qu'il se considère comme appartenir à un groupe plus grand que les animaux ne se le considère ? c'est pas trés français ma phrase mais tant pis j'ai pour ma part une idée approchant la tienne je pense que les hommes sont "humain" donc "propre à l'homme" en effet non pas parce qu'ils ont fabriqué nombres d'outils et notament d'armes pour survivre ou se défendre __ car cela ne prouve que l'instint de survit propre à toute les especes on a vu plusieurs espesces fabriquer des outils avec leur moyens __ mais parce que l'homme à un instint d'entre-aide. L'homme dans les pires difficultés, va voir son prochain pour demander de l'aide. Donc en effet, plus l'homme considère comme son prochain un grand nombre de personne, plus il est "humain". De plus, l'homme est plus "humain" aussi lorsqu'il aide son prochain, et notament tu parlait de Dune Citation dans Dune ... Pris dans un piège, l'animal se ronge une patte pour échapper au prédateur alors que l'être humain attend l'arrivée de ce prédateur pour avoir l'opportunité de l'éliminer et ainsi de supprimer une menace qui pèse sur toute l'espèce. l'homme à la guerre se bat et continue à se battre pour protéger ceux qui sont derrière, les civils trops faibles pour ce défendre. Ce n'est en aucun cas parce qu'ils écoutent leurs supérieurs que les soldats seront plus humains les supérieurs peut-être, à moins que se ne soit pour leur propre survit C'est pourquoi, d'aprés se raisonnement, je trouve les hommes moins "humains" quand ils vivent dans des villes d'anonymes, où certaines personnes agés n'osent pas aller voir leurs voisins en cas de gros problemes GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 143 Je viens de trouver ce vieux sujet interessant et j'ai décider de le faire revivre un peu tant le sujet me semble mon point de vue deux voies sont possible pour un homme cultivé je ne prétend pas encore en etre un, mais j'espère le devenir un jour, du moins aux yeux de ma familleSoit on voit la Culture comme la somme des connaissances humaines, des informations que l'on pioche par ci par là, et dans ce cas, la culture c'est aussi connaitre les erreurs des ancetres. La culture est pour moi la somme de toute connaissance. Engrenger ses connaissances et augmenter sa culture, c'est necessairement apprendre des erreurs des ancetres et donc éviter les atrocités commises. La culture rend plus humain car elle enseigne, on apprend à mieux vivre, on apprend à comprendre. Le Racisme ou l'ethnocentrisme ne sont que les fruits d'une inculture grandissante. L'Homme cultivé est curieux, et surtout envers la différence, sans jamais commetre l'erreur de la juger. Dans ce cas la culture rend meilleur et plus y a un autre cas, tout aussi valable à mon avis. Si la Culture peut rendre plus humain, elle peut aussi réhausser l'Humain lui même. L'Homme cultivé est généralement vu comme le "savant", or de tout temps, celui qui sait a toujours été supérieur à celui qui ne sait pas. La culture peut donc développer une sorte d'orgueil chez celui que la plus si la culture permet à l'homme de connaitre les erreurs ancestrales, l'Homme peut soit en apprendre et tout faire pour changer l'Humanité, soit bien au contraire il est réaliste et se décourage d'améliorer cette humanité en laquelle il perd toute l'Homme cultivé peut se désolidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austère, froid, seulement animé par sa soif de savoir, son envie d' que je viens d'écrire est relativement applicable dans mon cas. Bien que je ne me vois pas encore comme un homme de culture, ces deux visions s'affrontent dans mon esprit. Je reste partagé entre l'Humaniste qui veux éclairer le monde, et le pragmatique froid à la limite de l'Humain _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2047 Trés bonne idée. Joli texte aussi Pour moi c'est clair que ce qui différencie l'humain de l'animal, mis à part ses contacts sociaux très developpés, c'est l'art et la un athé est un humain, mais on se comprend. Donc, histoire de pas dire "d'accord avec toi, je pense pareil", autant que l'on parte un peu sur le trip "les gens qui n'ont pas d'identité culturelle sont t'ils encore vraiments humains ? GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2358 Sujet interessant en suis très à cheval sur l'identité culturelle. Pour moi, renier son identité c'est se renier tout court. Certains voient dans l'identité culturelle comme un carcan qui nous bride. C'est faux selon moi. Je suis très fier de mes origines Franques et j'assume à fond ma culture Française, cela ne m'empeche pas d'éprouver une profonde curiosité pour les autres qu'un homme sans culture ? Un homme qui rejette son propre héritage n'est pas un homme. Il peut croire qu'il se libère, mais je pense au contraire qu'il se renferme dans son propre refus. Il se nie lui même, ce qui ne sera jamais un bon départ. _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Ven 18 Jan 2008 - 2147 Rhââa ce que j'envie votre beau parlé Oui, d'ailleurs, quand on voit ces "gens sérieux" qui vont au boulot à Paris tout les jours en prenant le métro comme des pingouins en ces boulots à la con nous déshumanisent je trouve, pas vous ? GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 1545 Alors là je t'arrete tout de suite mon ami Tu peux me tutoyer ! Je vouvoie uniquement quand je ne connais pas la personne et si elle est beaucoup plus agée que moi. Dans le cas présent, on se connait un peu, et puis on est les deux seuls survivants de ce forum, alors je pense qu'on peut arreter les formules d'usages En ce qui concerne le travail, je ne sais pas trop..... Tout dépend du travail en question en fait. Si on est un simple maillon de la chaine ou si on fait partie des instances simple maillon de la chaine n'a pas toujours une vraie personnalité ou plutot une vraie identité. Il se contente dans la plupart des cas, pas tous d'etre monsieur je suis bien plus ambitieux, et je ne conçois pas ma vie sans un travail fondamentalement utile. Je ne sais pas encore exactement ou je vais me diriger, mais que se soit dans la culture ou j'aurais à coeur de cultiver et de passionner les gens la culture est un fondamentale pour moi, ne pas vouloir connaitre, ne pas avoir de curiosité culturelle, c'est ne pas etre grand chose selon moi. Et si c'est dans l'autre domaine que j'affectionne, La politique, j'aurais à coeur de devenir quelqu'un d'influent, de respecté, mais aussi quelqu'un d' tu te donnes un vrai objectif pour ta vie future, alors ton travail prendra un tout autre sens. L'important est de ne pas se fondre dans la masse et de te démarquer le plus possible tout en restant toi je suis d'humeur philosophique cet apres midi. J'aime parler de tout cas, j'espère que nous allons redynamiser le forum à nous deux, je vais essayer de créer des sujets et faire de la pub, essaye d'en faire de ne sommes plus que trois à venir, si ça continue, je demande à etre nommé admin _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 2247 Je n'ai pas grand chose à rajouter à tes propos, ils reflètent bien ma pensée. Je dois avouer que je méprise un peu ces maillons des entreprises, tous habillés de la même façon, sans avoir d'uatre but dans la vie que d'obtenir une augmentation Point de vue clturel, on peut parler de culture occidentale, mais j'ose espèrer que non, aprés ce que les peuples antiques nous ont culture perse et grecque a, à mon avis, fortement contribué à civiliser les humains et à les rendres moins on commence à oublier ces acquis. depuis le Moyen-Âge, la culture passe de plus en plus au second plan, et du coup, j'ai l'impresion que notre degré de civilisation regrèsse. Enfin, ce n'est sans doute qu'une on va le relancer le forum, mais, même si on n'y parvient pas, il constitue déjà une mine d'infos impressionante. GermanicusFidèle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 111 Je ne pense pas qu'on doivent parler de regression civilisationnelle. Je suis du genre pragmatique, voire fataliste. C'est pourquoi je pense que c'est ainsi que va notre civilisation, et nous n'y changerons rien. Cela fait partie de ce que j'aime appeller le Destin Ce n'est pas une regression, c'est plus un chemin parmis tant d'autres. Et puis, rien n'a vraiment changé. Le pays reste dirigé par une minorité cultivé et généralement fermé, alors que le peuple, inculte et influençable à souhait, ne demande qu'à continuer sa petite vie tranquille, sans augmentation d'impots, et sans Maxime "Panem et Circanses" n'a jamais été autant d' dirigeante connait plutot bien nos origines, et c'est d'ailleurs le premier pas vers une distinction de la masse. Avoir une bonne culture antique arrache souvent aux amis, des "t'en connais des choses toi !".Je terminerai par cette citation de Churchill que j'aime beaucoupPlus vous saurez regarder loin dans le passé, mieux vous verrez dans le futur_________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "Napoléon 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 1614 Belle citation Pas grand chose à rajouter. odjobNomade de la steppeNombre de messages 1Date d'inscription 18/11/2009Sujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Mer 18 Nov 2009 - 032 Bonsoirs j'ai eu cette questions comme sujet de dissertation, voila le travail que j'ai fait en 1H sous la pression du temps La culture travaille-t-elle à nous rendre plus humains ? »La culture est un terme très vaste qui englobe les arts, les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les système de valeurs, les traditions et les croyances. la culture c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublier » d’un proverbe culture d’un groupe d’individu est une culture collective qui comprend toute les valeurs de ce groupe, mais il y a aussi une culture individuelle comprise comme connaissance de la culture collective dont on la culture peut être un frein celon l’usage qu’il en ai fait a l’épanouissement de l’être humain, elle peut aussi y participer et le bonifié. En effet, l’homme contrairement aux autres espèces ne se contentent pas de suivre sa nature, il l’inventent et la transmet ensuite de génération en génération. C’est sa la culture mais est ce vraiment bénéfique a l’homme ?Jean jacque rousseau dis l’homme est bon naturellement c’est la société qui le rend mauvais » Ce qui veux dire que si l’homme transmet ces connaissances et ce qu’il pense juste, il transmet aussi ses défaults, ces mauvaises habitudes. Comme par exemple au Mali, en afrique ou 80% de la population pratique l’excision et trouvent cela important, et bénéfiquent pour leurs filles. Alors que dans d’autres pays ceci est considéré comme une mutilation transmet Un homme seul, n’ayant jamais conu d’autre homme et ayant toujours vécu seul est il moins un homme que un autre individu qui lui dispose d’un patrimoine, d’une culture familiale, d’une éducation ?Un homme sans culture est il toujours un homme ? un proverbe africain dis "Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures". Mais la culture permet aussi a l’homme de s’épanouir de se effet comme le dis le proverbe africain plus haut un homme sans culture n’existe pas, car c’est un besoin vitale » pour l’homme, au second lui permet d’avoir une santé mentale saine, de communiquer, de partager, de construire, tout ce qui est propre a la race humaine et qui permet la pérénité de l’espece. Comme par exemple Claude Lévi-Strauss qui dis la prohibition de l’inceste marque le passage de la nature à la culture »La prohiition de l’inceste est une règle universelle qui c’est transmise depuis qu’elle est apparue de génération en génération. C’est la naissance de la Freüd aimer son prochain » n’est pas naturel mais culturel ce qui la aussi a permis a l’homme de faire un pas en avant en faisant reculant le singe qui est en nous puisque, aimer son prochain , se forcer a être aimable, serviable, constitue l’éducation et permettent a notre société de se solidariser, d’être de nombreuse associations d’aide a travers le monde qui existent actuellement tel que EMMAUS, La croix rouge et d’ la culture c’est avant tout choisir, c’est donne le loisir a l’Homme de décider de son chemin. Ainsi l'Homme cultivé peut se désolidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austère, froid, seulement animé par sa soif de savoir, son envie d' il peux au contraire se sentir plus proche de ces semblables grâce à la culture, l’éducation qu’ils lui aura été transmise. Contenu sponsoriséSujet Re La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? La culture travaille-t-elle à rendre l'homme plus humain? Page 1 sur 1 Sujets similaires» en quoi la culture modifie t-elle les perceptions?» L'histoire est-elle une science?» Un nouvel humain?Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLe Monde Antique Vie du Forum Philosophie et débatsSauter vers Laculture fait tendre l’homme vers le bien seulement si elle le rend attentif à l’autre. 1/ La culture et les échanges culturelles doivent faire prendre conscience à l’homme qu’il appartient à une seule communauté humaine. 2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception méliorative, qualitative et non quantitative.
I/ Culture et nature A Y a t-il une nature humaine ? Les enfants sauvages qui sont abandonnés dès la naissance et qui ne grandissent pas dans un milieu humain et qu'on retrouve des anénes après Victor de l'Aveyron → L'enfant sauvage » F Truffaut → Jeune retrouvé dans la forêt → ne fait pas se tenir debout, parler, rire, pleurer / toutes caractéristiques de l'Homme pendant longtemps on pensait que certains comportements apparaissaient à la nature humaine être humain pas seulement caractérisé par son héritage génétique → appartenir à espèce humaine ne fait pas de nous des Hommes cad qu'il faut recevoir un héritage culturel pour devenir un Homme Homme par def être culture → dénaturé, c'est ce qui permet de progresser Rousseau Cette dénaturation lui permet d'être libre et d'inventer ces propres règles B La prohibition de l'inceste ethnilogue Levi-Strauss, montre que cette interdiction est une règle universelle → Homme cultures se donnent interdiction → règle universelle → nature Invention → culture invention → culturellecela montre le passage de la nature à la culture. L'Homme plus soumis aux lois de Nature mais invente ses propres règles notamment pour organiser les relations entre individus. C L'impossibilité de dissocier nature et culturelle Chez Homme peut pas faire différence entre ce qui est naturel et culturel On ne peut pas chercher une nature humaine en essayant d'enlever tout ce que la culture ajoute à l'Homme. Chez l'Homme, tout est à la fois culturel et naturel Melau-Ponty ; chacunes de nos pratiques naturelles, biologiques sont toujours modifiés par les pratiques culturelles ex manger c'est lié à nature mais on mange différemment selon la culturellecolère c'est lié à la nature mais la façon e l'esprimer est différent → Le sentiment n'est plus le meme → Il n'y a pas de nature humaine indépendante de la culture Ccl 1 L'Homme est bien un être de nature parce qu'il tient de son hérédité biologique mais l'Homme est surtout un être de culture puisqu'il transforme sa propre nature, puisqu'il n'est rien s'il ne reçoit pas d'éducation qui lui permet de devenir véritablement un Homme. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiII/ Culture et cultures A L'ethnocentrisme E cultivé, c'est s'éloigner de Nature, progresser, se développer, or certaines cultures, sociétés ne semblent pas se développés du tout ou très peu. Ex cannibalisme, n'améliorent pas leur techniques, on peut affirmer que ce êtres ont un état sauvage, parfois même barbare Une telle attitude s'appelle l'ethnocentrisme, c'est affirmer que les autres cultures sont différentes de la notre, n'en sont pas parce sot par exemple proche de la nature ou c'est penser que sa culture est meilleure et que les autres sont des barbares Ex Européen qui découvre une autre culture qu'en Amérique Pour nous, les autres n'en sont pas et les Hommes pas vraiment des Hommes. C'est pourquoi une telle pensée justifie qu'o exploite ces individus ou qu'on les oblige à changer et progresser B Le relativisme culturel Ethnologues montre que c'est impossible de juger une culture d'un autre peule → hiérarchiser les cultures Hommes culturels, même niveau / critèresobjectif pour juger Hommes critères relatifs à notre propre culture civilisation occidentale prend comme critère développement, éco et technique pour juger culture mais c'est un critère lié à ntore propre histoire mais on peut mesurer la valeur d'une autre culture par rapport au bonheur des individus → Il aut affirmer le relativisme culturel / culture supérieur à une autre Cela conduit à accepter diversité et d'être plus tolérant Vous cherchez un professeur de philosophie ? C Le problème des droits de l'Homme Excision, lapidation peine de mort est e qu'on peut juger ecs ratiques qui sont culturelles et ne sont pas remsie en cause dans ces cultures ? → Au nom des droits de l'Homme qui sont sensés être universels au dessus des cultures, il sembvlerait légitime de décourager ces pratiques qui vont à l'encentre de liberté, égalité, dignité des individus pb → droit Homme → prpoduit de pensée occidental et les autre cultures ne les comprennent et acceptent pas forcément. question ouverture des cultures aux autres, plus une culture a de contact avec l'extérieur, plus elle sera amené à évoluer et à se développer, mais en même temps, il ne faut pas que cette ouverture conduise à la dispartion de la diversité culturellecelaCulture toujours l'enjeu d'un conflit entre les forces de la tradition et celles du changement. Il est nécessaire de préserver cultures tout en leur permettant de se modifier ? III/ Culture générale et démocratie CG → ensemble de savoir qu'on acquiert une demeure, qui nous définissent comme un être cultivé. Elle est liée à l'idéeal humaniste qui considérait qu'il fallait posséder le connaissance et que cette culture génrale nous rend meilleur Avec la démocratie, les traditions et la culture classique ne sont plus des valeurs qu'il faut cultiver. C'est à dire que chacun invente ses propres règles, ses propres normes et choisi ce qui l'intéresse ; »
Pourprouver que la culture travaille à rendre l’homme plus humain, nous parlerons de la préhistoire et des premiers hommes. C’est en effet à partir de cette période que la culture a commencé à jouer un rôle très important dans l’aboutissement de l’homme. C’est grâce à elle que l’homme a pu se démarquer des animaux en domptant la nature.
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On considère souvent certains soldats comme des sauvages ou des barbares. On pense ainsi que c’est la culture qui nous humanise, autrement dit qui nous rendrait plus humains. Toutefois, la cruauté use des outils de la culture. Aussi, y a-t-il un sens qui fait que la culture nous rend plus humains ? Elle nous rend simplement humain car sans elle nous sommes des animaux ; elle nous rend plus humain lorsqu’elle est ouverte et universelle ; et nous rend plus humain quand elle éduque en nous la moralité. Seule la culture permet à l’homme de développer les aptitudes qui amènent à le qualifier d’humain. Il doit apprendre à trouver sa nourriture avec des armes ou des outils, il doit apprendre qui il peut épouser, etc. Par culture on entend tout ce dont nous héritons en l’acquérant, par imitation ou bien par un apprentissage déterminé. Sans culture, l’homme n’est même pas un animal faute d’instincts qui lui dictent ses conduites pour vivre. Or, il y a diverses cultures. Chacune définit une humanité de sorte que cela n’a pas de sens de dire que la culture nous rend plus humains. On peut alors dire avec Merleau-Ponty dans la Phénoménologie de la perception 1945 que tout en l’homme est naturel et culturel de sorte qu’il n’y a pas de norme de l’humain qui serait en quelque sorte un naturel qu’il aurait à exprimer. Cependant, on reprend des conduites de certaines cultures pour enrichir la sienne et on en rejette d’autres comme le cannibalisme. N’y a-t-il pas une culture unique qui rend l’homme plus humain ? En effet, au fur et à mesure que les hommes inventent des savoirs, des savoir-faire etc., certains d’entre eux améliorent l’existence humaine. C’est vrai pour les techniques. Une hache de fer est bien meilleure qu’une hache de pierre et une machine-outil est encore plus efficace. Mais c’est vrai également des connaissances, voire de la justice. Les Anciens admettaient l’esclavage que nous rejetons car il est contraire à l’idée du genre humain que nous nous faisons. Le cannibalisme disparaît. Aussi, sont-ce des cultures qui se veulent exclusives, qui prônent la violence, qui amènent certains hommes à être inhumains, c’est-à-dire à être cruels vis-à-vis d’autres hommes pour satisfaire leurs désirs au dépend des autres, voire pour satisfaire leur désir de cruauté. Jamais un animal ne torture en connaissance de cause un membre de son espèce. Nombre de cultures humaines la pratiquent comme les anciens Iroquois avec leurs prisonniers ou les Aztèques avec leurs sacrifices humains. On peut donc avec Kant dans son Traité de pédagogie parler d’un progrès dans l’éducation qui permet à la culture comme connaissance de fonder la discipline comme amélioration par l’homme de ses désirs. Néanmoins, si les désirs des hommes les poussent à s’affronter, cela semble justement dépendre du développement de la culture qui oppose les hommes et les rend inhumains ? Or, ce que la culture peut faire, rendre les hommes inhumains, ne peut-elle pas le faire autrement et les rendre plus humains ? On ne peut nier que la guerre est un phénomène culturel. Elle oppose des groupes qui ne sont pas toujours de cultures différentes, comme les Français et les Espagnols au XVII°. Si elle a une origine culturelle, c’est parce qu’elle prend sa source dans les désirs des hommes qui sont illimités. Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes 1755, attribue à certains progrès de la technique le développement de la misère et de l’esclavage, c’est-à-dire lorsqu’elle implique la dépendance des hommes les uns des autres, ce qui arrive avec la métallurgie et l’agriculture. Comme c’est la culture qui façonne les désirs humains, l’accroissement de ceux-ci rend les hommes inhumains au sens de cruels. Pour sa part Lucrèce dans De la nature imagine que le premier qui se recouvrit d’une peau de bête fut assassiné par les autres pour le dépouiller. Mais en réalité, c’est à la culture de tourner vers l’humain ce qui en elle est potentiellement inhumain. C’est qu’en effet, c’est plutôt un défaut de culture au sens d’une éducation morale qui fait qu’on en reste aux désirs suscités par la culture au sens de l’héritage. La culture qui consiste à prendre soin de soi et non à recevoir passivement les inventions des autres, conduit bien plutôt par la réflexion qu’elle suscite à ne pas tomber dans le piège des désirs infinis et vains et à se limiter pour vivre le plus harmonieusement possible. Disons donc qu’au problème de savoir s’il y avait un sens à penser que la culture nous rend plus humains, nous avons vu que la diversité des cultures entendues comme inventions de façons d’être qu’on hérite, ne permet pas de l’affirmer. Par contre, la culture, dans la mesure où elle est ouverte, rend plus humain que celles qui font des autres de simples objets. Encore faut-il qu’elle soit l’œuvre de l’individu prenant activement soin de lui-même, conformément à l’étymologie latine du mot.

Laculture selon l'ethnologie est l'ensemble des productions signifiantes d'une société humaine organisée, ce qui implique le langage, les moeurs, les traditions, la politesse, la manière de vivre et de se comporter etc? telle qu'elle existe dans une société donnée. opposé = Nature : La nature est l'inné, par opposition à la culture, c'est ce que l'on n'a pas besoin d'acquérir à la
Par null null and Les Podcasteurs, découvert par Player FM et notre communauté - Le copyright est détenu par l'éditeur, non par Player F, et l'audio est diffusé directement depuis ses serveurs. Appuyiez sur le bouton S'Abonner pour suivre les mises à jour sur Player FM, ou collez l'URL du flux dans d'autre applications de podcasts. Les gens nous aiment! Critiques d'utilisateurs "J'adore la fonction offline" "C’est "le"moyen de gérer vos abonnements aux podcasts. C’est également un excellent moyen de découvrir de nouveaux podcasts." Episode 7- La culture nous rend elle plus humain? ➕ S'abonner ➕ Souscrire ✔ Abonné ✔ Souscrire Partager Manage episode 330051050 series 2606179 Par null null and Les Podcasteurs, découvert par Player FM et notre communauté - Le copyright est détenu par l'éditeur, non par Player F, et l'audio est diffusé directement depuis ses serveurs. Appuyiez sur le bouton S'Abonner pour suivre les mises à jour sur Player FM, ou collez l'URL du flux dans d'autre applications de podcasts. Philosophy Is Sexy n’est pas qu’un podcast, c’est une parenthèse intime, un pas de côté, pour oser la philosophie, la désacraliser, la remettre au cœur de notre vie et se laisser inspirer. Marie Robert, auteure du best-seller traduit en quinze langues, "Kant tu ne sais plus quoi faire", de "Descartes pour les jours de doute" et"Le Voyage de Pénélope" Flammarion-Versilio nous interpelle de son ton complice et entrainant. La prof qu’on aurait aimé avoir, celle surtout qui va faire des philosophes nos précieux Pédagogique des écoles Montessori Esclaibes. PhilosophyIsSexyProduction Les podcasteursMusique Originale Laurent AkninNotre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez pour plus d'informations. 57 episodes × Bienvenue sur Lecteur FM! Lecteur FM recherche sur Internet des podcasts de haute qualité que vous pourrez apprécier dès maintenant. C'est la meilleure application de podcast et fonctionne sur Android, iPhone et le Web. Inscrivez-vous pour synchroniser les abonnements sur tous les appareils. Player FM - Application PodcastMettez-vous hors ligne avec l'application Player FM ! Sanscette culture, l'humain n'aurait pas pu survivre. De plus, il est vrai que la culture (dans le sens de l'éducation) rend l'homme plus humain puisqu'elle lui permet de maîtriser sa nature (comme des pulsions, réactions, des sentiments) mais aussi de développer es Ce terme renvoie à un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considérable de sujets sur la définition de l’homme, le langage, l’art etc. !. Ne le négligez pas ! Philosophie - Bac toutes sériesLa culture Ce terme renvoie à un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considérable de sujets sur la définition de l’homme, le langage, l’art etc. !. Ne le négligez pas ! Le mot culture » vient du latin colere » qui veut dire mettre en valeur ». On peut mettre en valeur un jardin mais aussi l’esprit. Depuis Platon et le mythe de Prométhée, on admet que l’homme est un être de culture. Prométhée, constatant que l’homme était moins bien pourvu que les autres animaux, a dérobé aux Dieux le feu et l’art politique, symboles de la forfait va permettre aux hommes de survivre malgré leur faiblesse et culture Une très longue tradition philosophique oppose la nature et la culture, d’abord dans l’ensemble de l’univers, puis en l’homme. Le ciel étoilé, la terre, les règnes minéraux et végétaux, appartiennent à la nature. Tout ce qui est produit par l’homme depuis la roue jusqu’à la centrale nucléaire et aux toiles de Picasso, appartiennent à la culture ; les institutions et les lois relèvent aussi de la culture, au sens de civilisation », c’est-à-dire de l’ensemble des coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les générations successives se transmettent. En l’homme, la nature » désigne ce qui est donné à la naissance, tandis que la culture » désigne ce qu’il acquiert tout au long de son éducation. Rousseau nomme perfectibilité » la capacité de l’homme, non pas seulement de progresser, mais d’évoluer sans cesse, en bien comme en mal. La culture et les cultures Employé au singulier, le mot culture » est synonyme de civilisation. Or cette idée de civilisation suggère un mouvement continu de l’humanité vers plus de connaissance et de lumières. On serait donc ainsi plus ou moins civilisé selon les continents et les époques. Les sociétés dites primitives » seraient moins civilisées, donc moins cultivées, que la société industrielle la plus performante. Or cette idée est largement remise en cause aujourd’hui. Le mouvement de l’humanité n’est pas un progrès uniforme et continu. Aucune société n’est en avance ni en retard. Lévi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues préfèrent désormais parler de cultures » au pluriel. Culture » désigne alors l’ensemble cohérent des constructions imaginaires, structures mentales et modes de productions propres à chaque communauté. Culture générale, culture universelle Le mot culture » désigne aussi le produit de l’éducation morale et intellectuelle de chaque individu. Tout être humain reçoit une telle culture » par définition. Mais, en ce sens, la culture comporte également des degrés ; toutefois, l’approfondissement de la culture dite générale » n’est pas d’ordre quantitatif Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine » Rabelais. Un homme cultivé » une tête bien faite ! est capable de juger par lui-même, par exemple de ce qui est beau. Cela signifie que grâce à son éducation il est en mesure de dépasser les préjugés de sa culture », c’est-à-dire d’une vision du monde close, autrement dit inaccessible à un étranger. Plus un homme est vraiment cultivé, plus il est tolérant, c’est-à-dire ouvert à toute autre culture Rien de ce qui est humain ne m’est étranger » TérenceSujets de dissertation La culture rend-elle libre ? Une culture peut-elle être porteuse de valeurs universelles ? Puis-je juger la culture à laquelle j’appartiens ? Laurence Hansen-Love La philosophie au bac et
fairequ’elle ne soit plus ce qu’elle était ou ce qu’elle devrait être (devenir tout autre, étranger à soi, diamétralement opposé à ce qu’on est ou doit être). Le sujet présuppose donc qu’avant la culture, l’homme est homme et qu’il y a une sorte d’idéal humain avec lequel il faudrait s’accorder pour être homme. – I. la culture dénature l’homme au sens 1, Si
Plan I. La culture comme nécessaire à la survie de l’homme, humain » entendu au sens objectif, appartenant à l’espèce humaine 1/ Aux sources du concept de culture la culture est la marque de l’humanité en tant qu’elle est un travail ou une activité humaine transformant une matière ou nature. 2/ Oublié par la nature, l’homme développe ses capacités spécifiques en domptant la nature et sa nature. Il y a une dimension morale liée à la culture. 3/ L’homme fait évoluer sa nature à travers l’histoire. II. La culture comme processus de moralisation de l’homme parvient-elle à ses fins ? 1/ Le raffinement culturel est-il la garantie d’un respect de l’autre ? 2/ La culture sert à empêcher les hommes de s’entretuer en contenant leurs pulsions agressives III. La culture fait tendre l’homme vers le bien seulement si elle le rend attentif à l’autre 1/ La culture et les échanges culturelles doivent faire prendre conscience à l’homme qu’il appartient à une seule communauté humaine 2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception méliorative, qualitative et non quantitative Céline Hervet et Adèle Van Reeth Textes lus par Georges Claise Marx, Le Capital Kant, Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique , 7ème proposition Extraits diffusés Les Goristes, "La citadelle culturelle" Fernandel, "La politesse" LéviStrauss, entretien "Campus", France 2 du 28/10/2004 Céline Hervet et Adèle Van Reeth Bibliographie I/ La culture est nécessaire pour humaniser l'homme Cicéron, Les Tusculanes Platon, Protagoras , 320b-320c le mythe de Prométhée Marx, Le Capital Truffaut; L'enfant sauvage Transition Rousseau, *Le Second Discours * sur le paradoxe de la perfectibilité II/ L'humanisation par la culture est-elle morale ? Kant, Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique , 7ème partie Primo Levi, Si c'est un homme Pascal Quignard, La haine de la musique Sa majesté des mouches , film de Peter Brook, adapté du roman de William Golding Transition Freud, Malaise dans la civilisation la culture est impuissante à maîtriser certaines pulsions III/ Conciliation culture/morale par la nature Lévi-Strauss, Race et histoire Descartes, Le Discours de la méthode , VIème partie Réalisation Mydia Portis-Guérin
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