CommentrĂ©parer une horloge comtoise ? Une corde mal enroulĂ©e peut provoquer l’arrĂȘt de l’horloge. Il suffit alors de tirer lĂ©gĂšrement sur le poids pour dĂ©bloquer le chevauchement des deux brins. Lorsqu’elle est trop usĂ©e, effilochĂ©e ou Ă  fortiori cassĂ©e, la corde doit ĂȘtre remplacĂ©e par une corde neuve de mĂȘme diamĂštre. Comment changer l’heure sur un rĂ©veil
Placez votre pendule improvisĂ© dans la paume de la personne qui veut connaĂźtre le sexe et le nombre d’enfants qu’elle aura. Si le pendule se dĂ©place d’avant en arriĂšre, ce sera un garçon. S’il faisait un mouvement circulaire, ce serait une fille ! Comment caler son horloge ?Comment calibrer un pendule ?Quel pendule pour le Reiki ?Qui fait tourner le pendule ?Est-ce que le pendule compte les fausses couches ?Pourquoi le pendule marche ?Quelle matiĂšre pour pendule de Thot ? Comment caler son horloge ? Le serrage se fait au mieux Ă  l’aide de carton plat, comme une planche Ă  chaussures pas de carton ondulĂ© qui s’affaissera avec le temps. Il se placera en soulevant lĂ©gĂšrement le mĂ©canisme sous l’avant et l’arriĂšre du cĂŽtĂ© choisi. A voir aussi Comment Ă©plucher et cuire des marrons ? Comment dĂ©marrer l’horloge de grand-pĂšre? Pour le remettre en place, il suffit de tourner l’aiguille des minutes dans le sens inverse de la normale. Chaque fois que l’aiguille des heures se pose sur 12/XII, laissez l’horloge sonner avant de continuer. S’arrĂȘte aprĂšs que le dernier a fait cent tours. Comment faire face Ă  une comtoise arrĂȘtĂ©e ? Un bracelet mal emballĂ© peut provoquer l’arrĂȘt de la montre. Ensuite, il suffit de tirer lĂ©gĂšrement sur le poids pour supprimer le chevauchement des deux brins. Si elle est trop usĂ©e, dĂ©chirĂ©e ou encore plus cassĂ©e, la corde doit ĂȘtre remplacĂ©e par une nouvelle corde du mĂȘme diamĂštre. Articles en relation Pourquoi on pense toujours Ă  son ex ? OĂč Peut-on coder ? Quels sont les 3 rappeurs les plus riches du monde ? Comment Ă©liminer la cellulite recette de Grand-mĂšre ? Comment rĂ©installer Play Store sur Samsung ? Comment calibrer un pendule ? Écrivez les mots oui », non » et peut-ĂȘtre » sur 3 feuilles de papier. Retournez et mĂ©langez, puis placez un pendule sur chacun. A voir aussi Pourquoi je ne peux pas envoyer des photos par SMS ? Observez la rĂ©action du pendule sur chaque feuille de papier pour identifier comment le pendule exprimera une rĂ©troaction positive, nĂ©gative ou neutre. Pourquoi le pendule tourne-t-il ? La rotation du pendule est causĂ©e par la rotation de la terre sur son propre axe. Le pendule montre donc que la Terre tourne d’elle-mĂȘme. Vous pouvez imaginer le pendule oscillant toujours dans le mĂȘme sens par rapport Ă  une Ă©toile fixe, et la Terre tournant sous le pendule. Comment rĂ©gler votre pendule ? Mouvement circulaire du pendule Positionner le pendule avec une chaĂźne entre 5 et 10 cm 10 cm pour les dĂ©butants au centre du cercle de la figure 1, Ă  environ 3-4 cm au-dessus de la figure. Laissez le pendule faire son travail il se met en mouvement et tourne dans le sens des aiguilles d’une montre vers la droite. Comment faire bon usage de votre pendule pour vous-mĂȘme ? Le pendule doit ĂȘtre tenu dans la main droite. La chaĂźne doit mesurer environ dix centimĂštres de long, tenue entre le pouce et l’index. Si vos mains tremblent un peu, ne vous inquiĂ©tez pas. Vous observerez bientĂŽt le mouvement spontanĂ© du pendule. Quel pendule pour le Reiki ? Par exemple un pendule dans un cĂŽne de quartz rose sera trĂšs efficace pour bloquer l’énergie du chakra du cƓur. Sur le mĂȘme sujet OĂč trouver une personne qui prĂȘte de l’argent ? Il est Ă©galement possible d’utiliser un pendule Ă©gyptien qui a la particularitĂ© de ne pas ĂȘtre chargĂ© d’énergie nĂ©gative de la part de la personne recevant le traitement. Quel est le meilleur matĂ©riau pour un pendule ? Pendule divinatoire en mĂ©tal Le laiton et le cuivre sont les mĂ©taux les plus conducteurs d’énergie, ce qui les rend parfaits pour les arts de la divination, car ils amplifient tous deux l’énergie et les vibrations que votre corps ressent. Comment stocker le pendule ? Si vous souhaitez minimiser l’influence des vibrations nĂ©gatives sur votre pendule, placez une pierre de cristal de roche quartz blanc Ă  proximitĂ©, son Ă©nergie pure et claire purifiant les pierres prĂ©cieuses Ă  proximitĂ©. Qui fait tourner le pendule ? Le pendule n’est qu’un outil qui rĂ©agit aux questions posĂ©es. A voir aussi Comment ouvrir un fichier BIN sur telephone ? La rĂ©ponse est donnĂ©e par l’univers, votre guide, l’intelligence cosmique quel que soit son nom et produit le mouvement du pendule. Pourquoi mon pendule tourne-t-il vite ? Mouvement circulaire du pendule Laissez le pendule faire son travail commencez Ă  bouger et tournez dans le sens des aiguilles d’une montre vers la droite. 
 Si par contre le pendule tourne fortement et rapidement, c’est que le pendule est trĂšs rĂ©ceptif. Comment utiliser un pendule pour vous-mĂȘme? Comment tenir un pendule correctement Le pendule doit ĂȘtre tenu avec la main droite. La chaĂźne doit mesurer environ dix centimĂštres de long, tenue entre le pouce et l’index. Si vos mains tremblent un peu, ne vous inquiĂ©tez pas. Vous observerez bientĂŽt le mouvement spontanĂ© du pendule. Est-ce que le pendule compte les fausses couches ? c’est Ă  dire que oui le test du pendule fonctionne et oui ça marche aussi pour les fausses couches, la diffĂ©rence c’est que le mouvement est moins rapide. A voir aussi Comment louer un film sur la tĂ©lĂ© ? Comment le faire avec un pendule pour savoir si vous ĂȘtes enceinte ? Le plus connu est le test du pendule. Un pendule est fait pour clignoter sur le ventre de la mĂšre ou dans sa main. Si le pendule tourne, c’est parce que le bĂ©bĂ© est une fille et si c’est l’inverse, le pendule se balance de cĂŽtĂ© c’est un garçon. Quand surviennent la plupart des fausses couches ? On peut distinguer deux types de fausses couches, selon la date prĂ©coce de la grossesse Les fausses couches prĂ©coces, qui sont les plus frĂ©quentes, et surviennent avant la quatorziĂšme semaine d’amĂ©norrhĂ©e. Fausse couche tardive, entre la quatorziĂšme et la vingt-deuxiĂšme semaine d’amĂ©norrhĂ©e. Pourquoi le pendule marche ? Ainsi, lorsque nous posons une question avec force, lorsque nous voulons au fond de nous connaĂźtre la rĂ©ponse par nous-mĂȘmes, notre subconscient trouve le relais dans le mouvement d’un pendule de forme circulaire. Voir l'article Comment agrandir une image sur Photopea ? Comment utiliser un pendule pour la premiĂšre fois ? Comment utiliser un pendule pour obtenir une rĂ©ponse ? Lorsque vous recevez un pendule pour la premiĂšre fois, avant de l’utiliser, tenez-le entre votre pouce et votre index jusqu’à ce qu’il ne bouge plus. Tenez le pendule dans la paume de votre main et dĂ©finissez vos intentions. Qu’est-ce qui fait bouger le pendule ? En rĂ©alitĂ©, ces mouvements sont le rĂ©sultat de mouvements musculaires inconscients de vos mains. Mais selon la pseudoscience, le mouvement d’un pendule est entraĂźnĂ© par le subconscient, ou une force surnaturelle que vous pouvez demander. Quelle matiĂšre pour pendule de Thot ? Le matĂ©riau change Ă©galement selon les diffĂ©rentes horloges Ă©gyptiennes. Ainsi, certains sont mĂ©talliques et certains sont taillĂ©s dans la pierre. Voir l'article Quand et comment tailler une haie de laurier ? Pierres de cristal, oeil de tigre, jaspe
 Dans ce cas, les pierres ont le pouvoir d’intensifier le travail du pendule. Quel est le meilleur pendule divinatoire ? Si vous ĂȘtes dĂ©butant, choisissez un pendule divinatoire conique, car il est plus stable et s’installe plus rapidement. Le pendule en forme de larme vous permet Ă©galement d’ĂȘtre plus prĂ©cis dans votre travail. Quel matĂ©riau pour le pendule ? Les horloges en mĂ©tal sont en argent, en acier inoxydable, en laiton, en or ou en mĂ©tal chromĂ©. Le laiton et le cuivre sont les mĂ©taux les plus conducteurs d’énergie, ce qui les rend parfaits pour les arts divinatoires, car ils amplifient tous deux l’énergie et les vibrations que votre corps perçoit.
\ncomment changer les cordes d une comtoise
Lesheures continuant d’avancer le limaçon tourne et oblige la tige butĂ©e de se tordre et frotter sur celui-ci. Ce mouvement se rĂ©alise toute les 12 heures. Vous pouvez imaginer que cette solution va poser problĂšme au bout d’un certain temps. Au pire, rupture de la tige ou dĂ©formation permanente. Ce qui aura pour effet de
P'tit tour inter-fest au CalernaĂŒm ! PrĂ©sents Paul GSMagnan, Christian & Flo GSvenceTPST environ 4hUn retour de 4 jours sur la CĂŽte d'Azur pour les fĂȘtes et une sortie souterraine organisĂ©e ! pour changer d'habitude. Pour le coup, on est pas nombreux... Ă  croire que tout le monde passe les fĂȘtes en famille ! c'est n'importe quoi !Fred GSV Ă©tait d'abord prĂ©sent mais a du annuler Ă  cause du travail... on ne sera que trois Ă  aller se peler le cul sur Calern maudite mĂ©tĂ©o ! Ca m'apprendra Ă  dire que ce n'est pas un temps hivernal... On se retrouve tous pour un cafĂ© Ă  7h30... 40 pour moi, Ă  PrĂ© du Lac, avant de covoiturer vers la boulangerie de Caussols pour les sandwichs et un autre cafĂ©. La route est blanche, la neige tombe doucement, la tempĂ©rature n'est pas Ă©levĂ©e... on a des difficultĂ©s Ă  se motiver ce matin... On finit par monter au parking de Calern oĂč nous sommes accueillis par l'une des particularitĂ©s du plateau le vent ! Ca pĂšle ! MĂȘme Ă  Lyon il fait meilleur... Changement rapide... euh non, trĂšs lent. Paul perd un pouce Ă  cause du froid, Christian perd son ***** en le sortant pour pisser, et moi, j'ai du perdre une occasion de me taire ! vais me faire tirer les oreilles encoreL'entrĂ©e dans la cavitĂ© est plus qu'apprĂ©ciable ! De la chaleur ! Super !!! Paul souhaitait ouvrir la marche, mais sa frontale de secours a dĂ©cidĂ© de descendre le puits d'entrĂ©e avant lui ! Deutschland Qualitat elle fonctionne encore malgrĂ© la hauteur ! Je suis Paul et Christian clĂŽture la marche en faisant quelques plans vidĂ©os avec sa camĂ©ra embarquĂ©e dans les premiers puits. La batterie ne tient pas longtemps, faute d'un mode veille inactif ?On progresse tranquillement en apprĂ©ciant que les puits ne mouillent pas autant que fin novembre. Paul tente un autre Ă©quipement dans le P80 enlever le dernier mono-point, remplacer le prĂ©cĂ©dent par 2 spits et ajouter une dĂ©v' sur le dernier tronçon. Mais ça frotte Je remets l'installation d'origine en place et on se fait une grosse pause apĂ©ro vers 11h20 cafĂ©, thĂ©, cacahuĂšte, anecdotes, pipi Ă  l'odeur... forte !Paul ayant des douleurs au dos, Christian anticipant la remontĂ©e, mes contraintes horaires et la mĂ©tĂ©o dehors nous poussent Ă  ne pas visiter les rĂ©seaux. Ça nous fait une sortie digestive post-NoĂ«l, ou sortie de "papy" pour Christian qui n'a rien fait depuis le barnum SSF du Fourchu, fin septembre. D'ailleurs, ça se ressent Ă  la remontĂ©e ! Et en bonne langue de pute que je suis, j'ai pas arrĂȘtĂ© de charrier notre pauvre sexagĂ©naire ! On sort vers 14h30, sous un vent de fou furieux ! Des pointes Ă  220km/h, facilement ! Heureusement que Paul est un pilier et que l'on a pu se longer Ă  lui, sinon, on s'envolait jusqu'en Italie ! Mais la marche avec le vent en pleine poire, avec les flocons gelĂ©s qui viennent percer les yeux et les loups qui guettent le premier qui va mourir... c'est pas top !!!On croise quand mĂȘme un randonneur un autre fou ? Oo mais qui nous rattrapera 5 minutes aprĂšs. Quelques vieux passent aussi en voiture sur le parking, sortent la tĂȘte et re-rentrent dans la voiture, demi-tour & salut !On redescend manger Ă  la boulangerie de Caussols, au chaud. Leurs sandwichs sont trop bons ! Le Calern remplit bien l'estomac ! Retour tranquillou sur PrĂ© du Lac, la route ne dĂ©rape pas et les Ă©cureuils portent la WE dans le Doubs avec le spĂ©lĂ©o club de V'soul Je pique les CR des copains pour une fois, pas le temps avec les fĂȘtes ! Les photos arriveront bientĂŽt ! j'espĂšre... Gouffre des Ages, Ă  Loray, samedi 20 dĂ©cembre 2014Participants Florian – NanardTPST 2 H30Gouffre impressionnant par ses dimensions. AprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© la clĂ© Ă  la mairie de Loray, nous partons pour cette cavitĂ© au milieu d’un lotissement en bordure de forĂȘt. Merci Ă  Jean-Luc d’avoir prĂ©vu une pince pour ouvrir le plusieurs hĂ©sitations pour localiser le bon point d’amarrage en fait, ce n’est pas les arbres qui manquent, mais lequel choisir ??, Florian Ă©quipe et descend le P38 magnifique, suivi par moi-mĂȘme. AprĂšs ĂȘtre descendu jusqu’au point d’eau Ă  – 76 m, nous prenons le temps de faire quelques photos. De nombreux vestiges hĂ©tĂ©roclites au fond permettent de faires quelques photos des RaviĂšres, samedi 20 dĂ©cembre 2014Participants Florian – NanardTPST 2 H30AprĂšs un casse-croĂ»te bien au chaud dans la voiture c’est vrai que dehors ça sent l’hiver, Ă  Orchamps-Vennes, nous nous dirigeons vers le tumulus » au milieu des champs, qui localise l’entrĂ©e du gouffre. Bel Ă©difice trĂšs particulier qui recouvre toute l’entrĂ©e du gouffre. Une lucarne nous permet d’accĂ©der au P 18 qui donne dans la premiĂšre salle, constituĂ©e d’un Ă©norme Ă©boulis. AprĂšs avoir fait le tour, nous recherchons l’entrĂ©e de la salle N°2. Salle imposante par ses dimensions et par la dimension des blocs qui jonchent le sol. Nos flashs ne suffiront pas Ă  redonner la vraie dimension Ă  cet espace assez sombre et dont une partie laisse apparaĂźtre des Les Cavottes, dimanche 21 dĂ©cembre 2014Participants Jean Luc, Florian, Pauline, Nicolas, Bernard, Jean Marc, VĂ©ro, Didier, BertrandTPST 5 h 30 JournĂ©e initiation aux Cavottes. On fait des petits sauts de puces pour rĂ©unir, les Ă©quipements, les gens et covoiturer. A 10 h 30, on est tous prĂȘts. C’est parti. On passe la diaclase Ă  gauche pour savoir » ce que c’est que de se sentir Ă  l’ le faux pas et le puits du bout qui permet d’éviter l’étroiture de droite. Plus loin Jean-Marc Ă©quipe la grande vire. Et moi le P7 avec les gentils ressauts. Chacun choisi sa route en fonction de son envie de sensation, plus ou moins de Luc et Jean Marc sont extra pour l’encadrement, on apprend des trucs, des histoires, des anecdotes et on avance tranquillement. Didier qui craignait bcp la sensation d’enfermement est ravi et apprĂ©cie la balade. On dĂ©jeune Ă  la salle Ă  manger avant de poursuivre dans un paysage dunaire. Un petit ruisseau coule au fond. Very joly. Bernard et JL font de la photo tandis que Florian J-Marc et moi , on part faire le P20, une bien belle cannelure brillante et une petite salle d’argile au fond avec quelques remonte, on reste quelques minutes tout feu Ă©teint et on prend le chemin du retour. Je perds l’usage de ma lampe, plus de batterie en remontant le petit puits Ă  ressaut. Les copains m’éclairent le temps de trouver ma frontale de secours et de la caler sur mon nez
 On rentre par la tyrolienne tout le monde adore ça pas moi c’est la rĂ©compense avant la sortie bien La photographie souterraine en lumiĂšre continue Comme il parait que Florian cherche encore le compte-rendu de la sortie au Beaulieu le dimanche 16 novembre dernier, et que celle-ci avait un but bien prĂ©cis, nous allons donc aborder le sujet ici la photographie souterraine en lumiĂšre continue. Le terme peut paraitre un peu pompeux, mais il s'agit somme-toute de quelque chose d'assez simple comment faire des photos sous terre sans flash ? Et comme il ne s'agit pas non-plus ne se trimbaler des projecteurs et des batteries, nous allons parler plus particuliĂšrement de la photo souterraine en lumiĂšre continue disponible. Pour la sĂ©ance du 16 novembre dernier, comme nous n'Ă©tions que deux, je me suis permis de tricher un peu, j'ai pris deux casques, un trĂ©pied et un dĂ©clencheur radio. Et cela suffit pour rĂ©aliser la photo ci-dessus. L'Ă©clairage principal est assurĂ© par une Scurion placĂ©e sur la gauche et les deux personnages s'Ă©clairent mutuellement. A 3200 iso et avec un diaphragme de 11, il faut 4 secondes de pose. Mais pourquoi s'embĂȘter avec la lumiĂšre si peu disponible pour faire des photos que l'on ferait beaucoup plus facilement avec des flashs ? La question est pertinente et mĂ©rite d'ĂȘtre posĂ©e. La lumiĂšre disponible va trouver tout son intĂ©rĂȘt pour montrer ce qu'un flash ne peut pas rendre l'ambiance spĂ©lĂ©o. Cette photo a Ă©tĂ© prise uniquement avec l'Ă©clairage du casque de Dada. C'est donc l'occasion de dire tout le mal que je pense du phare de vĂ©lo que lui a vendu JĂ©rĂŽme. Outre le fait qu'il s'arrĂȘte sans prĂ©venir toujours au moment oĂč il ne faut pas c'est le problĂšme de Dada, celui-ci a un faisceau beaucoup trop focalisĂ© et surtout a une qualitĂ© de lumiĂšre blanche relativement mĂ©diocre. Aller Dada, coupe ton Ă©clairage ! C'est quand-mĂȘme mieux, comme ça non ? Juste avec une Scurion derriĂšre et une Duo sur la droite qui Ă©claire le personnage. Comme vous l'aurez compris, pour avoir un Ă©clairage correct, le prix reste encore malheureusement un peu dissuasif. L'avantage certain de la lumiĂšre continue se retrouve par contre dans la facilitĂ© de cadrage. Une fois l'appareil sur le trĂ©pied, on peut travailler avec l'Ă©cran plutĂŽt qu'avec le viseur, ce qui permet d'avoir une idĂ©e relativement correcte du rĂ©sultat. Bien-sĂ»r, il est indispensable de prendre les photos en RAW et de rĂ©gler la tempĂ©rature de couleur Ă  la main. Le sujet mĂ©rite d'ĂȘtre creusĂ©. Mathieu Merci Ă  Dada qui a su rester de marbre pendant ces longues poses ! Boule en biais & ses supporters au CalernaĂŒm PrĂ©sents Nico, Perrine, Paul GSMagnan, Flo, Yo & Dada GSV TPST 10h en moyenne Pour ma derniĂšre sortie dans les Alpes Maritimes pour 2014, on s'est bloquĂ©s le samedi 29, un mois Ă  l'avance, pour aller au CalernaĂŒm. Finalement moins nombreux que prĂ©vu, on se retrouve Ă  8h15 Ă  Caussols pour un cafĂ© et Ă©tablir l'objectif of the day le rĂ©seau I jusqu'Ă ... ce que qu'on ait plus de cordes ou plus le temps sortie au plus tard minuit, mais 22h arrangeait bien tout le monde aussi. On se change au parking de Calern avec un vent typique de ce plateau. Direction la cavitĂ© oĂč on entre avant 10h, Dada en tĂȘte, suivi de Paul, du binĂŽme infernal des Magnan et du binĂŽme des jeunes pipes en bois. Vu les pluies des 15 derniers jours, on s'attend Ă  chopper de la flotte dans les puits et Ă  se tremper. Pourtant, ceux-ci n'arrosent pas beaucoup et c'est tant mieux ! Je me remĂ©more ma derniĂšre venue dans la cavitĂ© pendant que Yoann en chie avec son gros kit il a pris le plus volumineux avec 2 bidons et 6 bouteilles de flotte, le courage insouciant des jeunes.... On touche le bas de la zone des puits vers 11h avec un petit Ă©cart entre le 1er et le dernier spĂ©lĂ©o... Les Magnan en profitent pour Ă©lever le niveau des discussions. On apprend ainsi que parmi nous, nous avons Boule en Biais dĂ» Ă  une asymĂ©trie sportive ! On attaque le rĂ©seau I en dĂ©cidant de se poser manger Ă  la salle des Magots. Le volume du parcours et ce plafond caractĂ©ristique marquant la sĂ©paration des deux plateaux me charment toujours autant. On avance tranquillement en suivant le guide Dada. Pause miam miam vers midi tapĂ© Ă  la salle des Magots. On profite du break pour faire le point sur nos objectifs. PlutĂŽt que d'aller au plus loin, on transforme notre objectif "distance" en mission "profondeur" ! En allant au bas du toboggan boueux, on atteindra les -420m, ce qui reprĂ©sente un record de profondeur pour cinq spĂ©lĂ©os de l'Ă©quipe ! Y a que le vieux Dada, du haut de ses 40 ans de vie troglodyte, qui ne battra pas de record aujourd'hui... Reprise de l'effort avant de se peler le cul pour arriver sur un passage inclinĂ© un peu chiant ça glisse, y a pas des masses de prises et les kits nous emmer*****, enfin comme d'habitude. Nico se coince la couille entre deux blocs et se retrouve Ă  la merci de ses compagnons. ComplĂštement bloquĂ©, maintenu par un mousquif attachĂ© au baudard, entre la vie et la mort, il attend une Ăąme charitable pour le libĂ©rer. On rigolait un peu trop de son malheur pour pouvoir agir, jusqu'Ă  ce que son binĂŽme de toujours ne vienne lui trafiquer le paquet ! On quitte peu Ă  peu les volumes pour se faire chier dans du moins large et du plus sale. Enfin, c'Ă©tait jusqu'Ă  arriver au toboggan "boueux"... on dirait que des gnomes malĂ©fiques sont venus entassĂ©s leurs excrĂ©ments ! Le bruit de ventouse que Paul nous offre Ă  ce moment lĂ  donne une irrĂ©sistible envie de faire demi-tour ! On se motive tout de mĂȘme tous pour atteindre notre objectif, les pieds dans l'eau et s'arrĂȘter devant la corde remontante pour les Mounta Cala. On se fĂ©licite tous d'avoir battu notre record et... mince ! Paul, t'es bien black d'un coup. T'as des origines sĂ©nĂ©galaises dissimulĂ©es ?Sur la remontĂ©e, Perrine s'explose le nez avec sa frontale de secours. J'ai ratĂ© ça, mais vu les rires en bas du puits, ça devait ĂȘtre un sacrĂ© moment ! Je clĂŽture rapidement ce CR parce que... la sortie a dĂ©jĂ  Ă©tait effectuĂ©e il y a 8 jours et je ne l'ai toujours pas finalisĂ© !!! Dada fila vite Ă  la surface, suivi de Yoann et moi. Quand on sort vers 20h, la pluie et le vent nous refroidissent gravement et on prĂ©fĂšre filer aux voitures, dans le brouillard, pour Ă©viter de geler. Le trinĂŽme restant sortira une demi-heure aprĂšs nous et se gĂšlera tout autant que nous ! Pas de repas commun finalement, chacun veut aller sous la douche et surtout se mettre au chaud !!! Le fin fond du CalernaĂŒm nous attendra encore quelques temps... Florian Aven Leo PrĂ©sents Mathieu, Bernard, Dada, Damien, Fred, et François TPST 4h Rendez-vous au parking des Baragnes Ă  9 h 30. Descente avec Mathieu, Bernard, Dada, Damien, Fred, et moi-mĂȘme en dernier. TrĂšs beau trou, avec de beaux puits sans Ă©troiture pour une fois. Bernard et moi, nous nous arrĂȘtons Ă  -100 au bas du Nous jetons un Ɠil au mĂ©andre boueux qui lui fait suite, et qui n’est guĂšre encourageant, pour aller y travailler ! mais ça continue derriĂšre, et cela motive les plus hĂ©sitants. Dada, Mathieu, Fred, et Damien y vont et reviennent couleur ocre !! Dada pense y entamer prochainement une campagne d’élargissement, et de calibrage. Vu Ă  leur retour, l’état des gars qui y sont allĂ©s, bon courage aux amateurs ! AprĂšs un casse-croute lĂ©gĂšrement arrosĂ© de beaujolais, nous remontons Bernard et moi, les autres nous suivent, laissant Ă  Dada le soin de dĂ©sĂ©quiper et changer les cordes, et eux de tirer les sacs. Nous sortons vers 13 h45, la sortie des autres s’échelonnant jusqu’à 14 h30 pour Dada. François Grotte de Vaux Saint Sulpice Ain PrĂ©sents HĂ©lĂšne, RaphaĂ«l CSTroglos, JĂ©rĂ©my, Maxence, Alexis, Soazic, Marty les trĂšs bientĂŽt CSTroglos, Marjorie Ain reprĂ©sente !, Florian GSV et bientĂŽt CSTroglo aussi TPST 7h RDV Ă  7h30 au local pour prĂ©parer le matos ou 8h, pour les moins courageux comme moi, pour arriver les mains dans les poches ! Encore un temps mitigĂ© pour cette sortie domenicale, sous le signe de l'initiation/premiĂšres approches souterraines. En effet, nous ne sommes que trois spĂ©lĂ©os confirmĂ©s aujourd'hui. Du coup, l'objectif n'est pas d'aller loin, d'autant plus que la filleul de Raph la petite Soazic, du haut de ses 11 ans doit ĂȘtre ramenĂ©e Ă  bon port avant que le SSF ne dĂ©barque... On dĂ©colle du local vers 8h, avec un arrĂȘt prĂ©vu en chemin pour rĂ©cupĂ©rer Marjorie, dans l'Ain, qui fait sa 1Ăšre sortie avec les Troglos. On rame un peu pour trouver le lieu de RDV et le GPS nous fait des blagues... on gagne en retard ! Pour aller Ă  la cavitĂ©, on passe juste Ă  cĂŽtĂ© de Chaley, ce qui me ramĂšne Ă  d'agrĂ©ables souvenirs mes premiers canyons avec la ligue spĂ©lĂ©o Franc-Comtoise ! Et forcement, plus loin, on admire la cascade de Charabotte qui crache bien ! C'est superbe Ă  regarder mais en canyon, on doit se faire broyer ! Bref, aprĂšs tant d'extase, on arrive au parking de la grotte oĂč l'on se prĂ©pare sous un vent bien frais. HĂ©lĂšne coordonne la troupe pendant que Raph' apprend que Caribou n'est pas levĂ© le verra-t-on ? Aurais-je l'honneur de le rencontrer ?. On file en tĂȘte pour Ă©quiper la vire et le puits the obstacle of the day, Ă  11h. On est vite rattrapĂ©s par le reste du groupe... Ă  croire que je suis lent Ă  Ă©quiper ! J'aime le travail bien fait, c'est tout ! Et en plus, c'est une ode aux amarrages naturels ! Dyneema & concrĂ©tions, mes amours ! La descente du puits est fluide mais lente 9 tĂȘtes d’Ɠufs Ă  descendre, c'est long, mais on prĂ©fĂšre Ă©viter de faire des omelettes avec les dĂ©butants. La suite du parcours se fait dans de l'Ă©troiture amĂ©nagĂ©e, ça passe bien en permanence avec des piĂšges "Oh ! du vide !" et des petits puits de 6m oĂč la corde de secours est nĂ©cessaire pour sĂ©curiser celle en place tonchĂ©e. On se pose manger une fois revenue dans du volume. On essaie de ne pas trop trainer vu l'heure, histoire de faire un peu plus de parcours ! D'autant plus que ça devient intĂ©ressant des volumes agrĂ©ables, des puits remontants bien dessinĂ©s, des concrĂ©tions modestes aux belles mĂ©duses qui nous amĂšnent dans la riviĂšre souterraine ! C'est parti pour le bain de pied ! Enfin, le bain des cuisses plutĂŽt, le niveau est plus haut que ce qu'il ne parait avec la boue oĂč l'on s'enfonce. Suite ressaut Ă  escalader relativement casse-gueule pour les jeunes. HĂ©lĂšne le passe et rééquipe avec la corde de secours que j'avais rĂ©cupĂ©rĂ© aprĂšs notre passage en fermant la marche. C'est pas un truc immense, mais le passer nous fera perdre beaucoup de temps. Les garçons en profitent pour chambrer Marty Hail USA ! 8 français VS 1 amĂ©ricain who will win ? Marty isn't afraid of us Cependant, ça vaut le coup ! La salle des GĂ©odes juste derriĂšre offre de trĂšs belles dimensions ! La traverser est d'autant plus marrant quand les spĂ©lĂ©os choisissent l'option "galĂ©rer pour rien" avec, en prime, une glissade/rĂ©ception trĂšs classe d'HĂ©lĂšne ! On poursuit par le laminoir et des volumes plus petits. Dans la petite salle suivante, on peut observer le cumul des diffĂ©rentes strates qui se sont empilĂ©es Ă  travers les Ăąges, c'est trĂšs esthĂ©tique et assez rare d'en voir autant, si bien conservĂ© ! pas de photo par contre, j'avais pas l'appareil sur moi... oops. And then, la fameuse Ă©troiture avec la moquette ! Ça glisse trop bien, c'est gĂ©nial ! Et on accĂšde Ă  la galerie des lacs oĂč l'on stoppera notre progression vu l'heure. Dommage, on a du faire 1/4 du dĂ©veloppement total et encore, je dois ĂȘtre optimiste et cette derniĂšre galerie est trĂšs belle et tentante... Tant pis, on se contente de faire un toboggan pour se remonter le moral surtout les grands enfants, mais gaffe Ă  la rĂ©ception !. Sur le retour, on laisse un groupe prendre de l'avance pendant que l'on fait quelques photos. La salle des GĂ©odes Ă©tant trop volumineuse, et n'ayant que mon petit matos, rien ne rend sur la photo. On poursuit pour ne pas prendre trop de retard et ponctuons la progression d'une autre pause photo, aprĂšs avoir regardĂ© JĂ©rĂ©my tomber lamentablement Ă  genoux dans la riviĂšre ! Enfin, dans le seul rocher de la riviĂšre pour ĂȘtre prĂ©cis... AĂŻe ! Ayant peur de trop traĂźner, on rĂ©-attaque rapidos mais rattrapons le groupe de tĂȘte dĂšs le 1er petit puits. Du coup, on reste tout ensemble pour la remontĂ©e. Je dĂ©sĂ©quiperai mon bordel installĂ© le matin et on passe la tĂȘte dehors vers 18h, sous la lune cachĂ©e par les nuages et... Ô joie, sous la pluie quand vient le moment de se changer ! Et m**** ! HĂ©lĂšne nous fait pourtant la surprise d'un gĂąteau en avance pour l'anniv' de Raph ! Chanceux que nous sommes ! Florian Gouffre du Gampaloup Vercors PrĂ©sents RaphaĂ«l, Nico, Johanna, HĂ©lĂšne & Marty CSTroglos, Flo GSV TPST 11h Nouvelle sortie prĂ©-intĂ©gration avec les Troglos. Cette fois, Nico a voulu aller dans le Sud ! Oui, Autrans, c'est le Sud... pas mon Sud Ă  moi, mais ça reste un Sud par rapport Ă  Lyon = On retrouve les joyeux compagnons des prĂ©cĂ©dentes sorties, plus HĂ©lĂšne qui sera notre "guide", c'est la seule du groupe a dĂ©jĂ  avoir fait la cavitĂ© ! RDV 8h au local pour charger les voitures et filer dans le Vercors sous une mĂ©tĂ©o mitigĂ©e. Pas mal de route et un petit dĂ©tour pour trouver le parking de la cavitĂ© oĂč l'on se pose. On s'habille et HĂ©lĂšne refait les kits de bouffe/eau. On cherche un peu l'entrĂ©e de la cavitĂ© en se fiant au descriptif imprimĂ© par Nico. C'est un peu casse gueule comme marche d'approche mais ça passe tant bien que mal. On dĂ©bouche sur la petite entrĂ©e de la cavitĂ© un court ramping agrĂ©able et attaquons la progression vers 10h30. J'Ă©quipe le premier kit avec le trĂšs esthĂ©tique puits du Beurre et, un peu plus loin, le puits de la Colonne avec ses spits de tĂȘte de puits un peu... haut ! On dĂ©barque dans la salle des ÉclopĂ©s oĂč l'Ă©quipe se scinde. HĂ©lĂšne et Nico partent Ă©quiper l'aval tandis que le reste du groupe passe Ă  table. Je mange rapidos afin d'aller Ă©quiper l'amont. AprĂšs quelques puits remontants Ă©quipĂ©s en fixe, je dĂ©barque dans la salle du MĂ©ga Loup aux trĂšs belles dimensions ! Je suis la vire Ă©quipĂ©e en fixe jusqu'Ă  dĂ©boucher Ă  une lĂšvre oĂč l'eau se fait clairement entendre 20m plus bas. Normalement, j'aurais du Ă©quiper quelque part par lĂ ... mais je ne trouve pas de points me satisfaisants et continue Ă  progresser sur la vire en me demandant si l'accĂšs au puits n'est pas plus loin... Je finis par arriver au canyon que je parcours sur quelques dizaines de mĂštres avant de faire demi-tour. En rebroussant chemin, je ne vois toujours pas oĂč passer et la solitude commence Ă  me gagner... 1h30 seul, c'est pas agrĂ©able ! Je pose mon kit et reprend la direction des ÉclopĂ©s oĂč je retrouve Raph, Johanna & Marty dans le dernier puits remontant, vers 15h. Ceux-ci n'ont pas revu l'Ă©quipe aval et surtout... ils ne leur ont rien laissĂ© Ă  manger ! D'oĂč leur joie quand ils nous retrouvent enfin ! HĂ©lĂšne prendra la suite de l'Ă©quipement aprĂšs avoir remotivĂ© l'Ă©quipe. Et elle a bien eu raison, l'intĂ©rĂȘt de cette sortie rĂ©side dans cette boucle Ă  parcourir les pieds dans l'eau ! On y alterne petits puits toujours Ă©quipĂ©s par HĂ©lĂšne, mĂ©andres et lacs pour finir sur un rappel guidĂ© Ă  cĂŽtĂ© d'une cascade. De lĂ , on attaque la remontĂ©e par l'aval. On scinde de nouveau l'Ă©quipe Raph, Johanna, Marty et moi passons par l'aval je dĂ©sĂ©quipe tandis que Nico et HĂ©lĂšne se chargent de rĂ©cupĂ©rer les cordes de l'amont. AprĂšs trois ans de spĂ©lĂ©o et une dĂ©formation de la cuisse droite Ă  force de monter les puits sur une jambe, j'ai enfin acquis un pantin ! Time for its first pit ! On finit de ramener la C100 et n'allons pas tarder Ă  revenir Ă  la salle des ÉclopĂ©s alors que j'entends Raph' galĂ©rer dans une Ă©troiture. Il suffit pourtant de se retourner et de voir un passage large juste au dessus du bec ! Tant d'efforts mĂ©ritent un petit cafĂ© ou thĂ©, selon les envies, avant d'attaquer les 70m nous sĂ©parant de la surface et de la libĂ©ration ! Je laisse mes trois compagnons commencer Ă  remonter pendant que je reprends la direction de l'amont pour voir oĂč en sont HĂ©lĂšne et Nico. Je ne fais pas un gros parcours avant de les rejoindre et les allĂšge d'un kit. S'ensuit une remontĂ©e en douceur que Nico dĂ©sĂ©quipera. La pluie dehors nous pousse Ă  rester allongĂ©s dans le laminoir d'entrĂ©e, au sec. Lorsque toute l'Ă©quipe est Ă  portĂ©e de voix, on file avec courage aux voitures... il est dĂ©jĂ  22h bien tapĂ© ! "De toute façon, on se repose demain." dĂ©clare l'un de mes compagnons d'infortune. "... euh... moi, je bosse..." - On perd HĂ©lĂšne et Nico sur le chemin de retour se seraient ils trompĂ©s de sente ? mais nous, on ne se dĂ©courage pas ! On se change ! Et on affronte toutes sortes de problĂšme de la guĂȘpe ayant trouvĂ© refuge dans la voiture Ă  la botte coincĂ©e sous la roue de bagnole ! Pour couronner le tout, un accident sur la route nous poussera Ă  faire demi-tour et Ă  changer totalement d'itinĂ©raire. RĂ©sultat des courses arrivĂ©e sur Lyon Ă  2h du matin ! Je vais ĂȘtre frais au boulot... Florian Evacuation de dĂ©blais aux Cascadelles PrĂ©sents Fred, Dada et Mathieu TPST 7h Avec un peu de retard, voici le compte-rendu Pour ceux qui n'ont jamais entendu parlĂ© des Cascadelles, il s'agit en fait du nouveau nom du 68-S1, le prĂ©cĂ©dent nom ayant Ă©tĂ© retirĂ© pour des considĂ©rations de correction politique. Ce trou ayant Ă©tĂ© reniĂ© par ses dĂ©couvreurs, Dada a entrepris un re-calibrage complet avant de continuer la suite. C'est pourquoi nous nous retrouvons Fred, Dada et moi-mĂȘme pour une sĂ©ance d'Ă©vacuation des dĂ©blais. Le trou se trouve dans le vallon qui descend du Cappuccino et sert d'embu les jours de fortes pluies. Il commence par un petit ressaut, cinquante mĂštres de mĂ©andres, quelques petits puits Ă©quipĂ©s de façon non-conforme, et on arrive au mĂ©andre de trente mĂštres qu'il va falloir Ă©vacuer de ses dĂ©blais. AprĂšs une bonne sĂ©ance, Dada a fait tous les tirs de la journĂ©e et le mĂ©andre est parfaitement nettoyĂ©. Nous arrivons Ă  ressortir, rentrer aux voitures et nous changer avant la nuit, qui justement arrive une heure plus tĂŽt ce jour-lĂ . Et surtout plus personne ne verra d'inconvĂ©nient Ă  ce que l'on dise qu'on aime pas les Cascadelles ! Mathieu Gouffre de la Morgne Ain - Salamandre mon amour ! PrĂ©sents RaphaĂ«l, Laetitia & Marty CSTroglos, Flo GSV TPST 5h Seconde sortie du week end avec les Troglos lyonnais. Cette fois plus calme, on sort en parallĂšle d'une sĂ©ance d'initiation, encadrĂ©e par Fran-Trois & Thibaut. Pour ne pas les dĂ©ranger dans leur progression, on a convenu de partir avec un dĂ©calage d'1h - 1h30. Ce qui nous fait un RDV Ă  9h au local... enfin 9h20 pour les retardataires dont je tairais le nom cette fois... cf CR prĂ©cĂ©dent. On dĂ©colle plus ou moins rapidement, le temps de prĂ©parer le matos, et prenons la direction de l'Ain. On traverse des bancs de brouillard oĂč les percĂ©es de lumiĂšre offrent une vision surrĂ©aliste de la forĂȘt, nous menant par dessus les nuages, sous un soleil Ă©clatant. AprĂšs quelques dĂ©tours grĂące au GPS qui nous mĂšne par le bout du nez, on dĂ©barque Ă  cĂŽtĂ© de la voiture du 1er groupe. On va se garer lĂ©gĂšrement plus loin oĂč trois bons mĂŽssieurs nous indiquent la cavitĂ© dans une mauvaise direction... Ă  notre retour, ils avaient disparu ! DrĂŽles de pratiques chez les Troglo... S'ensuit une chasse au trĂ©sor pendant prĂšs d'une heure oĂč on aura l'occasion de repĂ©rer une belle doline, et une autre plus discrĂšte recouverte de branches un puits est apparent au fond... si on ne trouve pas la Morgne, on sait toujours quoi faire !. Car oui, aprĂšs 1h de crapahute, on n'a pas trouvĂ© la cavitĂ© ! Vu qu'on cherchait pas du bon cĂŽtĂ©... Un coup de fil Ă  Laurence permet de la situer rapidement. Midi passĂ©, certains se changent pendant que d'autres cassent la croĂ»te autant voyager lĂ©ger dans le gouffre PS j'ai du mal Ă  utiliser "gouffre" au lieu de "aven"... maudit sang de sudiste !. J'Ă©quipe la cavitĂ© sous les directives de Sieur RaphaĂ«l qui souhaite "s'amuser". Une dĂ©v' bien chiante Ă  installer dans le puits d'entrĂ©e plutĂŽt que le fractio classique. Apparemment, les copains en chient pour la passer aussi ! J'essaie de ne pas utiliser les mĂȘme points que le groupe d'initiation pour Ă©viter de les gĂȘner dans leur progression. Du coup, ça tricote, ça teste des spits certains sont complĂ©tement morts ! et ça bouffe la dyneema en 2 - 2... Beau volume dans les premiĂšres salles qui s'offrent Ă  nous. La seconde est bien concrĂ©tionnĂ©e et j'aperçois une lumiĂšre au fond. Je file la rejoindre et salue FranTrois qui s'apprĂȘte Ă  descendre le 2nd puits, aprĂšs avoir assurĂ© les initiĂ©es par le haut. Ceux-ci prennent de l'avance pour aller manger au calme... enfin, au calme... c'Ă©tait sans compter sur nous quatre poires pour aller les embĂȘter ! On prend le cafĂ© avec eux puis j'Ă©quipe le puits Borgne trĂšs beau puits par son concrĂ©tionnement. Petit niveau de flotte en bas ; apparemment, c'est trĂšs sec pour la saison ! Avant de remonter, je visite trĂšs rapidement le rĂ©seau sup' une partie et abandonne le groupe d'initiation. Raph' n'Ă©tant pas top, on ne va pas trop s'Ă©terniser. Dans la derniĂšre salle avant la remontĂ©e, on trouve le bidon dont nous avait parlĂ© le 1er groupe Oh, Salamandre mon amour ! Quelle joie de voir toutes ces bestioles ensemble, avec leur tension lĂ©gendaire. On laisse le soin au 1er groupe de les secourir, nous, on doit dĂ©jĂ  se trimballer Raph' joke ;-p. Je dĂ©sĂ©quipe mes conneries de l'aller et remarque que la dev' Ă©tait franchement chiante BANZAI le pendule ! Et... mince, il fait nuit ? Ah oui, le changement d'heure ! Mine de rien, on est restĂ©s 5h dans cette petite classique de l'initiation. Now, time to get some dry clothes ! Retour toujours aussi paumĂ© avec le GPS vaut mieux se fier Ă  la mĂ©moire ! Pause cafĂ© sur une aire d'autoroute oĂč je feins de ne pas connaĂźtre notre encadrant heureusement que le ridicule ne tue pas ! Maintenant que j'ai bien pourri Raph', on va voir s'il me veut toujours autant dans son club ! =D Florian Gouffre des Deux Vincents Ain PrĂ©sents Nico, Marty & RaphaĂ«l Clan SpĂ©lĂ©o des Troglos, Flo GSV TPST 6h20 Enfin bien installĂ© sur Lyon, je peux me remettre en chasse d'aventures souterraines ! Je contacte l'un des clubs locaux, le Clan SpĂ©lĂ©o des Troglos, et suis accueilli par RaphaĂ«l, chef initiateur de son club. AprĂšs un "test" en salle le jeudi soir, afin de se rencontrer et Ă©valuer mon niveau, RaphaĂ«l m'invite Ă  effecteur la sortie du samedi avec Nico organisateur & Marty jeune Ă©tudiant amĂ©ricain. Nico souhaitant dĂ©couvrir de nouvelles cavitĂ©s, il a choisi le gouffre des Deux Vincents dans l'Ain, un rĂ©seau de plus de 3km, dont on ne verra pas une grande partie. RDV le matin Ă  8h au local des Troglos pour prĂ©parer le matos et dĂ©coller dans le dĂ©partement voisin. Je fais la rencontre de Nico et papotons en attendant RaphaĂ«l et Marty qui arrivent... vers 8h50 ! Bon dieu ! Le rĂ©veil a Ă©tĂ© dur pour eux ! On enkite le matos, chargeons la voiture de Raph et prenons la route. 1h20 de trajet plus tard, nous sommes au pied du trou. Ou Ă  la tĂȘte plutĂŽt. Une plaque de mĂ©tal verrouillĂ©e permet d'Ă©viter que n'importe quel curieux ne vienne se plomber dans le P7 d'entrĂ©e. Nico passe en premier et utilise la corde Ă©quipĂ©e en fixe. La cavitĂ© est, en fait, entiĂšrement Ă©quipĂ©e mais nous avons voulu nous entraĂźner un peu et doubler les deux plus grandes longueurs. La salle d'entrĂ©e prĂ©sente de belles strates et nous guide rapidement vers le P35. Nico Ă©quipe sa corde pendant que je le surveille du coin de l’Ɠil je suis plus expĂ©rimentĂ© des deux apparemment... la pression !. Il dĂ©bute sa descente et je me mets en parallĂšle sur la corde en fixe. Si vous allez y faire un tour, sachez que les cordes filent pas mal dans le descendeur ! Me suis fait surprendre dans ce fil d'araignĂ©e ! Je double Nico et pars Ă©quiper le 2nd puits. La corde en place offre un mono frac' sur le dernier point de vertical, enchaĂźnĂ© 10m plus bas par une dĂ©v' sur plan inclinĂ©... Ça me tentait moyen de la prendre et Ă©tais ravi d'avoir pris le kit. Je tresse un peu pour faire plaisir Ă  Raph, pas fan du nƓud de chaise en tĂȘte de puits ou MC et, un raboutage de corde suivant et on peut dĂ©jĂ  voyager Ă  "vide". On passe une belle vire dĂ©boulant sur une galerie bien taillĂ©e, ponctuĂ©e de ressauts et petits puits assez esthĂ©tiques. On arrive ainsi sur le siphon shuntĂ© un petit lac que l'on survole par une vire et oĂč l'on dĂ©bouche dans une fenĂȘtre artisanale pour aller voir de l'autre cĂŽtĂ© de la flotte. On continue le parcours avec une galerie descendante et entamons une galerie sĂšche plutĂŽt que d'aller au fond. Il est dĂ©jĂ  13h... 14h... ou 15h... enfin pas tĂŽt et il fait faim ! Pour les curieux qui se demandent pourquoi on a mis autant de temps, c'est simple retard + trajet + longue prĂ©paration avant d'entrer dans la cavitĂ© + 1 dĂ©butant Marty... De toute façon, le but n'Ă©tait pas d'aller au fond, surtout que j'avais un RDV le soir. Bref, on se pose dans un coin sec et plat pour casser la croĂ»te et s'offrir un cafĂ© ou un thĂ©. Lulu, le dĂ©couvreur et explorateur de la cavitĂ©, avait indiquĂ© Ă  Raph que cette partie de la cavitĂ© Ă©tait belle, sĂšche et propre. OK pour le 1er point, par contre, pour les autres, ça dĂ©pend oĂč on va. AprĂšs une superbe faille que l'on remonte sur une dizaine de mĂštres, on dĂ©bouche dans une galerie qui cut plusieurs mĂštres plus loin. Un passage bas, boueux et trĂšs humide avec des traces de passage force notre curiositĂ© Ă  aller y fourrer nos pattes. En bon volontaire dĂ©signĂ©, Nico passe en tĂȘte et nous incite Ă  le suivre... dans de la bonne glaise collante avec Ă©troiture et ressaut remontant. Il fait demi-tour en haut car ce n'est pas engageant. On ne prend mĂȘme pas la peine de monter le rejoindre vu la tronche du truc. Vu l'heure et notre vitesse de croisiĂšre, on fait demi-tour et remontons Ă  notre rythme. Enfin, au rythme du vieux et du jeune. Nico & moi pĂ©tons la forme ! Yeah ! Jeunesse ! Marty se fight avec des araignĂ©es dans le puits d'entrĂ©e pendant que l'on passe le museau dehors vers 17h - 17h30 et retournons sur Lyon. On se donne RDV le lendemain pour le gouffre de la Morgne, cavitĂ© d'initiation classique ! Florian Week-end en Haute SaĂŽne et dans le Doubs Un retour aux sources, la Franche-ComtĂ©, berceau qui m'a formĂ© Ă  la spĂ©lĂ©ologie, oĂč j'ai appris ce qu'Ă©tait un accueil chaleureux, Ă  apprĂ©cier toutes les bonnes choses le vin particuliĂšrement et Ă  pester contre cette maudite glaise qui nous avale tout entier ! Mon installation sur Lyon* me permet de retourner voir mes amis spĂ©lĂ©os du SpĂ©lĂ©o Club de Vesoul, qui m'avait accueilli et supportĂ© durant 10 mois, lors de mes Ă©tudes. AprĂšs nos "retrouvailles" en mai dernier sur la CĂŽte d'Azur, c'est Ă  mon tour d'aller chez eux. Au programme, de la spĂ©lĂ©o verticale dans le Doubs avec les gouffres de Foye et de Vau, ainsi que la baume des CrĂȘtes ! Je rejoins Jean-Luc et son Ă©pouse Chantal, vendredi soir, qui ont la gentillesse de m'hĂ©berger. Je vous passerai les dĂ©tails sur le dĂ©licieux repas hĂ©hĂ©hĂ©. *Pourquoi il nous casse les pieds Ă  publier sur le blog du GSVence s'il est sur Lyon ? Parce que je suis toujours licenciĂ© Ă  ce club, jusqu'en dĂ©cembre en tout cas p Gouffre de Foye PrĂ©sents Jean-Luc, Jean-Marie SCVesoul, Flo GSV TPST 2h15 RĂ©veil Ă  8h en ce samedi matin ensoleillĂ© et chaud ! Vu l'heure et demi de route qui nous attend, autant se lever tĂŽt pour ne pas perdre trop de temps. Surtout que l'on a moi plus particuliĂšrement un planning chargĂ© 2 gouffres Ă  visiter, un repas chez un spĂ©lĂ©o, un verre avec des amis le soir ! C'est beau la jeunesse ! On retrouve Jean-Marie pour covoiturer et c'est lui qui conduira. Je le rencontre pour la 1Ăšre fois, malgrĂ© l'annĂ©e passĂ©e dans son club, oĂč il avait fait une pause de 8 ans ! Cela n'empĂȘche que le Papy a encore de la bonne rĂ©serve de force ! On attaque la journĂ©e par le Gouffre de Foye, en entrant Ă  11h et des brouettes. J'Ă©quipe la cavitĂ© qui commence par une vire + puits. A la base de ce dernier, une salamandre et un crapaud carnivore cf photo des restes de son repas ! On enchaĂźne sur le 2nd puits trĂšs confortable et arrivons dans une salle bien sympathique. On s'arrĂȘte au fond de celle-ci, devant un passage bas trĂšs humide. DerriĂšre, il y a 2 cheminĂ©es normalement Ă©quipĂ©es en fixe, mais sans rĂ©el intĂ©rĂȘt car il n'y a pas de suite. On fait quelques photos en remontant et Jean-Marie dĂ©sĂ©quipe ; Jean-Luc Ă©tant patraque. Jean-Marie en profite pour me notifier que j'ai de la poigne ! Il a des difficultĂ©s Ă  desserrer les plaquettes avec sa mini-clĂ© ultra-moderne tĂȘte pivotante rendant tous spits simples Ă  visser. On passe le nez dehors vers 13h30. On se change et on file vers le 2nd gouffre oĂč l'on mangera sur le parking. Gouffre de Vau PrĂ©sents Jean-Luc, Jean-Marie SCVesoul, Flo GSV TPST 2h30 Seconde partie de la journĂ©e avec le Gouffre de Vau. Une verticale de 44m nous attend ! J'Ă©quipe la cavitĂ© ; c'est un juste retour des choses, je ne savais pas faire il y a 2 ans, je leur rend la monnaie de la piĂšce maintenant ! Une plaque funĂ©raire est Ă  l'entrĂ©e du gouffre, rendant hommage Ă  un spĂ©lĂ©o de 1966. C'est pas rĂ©cent tout ça ! Au bas des 44m, une impressionnante vie animale y rĂšgne 12 salamandres, 4 crapauds/grenouilles, quelques chauves-souris... Un vrai zoo ! On a mĂȘme peur d'oĂč on met les pieds ! Certains d'entre eux auront l'occasion de papoter avec la mascotte du SCVesoul Ankulosorus ! cf photo du truc vert Le reste de la cavitĂ© prĂ©sente de belles galeries bien concrĂ©tionnĂ©es, avec des formes variĂ©es et un joli travail de l'eau. On s'arrĂȘte devant une escalade pas trĂšs encourageante pas de point pour installer une MC pour sĂ©curiser... gloups. On profite pour faire des photos avec un seul flash on en a perdu en route ! C'est ce qui arrive quand on laisse un flash sur le toit de la voiture... Adios old boy ! On remonte tranquillement en ponctuant le trajet d'Ă©clairs dans les galeries et le puits. Jean-Luc se sentant mieux, il dĂ©sĂ©quipe le puits d'entrĂ©e. Retour Ă  la voiture oĂč l'on se change et prenons la direction de Chambornay les Bellevaux renommĂ© Chambourey les Blaireaux par Jean-Marc oĂč ce dernier nous accueille avec sa famille pour un repas. J'enchaĂźne avec quelques biĂšres dans Vesoul pour revoir des amis avec un retour tardif au bercail. Baume des CrĂȘtes PrĂ©sents Jean-Luc, Nanard SCVesoul, Flo GSV TPST 3h Rebelote pour l'heure du rĂ©veil 8h ! Plus dur que la veille vu l'heure oĂč je suis rentrĂ©. On retrouve Nanard en chemin pour faire les mĂȘme compromis que la veille Nanard conduit jusqu'Ă  la cavitĂ©, Ă  proximitĂ© de Nans Sous Ste Anne. Mes deux amis & hĂŽtes n'ont pas fait cette cavitĂ© depuis longtemps et avaient demandĂ© confirmation Ă  Jean-Marc, la veille, quand Ă  l'Ă©quipement. Sur place, on arrive sous un grand soleil mais Ă©galement un grand vent ! Au point que l'on supporte aisĂ©ment la sous combi et la combi ! J'Ă©quipe et dĂ©sĂ©quipe la cavitĂ© aujourd'hui ; une belle MC se transformant en vire permet d'accĂ©der aux 30m restants du puits d'entrĂ©e cavitĂ© brochĂ©e = temps gagnĂ© !. Le puits est dĂ©jĂ  trĂšs beau mais la salle oĂč on arrive est juste... GE-NI-ALE !!! Le plafond de la salle reste constant alors que l'on descend une 40aine de mĂštres de dĂ©nivelĂ©, alors que les parois sont Ă©loignĂ©es. Je n'ai pas les dimensions de la salle mais ça vaut franchement le coup ! De plus, c'est trĂšs bien concrĂ©tionnĂ© grande coulĂ©e de calcite, empilement d'assiettes, gours... Superbe ! On fait quelques photos avant de continuer notre progression. On cherche la suite et ratons d'abord le passage vers le fond. Nanard et moi visitions la salle des Suisses tandis que Jean-Luc nous attend dans la salle prĂ©cĂ©dente il sentait que ce n'Ă©tait pas lĂ . Je repasse entre des blocs que JL avait vĂ©rifiĂ© et dĂ©couvre la suite du rĂ©seau un passage bas qui lui avait Ă©chappĂ©. J'y vois les broches suivantes mais vu l'heure, il faut envisager la remontĂ©e avec les pauses photos. Et oui, j'ai une contrainte horaire avec mon retour sur Lyon... On positive en se disant que l'on a fait du repĂ©rage pour la prochaine fois ! Parce qu'en plus d'ĂȘtre une belle cavitĂ©, elle donne accĂšs au rĂ©seau du Verneau via le collecteur ! Et ça, ça donne envie !!! En remontant, on fait plusieurs photos dans diffĂ©rents styles contre-jour dans la salle du RĂ©veillon oĂč une trace d'une main Ă  6 doigts se trouve... bizarre..., volume et concrĂ©tions dans la grande salle d'entrĂ©e, puits. On sort avant 15h et prenons le temps de manger au soleil. Puis retour sur Vesoul oĂč je dois me doucher avant de dĂ©coller pour le RhĂŽne. TrĂšs bon week end, beaucoup trop court, oĂč la joie de retrouver des amis Ă©tait encore plus grande que celle de dĂ©couvrir des nouvelles cavitĂ©s ! Prenez vos calepins, je vais revenir en Haute SaĂŽne plus tĂŽt que prĂ©vu ! tant de cavitĂ©s Ă  y visiter... Florian Petit diaporama du week end avec des photos de Jean-Luc et des miennes. Prospection au FĂ©rion PrĂ©sents Brit, RenĂ© ASBTP, Daniel et Mathieu GSV TPST 6h Pour ceux qu'un doute habite, mĂȘme si le massif du Mont FĂ©rion n'est pas trĂšs connu des spĂ©lĂ©ologues, il n'est pas entiĂšrement dĂ©pourvu de cavitĂ©s. Le fichier en rĂ©pertorie royalement quatre qui se dĂ©veloppent toutes sur des petites failles. On peut expliquer cette situation Ă  la fois par une roche assez dolomitique, peu propice Ă  la karstification, et une difficultĂ© d'accĂšs non-nĂ©gligeable. Aussi quand le Conseil GĂ©nĂ©ral a contactĂ© le CDS pour identifier des cavitĂ©s prĂ©sentant un Ă©coulement d'eau afin de faire des colorations, le dĂ©fi n'a pas manquĂ© d'ĂȘtre relever. Et afin de pouvoir faire la prospection, le 4X4 de RenĂ© a reçu l'autorisation d'emprunter la piste. Nous nous retrouvons donc Ă  8h30 chez RenĂ©, pour aller ouvrir deux entrĂ©s repĂ©rĂ©es par Dada lors de la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente. A partir de Levens, il faut grosso modo compter une demi-heure de piste pour monter jusqu'Ă  la chapelle. Les entrĂ©es sont Ă  cinq-dix minutes de marche. Nous nous sĂ©parons en deux Ă©quipes pour ouvrir les deux entrĂ©es, Dada ayant gardĂ© la plus coriace pour nous. Au bout d'un quart d'heure, RenĂ© nous indique que Brit a rĂ©ussi Ă  rentrer et qu'il va la suivre. A midi sonnant au clocher de Coaraze, Brit et RenĂ© sont de retour, topographie faite. Et nous, nous sommes toujours en train de fignoler l'ouverture. L'heure de manger s'approchant, sous nos chaleureux encouragements Dada se dĂ©cide Ă  rentrer quand-mĂȘme. AprĂšs le repas, nous laissons Brit et RenĂ© faire la topographie du deuxiĂšme trou, et allons visiter le premier. Celui-ci est trĂšs peu engageant. Il se dĂ©veloppe dans une trĂ©mie au milieu d'une faille. Pour les suicidaires, il reste de la premiĂšre Ă  faire dans ce trou. Sur quatre personnes, aucune n'a Ă©tĂ© tentĂ©e. A la suite, je pars continuer la prospection pendant que les autres terminent les derniers amĂ©nagements. Quelques dizaines de mĂštres plus loin, je tombe sur une entrĂ©e naturelle. Je rameute tout le monde et je commence la visite. J'arrive jusqu'Ă  un puits oĂč il y a dĂ©jĂ  un spit et une plaquette. Brit a retrouvĂ© le numĂ©ro sous la mousse 75-L. Encore quelques dizaines de mĂštres plus loin, je trouve une autre entrĂ©e qui permet d'accĂ©der dans une petite bulle avec une petite faille non-pĂ©nĂ©trable qui descend. RenĂ© fait la topographie. Comme on n'a pas Ă©tĂ© capable de trouver une marque, Dada grave le signe de la doline. On arrĂȘte la prospection Ă  16h pour rentrer. Mathieu Les averses et le soleil de La Turbie ! PrĂ©sents Paul, Anne-Lyse, Nico GSMagnan, Chris D. ASBTP, Flo & Yo GSV + Micka, Ondine, Damien & Laura TPST 7hUn petit retour sur la CĂŽte d'Azur aprĂšs deux semaines lyonnaises et suisses, pour retrouver les amis locaux aux fameuses carriĂšres romaines de La Turbinette, oĂč la mĂ©tĂ©o n'est jamais avec nous depuis le dĂ©but de l'annĂ©e. On se retrouve pour 9h30, avec un effectif moins nombreux que prĂ©vu. Tant pis, ça nous fera plus de voies dispos par personne ! On attaque chacun un Ă©quipement diffĂ©rent, avec Micka en tĂȘte qui trace ! Je n'ai mĂȘme pas le temps de visser mes premiĂšres plaquettes... Chris chapote Yoann sur une autre voie pendant que je fais descendre le barbec' vers Paul. J'entame ma voie... la plus pourrie, me suis encore fait n***** ! 80% des spits sont bouchĂ©s par de la terre ! Les trois "touristes" arrivent Ă  leur tour et Chris se chargent de les former Ă  la descente de rappel avec fractio, ou bien il leur fait juste un rappel pour Ondine l'habituĂ©e par exemple. Yoann me rejoint sur ma voie et j'en profite pour lui montrer comment Ă©quiper une vire. Ça me permet de me reposer aussi, ça a tendance Ă  Ă©nerver les spits colmatĂ©s, sous la pluie... Tout le monde tourne pendant que Paul prĂ©pare le barbec'. On se retrouve tous, ainsi que Nico, le jeune papa dynamique, autour de ce gĂ©nĂ©reux repas, un peu arrosĂ©. Des slackliners finissent d'installer leur ligne. Nico ira tester sa chance aprĂšs le repas ! On papote et rigole tellement que l'on remonte sur les cordes vers 15h30... Autant dire que l'on a fini notre journĂ©e tranquillement. Bilan Paul assure toujours autant au barbec' et Ă  l'Ă©quipement, Chris est un excellent encadrant j'en suis la preuve, modeste, on a pu manipuler diffĂ©rents matos dyneema, plaquettes, racines de gingembre, les dĂ©butants Ă©taient ravis et le soleil Ă©tait mĂȘme prĂ©sent l'aprĂšs-midi ! J'ai zappĂ© les photos par contre... Florian Barnum annuel du SSF06... au Fourcul !!! PrĂ©sents SSF06, SSF83 et le GRIMP TPST presque 10h En cette joyeuse fin de Septembre, nous nous embarquons dans une galĂšre sans nom pour Ă©vacuer une pseudo victime Ă  l'aval du Fourchu. Le repĂ©rage rĂ©alisĂ© avec Renaud m'avait pourtant laissĂ© entendre qu'on allait en chier... Super ! A l'attaque ! Le barnum au petit matin Photo Fred B. - SophiTaupe Je retrouve les fĂȘtards de la veille au PC, pour 7h45, heure d'arrivĂ©e demandĂ©e par notre CT. L'inertie du matin, le temps que tout le monde Ă©merge et se prĂ©sente Ă  "l'accueil", les CT's constituent les Ă©quipes et nous font un topo de la situation cavitĂ©, rĂ©partition des ateliers et des Ă©quipes d'ASV et d'Ă©vacuation, temps de progression, radio pour l'Ă©quipe tĂ©lĂ©phone et les Ă©quipiers engagĂ©s qui les utiliseront, etc.. L'exercice dĂ©bute vers 9h avec les premiers Ă  partir l'Ă©quipe transmission en surface et l'ASV composĂ©e de nos responsables du SSF06 et des membres du GRIMP dont un mĂ©decin. Pour les Ă©quipes d'Ă©vac', nouveau brief plus complet et prĂ©paration du matĂ©riel. Je suis engagĂ© dans la premiĂšre Ă©quipe d'Ă©vacuation avec Chris D. notre chef, Paul, MĂ©l, Nath, Jean Luc et BĂ©lingo. Notre secteur la Grande Fendasse jusqu'Ă  la base des puits. On ne fera pas partir la civiĂšre de plus loin vu que celle-ci ne passerait certainement pas Ă  vide. Nous entrons sous terre vers 10h aprĂšs un transport cheveux aux vents ! On se rĂ©partie les kits Ă  la descente jusqu'Ă  ce que ma bouteille se tape un vol planĂ© dans le 2nd puits... une bouteille de moins pour la journĂ©e, chiottes... A la base du mĂȘme puits, on dĂ©passe l'Ă©quipe tĂ©lĂ©phone. Il semblerait que Michel n'ait pas fini de partager ses connaissances avec Perrine ! ArrivĂ©e Ă  l'ex siphon, ce dernier n'a pas bougĂ© depuis le repĂ©rage et ça refroidit les papattes quand on le traverse. Certains crient plus que d'autres ! L'Ă©quipe arrive ainsi dans la Grande Fendasse et notre chef Ă©tablit le plan des opĂ©rations plusieurs binĂŽmes ou trinĂŽmes vont installer les divers ateliers de la tyrolienne. Avec un seul perfo et deux tamponnoirs, tout le monde n'est pas occupĂ©... surtout quand l'un des tamponnoirs casse sous les coups d'une grande brute au grand cƓur et finit au fond de la faille... La mise en place des ateliers traĂźne un peu, surtout Ă  cause d'une reprise entre deux points oĂč le rĂ©partiteur ne veut pas rĂ©partir ! Quand le clou du spectacle ne veut pas faire son boulot, ça n'aide pas... Et la victime arrive dĂ©jĂ  vers nous ?!? OĂč est le tĂ©lĂ©phone d'ailleurs ? Ils Ă©taient partis changer la ligne et on ne les a pas revu... On prend tous un bon repas avant d'attaquer l'Ă©vacuation je n'ai plus les heures en tĂȘte... mais il devait ĂȘtre 13h30 bien tapĂ©. Chacun se positionne, se relaie, manipule pendant que la civiĂšre progresse Ă  bonne allure. On dĂ©sĂ©quipe une partie des ateliers pour en Ă©quiper un autre, plus loin, installĂ© par Jean-Luc en prĂ©voyance. La victime semble Ă  l'aise, dĂ©contractĂ©e, sauf quand on lui montre la paroi d'un peu trop prĂ©s ! On arrive Ă  la voute tant attendue ! La civiĂšre passe au sec sur nos jambes, puis sur nos dos ou, pour BĂ©lingo, sur la tĂȘte pendant qu'il se noie ! Ça a bien fait rire tout le monde ! On rejoint l'Ă©quipe d'Ă©vac II Ă  la base des puits qui finit d'installer ses ateliers. On se pose quelques minutes jusqu'Ă  ce que la civiĂšre puisse dĂ©coller. Une partie de notre Ă©quipe remonte obligation familiale ou fatigue tandis que l'autre va dĂ©sĂ©quiper ses ateliers et le tĂ©lĂ©phone. Avant d'attaquer les puits, on s'octroie une pause cafĂ© et rigolade grĂące Ă  BĂ©lingo ! Puis, on rattrape une petite partie de l'Ă©vac II qui nous file un coup de main avec les kits Ă  sortir. Je ne sais plus quel micmac nous avons fait, mais on s'est bien mĂ©langĂ©s et on a pu tout sortir facilement cordes de progression, ateliers, tĂ©lĂ©phone. On sort en dernier vers 19h30, une demi-heure aprĂšs la civiĂšre selon les copains. Place aux affaires sĂšches, Ă  la grande bouffe et au trajet cheveux au vent... trempĂ©s ! Merci Ă  tous pour l'orga, l'Ă©norme repas, la logistique et la bonne ambiance ! Je m'en retourne en RhĂŽne Alpes... Le CR du SSF06 ici. Florian FĂȘte de la Saint-Matthieu PrĂ©sents Daniel et Mathieu TPST 4h40 L'infirmerie du GSV Ă©tant pleine Ă  craquer, nous nous sommes retrouvĂ©s, Dada et moi-mĂȘme, dans l'obligation d'organiser une sortie VIP. Aussi par discrĂ©tion, ni la cavitĂ©, ni le secteur, ni le dĂ©couvreur ne seront indiquĂ©s dans ce compte-rendu. Nous sommes rentrĂ©s sous terre Ă  9h50. Nous enchainons de beaux puits jusqu'Ă  -130m et Dada rajoute une corde Ă  un endroit oĂč celle en place Ă©tait un peu courte. La base du dernier puits prĂ©sente de beaux spĂ©cimens de rhyncholites, des coquilles et des oursins. C'est aprĂšs que l'on rencontre vraiment le cĂŽtĂ© VIP de la sortie. La sĂ©lection Ă©tant impitoyable, nous mettons le matĂ©riel de progression sur corde dans le kit et nous nous remĂ©morons les derniers Ă©checs de nos acolytes en ce disant qu'on a bien fait de ne pas les avoir amenĂ©s. A un ressaut de 6m, une prise me reste dans la main Ă  un mĂštre du sol, mais Dada a la dĂ©licatesse d'amortir ma chute. Plus de peur que de mal. Nous arrivons finalement Ă  la pointe de l'exploration, qui est ma fois trĂšs prometteuse. Nous sommes de retour Ă  la base des puits Ă  12h12 pour le repas. Et nous ressortons Ă  14h30. Mathieu RepĂ©rage Ă  l'aval du Fourchu PrĂ©sents Renaud CAF Martel, Florian GSV TPST moins de 4hOn se retrouve vers 9h20 Ă  PrĂ© du Lac avec Renaud ; l'objectif prendre un cafĂ© ! AprĂšs avoir un peu papotĂ©, on se dĂ©cide Ă  dĂ©coller en direction du Fourchu, le vĂ©ritable objectif de la journĂ©e. Le but est d'y faire une sĂ©ance de repĂ©rage en vue de l'exercice SSF de la fin du mois, d'enlever les cordes qui y sont Ă  l'annĂ©e et d'installer celles de progression. On se change tranquillement et on se rĂ©partie les kits. A l'entrĂ©e de la cavitĂ©, nous croisons Jo et son ami Pascal venus enlever les cordes de progression qu'ils utilisent Ă  l'annĂ©e. Ils nous ont devancĂ© sur cet objectif et les rĂ©installerons aprĂšs l'exercice. On discute un peu sur nos plannings respectifs et nous nous sĂ©parons pour attaquer la descente Ă  10h45. Renaud Ă©quipe le premier puits et je prend la suite. Je suis un peu trop gĂ©nĂ©reux sur les boucles de fractio... Ă  ce niveau lĂ , ce n'est plus du confort mais de la gourmandise. On atteint le bas des puits en une heure environ ; on y laisse le surplus du matos et on prend la direction de l'aval, que je ne pas fais depuis plus de deux ans et Renaud depuis... au moins dix ans ? Dans mon souvenir, le parcours n'Ă©tait pas trĂšs long et je laisse ma bouffe/eau au dĂ©part de la riviĂšre pour tout laisser au sec ancien siphon. On entame la progression et l'Ă©valuation de la cavitĂ© pour le passage d'une civiĂšre. Renaud fait des pauses rĂ©guliĂšres pour prendre des notes profil des passages, matĂ©riel et atelier nĂ©cessaires, temps de progression... Par exemple, la Grande Fendasse devrait offrir une belle tyrolienne. L'escalade suivante, prĂ©cĂ©dant les deux ressauts de sept mĂštres, sera trĂšs certainement dĂ©licate avec la civiĂšre. Peut ĂȘtre faudra-t-il dĂ©brayer la victime ? On poursuit le parcours en prenant des bons coups de chaud que l'on attĂ©nue en faisant tremper les pieds. L'arrivĂ©e Ă  la riviĂšre des Courbettes nous permet de souffler un peu. La grande salle avant le siphon ferait un point chaud idĂ©al pour l'ASV. Petit tour au siphon oĂč Renaud retrouve une masse qu'il avait amenĂ© lors de l'exploration post-siphon. On l'embarque avec nous au retour pour dĂ©gager quelques blocs qui pourraient embĂȘter la progression ; il est 13h et nous attaquons la remontĂ©e. Le trajet parait plus court dans ce sens mais la soif se fait sentir. Quelle idĂ©e de faire confiance Ă  ses souvenirs aussi... On atteint la base des puits en moins d'une heure, en s'Ă©tant accordĂ© une bonne pause Ă  mi-parcours. On remonte dehors en une demi-heure et on est accueillis par un beau soleil, Ă  14h30. Bilan ça va ĂȘtre sympa d'Ă©vacuer la civiĂšre depuis l'aval ! Pour les participants, prĂ©voyez d'ĂȘtre mouillĂ©s et Ă  l'Ă©troit lorsque la civiĂšre vous Ă©crasera ! J'adore motiver les troupes ! Florian Embut de Rouaine PrĂ©sents Dada, Mathieu & François GSV TPST 6h30Pour la sortie prĂ©sidentielle/retraitĂ© de septembre, nous Ă©tions finalement trois Ă  l’embut de Rouaine Dada, Mathieu, et moi. Dada a Ă©quipĂ© et dĂ©sĂ©quipĂ© le trou, nous sommes entrĂ©s a 10 h et sortie Ă  trou est toujours aussi Ă©troit et sĂ©lectif, aux passages exigus ! Ne l’ayant plus fait depuis huit ans, je ne me souvenais plus de sa difficultĂ©. Je me suis arrĂȘtĂ© vers – 125 au bas du puits de 8 m, n’ayant pu franchir l’étroiture du sommet du puits suivant de 9m. Il semblerait que j’ai pris du poids depuis ma retraite ! Il faudra faire un peu plus de spĂ©lĂ©o et manger un peu moins !! Effectivement dans les puits, qui sont beaux du reste aucun problĂšme, mais dans les Ă©troitures, c’est une autre histoire ! Donc, comme je disais, Dada et Mathieu sont allĂ©s au fond - arrĂȘt avant le boyau terminal - puis nous sommes ressortis, avec pour moi une grosse fatigue Ă  la aprĂšs un bonne nuit de sommeil ça va mieux. François Escalade au Cataphot PrĂ©sents Chris ASBTP, Yo & Flo GSV TPST 5hSuite Ă  notre sortie au Cataphot dĂ©but AoĂ»t CR ici, oĂč Chris se questionnait sur l'escalade d'un puits du RĂ©seau de l'EspĂ©rance, on dĂ©cide de profiter de la douce fraicheur d'un samedi ensoleillĂ© pour mettre en place l'opĂ©ration "Cliffhanger" ! Pour l'occasion, un vieux spĂ©lĂ©o rouillĂ© du GSV se joint Ă  l'aventure Yoann est seulement vieux par son manque de sortie, sinon il est jeune et en pleine forme. On se retrouve Ă  PrĂ© du Lac pour 8h. RDV tĂŽt pour attaquer... assez tĂŽt quand mĂȘme, on n'a pas trop traĂźnĂ© cette fois. Un petit cafĂ© en terrasse et on dĂ©colle sur Saint Vallier. On arrive Ă  proximitĂ© de la cavitĂ© aprĂšs 9h, on se change et croisons de nombreux randonneurs. Je ne savais pas que le plateau Ă©tait tant pratiquĂ©s le week end... et certains d'entre eux ne savaient pas qu'il y avait tant de cavitĂ©s sur la commune. EntrĂ©e dans la cavitĂ© Ă  10h ; comme la fois prĂ©cĂ©dente, j'Ă©quipe les trois premiers puits et laisse ensuite l'affaire Ă  Chris. On en profite pour montrer le S+0 Ă  Yoann ; la corde de 8,5mm a tendance Ă  filer vite dans le descendeur, mĂȘme avec un stop. Pour le grand puits, j'ai braquĂ© la plus longue corde de Dada qui, de ses aveux, Ă©tait l'une de ses fidĂšles servante au Bois de la Malle une Ă©poque que je n'ai malheureusement pas connu .... 85m de corde passent nickel et je vois Chris tout petit en bas du puits... On se dirige vers le rĂ©seau de l'EspĂ©rance, prĂ©parons le matĂ©riel et Chris attaque l'escalade Ă  11h. Je reste en bas pour l'assurer durant son ascension pendant que Yoann fait le soutien logistique lumiĂšre, ambiance, papotage. Chris a fait la grosse erreur de nous filer un talkie-walkie si on avait besoin de communiquer... mais quand on file cet outil Ă  deux grands enfants, ils ne font que s'amuser ! Au bout d'une heure, Chris n'a plus de matos et doit redescendre pour enlever les plaquettes et les dĂ©gaines. Il a dĂ©jĂ  fait une grosse moitiĂ© du parcours dans une roche relativement bonne. Avant de faire la pause dĂ©jeuner Ă  midi, Yoann et moi allons voir l'arrĂȘt de l'escalade et ainsi jeter un Ɠil sur le haut du puits. AprĂšs un cafĂ© chaud et un sandwich, Chris reprend l'escalade. Il arrive Ă  la tĂȘte du puits et s'arrĂȘte sur une faille impĂ©nĂ©trable d'un cĂŽtĂ©, et sur une Ă©troiture avec un bloc instable de l'autre. DerriĂšre le bloc, il a vu sur un puits remontant d'environ 2mx2m avec un lĂ©ger courant d'air. Mais ce bloc va clairement compliquer la tĂąche... et pose un danger certain. Chris sĂ©curise son ascension et redescend en dĂ©sĂ©quipant la voie, vers 14h. On estime la remontĂ©e Ă  une trentaine de mĂštres environ. Puis rangement du matos et on prend la direction de la surface. Chris s'Ă©tant bien dĂ©pensĂ© Ă  l'escalade, je dĂ©sĂ©quipe la cavitĂ© en me compliquant la tĂąche sur la vire. Je passe la tĂȘte dehors Ă  16h avec une bonne bouffĂ©e de chaleur. Retour aux voitures oĂč l'on se change, prenons un petit cafĂ© et papotons spĂ©lĂ©o techniques, cavitĂ©s, SSF, .... On revoit les multiples utilisations de la dyneema et on prĂ©voit de se faire une classique sous peu. DĂ©part de Saint Vallier aprĂšs 18h... Florian Balade sur St Vallier PrĂ©sents Chris ASBTP & Flo GSV TPST 4h On se retrouve Ă  8h30 Ă  PrĂ© du Lac, avec Chris, pour aller prospecter du cĂŽtĂ© de St Vallier. Le premier objectif est d'essayer de repĂ©rer le terrain au dessus du St Jo - Cataphot, ou au niveau des escalades du St Jo. Mais sur place, c'est un ancien terrain cultivĂ© des restanques et encore des restanques... aucune chance de trouver une cavitĂ© ici... On prend la direction des diffĂ©rentes classiques du secteur en coupant Ă  travers bois et champs, les yeux et le pif grands ouverts ! On vĂ©rifie quelques dolines mais rien n'apparait ; on salue le St Jo puis on passe par la Coccinelle et le 129-X8 et tombons sur le 129-50... cavitĂ© non inventoriĂ©e ? Petite faille colmatĂ©e marquĂ©e d'un triangle et d'une croix, il faudrait dĂ©blayer la terre et les feuilles pour s'assurer qu'il n'y ait rien. Pause dĂ©jeuner et petite biĂšre Ă  l'ombre. Avant de lever le camp, Chris s'aperçoit d'un petit dĂ©part derriĂšre lui. Encore une fois, complĂštement colmatĂ© et sans courant d'air. Il en sera de mĂȘme pour les deux dĂ©parts Ă©troits suivants que nous verrons. Puis nous partons vers le Cataphot et vĂ©rifions deux autres ouvertures ; toujours pas de courant d'air... on se demande comment ont Ă©tĂ© trouvĂ©es les classiques du secteur. Retour Ă  la voiture pour 14h oĂč nous faisons un dernier dĂ©tour pour que je montre l'aven du Petit Agneau Ă  Chris. Le soleil cogne dur cet aprĂšs-midi et l'envie de farniente nous gagne ! Les petits dĂ©parts seront Ă  vĂ©rifier mais c'est Ă©troit et sans courant d'air... pas trĂšs encourageant. Florian Riou de la BollĂšne PrĂ©sents Paul GSMagnan, Flo GSV + Roland TPEC 2h10Je finis le mois d'AoĂ»t par le riou de la BollĂšne, en compagnie de Paul et Roland, un ami de la famille ayant dĂ©jĂ  pratiquĂ© le canyoning... il y a 13 ans. RDV Ă  St Isidore Ă  9h30 pour covoiturer oĂč Paul rigole en rencontrant mon invitĂ© rĂ©fĂ©rence au surnom du kit spĂ©lĂ©o Roland - culĂ© ; puis arrĂȘt stratĂ©gique Ă  la boulangerie des Trois VallĂ©es oĂč nous croisons un ami de Paul, membre du CAF de Cannes, qui nous valide que le canyon passe trĂšs bien en ce moment. On arrive au parking aval de la BollĂšne avant 11h ; il n'y a qu'une voiture en navette, on ne devrait pas croiser beaucoup de monde aujourd'hui. Des chaussures flinguĂ©es sont enroulĂ©es sur le cĂąble Ă©lectrique, ce canyon est-il abrasif ? On m'a pourtant prĂ©venu qu'il glissait beaucoup... Au parking amont, quatre voitures sont garĂ©es. Ce pourrait ĂȘtre un gros groupe de canyoneurs ou des randonneurs. En tout cas, ça cogne et on va vite se mettre Ă  l'ombre pour la courte marche d'approche. Le riou a un dĂ©bit correct et le niveau est assez Ă©levĂ© pour la saison, Paul s'attendait Ă  y voir beaucoup moins d'eau. On se change, on mange une barre cĂ©rĂ©ale et on enkite les cordes pour commencer Ă  se glisser dans l'eau fraĂźche Ă  11h50. On a vite confirmation des avertissements concernant l'adhĂ©rence... ça glisse sĂ©vĂšre ! Attention aux appuis, ça serait bĂȘte de se faire une cheville maintenant... Les premiers obstacles se passent trĂšs bien en sautant, glissant ou en dĂ©sescalade. On progresse Ă  bonne allure et on arrive rapidement aux deux gros sauts/toboggans du parcours une C13 et le fameux toboggan de 15m ayant fait la rĂ©putation du canyon. Sur la premiĂšre, Paul et Roland sautent en assurant bien leurs appuis. Le sac de Roland n'a pas supportĂ© le choc et s'est complĂštement dĂ©chirĂ©... Pour ma part, je ne me sentais pas de faire ce saut avec la roche glissante ; toboggan Ă  fond la caisse en Ă©cartant bien les bras sur la fin... il faut que je perde cette habitude. Vient le grand toboggan oĂč Paul souhaite nous faire utiliser la corde pour descendre jusqu'Ă  une margelle pour sauter. Il y a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tĂ©moin d'un accident et des hĂ©licoptĂšres y interviennent rĂ©guliĂšrement pour Ă©vacuer un blessĂ©. Autant ne pas prendre de risque et profiter de l'occasion pour revoir la mise en place d'une MC en canyon. On continue le parcours en croisant de temps Ă  autre des dĂ©tritus tambour de machine Ă  laver, moteur, pneu, ... et une bouteille... tiens, c'est pas celle de Roland ? Ah oui, son sac s'est encore plus dĂ©chirĂ© ! Adieu sac scolaire de ses enfants... Le travail gĂ©ologique est remarquable par endroit et l'eau claire, oscillant entre le vert et le turquoise, offre une trĂšs belle visibilitĂ© avec des jeux de lumiĂšre sympathique la rĂ©verbĂ©ration du soleil offre des scintillements dansant sur les parois. On arrive malheureusement Ă  la derniĂšre cascade trĂšs esthĂ©tique avec les rayons du soleil qui s'engouffrent juste dans l'ouverture. On finit le canyon vers 14h, en ayant croisĂ© personne c'est tellement rare. On se change, grignotons un peu et repartons. La marche retour est trĂšs agrĂ©able Ă  l'ombre des arbres et ça papote boulot. VĂȘtements secs, dĂ©jeuner et soleil au parking aval. On fait la navette et dur retour sur la CĂŽte avec ce cagnard... Florian Suite des travaux secrets... PrĂ©sents Alex, Paul, Perrine GSMagnan & Dada, Flo GSV TPST 4h Comment dissimuler un cadavre Suite Ă  son annulation mercredi dernier faute de maladie, Paul a rechargĂ© ses batteries Ă  fond et voulait en dĂ©coudre avec cette nouvelle cavitĂ©. On dĂ©cide donc d'y poursuivre les travaux, entamĂ©s la semaine derniĂšre cf CR travaux & l'espagnol du Garagai. Perrine se joint Ă©galement Ă  la partie et son petit gabarit pourrait nous ĂȘtre avantageux. Plus l'expertise de Dada ! On se retrouve tous Ă  9h pour entamer l'heure de marche d'approche. Le vent de la nuit nous offre une superbe vue dĂ©gagĂ©e oĂč l'on aperçoit la Corse. On prend un autre chemin que la derniĂšre fois, histoire de mettre du piment Ă  l'aventure toujours en suivant le GPS, Ă  travers monts et forĂȘts. On perd presque une partie du groupe Ă  force de passer n'importe oĂč. Sur place, on attaque rapidement les travaux vu qu'il faudra dĂ©coller vers 14h. Dada Ă©value la situation et on dĂ©blaie un peu avant d'entamer les tirs. Paul est bien content d'avoir invitĂ© Dada vu qu'il a pris la mauvaise batterie pour le perfo. Il est encore plus content quand il s'aperçoit que ses pailles ne fonctionnent pas... mauvaise qualitĂ© de marchandise ? Pas facile de bosser Ă  cinq autour d'une petite faille... Paul et Dada prenant le dessus faibles que nous sommes... nous n'avons osĂ© contestĂ© leur supĂ©rioritĂ© numĂ©rique. On fait plusieurs tirs et beaucoup de coups de massettes pour Ă©largir le puits et le stabiliser. Petit casse-croĂ»te Ă  l'ombre, Ă  tour de rĂŽle. A 12h30, on envoie Perrine se prĂ©parer pour lui laisser le privilĂšge de faire la premiĂšre ! Ça n'arrive qu'un fois dans une vie ! Paul l'assure en surface pendant qu'elle dĂ©sescalade. ArrivĂ©e dans une petite salle avec une suite peu Ă©vidente une ouverture lĂ©gĂšrement ventilĂ©e de la taille du poing. Le sol Ă©tant rempli de terre et de blocs que l'on a balancĂ©. Alex va voir Ă  son tour et nous remonte quelques clichĂ©s pour avoir une idĂ©e de la bĂȘte. Ça ne sera pas Ă©vident de continuer Ă  y bosser il faut sĂ©curiser totalement le puits d'entrĂ©e, vider les gravats du fond pour ensuite attaquer une Ă©troiture ne laissant pas apparaĂźtre de gros volume... Mais pour l'heure, il faut y aller ! Paul a RDV et c'est infernal de creuser sous ce soleil ! Toute notre eau y est passĂ©e... Et pour finir cet article avec joie et enthousiasme c'est le 100Ăšme CR du blog !!! Bonnes explos Ă  toutes et Ă  tous ! Florian
LASEMAINE ÉCONOMIQUE COMTOISE n° 1258 du 20 avril au 17 mai 2018 À la Une DES SOLUTIONS POUR LES COMMERCES DE CENTRE-VILLE Pays de MontbĂ©liard - Une loi pour soigner les bourgs centres malades BALTHAZARD (Jacques). L'EST REPUBLICAIN, 21/04/2018 Extrait : «Alors que le pays de MontbĂ©liard se braque contre un projet de galerie commerciale Ă 
Savoyards ou non, il est certain que peu de personnes restent de marbre quand on Ă©voque le nom du Grand-Bornand. Il est difficile de ne pas dissocier cette station aux sports d’hiver, vĂ©ritable clĂ© de voĂ»te du tourisme dans les Aravis et mĂȘme dans les Savoie. Cette commune peut ravir Ă  la fois le gastronome avec une dĂ©gustation du cĂ©lĂšbre Reblochon ; le randonneur avec ses multiples itinĂ©raires au cƓur de la VallĂ©e du Bouchet, jusqu’aux cols de la ColombiĂšre ou des Annes, ou jusqu’au sommet du Pic du Jallouvre ou de la Pointe Blanche. Au milieu de cette somptueuse nature, le passionnĂ© de patrimoine bĂąti n’est pas en reste. Comment ne pas citer les honorables chalets traditionnels dispersĂ©s dans les diffĂ©rents alpages ou dans le chef-lieu ! Naturellement, comme dans chaque village savoyard, le Point ZĂ©ro » reste le clocher de l’église, lieu de recueillement par excellence des Bornandins. Chaque hameau possĂšde Ă©galement une chapelle, une croix de mission ou un oratoire, si ce n’est les trois ! Les Bornandins sont fidĂšles au passĂ© rural de la commune puisque c’est cette derniĂšre qui possĂšde le plus grand nombre d’exploitations agricoles en Haute-Savoie 65! Les gens du pays n’hĂ©sitent pas Ă  mettre en avant les produits locaux lors du marchĂ© du mercredi matin sous la grenette ». Enfin, en septembre, la Foire agricole de la Saint-Maurice attire la foule des grands jour. Ce dimanche-lĂ , avant ou aprĂšs le 22 septembre, est donnĂ©e l’occasion de contempler de prĂšs les bĂȘtes habituellement dispersĂ©es dans les fermes ou dans les alpages, ici et ailleurs. DĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame de l’Assomption, particuliĂšrement vĂ©nĂ©rĂ©e dans notre rĂ©gion, l’église paroissiale du Grand-Bornand remonterait Ă  1146. C’est Ă  cette date qu’est mentionnĂ©e une petit chapelle en bois dĂ©pendante de ThĂŽnes. La premiĂšre Ă©glise paroissiale semble avoir Ă©tĂ© construite au XIII siĂšcle. C’est elle qui succomba lors de l’incendie de 1569. Elle aurait Ă©tĂ© reconstruite en 1661 dans le plus pur style baroque. Naturellement, Ă  la RĂ©volution, le mobilier liturgique est pillĂ©, le clocher dĂ©truit et les cloches sauf une sont fondues. L’hiver 1816 donne le coup de grĂące Ă  ce lieu de culte ruinĂ© qui s’effondre sous le poids de la neige. DĂšs 1817, l’édifice religieux est reconstruit. Les travaux seront vĂ©ritablement achevĂ©s en 1877. Le clocher sera reconstruit entre 1820 et 1845. Il sera couronnĂ© d’un beau bulbe, Ă  l’origine en fer blanc, et aujourd’hui en inox Ă©tamĂ©. Si l’église est bĂątie dans le style nĂ©ogothique, le bulbe baroque du clocher, dont la base date du XVIIIe siĂšcle, rappelle l’ancien Ă©difice qui a pĂ©ri il y a tout juste 200 ans. Les orgues actuelles et leurs 40 jeux ont Ă©tĂ© inaugurĂ©es en 1988. La chaire date de 1827. Les fonds baptismaux et une toile de Saint Dominique recevant le Rosaire sont les vestiges de l’ancienne Ă©glise baroque. Le clocher abrite aujourd’hui quatre cloches. Trois ont Ă©tĂ© fondues en 1861 par les frĂšres Beauquis de Quintal, beaux-frĂšres de Jean-Pierre Paccard, lui-mĂȘme fondeur de cloches. BĂ©nies le 30 mai 1861, jour de la FĂȘte-Dieu, elles avaient rĂ©uni l’assemblĂ©e des grands jours. La presse de l’époque souligne le fait que le village entier louait la qualitĂ© du travail des deux frĂšres fondeurs de cloches. PesĂ©e Ă  Annecy, avant de rejoindre son perchoir dĂ©finitif, la plus grande pĂšse 2’834 kilos. Il s’agit de l’un des neuf bourdons » du dĂ©partement. Les deux petites pĂšsent ensemble 1’306 kilos, soit environ neuf quintaux pour l’une, et quatre pour l’autre. Toutes trois ont rejoint une vĂ©nĂ©rable cloche de 1767. RĂ©alisĂ©e par Jean-Claude Livremont, maĂźtre-fondeur de Pontarlier Ă©tabli Ă  Annecy, c’est la seule qui a pu survivre Ă  la terrible RĂ©volution française. Ses trois sƓurs ont Ă©tĂ© victimes des RĂ©volutionnaires, comme la quasi-totalitĂ© des cloches Ă  l’époque. Des cloches plus anciennes sont attestĂ©es au Grand-Bornand quatre ont succombĂ© Ă  l’incendie de 1569
 MalgrĂ© leur Ă©lectrification, les cloches respectent encore la majoritĂ© des traditions locales. Lors des sĂ©pultures, les quatre cloches Ă©taient lancĂ©es Ă  toute volĂ©e. Aujourd’hui, seules les trois plus petites sonnent l’annonce du dĂ©cĂšs, la veille et le jour des funĂ©railles. Lors de l’annonce, cette volĂ©e est prĂ©cĂ©dĂ©e par l’ñge, tintĂ© sur la troisiĂšme cloche pour une femme, et sur la seconde pour un homme. Les quatre cloches peuvent sonner lors des funĂ©railles, par exemple pour un ancien maire ou conseiller de la commune, ou un ancien prĂȘtre. On parle alors du Grand Glas ». Ce dernier est Ă©galement actionnĂ© l’aprĂšs-midi de la Toussaint, lorsque la communautĂ© se rend au cimetiĂšre pour honorer les dĂ©funts de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Pour les offices, c’est la seconde cloche, dite la Vieille » qui est lancĂ©e. Elle laisse volontiers sa place au bourdon lors des fĂȘtes religieuses. Enfin, le carillon » sur les quatre cloches est actionnĂ© pour les baptĂȘmes et mariages. Si l’actuel sonneur n’a qu’à manipuler quelques boutons en sacristie, il n’est pas en reste pour raconter ses souvenirs d’enfance, lorsque son pĂšre et d’autres personnes du village Ă©taient prĂ©posĂ©s au tirage des cordes. Lors de l’Armistice de 1945, les cloches ont sonnĂ© de maniĂšre ininterrompue pendant 24 heures ! Une douzaine d’hommes rĂ©partis en deux groupes se relayaient pour actionner en volĂ©e le bourdon pendant une heure. Ensuite, ils laissaient place au carillonneur le temps de reprendre leur souffle. Puis ils repartaient pour une heure de volĂ©e. Comment imaginer aujourd’hui une telle sonnerie de nos cloches? NÂș Nom Fondeurs AnnĂ©e Masse kg DiamĂštre cm Note 1 Croix, Joseph, Marie, Pierre, Paul Beauquis Fr. 1861 2’834 1,663 Si BĂ©mol 2 -1 2 Livremont 1767 1’300 132,9 Mi bĂ©mol 3 -1 3 François, Augustin, Victoire Beauquis Fr. 1861 800 111,2 Sol bĂ©mol 3 -8 4 Joseph, Marie, CĂ©cile Beauquis Fr. 1861 400 89,9 Si bĂ©mol 3 -8 DĂ©tails de la cloche nÂș2, fondue par Livremont en 1767. Ci dessous, les dĂ©tails des cloches 1, 3 & 4 signĂ©e des frĂšres Beauquis. Mes remerciements Ă  M. AndrĂ© PĂ©rillat-AmĂ©dĂ©e, maire de la commune pour son aimable autorisation ; Ă  M. Olivier Delgrange, responsable des bĂątiments pour sa disponibilitĂ© et M. Julien Michel, responsable des services techniques pour l’organisation du rendez-vous. RemerciĂ© soit Ă©galement M. PĂ©rillat, actuel sonneur, pour les anecdotes trĂšs intĂ©ressante sur ses » cloches qu’il affectionne tant. Je remercie Ă©galement Mme Yolande Thabuis, prĂ©sidente d' »Entremont Patrimoine , pour la prise de contact. Je remercie Ă©galement le pĂšre AndrĂ© Arnet, curĂ© du lieu, pour la premiĂšre autorisation attribuĂ©e il y a dĂ©jĂ  quelques anneĂ©s. Enfin, amitiĂ©s Ă  mes amis Mike Quasimodo , Mehdi Cloches Comtoises , Guilhem Lavignotte, organiste d’Yverdon-les-Bains, Dominique Valdom68 » et Matthias Walter, prĂ©sident de la GCCS et campanologue Ă  Berne, qui ont eux aussi contribuĂ© chacun Ă  leur maniĂšre Ă  la rĂ©alisation de ce reportage sur l’une des plus imposantes sonneries de Savoie. Sources Mairie-Office du Tourisme du Grand-Bornand Le Grand-Bornand sur WikipĂ©dia Fonds PrivĂ©s Inventaire personnel avec le concours de M. Walter Voir aussi Paroisse Saint-Pierre-Favre des Aravis
Détendezles cordes en place. Tournez une mécanique avec un tourne mécanique ou vos doigts pour détendre une corde. Quand elle est détendue, passez à la suivante. Faites ceci pour chaque corde. Une fois terminé, retirez toutes les cordes au niveau de
Beaucoup de guitaristes dĂ©butants ont des problĂšmes pour faire sonner chaque note de chaque corde proprement. Les personnes ayant de petites mains se plaignent que leurs mains sont trop petites. Les personnes ayant de grandes mains se plaignent que leurs mains sont trop grosses. J’ai vu d’énormes mecs jouant du ukulĂ©lĂ© et des femmes minuscules jouant des guitares jumbo Gibson gĂ©antes. Donc, quelle que soit la taille de vos mains, ces derniĂšres vont pouvoir fonctionner correctement avec ces quelques conseils utiles. Voici les conseils utiles Important Comme tout un chacun avec une guitare , il s’agit de dĂ©velopper les muscles de vos mains. Pratique et patience sont les maitres mots. Ces conseils ne sont pas un tour de magie avec effets immĂ©diat, mais ils vont rendre le processus plus rapide. Mais vous allez voir que la patience est une qualitĂ© importante pour faire ces petits exercices Ă  maintes reprises afin que vos doigts apprennent oĂč ils sont censĂ©s ĂȘtre. Je pense que chacun d’entre nous Ă  un moment ou un autre aurait volontiers jetĂ© sa guitare par la fenĂȘtre au bout de la 10e tentative alors que ce satanĂ© accord de Fa sonne encore comme une casserole. Quand la frustration s’installe, faites une pause pendant quelques minutes et recommencez. Il y a seulement 3 raisons qui font qu’une note ne sonne pas proprement – Votre doigt n’appuie pas assez fort – Votre doigt est sur la frette – Un doigt touche la corde en dessous Regardons quelques façons d’éviter ces problĂšmes 
 1 . Travaillez sur seulement deux cordes Ă  la fois. Si vous jouez une chanson qui a 6 ou 8 accords, vous allez devenir fou Ă  essayer de les apprendre tous en mĂȘme temps. SĂ©lectionnez seulement deux accords et passez de l’un Ă  l’autre jusqu’à ce que chacun sonne proprement . Ensuite, passez aux accords suivants. Pour de meilleurs rĂ©sultats, chevauchez vos paires d’accords. Exemple Votre progression d’accords est C G7 Am F. Travaille la paire d’accords C et G7 puis G7 et AM, puis Am et F et F et C. 2 . Assurez-vous que vos doigts sont aussi prĂšs de la frette que possible. Il y a parfois confusion Ă  ce sujet. Donc, pour ĂȘtre clair, je parle de la frette qui est immĂ©diatement supĂ©rieur sur le manche par rapport Ă  l’endroit oĂč le doigt est posĂ© . Donc, si vous jouez une note sur le 2Ăšme case, votre doigt doit ĂȘtre tout contre la 2e frette et non pas la premiĂšre. Vous ne serez pas toujours en mesure de positionner chaque doigts contre la frette lorsque vous jouez un accord, mais essayez de vous en approcher autant que possible. Quelle que soit la case oĂč vous ĂȘtes, vous devez appuyer pour presser la corde contre la touche. Sinon, vous obtiendrez un son bourdonnant au lieu d’une note propre. 3 . Assurez-vous que vous appuyez assez fort. Cela peut sembler Ă©vident, mais j’ai eu de nouveaux Ă©lĂšves qui ne se rendaient pas du tout compte qu’ils devaient presser les cordes. Si vous avez correctement positionnĂ© vos doigts et que vous obtenez toujours une note morte ou “Buzzy” , parfois un peu de pression supplĂ©mentaire suffira. Il n’est pas nĂ©cessaire d’appuyer super dur si le reste de votre main est dans la bonne position , comme vous le verrez dans la prochaine Ă©tape . Mais si vous sentez que vous avez besoin de travailler sur la force de vos mains, vous pouvez vous exercer. Au lieu d’acheter un de ces accessoire couteux dĂ©diĂ© au guitariste pour vous muscler la main, allez dans dans un magasin d’articles de sport au rayon tennis. Vous devriez ĂȘtre capable de trouver une boule en mousse qui ne coĂ»te que quelques euros. C’est un peu plus efficace que d’utiliser simplement une balle de caoutchouc ou quelque chose qui ne garde pas les doigts dans une position relativement “guitaristique”. 4 . Assurez-vous que votre pouce est dans la bonne position . Ah , le fameux pouce 
 Une position du pouce incorrect peut saboter tout ce que vous essayez pour nettoyer vos accords. Le plat de votre pouce doit ĂȘtre posĂ© sur l’arriĂšre du manche, plat et pointĂ© vers le plafond. Il peut se dĂ©placer lĂ©gĂšrement de corde Ă  corde , mais c’est la meilleure position par dĂ©faut. NE PAS utiliser l’une des positions du pouce suivantes Un pouce qui surgit au-dessus du manche. Plus tard, nous allons l’utiliser pour les bends, mais pas maintenant. Avoir votre pouce qui dĂ©passe sur le haut signifie que vous utilisez les petits muscles Ă  la base de vos doigts pour appuyer Ă  la place du muscle gĂ©ant attachĂ© Ă  votre pouce. Vous travaillez trop dur! Si quelqu’un vous regarde jouer de face et qu’il aperçoit votre pouce, c’est que ce dernier est probablement trop haut. Pouce pointant vers la tĂȘte de la guitare. Ce genre de mouvement, oĂč toute votre pouce est posĂ© sur la longueur du manche, inhibe le mouvement de vos doigts de façon drastique. Gardez le pointĂ© vers le plafond pour gagner en Ă©tirement et mobilitĂ©. Un pouce pliĂ© Ă  la premiĂšre articulation. Une flexion de l’articulation va changer l’angle de votre paume et des doigts de maniĂšre Ă  rendre les choses plus difficiles . Assurez-vous de garder le pouce droit. 5 . Utilisez le bout de vos doigts , et non les coussinets. Vous devez utiliser la plus petite et la plus dure partie de votre doigt pour appuyer sur les cordes. C’est la pointe oĂč vous allez dĂ©velopper un bel ensemble de cales plutĂŽt que le coussin spongieux de votre doigt. AssociĂ©s Ă  cette idĂ©e, il est nĂ©cessaire de s’assurer que vos doigts sont arquĂ©s comme un crochet . Pas de doigts droits ou plats. Toujours la derniĂšre phalange le plus possible en angle droit et servez vous du bout de vos doigts. Vous devriez ĂȘtre capable de glisser un crayon sous la voĂ»te de vos doigts si vous le faites correctement. 6 . VĂ©rifiez chaque note Ă  chaque corde pour s’assurer qu’elles sont propres. Tout en maintenant la totalitĂ© de l’accord, dĂ©composez chaque note individuellement pour s’assurer qu’elle est propre . Lorsque vous trouvez un son sourd, repositionnez le doigt sur cette corde ou celui d’à cĂŽtĂ© s’il frotte juste assez pour obtenir un son propre. Il s’agit de la portion de patience rĂ©elle de votre pratique. Quand vous ajustez un doigt vĂ©rifiez de ne pas dĂ©traquer d’autres notes. Continuez Ă  ajuster chaque note jusqu’à ce que tous les doigts soient au bon endroit et l’accord est propre. Ensuite, relĂąchez l’accord et recommencez. Vous voulez que ce processus aille plus vite ? Effectuez cette opĂ©ration avec les yeux fermĂ©s . Nous naviguons sur le manche par le toucher et non pas par la vue. Et finalement, vous serez en mesure de nettoyer une note Ă©touffĂ©e juste par la sensation sous vos doigts. Vos doigts sont le deuxiĂšme partie la plus tactile de votre corps . Je suis sĂ»r que vous pouvez deviner oĂč se trouve la premiĂšre 
 et de fermer les yeux permettra d’amĂ©liorer votre sens du toucher. Donc, faire ces ajustements avec les yeux fermĂ©s va encore engager Ă  la fois les lobes pariĂ©tal toucher et l’occipital visuel de votre cerveau. 7 . Pratiquez d’abord avec des accords partiels. Ce n’est pas mon astuce prĂ©fĂ©rĂ©e, mais ça fonctionne pour certaines personnes. Si vous travaillez sur, disons, un accord de do majeur, en essayant d’obtenir seulement les 4e et 5e cordes propre d’abord, sans se soucier du reste de l’accord. Ensuite, ajoutez la 3Ăšme corde. Puis la 2Ăšme et la 1Ăšre. La raison pour laquelle je n’aime pas particuliĂšrement cette idĂ©e , c’est que chaque fois que vous ajoutez un nouveau doigt , il modifie lĂ©gĂšrement la position des deux autres et vous devez presque tout recommencer. Mais pour certaines personnes, cela fonctionne bien. Ces deux conseils sont spĂ©cifiquement pour la position accords fermĂ©s barre . 8 . Tournez votre premier doigt index sur ??le cĂŽtĂ©. Sur un barrĂ© , votre premier doigt a beaucoup de travail Ă  faire. Au lieu d’appuyer avec le plat de votre index la partie infĂ©rieure qui est molle , tournez-le lĂ©gĂšrement en direction de la tĂȘte , utilisez le cĂŽtĂ© dur de votre doigt. Cela devrait Ă©galement donner un peu plus de mobilitĂ© Ă  vos autres doigts. 9 . Commencez avec des accords plus haut sur le manche et travaillez en allant vers le bas. Une partie de la raison pour laquelle l’ignoble accord de F est plus difficile parce que c’est juste Ă  cĂŽtĂ© du sillet de tĂȘte oĂč la tension de la corde est la plus Ă©levĂ©e. Donc, presser les cordes devient beaucoup plus difficile. Commencez par pratiquer les accords barrĂ©s plus haut sur le manche Ă  la 5Ăšme ou 7Ăšme frette oĂč les cordes sont un peu plus facile Ă  presser. Ensuite, travaillez en allant progressivement vers la 1Ăšre frette. 10 . La patience est la premiĂšre qualitĂ© du musicien. Si vous avez Ă©tĂ© patient sur une pĂ©riode de plusieurs semaines de travail sur le sujet et que vous n’ĂȘtes toujours pas en mesure d’obtenir un bel accord avec un son clair , il y a quelques choses que vous pouvez essayer. Si vous rencontrez des difficultĂ©s appuyant pour presser les cordes, vous pouvez essayer un calibre de cordes plus lĂ©ger. En fonction de votre guitare, vous devrez peut-ĂȘtre faire effectuer un rĂ©glage du manche aprĂšs la pose d’un nouveau jeu. Si vous n’arrivez toujours pas Ă  positionner vos doigts de façon Ă  ce qu’ils ne touchent pas les autres cordes, vous pouvez essayer une guitare avec un manche large. Cela vous donnera un peu plus d’espace entre les cordes. Au-delĂ  de ces 10 conseils , l’ ingrĂ©dient le plus important , c’est la patience . Lorsque vos doigts et votre cerveau se fatiguent , laissez-les se reposer pendant quelques minutes , faites autre chose, et ensuite revenez Ă  votre guitare. N’abandonnez pas. Toutes les mains sont un peu diffĂ©rentes et ont toutes besoin d’expĂ©rimentation pour se positionner au bon endroit . On ne s’attendrait pas Ă  ĂȘtre en mesure de rĂ©ussir 3 panier avec un ballon de basket Ă  chaque fois du premier coup, sans beaucoup de patience et de pratique . Votre guitare n’est pas diffĂ©rente. Vous pouvez le faire . Il suffit de continuer Ă  le faire. Revenir au sommaire Pourchanger les cordes d'une guitare Ă©lectrique nous vous proposons ces vidĂ©os en anglais mais facilement comprĂ©hensibles : Changement cordes guitare Ă©lĂ©ctrique partie 1. Changement cordes guitare Ă©lĂ©ctrique partie 2. Attention Ă  bien changer les cordes une par une pour Ă©viter toute dĂ©formation du manche. Les RĂ©citsCe chapĂźtre dĂ©crit les rĂ©cits de pĂ©lerins, membres de l'association ou pas qui souhaitent exprimer leur ressenti et faire partager leurs Ă©motions, leurs expĂ©riences...Si vous souhaitez vous aussi publier un texte dans cette rubrique nous vous invitons Ă  le faire parvenir au secrĂ©tariat ou au webmestre dont les coordonnĂ©es figurent Ă  la rubrique "Nous contacter".Merci d'avance Samedi 1er septembre 2018, avec quelques membres de l’AF-CCC, nous prenons la direction du Jura suisse pour rĂ©pondre Ă  l’invitation de l’Amicale Jurassienne des Amis de St Jacques, qui nous attend de pied ferme au pied de la CollĂ©giale de Saint-Ursanne. AprĂšs un mot d’accueil chaleureux et amical de M. Pierre-Alain Varrin, prĂ©sident de l’Amicale, assistĂ© de Nicolas, nous sommes pris en charge par une guide pour une visite de la CollĂ©giale visite qui commence par une incursion dans le musĂ©e lapidaire et ses sarcophages du temps de saint Ursanne. Notre guide prend le temps de nous dĂ©crire la biographie de ce saint, disciple de saint Colomban de Luxeuil. ArrĂȘt dans la cour du cloĂźtre ou rĂšgne une paix palpable, avant de pĂ©nĂ©trer dans l’église créée par les chanoines. Dans le sanctuaire, nous ne savons pas oĂč donner de la tĂȘte chapiteaux, fresques, statues, chƓur baroque, Ă©lĂ©ments romans et gothiques, etc
 Au cours de la traversĂ©e de ce site exceptionnel, nous ne manquons pas de nous arrĂȘter dans le cloĂźtre, devant les somptueuses photographies aĂ©riennes de la rĂ©gion rĂ©alisĂ©es par Roger Meier de DelĂ©mont Yann Arthus Bertrand n’a qu’à bien se tenir !AprĂšs ce bain de sacrĂ©, nous empruntons le magnifique pont Saint-Jean Saint-Jean NepomucĂšne pour les spĂ©cialistes, et en suivant les berges du Doubs, nous nous rendons Ă  la Chapelle de Lorette oĂč sont exposĂ©es les sculptures mĂ©talliques de M. Oscar Wiggli disparu en au centre-ville par l’une des cĂ©lĂšbres portes d’accĂšs. Les plus courageux empruntent les 186 marches qui accĂšdent Ă  l’ermitage oĂč se trouve la grotte de Saint-Ursanne et
de son ours. Pour finir en beautĂ©, nous nous retrouvons autour d’un verre offert par nos amis suisses fidĂšles Ă  leur hospitalitĂ© coutumiĂšre. Nous repartons, le cƓur plein d’images, de lĂ©gendes et de trĂ©sors patrimoniaux, sans oublier le trĂ©sor humain revendiquĂ© par tout jacquaire celui de la convivialitĂ©, de l’accueil et du partage !Nous remercions tout particuliĂšrement nos amis helvĂštes pour l’organisation de cette journĂ©e. Et puis, pour la petite histoire, nous les remercions tout particuliĂšrement pour une raison gĂ©ographique car c’est Ă  Saint-Ursanne que le Doubs fait une boucle magistrale pour pouvoir revenir en Franche ComtĂ© !!!Texte et photos Gabriel Vielle AF-CCC Impressions jacquaires 3 - De Nevers Ă  La Souterraine avec Anto... Antoine a repris le chemin de VĂ©zelay qu'il avait quittĂ© en Ă©tĂ© 2017 Ă  Nevers. Il nous fait partager la suite de son parcours rĂ©alisĂ© en juillet 2018 jusqu'Ă  La Souterraine. Saint Fromond Ă  Bonfol Suisse - Vendredi 11 mai 201 L'af-ccc a rĂ©pondu Ă  la sympathique invitation de l'Amicale Jurassienne du chemin de Saint-Jacques sans savoir prĂ©cisĂ©ment la teneur de la avions rendez-vous Ă  BeurnevĂ©sin Ă  7 heures. Jean et moi avons ratĂ© » le dĂ©part de la marche des pĂšlerins pour rallier Bonfol, cela Ă  quelques minutes prĂšs. L'exactitude suisse n'est pas un vain mot ! Nous nous sommes donc rendus directement Ă  l'Ă©glise de Bonfol, de style classique du dix-huitiĂšme siĂšcle. Un chemin de croix de la maĂźtre cĂ©ramiste Felicitas Holzgang, qui a appris la poterie dans ce village, orne les murs. Nous avons Ă©tĂ© chaleureusement accueillis par le prĂȘtre et nous engageons la conversation avec des personnes qui arrivent de loin pour participer Ă  cette journĂ©e festive. Nous retrouvons Nicole et Daniel, trĂšs curieux de savoir qui est Saint Fromond. La messe est cĂ©lĂ©brĂ©e en prĂ©sence de la dĂ©lĂ©gation de pĂšlerins de l'Amicale Jurassienne. Nicolas, leur animateur-coordinateur, prĂ©sente l’Amicale et le chemin de Compostelle du Jura suisse au dĂ©part de SoyhiĂšres. Les reliques de Saint Fromond, toujours vĂ©nĂ©rĂ©es, sont dans une chasse, Ă  droite du chƓur. Ce jour la chasse est exposĂ©e. Saint-Fromond est trĂšs prĂ©sent dans le coeur des habitants de Bonfol. Actuellement, chaque annĂ©e, le vendredi qui suit l'Ascension, cette date fait aussi office de fĂȘte du village, un pĂšlerinage dĂ©marre de l'Ă©glise Ă  l'issue de la messe. Ce jour encore, la procession s’est mise en chemin avec des animaux. En effet, Saint Fromond est rĂ©putĂ© pour ĂȘtre leur protecteur, et plus spĂ©cialement celui du bĂ©tail. Vaches, chevaux, Ăąnes, chiens, chats et mĂȘme tortues dans un panier, ont accompagnĂ© leurs maĂźtres. Un arrĂȘt a eu lieu Ă  la source surmontĂ©e de la statue du Saint Ă  la sortie du village, puis une priĂšre et la bĂ©nĂ©diction de tous les animaux s’est dĂ©roulĂ©e Ă  la chapelle dans la l'issue de la cĂ©rĂ©monie, un apĂ©ritif au vin fendant » du Valais a Ă©tĂ© servi aux participants humains seulement !. Nous avons trinquĂ© Ă  cette journĂ©e de tradition vivace, hors du temps, tellement vraie et culte de Saint FromondOn ne sait pas rĂ©ellement d'oĂč vient Saint-Fromond. En effet, il n’existe pas de sources historiques fiables. Il pourrait, selon l’une des traditions, ĂȘtre originaire d'Irlande et aurait accompagnĂ© Saint-Ursanne et Saint-Imier. On le voit paraĂźtre au dĂ©but du VIIe siĂšcle. Il aurait vĂ©cu une vie d'ermite pendant 75 ans Ă  Bonfol et serait mort Ă  105 ans, assassinĂ© par deux Ă©tait connu pour ĂȘtre le protecteur des animaux, spĂ©cialement celui du bĂ©tail contre les maladies. Les habitants des quatre hameaux Ă©taient venus s'Ă©tablir "Sous les ChĂȘnes" pour se mettre sous la protection de l' Fromond a dĂ» attendre douze siĂšcles pour qu’on lui rende hommage une chapelle Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en 1866, le registre des permis de construire de la commune en est cher au coeur des habitants de Bonfol. Depuis le XVIIĂšme siĂšcle, des pĂšlerinages viennent aussi du Doubs et de l'Alsace, des miracles auraient eu lieu. Le saint est invoquĂ© pour faire cesser les Ă©pizooties qui dĂ©solaient les Brun-Vaunier Le dernier pĂšlerin 2017 Ă  l'accueil chrĂ©tien des Soeurs de l'Alli... DouchĂ©, rĂ©chauffĂ©, AdrÍan a pris place, ce mercredi 21 dĂ©cembre, devant une assiette de soupe fumante, servie par les SƓurs de l’Alliance Ă  la maison Saint-Denis Ă  Belfort oĂč il a pu passer la nuit bien Ă  l’abri. Mais c’est avec plaisir qu’il a laissĂ© le potage refroidir pour conter avec enthousiasme sa pĂ©rĂ©grination. A 27 ans, AdrÍan a dĂ©cidĂ© de tenter une expĂ©rience de vie sur les chemins de Compostelle en Europe. Parti de Prague depuis six semaines, il a fait de belles rencontres en Allemagne, parcouru de trĂšs longues Ă©tapes, n’a pas trouvĂ© chaque soir de quoi se loger. Mais il veut surpasser ses limites, tout connaĂźtre ». Seul souci ses finances. Un ami lui avait dit qu’il fallait peu d’argent pour marcher, mais, dans un mĂ©lange d’anglais, d’espagnol et de français, le jeune Uruguayen relate des hĂ©bergements Ă  35 ou 45 €, alors qu’il avait prĂ©vu une dizaine d’euros par Ă©tape. PassionnĂ© d’écriture, de chant, il garde confiance pour arriver au bout de son projet. UltreĂŻa ! Nicole Quinze jours de permanence Ă  l'accueil Europa Compostela » Sylvie et Jean-François Vitrey, de Beaucourt 90 ont assurĂ©, en aoĂ»t 2017, deux semaines de permanence au local de la FĂ©dĂ©ration Française des Associations des Chemins de Compostelle FFACC au n° 4, Rue BecdeliĂšvre au Puy en Velay. Ils racontent tout le plaisir qu'ils ont eu Ă  se mettre au service des autres, mais aussi leur chemin, quelques annĂ©es plus tĂŽt 
.., avec le souvenir du long pĂ©riple qui les a amenĂ© Ă  accepter cette mission Le 5 avril 2012, parti de HĂ©ricourt, lĂ  oĂč se trouve la coquille balise la plus proche de mon domicile, en compagnie d'un collĂšgue de travail, Michel, je faisais mes premiers pas sur le Chemin. La magie a opĂ©rĂ© partis pour 15 jours, on en a fait 21. La suite, tous les pĂšlerins la connaissent 
. l'annĂ©e suivante, on partait pour 5 semaines, et, lĂ  encore on a jouĂ© les prolongations. Le 23 septembre 2013, je traversais Le Puy en pĂšlerin. Qu'y ai-je vu, Ă  part la messe et la bĂ©nĂ©diction des pĂšlerins ? Pas grand-chose ! Et mon chemin a continuĂ© 
. Et il continue encore ....En acceptant cette permanence, qui pour nous fut une vraie mission, nous avons Ă©tĂ© comblĂ©s, Ă  fortiori avec les processions et les offices de la fĂȘte de l'Assomption, les animations estivales, les balades de proximitĂ©, les nombreuses visites qui nous plongent dans des siĂšcles d'histoire...Il nous est mĂȘme arrivĂ© de dĂ©marrer l'Ă©tape Le Puy/Saint-Privat, sur quelques kilomĂštres, avec les pĂšlerins du jour, et faire demi-tour afin de rejoindre notre 10 h Ă  12 h 30 et de 14 h Ă  18 h, fidĂšles au poste, nous avons Ă©changĂ© avec prĂšs de 350 personnes par semaine, rĂ©parties essentiellement en quatre catĂ©gories touristes ou curieux, seulement intĂ©ressĂ©s de savoir comment ça marche et de se faire au passage une petite idĂ©e ou une page d'Histoire. On rencontre ceux qui sont prĂȘts Ă  partir et qui se documentent Ă  fond sur les meilleures conditions pour rĂ©ussir leur premiĂšre expĂ©dition, eux-mĂȘmes dĂ©jĂ  persuadĂ©s que leurs premiers pas sont importants ; ils sortent gĂ©nĂ©ralement rassurĂ©s et confortĂ©s par nos conseils et nos tĂ©moignages. On voit aussi les pĂšlerins, qui comme je l'eus fait, ne font qu'Ă©tape, et s'enquiĂšrent de la suite Ă  la lueur de notre expĂ©rience. On reçoit enfin les anciens qui passent nous saluer, en ne manquant pas de nous faire part avec nostalgie des moments qui ont marquĂ© leur pĂšlerinage, et quand il y a des futurs pĂšlerins qui tendent l'oreille, ça fait chaud au cƓur de voir que le pĂšlerin d'hier est le meilleur ambassadeur et parrain » du pĂšlerin de demain 
En conclusion, je dirais que, lĂ  encore, dans ce monde magique du Chemin de Compostelle, quand on y a goĂ»tĂ© on en redemande ! »Jean-François Nous sommes partis de Belfort en juin 2017 pour arriver Ă  Rome le 15 aventure !Nous allons vous prĂ©senter plusieurs aspects de ce commençons aujourd’hui en vous parlant des fresques rencontrĂ©es sur la partie italienne du chemin. Martine et RenĂ© RandonnĂ©e-aventure au Yunnan - Septembre 2017 Notre association est affiliĂ©e Ă  la FĂ©dĂ©ration Française de la RandonnĂ©e. Les membres de l’AF-CCC qui adhĂ©rent Ă©galement Ă  la FFR peuvent participer aux voyages et marches proposĂ©es par la FĂ©dĂ©ration de randonnĂ©e. Nicole Ridey a profitĂ© de cette opportunitĂ© pour dĂ©couvrir des territoires lointains en Chine. Voici son rĂ©cit. DĂ©but septembre, j’ai participĂ© Ă  une randonnĂ©e-aventure aux confins du Tibet, Ă  la dĂ©couverte de la vallĂ©e de Sanghri-La dans la province du Yunnan. Les Ă©tapes d’une vingtaine de kilomĂštres s’étageaient entre 2500 et 3000 avec un dĂ©nivelĂ© de 500 Ă  1000 m. Les conditions climatiques estivales Ă  la fin de la saison des pluies 25°, pas de prĂ©cipitations, ont permis de profiter pleinement de la beautĂ© des paysages. Nulle difficultĂ© n’a pu rĂ©sister Ă  la bonne entente et Ă  la bonne humeur notre groupe d’une dizaine de personnes. Les hĂ©bergements en hĂŽtel offraient un confort correct. Cependant, nous avons pu partager les conditions de vie des autochtones lors de trois nuits chez l’habitant », et regretter nos toilettes occidentales.Dans les villes, modernitĂ© et tradition se juxtaposent et se tĂ©lescopent. La religion, trĂšs prĂ©sente, rythme la vie quotidienne. Nous avons vu, pour certains visitĂ©, des temples et monastĂšres Ă  l’architecture tarabiscotĂ©e. Nous avons admirĂ© d’immenses champs multicolores de drapeaux de priĂšre, attachĂ©s sur des cordes soutenues par de grands mats en haut des collines. Mais aussi, un moulin de priĂšres particuliĂšrement gigantesque trente personnes sont nĂ©cessaires pour le mettre en mouvement. En ville, les postes de police sont nombreux mais les agents peu actifs. Mais c’est lors de nos excursions en montagne que notre passeport fĂ»t exigĂ©. Certaines zones sont interdites aux Ă©trangers notre guide a parois su ĂȘtre convainquant. A chacun des trois repas quotidiens, le menu Ă©tait identique rĂ©parti en neuf plats riz, soupe, lĂ©gumes, un peu de viande et poisson – Et des Ă©pices ! Il Ă©tait possible de se restaurer aux nombreuses cuisines en plein air qui, le long des trottoirs, pouvaient offrir des brochettes de sauterelles et autres insectes. Il est difficile d’exprimer le plaisir ressenti devant les superbes paysages, gorges et vallĂ©es, conquis Ă  la sueur de notre front et Ă  la force de nos mollets. Il a fallu franchir des ponts suspendus de plusieurs centaines de mĂštres dont un, particuliĂšrement impressionnant, avec son plancher en verre pour lequel des chaussons Ă©taient nĂ©cessaires pour Ă©viter les rayures. Les plus pressĂ©s ou courageux
 pouvaient recourir Ă  une tyrolienne. Le spectacle Ă©tait d’autant plus grandiose dans les gorges du Tigre que les rĂ©centes pluies avaient gonflĂ© le dĂ©bit de la riviĂšre. Cette rĂ©gion, prĂ©servĂ©e de l’industrialisation sauvage et de la pollution inhĂ©rente des zones cĂŽtiĂšres, touristiquement peu frĂ©quentĂ©e, propose Ă  nos yeux occidentaux une espĂšce de douceur de vivre. Tout le monde s’est montrĂ© accueillant malgrĂ© la barriĂšre de la langue et nous avons partagĂ© des moments festifs. A la fin de la journĂ©e, il suffit d’un vieux radiocassette, ou d’un smartphone, pour improviser des dans un parc ou sur une place. Est-on plus gĂ©nĂ©reux lorsqu’on a peu Ă  partager ? Sylviane, pĂšlerine aux petites Ă©tapes sur le chemin franc-comtois... Sylviane a pris contact avec notre association en avril 2017. Son mail expliquait Je projette de faire une partie du chemin de Compostelle aux mois de septembre et octobre prochains de Angeot Ă  VĂ©zelay en 7 Ă  8 semaines. En effet, je suis porteuse d'un handicap moteur suite Ă  un accident de la circulation survenu il y a 10 ans. Ma hanche et ma jambe gauches ont Ă©tĂ© particuliĂšrement atteintes. Bien que j'aie rĂ©cupĂ©rĂ© de maniĂšre exceptionnelle, je garde des sĂ©quelles qui limitent mes possibilitĂ©s

. Serait-il possible que je fasse appel Ă  des membres de votre association ou Ă  des personnes que vous connaissez pour cette chaĂźne de solidaritĂ© ? », demandait-elle en prĂ©cisant qu’elle ne pourrait faire plus de 8 km par jour ni porter un sac Ă  dos. Voici son tĂ©moignage Ă  la fin de sa marche en Franche-ComtĂ© Voici un texte sur mon expĂ©rience de chemin du mois de septembre Ă  travers la Ă©tĂ© en marche sur le chemin de Compostelle Ă  travers la Franche-ComtĂ© durant 25 4 au 28 septembre, mes jambes m'ont portĂ©e. Elles sont devenues mes alliĂ©es, mes amies sur le chemin. Ils restaient raisonnables, les kilomĂštres 8 km par jour, 3 jours de marche et un jour de repos. Le jour de repos lorsqu'il arrivait, Ă©tait bienvenu ; me poser, me reposer et faire un peu plus connaissance avec celle ou celui qui m' je prĂ©parais mon voyage, certains de ceux qui avaient dĂ©jĂ  fait le chemin de Compostelle me disaient que 8 km par jour, ce ne serait pas possible. En Franche-ComtĂ© nĂ©anmoins, chaque jour, il y avait un accueil. Chaque aprĂšs-midi, il Ă©tait bon d'arriver quelque part, d'avoir un abri, un petit cocon et quelqu'un qui s'occupe de moi. De goĂ»ter le soin que chaque hĂŽte prenait pour m'offrir une place chez lui, un repas riche et convivial et un moment de rencontre a Ă©tĂ© unique et la Vie me surprend de tant de diversitĂ© de natures et de personnalitĂ©s avec tous les parcours individuels et la crĂ©ativitĂ© qui les jour j'avais Ă  chercher le rythme juste. Et chaque jour le vĂ©cu Ă©tait diffĂ©rent et nouveau. TantĂŽt bien dans mes pieds, je me sentais juste lĂ  dans chacun de mes pas. A d'autres moments, dans la forĂȘt, des arches naturelles m'invitaient Ă  faire un stop. Il y avait silence autour de moi. Mais quel vacarme dans ma tĂȘte ! Je cherchais Ă  faire silence en moi. Puis je me remettais en route. Un lien pouvait se crĂ©er avec les arbres ; c'est comme s'ils m'accueillaient eux aussi chez eux. Des moments traversĂ© beaucoup de forĂȘts dont la profondeur invite Ă  s'intĂ©rioriser. Et lorsque la rencontre se prĂ©sentait ensuite, l'ouverture et le contact se faisaient d'autant plus traversĂ©e de la Franche-ComtĂ© a Ă©tĂ© pour moi une belle aventure de simplicitĂ© et de rencontre qui a pu se rĂ©aliser grĂące Ă  un balisage trĂšs facilitant et une excellente qualitĂ© de chemin ; et Ă  une solidaritĂ© qui a permis que mon sac suive chacune de mes Ă©tapes. Le voir posĂ© lĂ  Ă  chacune de mes arrivĂ©es avait quelque chose de magique Ă  chacune et chacun de vous qui avez ainsi rendu possible ma marche sur le chemin de aussi Ă  mon mari Alexandre qui a organisĂ© cette chaĂźne avec vous ». Sylviane, une pĂšlerine aux petites Ă©tapes sur le chemin. Octobre 2017 De Gy Ă  Fisterra par le Camino del Norte - octobre 2017 Que dire de maniĂšre synthĂ©tique pour une " aventure " qui s'est Ă©talĂ©e sur quatre ans ?Ne minimisez pas votre rĂŽle ... En effet, quand je suis venu vous voir chez vous, Nicole, pour chercher crĂ©dencial et guide de l'AF-CCC, les recommandations donnĂ©es ont Ă©tĂ© bien utiles. On peut avoir le dĂ©sir d'aller Ă  Santiago et Fisterra, rĂ©alisation d'un voeu fait il y a de nombreuses annĂ©es je n'ose pas dire combien mais j'Ă©tais ado, enjoliver un peu la chose, mais on se rend compte que la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre toute autre, du moins pas celle Ă  laquelle on s'attendait. Parti de Gy, j'ai d'abord commencĂ© Ă  me perdre au bout de 5 Km. Heureusement en arrivant sur la route en direction de Valoreille, j'ai reconnu la photo qui figure sur le guide et rapidement retrouvĂ© mon chemin !En outre j'avais choisi Septembre pensant dans ma grade naĂŻvetĂ© que le temps serait clĂ©ment. Mauvaise pioche !Et puis, les Ă©tapes se sont succĂ©dĂ©es, avec des hauts et des bas ... mais vous connaissez qui est restĂ©e gravĂ©e dans ma mĂ©moire la premiĂšre fois que j'ai mis le poncho, il faisait du vent et je me suis dit qu'en me mettant dans le sens du dit vent, et en envoyant le poncho bien haut, j'arriverais Ă  couvrir mon sac Ă  dos. Aussi tot dit aussi tot fait, et le poncho m'Ă©chappe des mains et se retrouve 10 mĂštres plus loin ! Quelle rigolade ...En arrivant au Puy, j'ai tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  ma femme en lui disant " je l'ai fait " instant d'Ă©motion partagĂ©e !Et puis en rentrant chez moi, j'en ai parlĂ© autour de moi et finalement un petit groupe s'est constituĂ© pour continuer, l'annĂ©e suivante. Emotion Ă  Conques, et amusĂ© par " Le PĂ©nitentier " jouĂ© Ă  l'orgue ... La traversĂ©e de l'Aubrac sous la neige, et mon tube de crĂšme NOK donnĂ© Ă  un pĂ©lerin hĂ©miplĂ©gique qui faisait le camino avec sa femme sans connaĂźtre cette bĂ©nĂ©diction pour les pieds. Roncevaux et cette impression d'arriver Ă  la fin d'un cycle. La dĂ©cision prise Ă  la majoritĂ© de ne pas prendre le chemin des français mais de repartir d'Irun. Etape difficile pour moi en pays basque qui s'est traduite par une opĂ©ration de la hanche Ă  l' deux Ă©tapes cette annĂ©e 2017, une en mai, l'autre en septembre temps couvert, voire pluvieux encore et encore.Mais Saint Jacques veillait puisque nous sommes arrivĂ©s Ă  Compostelle sous un soleil rayonnant, itou pour la montĂ©e Ă  chance de voir fonctionner le Botafumero au cours de la messe des pĂšlerins et Ă©merveillement des richesses du musĂ©e de la rĂ©sumĂ© c'est d'abord une aventure intĂ©rieure que l'on peut vivre seul ou en partage. Merci Ă  mon Ange Gardien d'avoir Ă©tĂ© prĂ©sent tout au long de ce pour ceux qui font tout d'une traite, spĂ©cialement pour 2 allemandes, l'une rencontrĂ©e en arrivant Ă  Marnay au dĂ©but, et qui comptait arriver Ă  Compostelle mi-dĂ©cembre, l'autre, jeune, qui marchait en nu-pieds et se prĂ©nommait Yvonne parce que son pĂšre avait une admiration inconditionnelle pour le GĂ©nĂ©ral de Gaulle !!!Remerciements pour le chirurgien qui m'a posĂ© une prothĂšse totale de hanche et dont la famille Ă©tait originaire de grand merci au FrĂšre BenoĂźt de l'abbaye d'Acey pour son accueil et Ă  l'ensemble de la suis devenu un spĂ©cialiste du poncho et ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde, singuliĂšrement par fort vent !J'Ă©tais dĂ©jĂ  allĂ© Ă  Compostelle, mais coup de blues Ă  Fisterra au Km 0,000 en se disant que c'Ă©tait le terme de l'aventure qui avait durĂ© 4 ans et un peu plus de 2100 enfin, un conseil si vous hĂ©sitez sur le chemin Ă  prendre en Espagne, prenez celui du Nord. C'est dur mais si beau. Cela fait un mois maintenant que nous sommes rentrĂ©s et petit Ă  petit les souvenirs se classent dans ma en vrac ce que je pouvais dire " Ă  chaud " enfin, Ă  tiĂšde ! . On s'oriente maintenant vers la via Francigena ou le tro Breiz. A suivre. Jacques L., Noidans-les-Vesoul La Via Francigena a fĂȘtĂ© les 20 ans du parcours Martigny-Aoste - ... Ce fut de purs moments de bonheur, la montĂ©e de plus de 4 heures 13km dans la brume, pluie, neige, pas facile et l'apothĂ©ose au GSB St-Bernard de Menthon pas le bourguignon de CĂźteaux. Lieu mythique s'il en est un, toit de la Via Francigena europĂ©enne et ses 2470 m oĂč le temps change toutes les 4 h voire du pĂšre Raphael Duchoux et de l'ensemble de la communautĂ© du Grand Saint Bernard, journĂ©e a Ă©tĂ© bien courte pour rĂ©sumer les 20 ans de la Via vous joins le rĂšglement pĂšlerin du Grand Saint Bernard....sourireJacques Guy Impressions jacquaires 2 – Aout 2017 – De VĂ©zelay Ă  Nevers J'ai repris le Chemin depuis VĂ©zelay vers Nevers. Une marche courte cette annĂ©e mais des Ă©tapes longues ; 120 kms en 4 jours. DĂ©part de VĂ©zelay le dimanche aprĂšs la bĂ©nĂ©diction des pĂšlerins instant trĂšs fort que de s'avancer avec d'autres pĂšlerins dans le chƓur illuminĂ© par la lumiĂšre du matin irradiant les vitraux transparents et le vaisseau de pierre claire ; entourĂ© des fraternitĂ©s monastiques qui en aube blanche chantent d'une voix douce et Ă©thĂ©rĂ©e "N'aie pas peur ; quoi qu'il arrive Dieu t'aime et t'attend"... Je fonds en larmes, en me disant "ça y est c'est le dĂ©part". DĂ©part particulier cette annĂ©e puisque j'ai choisi cette fois de m'abandonner encore un peu plus Ă  la Providence dormir lĂ  oĂč mes pieds me porteront, une tente dans le sac et me remettre Ă  la bontĂ© et bienveillance des personnes rencontrĂ©es. Je ne fus pas déçu. Outre l'accueil Ă  Asquins de Philippe - rencontrĂ© lors d'un stage de chant au Puy en Velay, je fus ensuite accueilli chez des habitants lors de pauses lorsque le fardeau se faisait trop Ă©tape de 35 kms jusqu'au village de Thurigny, Ă  contourner la colline de VĂ©zelay entourĂ©e de vignobles, arpenter les collines environnantes, plaines et sous-bois. A Asnois je m'arrĂȘte quelques instants Ă  Saint Loup hors les murs, Ă©glise romane du 12Ăšme. Le portail est bas et Ă©troit contrairement Ă  la charpente et toiture massives. Les voĂ»tes sont basses, la pierre claire. L'Ă©glise est entourĂ©e d'un cimetiĂšre aux tombes enherbĂ©es entretenues par une Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles motivĂ©s. DeuxiĂšme Ă©tape le lendemain jusque Arbourse - et non Chateauneuf Val de Bargis comme l'indiquait mon topoguide sur la fin du chemin je me laisse guider par un panneau annonçant un refuge jacquaire dans ce village d'Arbourse. Bien m'en a pris la mĂ©tĂ©o que je n'avais pas consultĂ© annonçait un orage... qui vint tambouriner avec fracas aux huis du refuge en pleine nuit. Dans celui-ci, je rencontrais un marcheur fraichement retraitĂ©, ancien employĂ© et syndiquĂ© chez Safran, Jean-Louis. Avec l'Ɠil et la gouaille rieuses de mon oncle Denis, la moustache en plus et la barbe en moins, on s'entend vite bien. Nous marcherons ensemble jusque Nevers. L'Ă©tape le lendemain jusqu'Ă  la CharitĂ© sur Loire fut sous l'orage menaçant et la pluie drue. Nous traversĂąmes l'importante forĂȘt domaniale des Bertranges 7600 ha propriĂ©tĂ© naguĂšre du couvent des BĂ©nĂ©dictins de la CharitĂ© qui passa sous domaine royal en 1669 ; ses bois alimentent en partie l'industrie du meuble et la fabrique de merrains pour la tonnellerie. Ni la rectitude ni la monotonie des allĂ©es n'entamĂšrent notre entrain et nous arrivĂąmes Ă  La CharitĂ© en dĂ©but d'aprĂšs-midi. Les rives sablonneuses du camping de la Loire accueillirent mollement et sans enthousiasme marquĂ© les piquets de nos tentes avant que nous allĂąmes trainer nos guĂȘtres dans le centre-ville. Pauvres hĂšres Ă  La CharitĂ©, nous allĂąmes rincer nos yeux de la hauteur majestueuse des voĂ»tes de l'abbaye Sainte Croix Notre Dame. BĂątie par Hugues de Cluny en 1059 elle fut avec l'abbaye de Cluny au XIIe la plus importante Ă©glise de France, il n'en reste malheureusement que le et derniĂšre Ă©tape le lendemain vers Nevers, sans doute la plus Ă©prouvante par sa longueur 36 kms et la chaleur suffocante. A midi Jean-Louis et moi dĂ©jeunĂąmes sur le parvis de l'Ă©glise romane Saint Jean Baptiste Ă  Parrigny-les Vaux puis Ă  l'ombre d'un platane avant d'aller quĂ©rir de l'eau chez une habitante proche. Nevers fut une Ă©tape courte mais trĂšs instructive ne pas manquer l'Ă©glise Sainte Bernadette du Banlay, seul exemple d'architecture oblique de l'architecte Claude Parent. Sa double coque de ciment gris, les vitraux aux couleurs chaudes, le tabernacle en pierre de lave d'Auvergne, procurent une intĂ©rioritĂ© sereine. Autre lieu mais mĂȘme impression dans la cathĂ©drale Saint-Cyr et Sainte Julitte reconstruite aprĂšs la seconde guerre mondiale. Le chƓur roman de cette Ă©glise - qui compte un deuxiĂšme chƓur comme la cathĂ©drale de Besançon - comporte une fresque d'un Christ en majestĂ© dans sa finir, je rĂ©galai mes yeux de la finesse des faĂŻences de Nevers cĂ©lĂ©brant l'art et le savoir-faire des cuiseurs de terres et alchimistes des oxydes mĂ©talliques... Plus en intĂ©rioritĂ© mais un lieu dĂ©bordant d'Ă©nergie spirituelle, le couvent des sƓurs de la CharitĂ© oĂč Bernadette Soubirou vĂ©cut la derniĂšre partie de sa vie. Les fidĂšles peuvent se recueillir devant son corps "prĂ©servĂ© de toute dĂ©tĂ©rioration" tel qu'attestĂ© par les mĂ©decins Ă  sa mort. Son corps a nĂ©anmoins depuis Ă©tĂ© enduit dĂ©licatement de cire pour Ă©viter le noircissement du temps. Antoine Huriet La via francigena inaugurĂ©e en Haute-Marne, de Maranville Ă  Cirfo... Samedi 3 juin 2017, de nombreuses fĂ©es s’étaient penchĂ©es sur la via Francigena pour baptiser le tronçon Maranville/Cirfontaines-en Azois. Autour des fonds baptismaux, entre autres, la FĂ©dĂ©ration Française de randonnĂ©e Champagne/Ardennes, l’Office de Tourisme et la communautĂ© de communes des Trois ForĂȘts, les maires des communes concernĂ©es, dont Marie-Claude Lavocat, maire de Chateauvillain qui abrite un gĂźte romieu bien Ă©quipĂ©. A 9 h, les participants se sont retrouvĂ©s Ă  la salle des FĂȘtes de Maranville, oĂč, aprĂšs une agrĂ©able collation, l’assistance a Ă©coutĂ© Danielle Bertrand conter l’histoire de l’ArchiconfrĂ©rie Saint-Joseph. Trois pas plus loin, l’évĂȘque de Langres, Monseigneur Joseph de Metz-Noblat, entourĂ© des notables du village, dĂ©voilait la plaque du pĂšlerin sur l’église avant que les participants visitent l’édifice religieux. Sous un soleil brĂ»lant, un bon groupe de marcheurs s’est mis en route pour une longue et chaude montĂ©e afin de rejoindre la Via Francigena qui, en forĂȘt, l’a menĂ© Ă  Cirfontaines-en-Azois. LĂ , une nouvelle plaque du pĂšlerin fut encore dĂ©voilĂ©e sous les applaudissements. Monseigneur Metz-Noblat fit valoir, dans un discours consensuel, la dimension spirituelle du pĂšlerinage qui conduisit, en 990, l’évĂȘque de Cantorbery, SigĂ©ric, jusqu’à Rome, dimension qui doit perdurer chez les pĂšlerins et marcheurs actuels. Le secrĂ©taire de Spiritualitas in Francigenam », lui, s’est plus attachĂ© Ă  prĂ©ciser les aspects pratiques, voire commerciaux et touristiques de la nouvelle association. Une chorale ambitieuse apporta la note musicale Ă  la manifestation. C’est sous des abris de toile protĂ©geant du soleil que se dĂ©roula le repas prĂ©parĂ© par des bĂ©nĂ©voles du village. Les membres de l’ACCR-BFC venus en nombre, le secrĂ©taire de la fĂ©dĂ©ration française de la Via Francigena FFVF, Jacques Guy, et deux reprĂ©sentants de l’Af-ccc, Daniel et Nicole, ont partagĂ© dans la bonne humeur la mĂȘme table autour des frites, saucisses, jambon servis en abondance. La grande chaleur fit place Ă  de gros nuages gris. Sans gĂȘner personne, le repas Ă©tait terminĂ© et chacun pouvait repartir chez soi, content du bon moment passĂ© ensemble. Nicole BlivetPhotos Daniel et Nicole Blivet Un week-end Ă  Champlitte sur la Via francigena - 13 et 14 mai 201... C’est un week-end de rencontre sur la via Francigena, haut en couleurs, riche en dĂ©couvertes, que nous ont proposĂ©, samedi et dimanche 13 et 14 mai, nos amis de l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome - Bourgogne/Franche-ComtĂ© ACCR-BFC. Raison de plus pour avoir cochĂ© dĂšs le dĂ©but de cette nouvelle annĂ©e ce week-end sur nos agendas entretenir de bonnes relations avec les autres associations jacquaires et romieuses rĂ©gionales voire françaises et Ă  Champlitte, en Haute-SaĂŽne, place forte du comtĂ© de Bourgogne du XIIIĂš au XVIIĂš siĂšcle, aujourd’hui tĂȘte de pont en France de l’Association europĂ©enne des Vie Francigene AEVF, aux confins de la CĂŽte d’Or, aux marches de trois provinces, la Bourgogne, la ComtĂ© et la Champagne, que nous nous rassemblons. Les dieux du ciel sont la journĂ©e fut dĂ©jĂ  bien remplie mise en jambes sur le sentier d’interprĂ©tation des Pierres sĂšches », visite du musĂ©e dĂ©partemental des arts et traditions populaires, puis du musĂ©e dĂ©partemental des arts et techniques et visite d’une cave vigneronne, suivies du dĂźner au restaurant Henri IV ». La nuit au gĂźte de groupe de Champlitte a permis aux participants de rĂ©cupĂ©rer de cette belle journĂ©e. Dimanche, sous l’égide de Jacques, nous partons Ă  la dĂ©couverte de ce petit village typique dotĂ© du label Petites citĂ©s Comtoises de CaractĂšre». Ce village pittoresque au cƓur de sites d’exception encerclĂ© de vignes suscite l’émerveillement du visiteur avec une architecture remarquable et son atmosphĂšre particuliĂšre. Nous dĂ©couvrons le chĂąteau classĂ© monument historique en 1909. Ce chĂąteau, d’abord forteresse puis rĂ©sidence, Ă©tait un siĂšge de pouvoir situĂ© Ă  la limite du DuchĂ© et du ComtĂ© de Bourgogne. Nous admirons son architecture et comprenons son histoire. A travers cette visite guidĂ©e, nous dĂ©couvrons les autres richesses patrimoniales locales, l’église collĂ©giale Saint-Christophe avec sa nef romane, sa cuve baptismale et son beffroi du XVĂšme, le couvent et cloĂźtre des Augustins, la maison espagnole », la tour Charles Quint etc... Il fait bon flĂąner dans ce village qui, Ă  sa façon, a conservĂ© de beaux tĂ©moignages de son riche passĂ©, grĂące aux bĂ©nĂ©voles de l’association les Amis de Champlitte la Ville» qui Ɠuvrent depuis de nombreuses annĂ©es Ă  l’entretien, Ă  la sauvegarde et Ă  la mise en valeur du patrimoine de proximitĂ©, qu’il s’agisse des calvaires, de la fontaine, de l’église
 En fin de matinĂ©e, quelques gouttes tentent de nous dĂ©motiver, mais non, ça ne durera que quelques minutes. Il est un peu plus de midi lorsque nous arrivons au gĂźte de Champlitte. Un buffet comtois nous attend et nous apprĂ©cions ce dĂ©licieux moment de partage, copieux et convivial. 13 h 30 randonnĂ©e d’une douzaine de kilomĂštres en direction de la PĂąturie et du est Ă©galement une terre de vigne avec plus de 35 hectares cultivĂ©s, mais le patrimoine naturel n’est pas en reste avec les "pelouses sĂšches", vĂ©ritables rĂ©serves protĂ©gĂ©es pour la faune et la flore orchidĂ©es sauvages, anĂ©mones pulsatiles, prĂ©sente Martine, notre guide pour l’ circuit est bien plaisant avec, au dĂ©part, la traversĂ©e de Champlitte par les vieilles rues. La campagne environnante est agrĂ©able, les paysages doux et apaisants. Entre pierre et vigne, le sentier des pierres sĂšches raconte l’histoire de la vigne Ă  Champlitte et la maniĂšre dont l’homme a façonnĂ© ce paysage calcaire. Nous Ă©coutons le grillon champĂȘtre chanter, les beaux jours sont de retour ! Au fil de notre promenade, nous apercevons des orchidĂ©es sauvages Ophrys Abeille, nous cheminons au milieu de clos, murgers et jardins. C’est une petite randonnĂ©e bien sympathique dans les vignes et le patrimoine franc-comtois malgrĂ© un dĂ©faut de balisage au niveau des vignes aprĂšs la 18 heures, ce sont les adieux, nous remercions nos amis bourguignons, les organisateurs, pour cette belle journĂ©e de rencontre. Sur le chemin de retour, nous nous extasions devant une exposition de peintures La Via Francigena en aquarelles » une symphonie de couleurs, d’une authenticitĂ© remarquable en prĂ©sence de l’artiste Janina Veit Teuten .Jeanne Sanchezphotos Nicole Blivet La marche Pas Ă  pas » sur la via Francigena - 1er avril 2017 Non, ce n’était pas un poisson d’avril ! Tout dĂ©bute dans l’aprĂšs-midi du samedi 1er avril 2017. Pour la 6e annĂ©e consĂ©cutive, 350 marcheurs dont une bonne dĂ©lĂ©gation de l'af-ccc avaient rĂ©pondu prĂ©sents Ă  la marche dite Pas Ă  pas » reliant Bucey-lĂšs-Gy Ă  Étuz via Montboillon 13,5 km sur la Via Francigena GR 145 trait d’union entre diffĂ©rents pays d’Europe, organisĂ©e conjointement par l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome en Bourgogne-Franche-ComtĂ©, la commune de Bucey-les-Gy et le ComitĂ© DĂ©partemental de RandonnĂ©e PĂ©destre de la Haute-SaĂŽne en partenariat avec les localitĂ©s traversĂ©es.● Bucey-lĂšs-Gy est Ă  l’honneur, le top dĂ©part y est donnĂ© Ă  13 h cortĂšge est encadrĂ© par les bĂ©nĂ©voles de l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome ACCR BFC, la nature a rangĂ© son manteau de pluie, pour revĂȘtir ses habits de printemps, les heures s’affolent, leur ramage se vĂȘt d’odeurs de printemps Ă  foison, le ciel est tout de mĂȘme boudeur mais qu’importe, les discussions se cristallisent dans la joie de se retrouver. Nous admirons cette petite citĂ© de caractĂšre, son vieux lavoir, projet de Jean Claude Disqueux, architecte du premier empire en 1806 rĂ©alisĂ© en 1827 par l’architecte bisontin Louis Moreau inspirĂ© par les plans en croix grecque de son confrĂšre. La bĂątisse est construite en pierre calcaire finement moulurĂ©e. L’édifice fut inscrit Ă  l'inventaire des monuments historiques en 1980. Les maisons vigneronnes dominent dans le village, elles sont bien souvent mitoyennes avec une cour fermĂ©e et un portail sur rue. Nous empruntons un chemin bordĂ© de murgers alternant harmonieusement montĂ©es et descentes et offrant des points de vue superbes puis un sentier forestier. La forĂȘt s'Ă©tait parĂ©e de toutes ses nuances de vert tendre, les oiseaux sautent, vrillent, volent en chantant une ode Ă  la nature et au printemps, nous marquons une halte devant la croix Grisot pour rendre hommage Ă  ce garde forestier nommĂ© Grisot qui fut assassinĂ© Ă  cet endroit - sans doute vers la fin du XVIIIe siĂšcle - par un contrebandier. Nous saluons une forte dĂ©lĂ©gation italienne, parmi les marcheurs, des Suisses du canton de Vaud et puis des Belges et des Allemands puis enfin la surprise tant attendue, un petit orchestre "MĂ©lody Maker" avec son accordĂ©oniste qui nous joue quelques morceaux de musique enjouĂ©s. Le public reprend en cƓur un hymne italien Bella chaou » et quelques couples se mettent Ă  danser au milieu des hĂȘtres et des chĂȘnes. Quelle belle ambiance ! Nous reprenons tous en cƓur le refrain, comme Ă  la recherche du bonheur Paname, paname, paname la,la,la,la... » l’allĂ©gresse inonde les cƓurs, les yeux pĂ©tillent, les appareils photos immortalisent ces instants magiques. Dans un joyeux tumulte, nous repartons d’un pas lĂ©ger, nous arrivons Ă  Montboillon. L'association du village s’est dĂ©vouĂ©e pour offrir boissons et gĂąteaux confectionnĂ©s pour certains par les villageois, Ă  tous les marcheurs. Le cortĂšge repart, Ă  la frontiĂšre entre les deux territoires des communes de Montboillon et d’Étuz. Le maire transmet alors le bourdon, bĂąton du pĂšlerin, Ă  son homologue qu’il a reçu lui-mĂȘme du maire de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.● À Étuz, sur la place du village nous sommes accueillis par les organisateurs, c’est un petit air de vacances, plusieurs producteurs du Pays des 7 RiviĂšres nous vantent leurs produits de qualitĂ©, les maraĂźchers bio cultivent une grande variĂ©tĂ© de lĂ©gumes et de fraises, la pause fromagĂšre avec la vente de fromages, l'Ă©levage de la LouviĂšre avec celles de poulets, dindes, canards, pintades, Richard au cƓur de miel, apiculteur qui rĂ©colte le miel, et Ă©labore des pains d'Ă©pices, des savons, des bonbons
 Les conversations se poursuivent amicalement autour du verre de l’amitiĂ© et de dĂ©licieux gĂąteaux puis viennent ensuite les discours des organisateurs. Pour les plus vaillants, visite de la chapelle Sainte Anne du XVe siĂšcle, un concert improvisĂ© par quelques membres de la chorale du secteur Vox Romana et le soir Ă  19h Ă  la salle des fĂȘtes repas pour ceux qui se sont inscrits. La marche dite Pas Ă  pas », sur la via Francigena restera sĂ»rement dans nos SanchezPhotos Philippe Roy Alain Humbert et son blog sur le camino del Norte Alain Humbert, adhĂ©rent de longue date Ă  notre association, a racontĂ© le camino del Norte » qu’il a parcouru en 2015 et 2016 dans son blog partagerez avec Alain les dĂ©couvertes, les photos, les rĂ©flexions inspirĂ©es par sa marche. Vous trouverez Ă©galement ses poĂšmes. Vous pourrez aussi vous procurer le livre qu’il a Ă©crit suite Ă  son chemin du Puy-en-Velay Ă  Compostelle Compostelle, vous en pensez-quoi ? » Voici dĂ©jĂ  un petit avant-goĂ»t d’une journĂ©e sur le camino del Norte ● Dimanche 13 septembre Laredo > Guemes 33 kmQuittant mon hĂ©bergement je retrouve GĂ©rard, le pĂšlerin de Lyon, qui hier s’est arrĂȘtĂ© Ă  Liendo, le dernier village avant Laredo. Comme moi il a prĂ©vu de rejoindre Guemes et nous allons donc parcourir l’essentiel de l’étape ensemble. Au dĂ©part le chemin suit la plage sur environ 5 km pour rejoindre l’estuaire de l’Ason. Le premier pont pour franchir le rio est situĂ© trĂšs en amont et nous obligerait Ă  faire un grand dĂ©tour alors, une fois de plus, c’est avec "la barca" que nous traversons et gagnons Santoña sur la rive opposĂ©e. C’est une vieille citĂ© maritime et son emplacement sur la cĂŽte en a fait une place stratĂ©gique sur le plan militaire ; trois forts y ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s pour en assurer sa dĂ©fense. Sur le plan Ă©conomique la ville a acquis une renommĂ©e internationale par ses conserveries d’anchois et de thon. Nous quittons la ville en longeant le pĂ©nitencier El Dueso ; un Ă©tablissement impressionnant avec de hauts murs d’enceinte surmontĂ©s de rouleaux de fils barbelĂ©s pour dĂ©courager ceux qui pensent pouvoir se faire la belle. Quelques kilomĂštres plus loin il faut escalader une colline pour passer d’une plage Ă  l’autre. Le sentier est abrupt, sans aucun garde-corps pour nous protĂ©ger du vide, et ici, le moindre faux-pas serait fatal. Je chasse cette pensĂ©e de mon esprit et poursuit cette marche Ă  flanc de coteaux, me gardant bien de regarder le prĂ©cipice. GĂ©rard marche devant d’un bon pas et ne semble pas ressentir le mĂȘme trac que moi par rapport Ă  la situation. Nous parvenons enfin au sommet et prenons le temps d’admirer le paysage. D’ici la vue est fantastique Ă  notre droite, tout en bas, la plage de Santoña que nous venons tout juste de quitter et Ă  notre gauche une immense plage fermĂ©e Ă  son extrĂ©mitĂ© par le village de Noja. C’est lĂ  que j’ai prĂ©vu de dĂ©jeuner mais pour y parvenir il faut descendre l’autre flanc de la colline, heureusement un peu moins abrupt, et longer l’ocĂ©an sur plusieurs kilomĂštres. GĂ©rard m’abandonne pour casser la croĂ»te un peu en amont du village, Ă  hauteur de l’Ermita San Nicolas. Je le retrouverai en milieu d’aprĂšs-midi et nous terminerons l’étape ensemble. Noja est une autre belle petite citĂ© balnĂ©aire de la cĂŽte Atlantique et en ce jour de dimanche y rĂšgne une grande animation. La messe s’achĂšve, le curĂ© vient de libĂ©rer ses ouailles qui se dirigent pour la plupart vers les terrasses de bistrot pour y prendre l’apĂ©ro. C’est Ă©galement pour moi le moment de faire une pause, le temps de dĂ©guster mon bocadillo accompagnĂ© d’une cerveza ». Quelques pĂšlerins passent devant le bar dont cet AmĂ©ricain de l’OrĂ©gon que j’avais rencontrĂ© hier et qui est incapable de prononcer le moindre mot de Français ou d’Espagnol. On constate que l’on revoit toujours les mĂȘmes visages sur le chemin, ce qui Ă  la rĂ©flexion paraĂźt assez comprĂ©hensible Ă©tant donnĂ© que chacun fait les mĂȘmes Ă©tapes ou presque. C’est agrĂ©able dans le sens oĂč l’on retrouve des connaissances mais ça peut ĂȘtre ennuyeux si on cherche Ă  crĂ©er de nouveaux liens. En pareil cas la solution consiste tout simplement Ă  faire une pause d’un jour pour accrocher » le peloton suivant et ce sera autant de nouveaux visages Ă  dĂ©couvrir. Ce matin lors de la traversĂ©e du Rio, le temps Ă©tait frais et accompagnĂ© d’un lĂ©ger crachin mais depuis quelques heures le soleil et la chaleur se sont imposĂ©s, transformant complĂštement le paysage. Reprenant ma marche je suis dĂ©passĂ© par 4 jeunes filles qui avancent d’un bon pas. Il faut dire qu’elles ne portent pas de sac et qu’elles ont pour seul bagage une bouteille d’eau en bandouliĂšre. AprĂšs le rituel des prĂ©sentations, trois d’entre elles poursuivent Ă  leur cadence et la 4Ăšme chemine avec moi sur quelques kilomĂštres. Elle se prĂ©nomme Audrey. Elle m’explique qu’elles sont toutes quatre Irlandaises et venues passer 5 jours sur le Camino. Aujourd’hui dans tous les pays, les agences de voyages proposent des sĂ©jours sur le Chemin au mĂȘme titre qu’elles proposent un sĂ©jour aux BalĂ©ares ou aux Ăźles Canaries. Venant de Dublin, elles ont atterri Ă  Bilbao et vont rejoindre Santander avant de regagner l’Irlande...". La suite sur le blog d’Alain TĂ©moignage "rencontre et partage" - Annie - janvier 2017 Lors du week-end "rencontre et partage" organisĂ© par l'af-ccc les 14 et 15 janvier 2017 Ă  l'abbaye Saint-Colomban Ă  Luxeuil, le public prĂ©sent a apprĂ©ciĂ©, a vibrĂ©, a Ă©tĂ© Ă©mu Ă  l'Ă©coute de tĂ©moignages sensibles. Voici celui d'Annie. -En 2015, Annie Carisey est allĂ©e Ă  pied avec son mari, GĂ©rard, Ă  Santiago, Fisterra, Muxia, en partant de son domicile, Dambenois 25. Voici son texte "Quelques petits mots afin de vous faire partager cette folle expĂ©rience. Je voulais partager avec vous nos sentiments, nos ressentis, briĂšvement. Nous avons eu la chance de dĂ©buter ce chemin au printemps, symbole de renaissance, de renouveau, moment privilĂ©giĂ© oĂč la nature s’éveille. Nous avons traversĂ© tant de contrĂ©es, de paysages, admirĂ© tant de sites, ceci permis grĂące Ă  la lenteur du pas. Ces moments nous ont rempli l’ñme et nourri. Et que dire de toutes ces rencontres ? Tous ces pĂšlerins tendus vers un seul et mĂȘme but portant en eux tant de volontĂ©, de souffrances, d’espoir et dĂ©diant cette longue marche soit Ă  une sƓur malade, Ă  une grand maman handicapĂ©e, Ă  un enfant, Ă  des proches, Ă  des amis. Combien de priĂšres ont accompagnĂ© cette Ă©quipĂ©e, combien de cierges brĂ»lĂ©s pour que la priĂšre continue au cƓur des Ă©glises par le biais de cette petite flamme vacillante, combien de vƓux fervents ont abritĂ© ces Ă©difices, je ne saurais le dire mais le ressenti est si fort au contact de tous ces pĂšlerins. Les petits arrĂȘts dans la fraicheur des Ă©glises oĂč la lumiĂšre est si douce, oĂč l’on peut se poser quelques minutes, se ressourcer, laisser quelques priĂšres pour accompagner tous ceux que l’on aime et illuminer l’avenir. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs entourĂ©s tant au niveau des visites sur place, que par les appels tĂ©lĂ©phoniques, les mails, cette chaine d’amitiĂ© nous a portĂ©s, surtout quand le dĂ©couragement pointait le bout de son nez, que les douleurs se faisaient ressentir de façon trop vive ; le nez dans le guidon nous avancions. Trois mois, c’est court dans une vie, mais long Ă  la fois dans la coupure avec les ĂȘtres aimĂ©s. Ce qui nous aura le plus marquĂ© au long de ce camino c’est cette libertĂ© d’aller devant nous, dans des paysages superbes et surtout la rencontre de l’autre oĂč les diffĂ©rences sociales sont abolies, oĂč le tutoiement est de rigueur, tout naturellement, et le bonheur non feint de se retrouver au dĂ©tour du chemin. Quelle joie d’avoir ouvert les yeux sur tant d’humanitĂ©. La communion entre les pĂšlerins est forte et lorsque l’un d’eux souffre, les autres voudraient partager. Je garderai au cƓur nombre d’entre eux, en particulier ce papa Mexicain qui avait tant de peine Ă  marcher et sa fille aux yeux noirs, tous deux avec le sourire, toujours ! Cet AmĂ©ricain sourd, muni d’un appareil intra tympanique et pratiquement non voyant. Il voulait faire ce chemin pendant que ses yeux lui renvoyaient une faible image des beautĂ©s de ce monde. Ma petite Lituanienne de dix ans aux yeux si clairs, avançant confiante, la main dans celle de sa maman, ce petit cabri sautillant, glanant çà et lĂ  au passage une fleur, une herbe, et dans mon dos je l’entendais chanter, tout en parlant un français impeccable, PhilomĂšna, petit elfe joyeux je te garderai bien au chaud dans mon cƓur. Tous ces ĂȘtres boitillants, tordus, souffrants mais jamais n’abandonnant. Je suis Ă©tonnĂ©e aussi par le nombres de nationalitĂ©s qui peuplent ce camino les petites Japonaises, seules, avec la barriĂšre de l’écriture, de la langue, emmitouflĂ©es pour garder la peau blanche alors que le soleil est au zĂ©nith, un gros appareil photo Ă  la main, lourd sĂ»rement en fin de journĂ©e, mais souhaitant toujours, avec ce petit hochement de tĂȘte caractĂ©ristique aux asiatiques "Buen camino", avec le sourire en prime. Quelle leçon de vie sur ce chemin, quelle merveilleuse expĂ©rience, quelle façon aussi de se tester et de se rendre compte que nous avons besoin de si peu pour vivre et ĂȘtre heureux. Et de se rendre compte aussi que, par la force de la volontĂ©, on peut transcender la douleur et continuer Ă  avancer. Le corps humain est vraiment une machine merveilleuse ! Le camino est une expĂ©rience unique, car durant de longs mois vous habitez le chemin, mais il vous habite Ă©galement, il vous fait souffrir, il vous maltraite, il vous teste, mais il vous nourrit. Il est dit que pour faire le chemin il faut 20% de physique et 80% de mental. Lorsque, chaque matin, il faut Ă  nouveau charger ce sac qui vous brise les Ă©paules, monter, descendre, avaler les kilomĂštres, taire la douleur des pieds, des jambes, du dos, appuyer sur les bĂątons dont le tac tac tac vous martĂšle les oreilles, vous vous mettez en mode zombie et vous rĂȘvez d’un bon matelas. Sur ce chemin on redevient un peu l’enfant enfui, avec ses besoins primaires boire, manger, dormir et dans l’attente de ce que demain va vous offrir ; les Ă©motions, les joies l’emportent toujours sur le nĂ©gatif, c’est l’essence du chemin. Je ne vous parle pas de l’arrivĂ©e Ă  Santiago lorsque, descendant la rue, on aperçoit au loin une des flĂšches de la cathĂ©drale Saint-Jacques. Une vague vous envahit, on essaie de contenir l’émotion. Puis arrive le dos de l’édifice que l’on doit contourner pour arriver sur le parvis, c’est alors que la digue cĂšde et que le moment tant attendu est savourĂ©, les larmes coulent, on voudrait retenir le temps, longtemps, puis vous ĂȘtes emportĂ©s photos, joies, larmes, rires, tout se mĂȘle et tout s’emmĂȘle ! De lĂ -haut, dans sa niche de pierre, Saint-Jacques, qui a veillĂ© lui aussi sur nous, contemple cette foule joyeuse et recueillie Ă  la fois, sous ce ciel devenu si bleu. L’aboutissement de tous ces pas, de tous ces chemins parcourus, de tous ces mois passĂ©s est lĂ  devant nous, radieux, c’est vraiment Santiago. Merci la vie, merci Ă  vous d’ĂȘtre lĂ  aujourd’hui pour partager ce grand moment avec nous. TĂ©moignage "rencontre et partage" - Gabriel - janvier 2017 Lors du week-end "rencontre et partage" organisĂ© par l'Af-ccc les 14 et 15 janvier 2017 Ă  l'abbaye Saint-Colomban Ă  Luxeuil, le public prĂ©sent a apprĂ©ciĂ©, a vibrĂ©, a Ă©tĂ© Ă©mu Ă  l'Ă©coute de tĂ©moignages sensibles. Voici celui de Gabriel, en complĂ©ment de son exposition de photos "Maravillas del Camino".La marche vers Compostelle un massage de l’ñme ?Le but de mon intervention n’est pas de vous raconter mon pĂšlerinage, que j’ai terminĂ© en 2014, mais d’essayer de mettre en mots ce qu’il en reste avec l’épreuve du temps et aprĂšs la dĂ©cantation inĂ©vitable du vĂ©cu
1 - Un travail qui s’opĂšre en moi Marcher sur les chemins jacquaires, c’est accepter de sortir des sentiers battus comme le rappelle le bandeau en exergue du portail de notre site internet de l’Af-ccc. C’est aussi poser un acte intĂ©rieur, prendre une dĂ©cision. Quand je suis parti, j’étais incapable de m’imaginer ce que serait le but, la destination. Il suffisait de penser au nombre de kms Ă  parcourir pour perdre toute prĂ©tention Ă  envisager mentalement la fin du pĂšlerinage. Je me doutais bien que j’allais arpenter un itinĂ©raire Ă  l’horizontale, d’un point A vers un point B, sans trop me douter qu’allait commencer en moi un creusement en profondeur, Ă  la verticale, Ă  l’image d’un puits que l’on fore peu Ă  peu ! Le fait de vivre au rythme du soleil, d’ĂȘtre en permanence au contact de la terre, avec des temps de silence, d’émerveillement et de rencontres m’a permis de frĂ©quenter un peu plus cet ĂȘtre en moi qui a un lien avec le cosmique et l’universel. Je croyais que je me dirigeais vers les reliques d’un Saint, en fait, je marchais vers ce qu’il y a de plus vivant en moi ! Quel cadeau de se dĂ©couvrir en capacitĂ© d’émettre une parole de consolation, un geste de solidaritĂ© ou simplement un silence de compassion
 Paradoxalement, plus je m’éloignais gĂ©ographiquement, plus je me rapprochais de moi ! Comme s’il fallait quitter le confort de sa maison pour dĂ©couvrir sa vĂ©ritable demeure
2 - Marcher une expĂ©rience de la Providence Marcher vers Compostelle, c’est aussi s’exposer Ă  une forme d’inconnus, d’imprĂ©visibles. S’il m’a paru Ă©vident que marcher favorise les intuitions et les inspirations qui montent du cƓur, force est de constater que beaucoup d’autres messages » me sont parvenus de l’extĂ©rieur, par les pĂšlerins cĂŽtoyĂ©s ou par le biais d’étranges synchronicitĂ©s ! Tous ces petits signes qui finissent par vous faire douter de l’existence du hasard
 Il m’est arrivĂ© d’avoir la conviction intime que j’attirais Ă  moi des informations, des confirmations, des rĂ©ponses Ă  certaines questions. Et puis cette question lancinante qu’est-ce qui me pousse Ă  faire ce chemin, qu’est-ce qui m’attire ? D’oĂč me vient cette envie d’aller jusqu’au bout ? Comme si j’étais attirĂ© par un aimant invisible. La rĂ©ponse est peut-ĂȘtre dans le mot mĂȘme l’aimant est d’abord un objet magnĂ©tique dotĂ© d’une force d’attraction, mais c’est aussi le Participe prĂ©sent du verbe aimer
3 - Petit aperçu de grands moments Permettez-moi de terminer mon propos par l’évocation de quelques souvenirs qui viennent illustrer ce que je viens d’essayer de mettre en mots sur la magie de l’Esprit du Chemin C’était un dimanche matin pluvieux. Suite Ă  une erreur d’apprĂ©ciation du kilomĂ©trage, nous arrivons Ă  Nasbinals beaucoup plus tĂŽt que prĂ©vu, juste au moment oĂč les cloches sonnent, alors que nous n’avions rien programmĂ©. Nous entrons rapidement dans l’église pour assister Ă  l’Office en sortant, nous dĂ©couvrons que, dans la hĂąte, nous nous Ă©tions assis juste sous la statue d’un certain Saint-Jacques
Dans une montĂ©e forestiĂšre un peu rude, dans le secteur de Conques je crois, une pĂšlerine inconnue me double et m’offre un trĂšfle Ă  quatre feuilles dans un grand sourire avec cette parole laconique C’est pour vous ! » Comment oublier ce passage dans la petite chapelle romane de Saint-Sernin, entre Lauzerte et Moissac oĂč nous avons Ă©tĂ© saisis par ce silence impressionnant qui cloue sur place et, cerise sur le gĂąteau nous allions sortir quand un couple de pĂšlerins allemands est entrĂ© et a entonnĂ© un chant sacrĂ© qui vous traverse de la tĂȘte aux pieds. Dans ces moments-lĂ , plus rien d’autre n’a d’importance
A Orthez, dans une boucherie oĂč nous voulions acheter un sandwich, le patron, se doutant de notre destination, nous offre le jambon et nous demande de prier pour lui Ă  Compostelle
A Pamplona, nous aurions aimĂ© entrer dans le Centre universitaire d’études jacobĂ©ennes », fermĂ© Ă  l’heure de notre passage, mais nous tombons sur le gardien qui est allĂ© dĂ©ranger son collĂšgue Ă  l’accueil pour que nous puissions repartir avec le tampon du Centre. DĂ©tail ? Peut-ĂȘtre, mais ça fait chaud au cƓur !Et que dire de la rencontre avec Sofia, hospitaliĂšre Ă  la Albergue de la Encomienda » de l’Ordre de Malte Ă  Cizur Menor. Sachant que je reprĂ©sentais une association jacquaire, elle se fait une joie de me remettre pour vous une poignĂ©e de piĂšces d’un centime d’euro Ă  l’effigie de la CathĂ©drale de Santiago, piĂšces flambant neuves qu’elle Ă©tait allĂ© chercher Ă  Madrid quelques jours avant
Et je ne m’attarderai pas sur ces lieux chargĂ©s oĂč les mots manquent pour en parler la descente des escaliers de la cathĂ©drale du Puy-en-Velay, premiers pas posĂ©s sur le Chemin. Je pense aussi aux sculptures mĂ©talliques de l’Alto del Perdon, lĂ  oĂč le Chemin du vent croise celui des Ă©toiles, au tympan de la basilique de Conques, Ă  la statue de la Vierge de Biakorri, en arrivant au Col de Roncevaux, Ă  l’arrivĂ©e sur la Praza do obradoiro, place principale de Saint-Jacques de Compostelle
Voici pour conclure un extrait du poĂšme du PĂšre Jesus Calvo que beaucoup d’entre vous connaissent PĂšlerin, qui t’appelle ?Quelle est cette force obscure qui t’attire ?Mais la voix qui, moi, m’appelle,Je la ressens au plus profond !La force qui, moi, me pousse,La force, qui, moi, m’attireJe ne sais mĂȘme pas l’expliquer !Seul, celui d’en haut le sait ! »Gabriel Vielle De Santiago Ă  Rome pour une synthĂšse des chemins de pĂšlerinage ... Philippe Roy nous livre le rĂ©cit de sa trĂšs longue marche 68 jours et 2924 km ! de Santiago de Compostela Ă  Rome, accomplie du 10 mai au 17 juillet 2016. Il nous prĂ©sente ici son projet. Il faut ensuite suivre son cheminement au travers des textes et nombreuses photos Ă  dĂ©couvrir dans les documents pdf ci-dessous. AprĂšs avoir cheminĂ© de la VĂšze Ă  Fisterra et de Canterbury Ă  Rome – entre autres chemins de pĂšlerinage -, j’avais en projet depuis quelques annĂ©es et mes recherches sur la Via Francigena de rallier les deux grandes villes de pĂšlerinage de l’Occident ChrĂ©tien MĂ©diĂ©val aller de Saint Jacques de Compostelle Ă  Rome, un projet de longue haleine, mais qui me motivait d’autant plus que j’avais rencontrĂ© lors de mon pĂ©riple francigĂšne au bord du lac de Bolsena un Espagnol qui venait de nommĂ© ce projet "la Via Francigena Española", vocable que j’avais trouvĂ© sur le site de l’Association Espagnole idoine et qui m’apparaissait des plus logiques pour un Espagnol romieux. Au fur et Ă  mesure de mes rencontres, la notion de synthĂšse s’est prĂ©cisĂ©e peu de gens font ce chemin encore, mais quand mĂȘme, j’ai croisĂ© dans les trois pays traversĂ©s des Espagnols et des Italiens venant de Rome et se rendant Ă  Santiago dans un sens, on parle de chemins jacquaires et dans l’autre de Voie de Rome, le terme Via Francigena caractĂ©risant de maniĂšre plus restrictive le chemin de l’archevĂȘque SigĂ©ric de Canterbury Ă  prĂ©paration du projet m’a permis de dĂ©couvrir que je n’emprunterais pas moins de six chemins rĂ©pertoriĂ©s le Camino de Santiago ou FrancĂ©s pour nous autres de France, le Camino AragonĂ©s de Puente la Reina au Col du Somport, le chemin d’Arles du Somport Ă  Arles, la Via AurĂ©lia d’Arles Ă  Menton, la Via della Costa en Ligurie entre Menton et Sarzana, et la Via Francigena venant du Nord entre Sarzana et une option Ă  choisir dans quel sens cheminer ? Vers Santiago ou Rome ? Finalement, mes idĂ©es prĂ©conçues basĂ©es sur mon expĂ©rience l’ont emportĂ© je dĂ©cidai de partir de Santiago. Pourquoi ? Il fallait cheminer de toute façon sur une bonne partie du chemin "a contrapelo" Ă  rebrousse-poils et il me semblait que ma bonne connaissance du Camino FrancĂ©s me faciliterait la tĂąche ; en France, les GR que je pratique depuis longtemps sont rĂ©putĂ©s lisibles dans les deux sens, donc ne posant aucun problĂšme. Seule la Via della Costa pouvait ĂȘtre problĂ©matique, puisque dĂ©crite dans le sens de Rome avec un seul topoguide existant rĂ©digĂ© en italien. La Via Francigena, quant Ă  elle, Ă©tant bien connue du pĂšlerin en Toscane et dans le Latium, j’optai pour ce que je pensais le plus aisĂ© dans le sens Vintimille – Rome, et donc en plus gĂ©nĂ©ral de Santiago Ă  la Ville dĂ©cidai Ă©galement de n’emmener en tout et pour tout que le Miam Miam Dodo de Saint Jacques Ă  Arles, me basant sur un supposĂ© excellent balisage. Pour la Via AurĂ©lia, je partais avec le descriptif de l’Association Jacquaire de PACA, pensant que mes capacitĂ©s Ă  lire le français Ă  l’envers suffiraient, puisque le descriptif va de Menton Ă  Arles. Pour la Via della Costa, le guide de Monica d’Atti en italien me promettait une randonnĂ©e des plus simples en terme de repĂ©rage. Pour le dernier tronçon de la Via Francigena, mon expĂ©rience antĂ©rieure malheureuse avec un guide français que je ne nommerai pas, m’avait amenĂ© Ă  acquĂ©rir un guide allemand offrant toute garantie de ne pas perdre le chemin. C’est que sur presque 3000 km de chemins, les occasions de diversions peuvent ĂȘtre nombreuses ! » Impressions jacquaires - AoĂ»t 2016 10 jours de marche, seul, du 3 au 12 aoĂ»t 2016 entre Besançon et VĂ©zelay Ă  travers le "chemin des Hongrois". Les raisons d'entamer cette marche se sont clarifiĂ©es progressivement. Surmonter ses propres peurs, se considĂ©rer avec bienveillance, s'ouvrir Ă  l'imprĂ©vu, aux autres, se faire et faire confiance. LĂącher derriĂšre soi les poids du passĂ©. En un mot devenir l'arrivĂ©e, VĂ©zelay et sa basilique Sainte-Marie Madeleine dont le chemin de lumiĂšre Ă©claire le pĂšlerin, fortifie le croyant, Ă©merveille le visiteur. L'Ă©difice roman est un livre de pierre qui tourne ses pages en fonction de la course de la lumiĂšre solaire pendant l'annĂ©e admirable science transmise par la tradition des maĂźtres bĂątisseurs, qui connaissaient les rĂšgles de la proportion, le nombre d' tant de choses m'ont ravi guetter l'arrivĂ©e d'un TGV et enjamber un pont sentir le dĂ©calage entre la marche lente et le train plus que rapide, se reposer au bord d'un petit cours d'eau rafraichissant dans lequel se baignent des canards Ă  Til-ChĂątel, tenir bon malgrĂ© le souffle court dans les montĂ©es raides de Flavigny et de VĂ©zelay, se frayer un chemin parmi les ronces bordant le cours d'eau au fond du vallon de Tharoiseau, visiter avec Ă©merveillement et le coeur serein les charmantes Ă©glises romanes d'Autrey-les-Gray ou Moloy... Remonter le cours du temps, le temps d'une nuit, au chĂąteau fortifiĂ© de RosiĂšres...Surprendre un combat de cerfs dans une forĂȘt entre Chanceaux et Flavigny. PĂ©nĂ©trer le silence des forĂȘts, arpenter les sentiers dans la chaleur du midi, apprĂ©cier la lumiĂšre ascendante au petit matin....Sans oublier, surtout, les personnes qui se sont rendues disponibles pour un renseignement, un peu d'eau, du chocolat, du cafĂ©, de la salade ou des tomates. Un sourire, un regard, parfois interrogateur, toujours retenir de ce chemin en substance ? Inutile d'en faire un journal de bord, long, trop prĂ©cis les souvenirs, impressions restent gravĂ©s dans la mĂ©moire Ă  long terme, et Ă©crire ne traduira jamais fidĂšlement cet m'a confortĂ© dans l'idĂ©e selon laquelle "Ă  chacun selon sa vĂ©ritĂ©" tout comme chaque marcheur a son propre rythme de pas, chacun a ses raisons de faire le chemin religieuses, spirituelles ou sportives... Marcher seul le jour offre un surplus de disponibilitĂ© le soir lorsqu'on est accueilli, comme si la solitude offrait davantage le dĂ©sir de la c'est prendre le parti du pas lent rythmĂ©, souple, qui permet d'aller loin sans s'Ă©puiser rapidement. C'est expĂ©rimenter la libertĂ© plus de feux rouges, de sens interdits, de routes, juste le sentier, l'horizon. C'est se relier Ă  la nature – et Ă  sa propre nature mettre Ă  fleur les sens, les Ă©motions. En somme, vivre c'est ĂȘtre en marche ; marcher, c'est vivre Ă  un autre Huriet - Besançon De Pont-de-Roide Ă  Cluny au printemps 2016 Notre projet est de rallier Saint-Jacques en deux Ă©tapes de deux semaines par an printemps et automne sur une durĂ©e de trois 11 avril nous Ă©tions quatre au dĂ©part de Pont-de-Roide MichĂšle, Bernard, Joseph qui a dĂ» abandonner dĂšs le 2Ăšme jour et Luc, pour un premier pĂ©riple de 13 jours jusqu'Ă  Cluny. Christiane et Christine, les Ă©pouses, ont marchĂ© avec nous durant la premiĂšre matinĂ©e et nous ont rejoints pour nous accompagner et nous encourager de Sampans Ă  les trois premiers jours, nous avons cheminĂ© avec des cartes IGN pour rejoindre le chemin de Compostelle aux Tilleroyes Ă  Besançon avec haltes Ă  Crosey, Saint-Hilaire et au long de ces treize Ă©tapes nous avons fait de belles rencontres, toujours fortuites, avec des personnes plus ou moins jeunes, de nationalitĂ©s diverses, avec qui nous avons créé des liens d'amitiĂ© et de partage dĂšs notre dĂ©part, Ă  travers les sites Ă©oliens du Lomont, nous avons eu la grande joie de rencontrer Monseigneur Moutel, Ă©vĂȘque de St Brieuc qui nous a donnĂ© sa bĂ©nĂ©diction, Ă  Acey, sous la pluie, nous avons partagĂ© notre repas de midi avec Alexandre, jeune homme parti de CompiĂšgne pour rejoindre Rome pour y porter des intentions de priĂšres, ou encore un cousin Ă©loignĂ© rencontrĂ© en traversant le village de Placey lors de notre 4Ăšme Ă©tape et qui nous a donnĂ© un morceau de pain sorti tout droit du congĂ©lateur pour notre casse-croĂ»te. Johana, une jeune Allemande qui cheminait seule depuis DĂŽle pour passer une semaine Ă  TaizĂ© Ă  qui nous avons proposĂ© de partager notre gĂźte Ă  Saint-Gengoux le National, ou encore un pĂšlerin allemand parti depuis Filain pour rejoindre le Puy-en-Velay mais qui cheminait beaucoup plus vite que nous... Mais aussi, chaque soir, le gĂźte avec ses occupants, ses accueillants, c'Ă©tait la surprise pour enrichir la fin de avons traversĂ© cinq dĂ©partements, des forĂȘts, des vignobles, de beaux villages avec de magnifiques Ă©glises pour la plupart malheureusement fermĂ©es et visitĂ© plusieurs abbayes Marnay, Acey, Mont-Roland, CĂźteaux, TaizĂ© et Cluny. Quel beau pays. MalgrĂ© la pluie, les chemins dĂ©trempĂ©s, la fraĂźcheur du matin, la fatigue 320 km parcourus nous sommes bien motivĂ©s pour engager la seconde Ă©tape en septembre qui devrait nous conduire de Cluny au - Ecot 25 5Ăšme Ă©dition de la marche Pas Ă  Pas sur la Via Francigena » Ce samedi 13 mars 2016 Ă©taient programmĂ©s 11 km en Haute-SaĂŽne, de Frasne-le-ChĂąteau Ă  Bucey-les-Gy, sur un parcours vallonnĂ© traversant des champs et surtout les pelouses sĂšches des Monts de Gy. La randonnĂ©e empruntait notamment un tronçon du Chemin de Compostelle. L’organisation et l’accueil Ă©taient organisĂ©s par les responsables de l’ACCR-BFC association des Chemins de Compostelle et de Rome – Bourgogne/Franche-ComtĂ©, avec prĂ©sentation du Bourdon ayant cheminĂ© jusqu’à Compostelle lors de l’annĂ©e jacquaire 2010. Celui-ci sera transmis de commune en commune, tout au long de l’aprĂšs-midi, par les maires respectifs. Sous un soleil un peu frisquet, nous voilĂ  partis
 environ 300 marcheurs issus de divers clubs locaux. On comptait Ă©galement quelques pĂšlerins dont une dizaine de notre association, l’af-ccc. Cette communautĂ© » de Chemin est matĂ©rialisĂ©e Ă  Grachaux par un QR Code conçu par l’association franc-comtoise du chemin de Compostelle, inaugurĂ© il y a peu de temps. Il mentionne les deux voies de pĂšlerinage traversant la Haute-SaĂŽne, chemin de Compostelle et Via Francigena rĂ©unis sur quelques kilomĂštres. Des reprĂ©sentants de la Via Francigena suisse et italienne Ă©taient prĂ©sents. Lucas a mĂȘme prononcĂ© un discours en français pour illustrer la VF en Italie, chemin culturel europĂ©en comme celui de Saint Jacques. Son organisation internationale et les retombĂ©es Ă©conomiques pour son pays sont importantes. La Via Francigena en Franche-ComtĂ©, en cours d’homologation par la FĂ©dĂ©ration française de RandonnĂ©e FFR sera sur le GR145. La rĂ©ception Ă  Bucey-les-Gy, petite citĂ© comtoise de caractĂšre sachant mettre son riche patrimoine en valeur, fĂ»t organisĂ©e par son Ă©dile, Emile Ney et par l'association Patrimoine et Environnement des Monts de Gy. Dans la cour du PresbytĂšre un marchĂ© paysan local a ravi nos papilles et, dans la majestueuse Ă©glise, un concert de qualitĂ© par la chorale locale a enchantĂ© nos tympans. Un couscous succulent a clĂŽturĂ© cette journĂ©e empreinte de grande sympathie et de fraternitĂ©. Danielle - Belfort Photos Danielle, Daniel et Nicole Notre Chemin d’Einsiedeln du 5 au 25 AoĂ»t 2014 Ă  pied 340 km, e... Marcelle et François Puel ont fait parvenir le rĂ©cit de la marche qu'ils ont effectuĂ©e de leur domicile, prĂšs de Besançon, jusqu'Ă  Einsiedeln en Suisse. Voici le dĂ©but de leur aventure, racontĂ©e d'une plume alerte....Pour connaĂźtre la suite, il suffit de cliquer sur le fichier pdf ci-dessous pour arriver au but et pour apprĂ©cier les magnifiques photos qu'ont prises Marcelle et François tout au long de leur parcours. De quoi donner envie de se lancer aussi sur ce chemin de pĂšlerinage.... -En 2012, nous avons fini notre chemin Besançon - Compostelle ». A la lumiĂšre du rĂ©cit du FrĂšre BenoĂźt de l’abbaye d’Acey Un moine comtois Ă  pied vers Notre-Dame des Ermites Einsiedeln, Suisse nous avons eu envie de nous lancer dans ce chemin vers Einsiedeln. En Franche-ComtĂ©, le pĂšlerinage Ă  Einsiedeln Ă©tait traditionnel, Ă  pied, en train, en voiture, en bus 
.La grand-mĂšre d’une de mes cousines, y a fait son voyage de noces dans les annĂ©es 1910. Pour pouvoir utiliser des chemins balisĂ©s et les hĂ©bergements rĂ©pertoriĂ©s, nous dĂ©cidons d’emprunter la Via Francigena de Besançon Ă  Yverdon. Puis par le train, nous rejoignons Payerne oĂč nous prenons pied sur la Via Jacobi, sentier suisse N°4 qui mĂšne du lac Bodensee Ă  GenĂšve, et nous le suivons Ă  l’envers jusqu’à 5 AoĂ»t 2014, nous partons de chez nous Ă  Palente, passons par BrĂ©gille, le Trou au Loup en travaux, donc accessible aux piĂ©tons et rejoignons la Francigena Ă  l’entrĂ©e des marais de SaĂŽne. AprĂšs avoir Ă©tĂ© reçus royalement par des amis Ă  Foucherans, on rejoint mercredi 6, la vallĂ©e de la Loue en faisant un petit dĂ©tour par ND du ChĂȘne. La halte au gĂźte de Vuillafans est spartiate. Puis Jeudi 7, les gorges de Nouailles sous une saucĂ©e carabinĂ©e qui ne nous permet pas de bien profiter du beau paysage, mais c’est la rĂ©compense en fin d’étape par un accueil trĂšs chaleureux Ă  Ouhans. Pourquoi y-a-t-il tant de campanules sur la Via Francigena ? C’étaient de petites clochettes qui voulaient partir Ă  Rome comme leurs grandes sƓurs. Mais trop petites et trop faibles, elles ont dĂ» Ă  l’aller ou au retour, je ne sais pas se poser et elles ont pris 8, c’est Pontarlier oĂč nous sommes reçus par la petite-fille de la grand-mĂšre citĂ©e ci-dessus. Christiane nous emmĂšne Ă  la rencontre de la Vierge Noire d’Einsiedeln dans l’église St BĂ©nigne avec ses vitraux de Manessier. Puis un trĂšs beau moment au presbytĂšre avec l’apprenti curĂ© heureux d’apprendre qu’on va Ă  Einsiedeln. Il tamponne notre credencial. Il nous montre la bulle qui authentifie la Vierge Noire. Il nous raconte aussi que les mĂšres qui ont perdu un enfant viennent prier devant la statue d’une vierge qui a Ă©tĂ© vandalisĂ©e et Ă  laquelle on a pris JĂ©sus. L’Esprit de Dieu souffle oĂč il veut
Samedi 9, notre derniĂšre Ă©tape française, temps maussade, la pluie menace, arrive, se calme, reprend 
 Chemin Ă©troit, boueux, labourĂ©, dĂ©foncĂ© par des chevaux qu’on a croisĂ©s. Au Centre de Rencontres de L’Auberson, on est les seuls hĂŽtes. Accueil sympa, chambre confortable, lessive et sĂ©chage 10 Temps gris et brouillasseux. MontĂ©e au col des Etroits par un chemin humide bordĂ© de fleurs et de framboises. Descente sur Sainte Croix oĂč on fait des courses. Le sac de François s’alourdit Ă©claircies dans les gorges de Covatanne, dommage que le sac trop lourd fasse mal aux genoux de des marais et quatre km fastidieux d’entrĂ©e dans Yverdon. C’est encore les quatre terribles derniers kilomĂštres auxquels on ne peut jamais Ă©chapper, comme le dit Alix de Saint AndrĂ© dans son livre "en avant route".La gĂ©rante que l’on joint au tĂ©lĂ©phone nous dit j’arrive» 
. Elle arrive effectivement 
 2 heures plus tard ! Les horaires suisses sont parfois surprenants. Heureusement, las d’attendre, on a pu se doucher, laver et faire sĂ©cher le linge au soleil. SoirĂ©e au bord du lac, belle lumiĂšre, moment 11 il a plu toute la nuit, ça s’arrĂȘte quand on part et c’est une vraie balade au bord du lac et dans les marais. LumiĂšre magnifique sur les menhirs de Clendy. Puis on monte, on monte, il fait chaud au milieu des vergers qui dominent le lac. Et il recommence Ă  pleuvoir, dans les sentiers boueux et glissants d’un "parcours santĂ©", on se casse la figure ou plutĂŽt on sculpte notre corps d’aprĂšs les panneaux. On rĂȘve de goudron
 On n’est jamais contents ; devise de François rando pluvieuse, rando boueuse. A Yvonand, on dĂ©clare forfait et on prend le train pour Payerne oĂč on se fait une joie de visiter l’abbatiale. Oh dĂ©sespoir, elle est fermĂ©e le lundi. On reviendra en voiture la revoir plus on voit beaucoup d’affiches annonçant le meeting aĂ©rien cĂ©lĂ©brant les 100 ans de l’aviation 12 On rejoint le Chemin de Compostelle sous le soleil. Des travaux nous dĂ©tournent de notre chemin mais nous permettent de voir des hangars oĂč sĂšche le tabac. Plus tard, plus d’indication, plus de chemin tracĂ©. On fait quelques allers retours pour finir par retrouver les balises sur la route. Un beau chemin suit l’Argogne des restes d’aqueduc romain, on remonte vers NorĂ©az. On voit encore le Jura vers l’ouest et les Gastlosen oĂč on a randonnĂ© il y a quelques annĂ©es vers l’est. Routes et chemins en forĂȘt qui montent et descendent. Descente raide et boueuse et des escaliers vers le lit d’une riviĂšre, la Sonna. On croise les premiers pĂšlerins, ils ne vont qu’à Lausanne, car leurs vacances sont bientĂŽt finies. Belle Croix Croix de St Jacques qui, aprĂšs s’ĂȘtre baladĂ©e est revenue Ă  l’endroit historique et c’est l’entrĂ©e de en a plein les pattes et on n’a pas le courage de ressortir de l’Auberge de Jeunesse pour visiter 13 on descend dans la Basse Ville de Fribourg, vieille ville mĂ©diĂ©vale. Des fontaines, des statues superbes jalonnent le chemin. Les vitraux de la cathĂ©drale, une splendeur, et au sol, une plaque Ă  la mĂ©moire du chanoine Bovet cher Ă  tous les choristes. Magnifique Pont de Berne en bois sur la Sarine. A la sortie, des pancartes partout mais on n’en voit aucune indiquant la "Via Jacobi", ni Schwarzenburg. On se rendra compte aprĂšs coup qu’il aurait fallu monter vers la Ville Haute. On n’a pas regardĂ© la carte avec assez de soin. On finit par prendre la direction de Tafers Tavel par les magnifiques gorges du Gotteron trĂšs humides, trĂšs escarpĂ©es avec des passerelles passant d’une rive Ă  l’autre, et mĂȘme un Ă©boulement de terre glaise oĂč je manque laisser une chaussure et oĂč j’ai eu grand besoin de la main secourable de est entrĂ© dans les rĂ©gions de langue allemande, "Sentier PĂ©destre" est remplacĂ© par "Wanderweg". Ce n’est qu’à St Anton qu’on retrouve le balisage. On a fait une variante trĂšs belle bien que trĂšs arrosĂ©e mais on a ratĂ© quelques beaux sites de la voie normale. A St Anton on rencontre 2 pĂšlerins qui viennent de Constance et qui sont ravis de discuter avec nous dans notre mauvais allemand. C’est trĂšs sympa. Il ne pleut plus mais nous sommes "gaugĂ©s" et on va manger au restau. Une belle Ă©claircie et cette fois on voit toutes les belles choses prĂ©vues au programme pont de bois de Sodbach, gorges de la Singine, chemins Ă©troits empierrĂ©s avec les galets de la riviĂšre, encaissĂ©s dans les roches de molasse avec des creux servant d’abris pour les charretiers qui ne pouvaient pas rester Ă  cĂŽtĂ© des chars. On est entrĂ© dans le canton de Berne. On arrive Ă  Schwarzenburg avec une trĂšs belle vue sur les montagnes de avoir un peu errĂ©, une dame sympa nous emmĂšne Ă  notre adresse pas Ă©vidente Ă  trouver. TrĂšs bon accueil par Anne-Marie et Daniel qui parlent français et avec qui on partage le repas et la tisane baptisĂ©e du "pĂšlerin". Daniel nous raconte son mĂ©tier de la protection civile, nous fait un petit texte en allemand pour qu’on puisse rĂ©server une chambre au tĂ©lĂ©phone les jours suivants. Il se bat avec son tĂ©lĂ©phone et son imprimante pour nous trouver une Ă©glise, un horaire de messe pour le 15 aoĂ»t Ă  Thun. Cela change un peu notre planning et notre itinĂ©raire, mais on ne le regrettera pas. -La suite est Ă  lire sur le fichier pdf ci-dessous oĂč se trouvent Ă©galement les photos prises depuis le dĂ©part de Palente..... Les pĂšlerins font une pause avant Marnay dans l'abri de l'af-ccc Le chemin est long en forĂȘt, entre Autoreille et Marnay. Les marcheurs qui font une pause dans la cabane de l'af-ccc peuvent y laisser un petit mot sur le cahier qui leur est rĂ©servĂ©. VoilĂ  quelques-uns de leurs petits mots Ă©crits en 2015, si sympathiques 19 avril un peu de muguet, le coucou, superbe journĂ©e. Bonne route aux pĂšlerins, Anne et AndrĂ©19 avril merci Ă  celles et Ă  ceux qui ont construit cette paisible cabane forestiĂšre... respectĂ©e par celles et ceux qui ont fait une halte rafraĂźchissante et reposante. Bonne route Ă  tous ceux qui savent encore prendre le temps, avec le temps. Annette et Jean-Pierre29 avril Merci pour cette place de repos, Wolfgang et Barbara de Dresde/Allemagne1er mai AprĂšs 10 heures de marche sous la pluie, la dĂ©couverte de l'abri, un plaisir....Merci. Il est 19 h 30, nous allons y passer la nuit, les Ăąnes sont attachĂ©s Ă  un arbre. Merci encore. Laurent, GĂ©rard et les deux Ăąnes Ali et Momo5 mai Sur le chemin de Saint-Jacques nous sommes arrivĂ©s Ă  cette belle cabane. Merci pour ce cadeau, Sylvia et Joachim de Leipzig/Allemagne9 mai Les Mulhousienes sur le chemin ont bien apprĂ©cie cet abri si bienvenu, Aline, Chritelle, Laurence et illisible10 mai Une halte bienvenue aprĂšs une marche bien agrĂ©able depuis Gy et avant de poursuivre sur Acey. Merci Ă  tous les bĂ©nĂ©voles du chemin pour le balisage et cet abri. Albert et Bernard en route pour le Puy-en-Velay17 mai FĂ©licitations pour l'entretien et le balisage du sentier. Je viens de BĂąle en Suisse avec pour objectif la Pointe du Raz en Bretagne. Philippe, mai La cabane Ă©tait tout Ă  fait bien pour notre pause de midi sur le chemin de Gy Ă  Marnay. Merci ! Angelika et BĂ€rbel de Ludwigshafen A Rhein, Allemagne29 mai Une halte qui a fait du bien, au calme dans ce petit abri, on pourrait rester des heures. Marcel Alsace1er juin Qu'il est doux de prendre le temps, Ă  chaque pas, Ă  chaque souffle, de poser ses yeux et de dĂ©couvrir des paysages, des lieux, des gens, et d'en apprĂ©cier toute la richesse. Et d'avoir le privilĂšge de le faire entre amis. Nous vous en souhaitons tout autant. Les Alsaciens de Thann11 juin TrĂšs beau parcours. Merci Ă  l'association. Seul reproche qu'on laisse les touristes en bus occuper les places que les pĂšlerins Ă  pied mĂ©ritent. Et cela sur Marnay, siĂšge de l'association. Violette et Jean-Jacques20 juin C'est bien d'ĂȘtre ici et de laisser reposer ses jambes. Manger un peu et boire et le monde est en ordre. Buen camino, Peter16 juillet Merci pour ce lieu de repos et tout est bien pour nous sur ce bon chemin. Heile, Lydia, Regina, RenĂ©, Margret de TĂŒbingen et Uwe de illisible23 juillet Le chemin de Saint-Jacques est gĂ©nial pour mettre de l'ordre en soi-mĂȘme. Il est trĂšs bien balisĂ©, merci pour cela. Mes souhaits Ă  tous ceux qui font ce chemin, la santĂ©, l'amitiĂ© pour soi et pour le monde entier, NamastĂ©. Markus d'Offenburg 06 aoĂ»t un bonjour Ă  tous les pĂšlerins de passage dans cet abri. Bravo aux associations qui entretiennent le chemin et les abris dĂ©diĂ©s aux pĂšlerins. Bonne continuation Ă  tous, Jean-Luc9 aoĂ»t aprĂšs 10 km, il est temps de petit dĂ©jeuner. Aujourd'hui, saucisses. Nous allons Ă  T aizĂ©, Samuel, Falh de Heidelberg9 aoĂ»t l'abri est arrivĂ© Ă  temps ! Nous mangeons et Ă©coutons tomber la pluie. Et prenons tout cela comme ça vient... Anke de Stuttgart18 aoĂ»t Le tracĂ© n'est pas vraiment adaptĂ© et cette cabane manque de confort. Vous pouvez me contacter au 06......17 septembre A tous ceux qui aiment le plaisir du VTT, venez me rejoindre pour faire une balade Ă  vĂ©lo. CĂ©libataire, 19 ans, avis aux jeunes filles, tĂ©l. 06....Romu10 octobre merci pour cet abri nous permettant de boire un bon cafĂ©. DĂ©marrage Ă  Granges-le-Bourg, magnifique traversĂ©e de la Franche-ComtĂ© en automne. Joli tracĂ© bien balisĂ©. Nous continuons notre chemin en direction de Saint-Jacques de Compostelle. DerniĂšre Ă©tape de l'annĂ©e 2015 Cluny. Buen camino, MichĂšle et Charly Sur la voie de VĂ©zelay, de Crozant Ă  La Souterraine - Octobre 201... Partie de VĂ©zelay pour tester la voie de Nevers, par comparaison avec celle de Bourges, j’ai rejoint le chemin principal de VĂ©zelay Ă  Gargilesse. Les deux voies ont leur intĂ©rĂȘt, mais ce que je vais vous conter ici, c’est ma derniĂšre soirĂ©e avec Rita, une amie de marche, avant mon retour Ă  la maison. L’étape de ce jour fut Ă©tonnement animĂ©e, aprĂšs des journĂ©es sans aucune rencontre de pĂšlerins. Fin d'aprĂšs-midi Rita et moi poursuivons jusqu’au Coucher de soleil » bien en dehors du centre de La Souterraine. LĂ , commence la plus drĂŽle des soirĂ©es. Le feu d’artifice de notre paisible marche. Trois semaines aprĂšs mon retour, je ris encore de notre participation au charivari ambiant. DĂšs l’entrĂ©e dans la longue maison, Rita crie bien fort On dĂ©pose juste nos sacs, on sortira nos credentials en revenant, il faut que l’on retourne en ville visiter l’église ». Un peu surprise de tant de nouvelle piĂ©tĂ©, je ne pipe mot pendant que Claudine, notre hĂŽtesse, tout sourire, insiste pour d’abord nous installer dans notre chambre. Nous montons Ă  l’étage, traversons Ă  sa suite le dortoir oĂč s’agitent plusieurs pĂšlerins. Notre traitement de faveur, une chambre Ă  deux lits fort joliment dĂ©corĂ©e, est dĂ» Ă  mon coup de tĂ©lĂ©phone de ce matin. Nous avons Ă©tĂ© les premiers Ă  rĂ©server, confie notre hĂ©bergeuse. AprĂšs nous ĂȘtre rapidement rafraĂźchies, nous trouvons Claudine, dĂ©jĂ  installĂ©e au volant de sa voiture, qui nous explique qu’elle a tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  la paroisse. L’heure d’ouverture de l’église est dĂ©passĂ©e, mais j’ai obtenu qu’elle reste ouverte pour vous » confie-t-elle avant de nous dĂ©poser Ă  un carrefour. Surprise par l’affluence de pĂšlerins arrivĂ©s sans avoir prĂ©venu, elle doit faire quelques courses. Rita et moi passons sous l’ancienne porte qui clĂŽt le centre mĂ©diĂ©val de la ville, et ma compagne, toute guillerette, m’annonce qu’on va Ă  la recherche d’une tourte aux pommes de terre. Elle est attendue Ă  l’arrivĂ©e du train, demain, par des amis. Je ne peux arriver chez eux les mains vides", m’assure-t-elle. C’était bien louche, ce pieux engouement soudain et j’ai ainsi la rĂ©ponse Ă  ma question muette. Je refuse net on va Ă  l’église, nous sommes attendues ». Une longue table d’accueil des pĂšlerins est encore installĂ©e dans le narthex. Nous faisons un tour rapide de l’édifice, bientĂŽt rejointes par l’hospitalier de service, trop content de se mettre sous la dent deux femmes passionnĂ©es de culture religieuse ! Nous avons donc droit Ă  moult explications et Ă  l’ouverture de la crypte Ă  laquelle on accĂšde par l’extĂ©rieur de l’église pĂšlerine rĂ©unionnaise, traĂźnant sur la grande place, aperçoit notre trio et s’enfonce avec nous dans l’inquiĂ©tant dĂ©dale du sous-sol humide, oĂč une passerelle mĂ©tallique permet de traverser une mare stagnante. Mal Ă  l’aise, je parcours plus que rapidement les lieux, pressĂ©e de retrouver l’air libre. Je ne ressens pas ici l’éblouissement et l’émotion qui m’ont surpris dans la crypte de l’église de Gargilesse, il y a quelques jours. Notre guide continue son accompagnement en regrettant que les travaux de rĂ©novation du lieu traĂźnent, par manque de budget et de ferme volontĂ©. Nous sommes conviĂ©es Ă  noter sur le calepin recensant les pĂšlerins de Compostelle, nos noms, prĂ©noms, Ăąge, provenance, destination. Nous quittons notre guide en le remerciant chaleureusement. Rita peut enfin, juste Ă  temps, se prĂ©cipiter chez un traiteur et y trouver la fameuse tourte Ă  la pomme de terre. Le centre-ville de la Souterraine a du charme, avec sa grande place Saint-Jacques et les ruelles en pente avoisinantes. Le soir commence Ă  tomber alors que nous retournons dans notre campagne. Au Coucher de soleil » c’est l’heure de se mettre Ă  table. Nous sommes invitĂ©s Ă  nous prĂ©senter En face de moi, Rita, le grand Allemand rencontrĂ© hier, un couple de jeunes Belges flamands qui, en guise de voyage de noces, est en marche vers Compostelle. En bout de table, un jeune homme discret aux longs cheveux, passĂ© lĂ  au printemps alors qu’il marchait vers Santiago, a effectuĂ© jusqu’ici le chemin de retour et est accueilli dans ce gĂźte chaleureux oĂč il rĂ©side maintenant en Ă©change de quelques services. De mon cĂŽtĂ©, la RĂ©unionnaise, un TchĂšque trĂšs brun et expansif, de retour de Compostelle en vĂ©lo et François, le pĂšlerin wallon aux longs cheveux blonds, aperçu ce matin. Je ne me souviens plus du repas servi, soupe, pommes de terre et lamelles de poulet en sauce, peut-ĂȘtre. Mais ce qui me reste, c’est la bouteille de vin que François a installĂ© devant son assiette. Mais non, servez-vous du vin en carafe, il y en a, vous savez » indique Claudine. Non, c’est mon anniversaire, nous la partagerons », dĂ©cline le blond pĂšlerin. La conversation sur des sujets anodins se poursuit gaiement en français, allemand, anglais, tandis que Claudine sort de son congĂ©lateur un gĂąteau creusois sur lequel elle plante au hasard quelques bougies entamĂ©es et des sujets fantaisie, mini sapins plastifiĂ©s, hache de bĂ»cheron et feuilles de houx. On va bientĂŽt se croire Ă  NoĂ«l ! Nous entonnons en un chƓur bruyant, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre juste, des Happy Birthday et Joyeux Anniversaire tandis que François souffle les bougies, l’air heureux. EntraĂźnĂ©e par l’euphorie du moment, Rita entame Il est des nĂŽtres, il a bu son verre comme les au-autres ». La chanson Ă  boire fait mouche, notre hĂŽtesse propose Ă  chacun d’interprĂ©ter une chanson typique de son pays. L’Allemand, puis le couple de jeunes Flamands s’exĂ©cute. Le jeune rĂ©sident passe son tour, la RĂ©unionnaise chante plaisamment de son accent exotique et laisse la place au Pragois. Il nous explique qu’à la fin de chaque couplet, nous devons accompagner le refrain en tapant bruyamment de nos deux mains sur la table. Nous nous exĂ©cutons tous vigoureusement, Ă  faire trembler la maison. Jusqu’à ce que le TchĂšque plante ses yeux dans ceux de l’Allemand qui lui fait face et annonce je vais expliquer le texte de la chanson, contre l’Allemagne, avec qui nous avons toujours eu des problĂšmes ». Le pĂšlerin allemand a la dĂ©licatesse de ne pas relever l’attaque, mais l’ambiance se rafraĂźchit d’un coup et nous passons au rĂšglement de notre demi-pension. 29 €, tout Ă  fait justifiĂ©s ! Je m’aperçois alors que mon voisin, François, avance un paiement pour deux personnes. Il offre la nuitĂ©e au TchĂšque indĂ©licat qui le remercie d’un signe de tĂȘte. Quelle sympathie, quelles raisons peuvent ainsi pousser un pĂšlerin Ă  offrir un tel cadeau alors que lui-mĂȘme, nous en avons eu la preuve ce matin mĂȘme, dort parfois Ă  l’extĂ©rieur, et, il nous l’apprendra le lendemain matin lors du petit dĂ©jeuner, est sans emploi et a des enfants Ă  charge ? Rita et moi peinons Ă  trouver le sommeil. Nos rĂ©veils sonneront Ă  4 h 30. Notre train part Ă  6 h 07. La sonnerie de mon portable me tire du sommeil. Rita, qui a installĂ© son rĂ©veil elle ne sait plus oĂč, le laisse sonner un temps infini. De quoi rĂ©veiller tout le dortoir voisin ! Nous essayons d’ĂȘtre un peu plus discrĂštes pour le traverser et descendre dans la salle du petit dĂ©jeuner. EffarĂ©, le couple de jeunes Flamands, serrĂ© dans un canapĂ©, se lĂšve d’un bond. On est descendus, on ne pouvait pas dormir, avec le ronflement ! », justifie-t-il. On croit sans peine les deux jeunes gens, ayant Ă©tĂ© les auditrices, Ă  Crozant, d’un concert nasal trĂšs sonore provenant du grand Allemand. Allez dans notre chambre, vous pourrez y finir la nuit tranquillement », conseillons-nous aux deux jeunes mariĂ©s, qui montent, enveloppĂ©s dans leur drap. Nous rions de bon cƓur. Et plus encore quand nous voyons arriver François, yeux bouffis et dĂ©marche chancelante j’ai entendu du bruit et je me suis dit que ça devait l’heure de se lever ». Bien qu’un peu honteuses de notre manque de discrĂ©tion, nous pouffons encore. Puis devenons attentives quand François nous parle de la perte de son emploi de maraĂźcher, de son rĂȘve d’avoir sa propre exploitation, de l’émerveillement qu’il a ressenti en traversant les grands espaces de la Creuse oĂč il aurait la place de s’installer, les terrains en Belgique Ă©tant trop petits et trop chers, et de l’impossibilitĂ© pour lui de quitter son pays, oĂč il a ses enfants. Le chemin de Compostelle lui apportera-t-il une rĂ©ponse Ă  ses interrogations sur son futur ? Nous le lui souhaitons ardemment. EpuisĂ©es, enchantĂ©es et Ă©mues par cette soirĂ©e et cette nuit agitĂ©es, nous nous endormons dĂšs le dĂ©part du 24 octobre 2015 Septembre 2015 - Le camino del Norte d'Alain Humbert Cette annĂ©e encore j'ai repris le Chemin, celui du nord cette fois. J'avais pour projet de couvrir les 550 km qui sĂ©parent Biarritz de Gijon. Ce soir, 23 septembre, c'est mission accomplie et j'ai rejoint Santiago par le bus pour y passer 2 jours. J'ai Ă©tĂ© vraiment gĂątĂ© par la mĂ©tĂ©o car c'est sous un ciel tout bleu que j'ai dĂ©couvert ces merveilleux paysages de la cĂŽte espagnole. Janvier 2015 - Si l'on parlait de ceux qui ne partent pas !!! DrĂŽle de titre pour un site internet dĂ©diĂ© au CHEMIN », Ă  la marche. Et pourtant, derriĂšre le pĂšlerin qui s’élance, il y a souvent un Ă©poux, une Ă©pouse, des enfants, des parents, bref une famille qui vivent-ils cette absence qui est Ă  la fois un dĂ©fi, une forme d’égoĂŻsme voire un genre de 
vacances ? Pour moi c’est mon Ă©poux qui avait rĂȘvĂ© se rendre Ă  Saint-Jacques au moment de sa retraite. Donc nous voilĂ  embarquĂ©s dans les prĂ©paratifs, les rencontres avec l’association, les conseils que l’on note soigneusement. Je suis partie prenante contente de le voir rĂ©aliser cette expĂ©dition. Avec lui je regarde les livres, note les haltes, puis ce sont les vĂȘtements que l’on achĂšte ensemble. Nous faisons et refaisons le sac, nous pesons le tout, nous faisons des listes, et nous devenons des habituĂ©s des magasins de sports. Pendant qu’il s’entraĂźne, je lave, je couds, je vĂ©rifie, je me renseigne. Il y a une effervescence dans la maison, coup de fil des enfants, de la famille. Pour certains c’est un bravo, pour d’autre je suis tout simplement folle de le laisser partir seul. Et puis le grand jour arrive, un au revoir rapide et voilĂ  l’homme de ma vie » qui prend la route, la tĂȘte dĂ©jĂ  lĂ -bas. Et moi, je reste au milieu de ma grande maison, les bras ballants, n’ayant plus trop de but. Je tourne un peu en rond avec l’impression d’ĂȘtre parfaitement inutile. Il faut que je me secoue, je ne vais pas rester avec cette sensation de vide pendant deux mois, donc il me faut un but. Je vais entreprendre le rangement d’un petit grenier, dans ce dernier un tas de choses qui risquent d’ĂȘtre utiles » mais qui n’ont jamais servi ! Forte de cette rĂ©solution, j’attaque par le mĂ©nage courant et pars faire des courses, et lĂ , je dĂ©couvre les personnes de mon village trĂšs intĂ©ressĂ©es par le pĂšlerinage, posant des questions, demandant de transmettre un message au pĂšlerin » devenu un peu le leur. Puis c’est une foule de questions, de pourquoi. J’essaye de rĂ©pondre, d’expliquer et de jour en jour, de fil en aiguille, on m’invite pour un petit repas de midi, puis une soupe que je partage le soir. Chacun a Ă  cƓur de ne pas me laisser seule. Un petit exemple parmi tant d’autres Un soir vers 22 heures coupure de courant, me voilĂ  plongĂ©e dans le noir, je ne suis pas douĂ©e avec les disjoncteurs et . . . le nĂŽtre est au sous-sol. J’en suis lĂ  de mes rĂ©flexions lorsque l’on tape Ă  ma porte C’est le voisin de la villa d’à-cĂŽtĂ© qui gentiment me dit Surtout ne vous affolez pas et ne touchez Ă  rien, c’est une panne de secteur, l’électricitĂ© sera rĂ©tablie cette nuit, ça va aller ? Bon, bonne nuit ». Les jours se suivent on vient me dire un petit bonjour, on me tĂ©lĂ©phone, on s’inquiĂšte de moi. Les invitations succĂšdent aux invitations, mes journĂ©es sont occupĂ©es Ă  rendre diffĂ©rents services, Ă  un peu de marche car je vais prendre des kilos. C’est ainsi qu’arrive le moment ou je dois aller chercher mon pĂšlerin Ă  Santiago en voiture. De nouveau le cri des amis Tu vas faire 2000 kms toute seule en voiture ? ». Alors arrivent les conseils reste sur l’autoroute, fais cela en 2 ou 3 Ă©tapes, on me donne des adresses d’hĂŽtels, on me fait un plan de route, j’ai la sensation d’avoir 15 ans et des parents inquiets de me lĂącher, c’est tellement gentil de la part de tous. Enfin ! Je prends la route direction Saint-Jacques de Compostelle, et lĂ , toute seule je rĂ©alise que sans avoir marchĂ© sac au dos, j’ai fait un chemin d’entraide, un chemin de gentillesse, un chemin d’échanges, en un mot un chemin d’amitiĂ©, et finalement, tout un village a marchĂ© avec mon Ă©poux. Le regard que j’ai sur certaines personnes de mon entourage ne sera plus jamais le une derniĂšre petite chose Le grenier n'est toujours pas rangĂ©!MichĂšle La marche gĂ©nĂ©reuse de Colette et Gilbert Monnier 1400 km de Chaux dans le Territoire de Belfort jusqu'Ă  Roncevaux pour rĂ©colter des fonds contres les vous souhaitez vivre un peu de l'aventure de Colette et Gilbert, cliquer sur et vous trouverez les trois diaporamas qu'ils ont rĂ©alisĂ©s sous la rubrique " DĂ©fi Compostelle 2014". Attention, les diaporamas ne s'enchaĂźnent pas, il faut cliquer pour relancer le diaporama suivant. Mon Chemin vers Compostelle - RĂ©cit en 4 parties "Avec un couple d’amis de toujours, Marie Jeanne et Gaby, nous avons dĂ©cidĂ© en 2010 de faire » le Chemin de Compostelle. Compte tenu des contraintes de chacun, nous avons optĂ© pour rĂ©aliser le parcours sur 3 ou 4 annĂ©es".Voici le texte et les photos du pĂšlerin Alain Humbert Lesastuces de Michel ArrĂȘter la sonnerie d’une comtoise du 19 eme siĂšcle Vous possĂ©dez une belle comtoise du 19 eme? Et vous voudriez arrĂȘter la sonnerie sans risque. Voici une petite astuce qui va vous permettre de rĂ©aliser facilement cela avec des modifications mineures et en respectant la mĂ©canique des fabricants de l’époque. La solution la plus simple est d’enlever le
S’il s’agit d’une petite horloge, vissez ou dĂ©vissez l’écrou situĂ© sous la lentille du balancier. Les aiguilles sont bloquĂ©es certaines fois, les aiguilles des heures coincent les aiguilles des minutes. Il suffit seulement de les libĂ©rer en les repoussant doucement. Comment fonctionne une horloge murale ? En se dĂ©tendant, il fait tourner le tambour de barillet, ce qui permet la rotation tous les rouages, qui contrĂŽlent les aiguilles. L’énergie est ensuite transmise Ă  l’échappement, qui a pour rĂŽle de distribuer l’énergie nĂ©cessaire aux oscillations du balancier-spirale. Comment remonter les aiguilles d’une horloge comtoise ? Pour le remonter, il vous suffira de faire tourner l’aiguille des minutes suivant le sens inverse Ă  la normale. À chaque fois que l’aiguille des heures atterrit sur le 12/XII, laissez l’horloge sonner avant de continuer. ArrĂȘtez-vous aprĂšs que cette derniĂšre ait effectuĂ© une centaine de rotations. Comment choisir un mĂ©canisme d’horloge ? Comment choisir le mĂ©canisme qui convient Ă  votre horloge ? 1 – Mesurer l’écrou ou le fil de son vieux mĂ©canisme ou cassĂ©. 2 – Confirmer la longueur de lĂ©crou ou du fil. 3 – Confirmer que la taille de lĂ©crou est plus courte ou Ă©gale Ă  22 mm ; ou, que la longueur du fil est plus courte ou Ă©gale Ă  16 mm. Pourquoi mon horloge ne fonctionne plus ? Le plus souvent, elle peut ĂȘtre mal ajustĂ©e ; perdre la charge ou encore dĂ©gager de l’acide dans ce dernier cas, une corrosion au niveau des extrĂ©mitĂ©s de la pile est observable. GĂ©nĂ©ralement, les deux aiguilles de l’horloge Ă  pile servent Ă  indiquer les heures et les minutes. Comment savoir si mon horloge fonctionne ? Pour le vĂ©rifier, il suffit de tenir l’aiguille des minutes, dĂ©visser le testarino chrome, retirer l’aiguille des minutes et observer la fente de fixation qui doit avoir la mĂȘme forme de la broche oĂč est logĂ©, ne devrait pas avoir la forme circulaire. Pourquoi ma pendule s’arrĂȘte ? Deux causes d’arrĂȘt sont alors possibles La pendule est mal calĂ©e son tic-tac n’est pas rĂ©gulier et la perte d’amplitude du balancier fait que son angle de fonctionnement devient infĂ©rieur Ă  l’angle de marche. 
 La pendule est bien calĂ©e la force motrice n’est plus suffisante, ou une piĂšce de sonnerie est grippĂ©e. Pourquoi mon horloge ne fonctionne pas ? Pour rĂ©soudre ce problĂšme il faut changer la pile et nettoyer la zone oĂč elle est installĂ©e. Pour ce faire, il faut Ouvrir le compartiment des piles qui se trouve Ă  l’arriĂšre de l’horloge, c’est la petite boite noire qu’on appelle le mouvement ». Comment mettre en route une horloge comtoise ? Ouvrez les trois portes du haut de votre comtoise, posez le mĂ©canisme sur son support , centrez le , accrochez les poids si l’un est plus lourd que l’autre, le mettre Ă  droite cĂŽtĂ© sonnerie , puis accrochez le balancier Ă  sa tige. Comment remonter un Ɠil de bƓuf ? Retenez le cadran de l’horloge d’une main et servez-vous de l’autre pour tourner lentement la clĂ©. Essayez de la tourner dans les deux sens et voyez le sens qui fonctionne le mieux. Chaque horloge peut se remonter soit dans le sens des aiguilles d’une montre, soit en sens inverse. Comment ne pas faire sonner une horloge comtoise ? RĂ©aliser une entaille dans la porte de cotĂ© qui fera office de butĂ©e avec ou sans sonnerie. Horloge avec le systĂšme. ATTENTION pour un bon fonctionnement faire sonner la pendule avant de mettre le levier en position blocage. Comment changer le mĂ©canisme d’une pendule ? Pour les mĂ©canismes a fixation a pression placez simplement l’aiguille dĂ©licatement. Veillez Ă  ce que les aiguilles ne se croisent pas lorsqu’elles se touchent. Vous pouvez faire une mise Ă  l’heure une fois l’horloge installĂ©e en poussant doucement l’aiguille des minutes avec le doigt. C’est plus pratique et rapide. Qui est l’inventeur de l’horloge ? DĂ©couvrez aujourd’hui l’histoire de l’inventeur de l’horloge Ă  pendule, Christian Huygens. Qu’est-ce qu’un mouvement Ă  quartz ? Comme son nom l’indique une montre Ă  mouvement Quartz est une montre qui nĂ©cessite l’utilisation du cristal de Quartz. Le Quartz est un minĂ©ral qui possĂšde des propriĂ©tĂ©s piĂ©zoĂ©lectriques. La piĂ©zoĂ©lectricitĂ© est la capacitĂ© d’un matĂ©riau Ă  se polariser Ă©lectriquement sous l’action d’une force mĂ©canique. Comment faire repartir une horloge ? Oui dĂ©crocher le poids. Si un nƓud de la corde est passĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de la plaque de fond du mĂ©canisme faire passer le nƓud du bon cĂŽtĂ© en tirant simplement. Quand le poids sera un peu plus bas, refaire un nƓud plus gros pour ne pas risquer la mĂȘme panne. Comment changer un mĂ©canisme d’horloge ? Pour les mĂ©canismes a fixation a pression placez simplement l’aiguille dĂ©licatement. Veillez Ă  ce que les aiguilles ne se croisent pas lorsqu’elles se touchent. Vous pouvez faire une mise Ă  l’heure une fois l’horloge installĂ©e en poussant doucement l’aiguille des minutes avec le doigt. C’est plus pratique et rapide. Comment relancer une pendule ? Pour dĂ©placer l’horloge, enlever les poids et le balancier. Toujours remonter les poids avant de les dĂ©crocher. Quand on avance d’une heure, avancer avec les aiguilles. Quand on recule, arrĂȘter le balancier pendant une heure et le relancer ensuite. Comment activer l’horloge ? ParamĂštres. Dans “Horloge“, sĂ©lectionnez votre fuseau horaire ou modifiez la date et l’heure. Pour afficher ou masquer l’horloge de votre fuseau horaire lorsque vous ĂȘtes dans un autre fuseau horaire, appuyez sur Horloge avec heure du domicile. Comment caler son horloge ? Le calage s’effectue en utilisant de prĂ©fĂ©rence du carton plat, genre carton Ă  chaussures pas de carton ondulĂ© qui s’affaisse avec le temps . On le placera en soulevant lĂ©gĂšrement le mĂ©canisme sous l’avant et l’arriĂšre du cĂŽtĂ© choisi. Pourquoi ma comtoise ne sonne plus ? Une corde mal enroulĂ©e peut provoquer l’arrĂȘt de l’horloge. Il suffit alors de tirer lĂ©gĂšrement sur le poids pour dĂ©bloquer le chevauchement des deux brins. Lorsqu’elle est trop usĂ©e, effilochĂ©e ou Ă  fortiori cassĂ©e, la corde doit ĂȘtre remplacĂ©e par une corde neuve de mĂȘme diamĂštre. Comment relancer une horloge ? Pour le remonter, il vous suffira de faire tourner l’aiguille des minutes suivant le sens inverse Ă  la normale. À chaque fois que l’aiguille des heures atterrit sur le 12/XII, laissez l’horloge sonner avant de continuer. Qui peut rĂ©parer une horloge ? La rĂ©paration de pendules anciennes, un savoir-faire horloger ancestral. La restauration de pendules, d’horloges et de montres anciennes ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que par de vĂ©ritables artisans horlogers. Comment faire dĂ©marrer une pendule ? Pour un dĂ©butant la meilleure façon de procĂ©der est la suivante vous appuyez fermement votre coude sur une table et maintenez le pendule un ou deux centimĂštres environ au-dessus de l’objet Ă  examiner ». Les muscles de votre bras et de votre main doivent ĂȘtre parfaitement dĂ©tendus. Ne vous crispez pas inutilement. Comment fonctionne une horloge comtoise ? Elles sont animĂ©es par un mĂ©canisme d’horloge appelĂ© le balancier comtoise, liĂ© Ă  un bras oscillant, toujours mĂ©canique. Vous remarquerez que sont disposĂ©s 2 trous de part et d’autre du cadran. Celui de gauche servira Ă  remonter le mĂ©canisme qui donne l’heure et le trou de droite vous permettra de remonter la sonnerie. Comment dater une horloge comtoise ? Si elle est situĂ©e Ă  l’arriĂšre, et qu’elle est d’environ douze centimĂštres, vous pouvez en ĂȘtre sur ou presque votre horloge date d’avant 1760. Si elle mesure environ 5 centimĂštres et se trouve toujours Ă  l’arriĂšre, elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e entre 1740 et 1800. La tour de suspension s’est dĂ©placĂ©e Ă  l’avant vers 1795.
Commentfaire une révision générale sur une comtoise

Le vitrail des Mois et du Zodiaque de la cathĂ©drale de Chartres. La frise des Mois et du Zodiaque du portail occidental. Les horloges de la cathĂ©drale .Voir aussi Les travaux des Mois, le Zodiaque, et le Temps des mĂ©daillons de la cathĂ©drale d'Amiens."Alice poussa un soupir de lassitude. Je crois que vous pourriez mieux employer votre temps, dĂ©clara-t-elle, que de le perdre Ă  poser des devinettes dont vous ignorez la rĂ©ponse. – Si tu connaissais le Temps aussi bien que moi, dit le Chapelier, tu ne parlerais pas de le perdre, comme une chose. Le Temps est un ĂȘtre vivant. [...]—Tout ce que je sais, c'est qu'il faut que je batte les temps quand je prends ma leçon de musique.– Ah ! cela explique tout. Le Temps ne supporte pas d’ĂȘtre battu. Si tu Ă©tais en bons termes avec lui, il ferait presque tout ce que tu voudrais."Qui trop embrasse mal Ă©treint...Le Temps ! Chartres ! Les commentaires vont bon train... Comme il y va ! Quel fatras !Mais j'ai voulu rĂ©unir des Ă©lĂ©ments de l'iconographie du thĂšme le plus souvent traitĂ© conjointement de la succession calendaire des Mois et de leurs Travaux agricoles, et des signes du Zodiaque, assemblĂ©s sous la main de Dieu qui, dans sa BontĂ©, les crĂ©a et nous les confia. Vingt-quatre motifs, dont la reprĂ©sentation est fixĂ©e depuis les ChaldĂ©ens ou les Babyloniens -1740, et qui se suivent Ă  la queue-leu-leu .Le cƓur de cet article est la prĂ©sentation du vitrail ; les autres Ă©lĂ©ments venant, Ă  mes yeux, en Le Zodiaque de l'Horloge astrolabique 1407.— Les travaux des Mois et le Zodiaque du portail Nord 1198-1217.— Les travaux des Mois et le Zodiaque du portail Royal 1142-1150.— Les travaux des Mois et le Zodiaque du vitrail du dĂ©ambulatoire Sud >1218, mis en parallĂšle Ă  celui de la Rosace de Notre-Dame de Paris.— Le vitrail des Mois et du Zodiaque inspirĂ© par les GĂ©orgiques de Virgile ?Il resterait Ă  Ă©tudier le Zodiaque sculptĂ© du JubĂ©. rĂ©alisations sont Ă  comparer aux Ɠuvres suivantes Saint-Denis pavage ; portail ; et vitrail VĂ©zelay, grand portail de l’avant-nef de l’église abbatiale, entre 1120 et 1140 Autun le portail central 1130-1140, Avallon, archivolte du portail, vers 1160-1170 Amiens ; mĂ©daillons sculptĂ©s du portail Saint-Firmin zodiaque et "calendrier picard" 1220-1230 I. LE CADRAN SOLAIRE ET LA L'Ange au cadran le cadran est datĂ© de du XIIe siĂšcle autrefois sculptĂ© Ă  l'angle mĂ©ridional du vieux-clocher semble le plus ancien tĂ©moin que la ville de Chartres possĂšde destinĂ© Ă  marquer les heures, et Ă  l'usage du public. Il porte dans ses bras un cadran solaire. Il s'agit d'une copie moderne, l'original Ă©tant placĂ© dans la crypte. 2. Les "MĂ©ridiennes" sont apparues avec l'avĂšnement des premiĂšres horloges mĂ©caniques. Celles-ci Ă©tant de prĂ©cision et de fiabilitĂ© prĂ©caires on a eu longtemps recours aux "horloges solaires" pour le rĂ©glage de leurs "homologues" mĂ©caniques! Les mĂ©ridiennes servent Ă  marquer le passage du soleil au mĂ©ridien local en indiquant le midi du temps vrai. II. LES HORLOGES DE CHARTRES ET LE en horlogerie — En 1295, le pape Urbain II instaure l'AngĂ©lus, sonnĂ© manuellement afin de convier les fidĂšles Ă  la rĂ©citation de l'oraison Ă  sept heures, midi et dix-neuf heures. Louis XI en 1472 instaure par dĂ©cret cette pratique . L'angĂ©lus se sonne par trois sĂ©ries de trois tintements suivis d'une pleine volĂ©e ». Les tintements correspondent au dĂ©but du versicule, du rĂ©pons et de l’Ave. A Chartres, l'AngĂ©lus, Ă  8h, 12h et 19h, est prĂ©cĂ©dĂ© 2 minutes avant par le carillon sur 6 notes il n'y a que six cloches d'un Salve Regina adaptĂ©.— Les premiers mĂ©canismes Ă  rouages apparaissent au XIIIe siĂšcle pour animer les marteaux qui frappent les cloches.— Les premiĂšres horloges, Ă  une seule aiguille, apparaissent au XVe siĂšcle leur prĂ©cision n'est que de 40 minutes. —Le balancier n'est inventĂ© qu'au XVIIe siĂšcle, amĂ©liorant la prĂ©cision l'aiguille des minutes apparaĂźt astrolabique de se compose d'un cadran extĂ©rieur, et d'un cadran intĂ©rieur dĂ©corĂ© d'un cadran extĂ©rieur du pavillon de l'Horloge est visible depuis la rue de l'Étroit DegrĂ©. MinistĂšre de la Culture "Le pavillon de l'Horloge, construit au flanc nord de la cathĂ©drale, fut commandĂ© par le chapitre de la cathĂ©drale pour abriter le mĂ©canisme d'horlogerie qui actionnait jusqu'en 1887 le timbre Ă  marteau placĂ© dans la lanterne du clocher nord et l'horloge de la façade. Ce mĂ©canisme Ă©tait reliĂ© Ă  la cloche par un systĂšme de tringles extĂ©rieures fixĂ©es Ă  la paroi de la tour. A la fin du 19e siĂšcle, une horloge comtoise fut installĂ©e pour indiquer les heures au cadran de la façade. Le pavillon fut consolidĂ© en 1862, restaurĂ© en 1864 ; la pierre fut nettoyĂ©e et les chiffres du cadran furent redorĂ©s Ă  la feuille d'or en 1991. Le mĂ©canisme fut restaurĂ© en 1990 ; bien que vraisemblablement incomplet, il est toujours en Ă©tat de marche. On accĂšde au mĂ©canisme installĂ© Ă  l'Ă©tage par un escalier intĂ©rieur, une fosse de six mĂštres de profondeur permettait la descente des poids. Le mĂ©canisme devait ĂȘtre remontĂ© tous les jours. "Cadran encadrĂ© de pilastres et parsemĂ© d'Ă©toiles et de rayons, anges musiciens et sirĂšnes portant des torches allumĂ©es et prĂ©sentant un cuir dĂ©coupĂ© dans les Ă©coinçons, corniche supĂ©rieure ornĂ©e d'Ă©lĂ©ments vĂ©gĂ©taux, infĂ©rieure ornĂ©e d'oves et de denticules, alternance de modillons Ă  feuille d'acanthe et coquille Saint-Jacques, pilastres d'angle amortis par des candĂ©labres Ă  l'antique."Jehan Texier, dit Beauce Jehan de maĂźtre d'oeuvreLe cadran intĂ©rieur se trouve dans la clĂŽture du chƓur, cĂŽtĂ© nord." Au Moyen-Âge, l'emprise progressive de la religion catholique et la prĂ©dominance absolue de l'agriculture structurent la vie des hommes tant sur une journĂ©e priĂšres, taches agricoles, 
 que sur une annĂ©e cycles liturgiques et saisonnier.Avant l'apparition de l'horloge mĂ©canique, le cadran solaire servait aussi bien Ă  indiquer le temps public que le temps religieux. De par sa situation au pied de la tour nord, portĂ© par un ange statue du XIIe siĂšcle, ce cadran donnait l'heure Ă  tous les habitants de la ville de Chartres. Pour l'Ă©glise, cependant, l'usage d'un cadran solaire est primordial. Celle-ci a dĂ» recourir aux savants et Ă  leurs instruments de mesure au risque de mal dĂ©terminer la date de PĂąques depuis le concile de NicĂ©e de 325, il s'agit du premier dimanche qui suit la pleine lune de printemps.Au Moyen-Âge, les arts et les connaissances scientifiques sont presque exclusivement cultivĂ©s par les religieux qui pour la rĂ©glementation des offices, ont besoin d'une subdivision prĂ©cise du jour et de la nuit. C'est pourquoi les premiĂšres horloges Ă©taient placĂ©es Ă  l'intĂ©rieur des astronomique est mentionnĂ©e dĂšs 1407. Bien que son mĂ©canisme ait Ă©tĂ© employĂ© Ă  forger des piques lors de la RĂ©volution, son cadran et ses rouages chargĂ©s de l'animer sont toujours en place. D'une configuration particuliĂšre, elle constitue avec l'horloge de Bourges, les deux seuls exemplaires de ce type conservĂ©s et connus dans le cadran d'un mĂštre de diamĂštre indique les 24 heures de la journĂ©e, les phases de la lune, le temps d'un cycle lunaire, et les signes du zodiaque correspondants au mois de l'annĂ©e. L'unique aiguille de l'heure est munie d'une fente longitudinale afin d'indiquer la hauteur de l'astre en fonction des pĂ©riodes de l'annĂ©e."in Bon de souscription Ă  la restauration du mĂ©canisme, DRAC Centre, Le mĂ©canisme a fait l'objet d'une restauration depuis 2008 par l'entreprise PrĂȘtre de Mamirolles. Le redĂ©marrage a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 22 mai 2010. Description du cadran in IrĂšne Jourd'heuil Patrimoine restaurĂ© en rĂ©gion Centre n°21 mai 2010 Publication de la Direction rĂ©gionale des affaires culturelles du Centre, en ligne "PrĂ©sentĂ© dans un mĂ©daillon de pierre, sculptĂ© de vases d’oĂč s’échappent des rinceaux et bordĂ© d’un tore de ruban ajourĂ©, le cadran est portĂ© par deux anges en haut-relief aux ailes rapportĂ©es, probablement en bois dorĂ© mais aujourd'hui disparues, semblant prendre appui sur les contreforts qui encadrent la travĂ©e. Un motif peu lisible forme culot sous le cadran et est flanquĂ© dans les Ă©coinçons infĂ©rieurs, de deux motifs de rosaces Ă  feuilles dentelĂ©es. D'aprĂšs Marcel Bulteau, il s'agissait d'un troisiĂšme ange brisĂ© qui saisissait le cadran par dessous et semblait le maintenir en suspens dans les airs. Au-dessus du mĂ©daillon de pierre, la travĂ©e est ajourĂ©e et laisse voir le dĂ©cor de la voĂ»te, divisĂ©e en de multiples voĂ»tains par un jeu complexe de liernes et tiercerons formant une rĂ©sille de flammes et mouchettes moulurĂ©es sous l’extrados. MalgrĂ© les modifications du XVIIIe siĂšcle, cette voĂ»te s’ouvre du cĂŽtĂ© du choeur par trois arcs Moyen Âge, la mesure du temps Ă©tait essentielle, notamment pour l'organisation de la vie religieuse. La fin du XIIIe siĂšcle vit l'apparition des horloges qui connurent un dĂ©veloppement extraordinaire au XIVe siĂšcle oĂč apparurent notamment les horloges astrolabiques. Ces derniĂšres se dĂ©finissent par leur programme qui ne se contente pas de fournir l'heure mais qui reproduit le mouvement annuel du soleil et/ou celui de la lune. "Le mouvement de la lune est montrĂ© par l'affichage de ses phases qui connaissent des variations infinies depuis la nouvelle lune jusqu'Ă  la pleine lune tandis que le mouvement du soleil dans le zodiaque au cours d'une annĂ©e est quant Ă  lui indiquĂ© par le mouvement d'une aiguille dans le cas d'un zodiaque fixe, ou par le mouvement du zodiaque lui-mĂȘme. Il s'agit alors d'un transfert des caractĂ©ristiques propres de l'astrolabe, dont les horloges de ce type sont des mĂ©canisations. Ce transfert a pour consĂ©quence que la projection stĂ©rĂ©ographique caractĂ©ristique de l'astrolabe ne concerne pas seulement la sphĂšre cĂ©leste mobile mais aussi la sphĂšre fixe de rĂ©fĂ©rence. D'oĂč la projection de l'horizon du lieu avec la partie diurne quand le soleil est au-dessus de l'horizon et la partie nocturne quand il est au-dessous. "Cette projection s'accompagne aussi gĂ©nĂ©ralement de la prĂ©sence des lignes des heures inĂ©gales, vieille division en parties Ă©gales d'une part de la partie diurne de la journĂ©e, et d'autre part de sa partie nocturne. D'oĂč une consĂ©quence paradoxale qui veut que l'horlogerie astrolabique a contribuĂ© Ă  assurer une certaine survie aux heures inĂ©gales alors que l'horlogerie Ă©tait censĂ©e faire prĂ©valoir les heures Ă©gales. Outre le fait que ce type d'horloge aide Ă  l'organisation des offices mais aussi Ă  la dĂ©termination de la date de PĂąques, et celle des Ă©clipses, il trahit aussi un intĂ©rĂȘt certain pour l'astrologie car la disposition du zodiaque par rapport Ă  l'horizon et par consĂ©quent des planĂštes qu'il hĂ©berge, permet de dĂ©terminer les horoscopes. "En 1258, les Chartrains obtinrent que les chanoines soient tenus de faire Ă©tablir et entretenir une horloge publique placĂ©e en un endroit Ă©minent et qui put servir pour toute la ville. Il s'agit de la plus ancienne mention d'une horloge sans doute hydraulique Ă  Chartres. Elle fut installĂ©e dans une des maisons situĂ©es juste devant le collatĂ©ral sud de la cathĂ©drale. En 1359, un document atteste que la cathĂ©drale possĂ©dait deux horloges qui ne devaient nĂ©anmoins pas sonner d'elles-mĂȘme l'une Ă  l'extĂ©rieur et l'autre Ă  l'intĂ©rieur pour le service du culte. C'est la plus ancienne mention que nous ayons d'une horloge installĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©difice. On peut supposer qu'elle remplissait l'office d'un rĂ©veil-matin. "En 1407, un acte capitulaire dĂ©crit dans la cathĂ©drale, Ă  un emplacement qui n'est pas prĂ©cisĂ©ment connu, une horloge indiquant, outre les heures, les signes du zodiaque. Le chapitre ordonne en effet que le cadran sur lequel se voit le zodiaque soit refait richement. Il pourrait s'agir de l'horloge que l'on conserve encore aujourd'hui, mĂȘme si l'on ne peut en avoir aucune certitude et s'il reste mĂȘme quelques incertitudes les roues en fer Ă©pais, assemblĂ©es Ă  la forge, Ă©voquent d'autres dispositifs plus rĂ©cents... Si cette proposition d'attribution et de datation Ă©tait exacte, ces Ă©lĂ©ments n'auraient Ă©tĂ© installĂ©s qu'ultĂ©rieurement dans la clĂŽture actuelle. Une dĂ©libĂ©ration capitulaire de 1527 nous apprend en effet que cette mĂȘme annĂ©e, deux escaliers Ă©troits en vis sont construits au sud, dans la clĂŽture, le second ouvre dans le dĂ©ambulatoire par une porte flamboyante percĂ©e sous le cadran et mĂšne au mĂ©canisme de l’horloge. Cette derniĂšre fut terminĂ©e vers 1528 et totalement intĂ©grĂ©e dans son encadrement de pierre."Description du cadran lui-mĂȘme IrĂšne Jourdr'heuil, op. citĂ© "Le cadran indique - les vingt-quatre heures du jour- le jour lunaire et les phases de la lune- les signes du zodiaque peints sur un disque indiquant lamarche du soleil dans l'Ă©cliptique- la hauteur du soleil au cours de l'annĂ©e - les heures des lever et coucher du soleilMesurant 105 cm, le cadran est constituĂ© de quatre plaques indĂ©pendantes en alliage cuivreux assemblĂ©es sur un axe central 1- le cadran horaire est fixe et timbrĂ© des vingt-quatre heures de la journĂ©e divisĂ©es en deux fois douze heures, sĂ©parĂ©es par des feuilles de trĂšfles marquant les demie-heures. Une croix en fer forgĂ©e fixĂ©e sur la bande des heures servait de support Ă  l'axe d'une aiguille qui faisait le tour de cette derniĂšre en 24 h indiquant ainsi l'heure Ă©quinoxiale restauration a rĂ©vĂ©lĂ©e des traces de polychromie sur le cadran horaire, qui correspond aux traits de gravure de la tĂŽle et qui pourrait donc ĂȘtre le dĂ©cor originel, atteste la prĂ©sence de noir, dorĂ©, vert, blanc jaunĂątre et rouge minium posĂ©s sur une couche d'apprĂȘt de couleur blanc/ le cadran lunaire ou des Ă©toiles, en tĂŽle en alliage cuivreux de couleur or en bronze ou laiton, est ornĂ© d’étoiles or sur fond bleu azur. Mobile, il fait un tour en une journĂ©e polychromie sous-jacente de couleur bleue nuancĂ©e y est le cadran lunaire est percĂ© d’un orifice permettant de faire dĂ©filer le cercle en alliage cuivreux de couleur or en bronze ou laiton, des diffĂ©rentes phases de la lune dans le ciel de Chartres en fonction de son occlusion plus ou moins le cadran zodiacal, en tĂŽle en alliage cuivreux de couleur or en bronze ou laiton, est ornĂ© des noms et figurations des douze signes du zodiaque reprĂ©sentant les mois et des trente degrĂ©s de chacun d’eux. Il se mouvait d’un degrĂ© environ chaque jour et pour savoir dans quel signe Ă©tait le soleil, il suffisait de voir quel Ă©tait celui qui passait sous la grande aiguille de l'astre. La ligne en arc de cercle qui est fixĂ©e au cadran horaire est l’horizon du lieu elle est le seul Ă©lĂ©ment appartenant au tympan de l’astrolabe qui soit reprĂ©sentĂ©, Ă  la diffĂ©rence de ce qui se passe parfois ailleurs, oĂč il y a aussi la partie nocturne du tympan et les heures le cadran zodiacal, on observe la trace d'une dorure ancienne et la prĂ©sence de polychromie bleue,rouge, verte... Les lettres actuelles laissent apparaĂźtre par transparence sous la couleur blanche du fond, les anciennes l'unique aiguille des heures qui indique l'heure Ă©quinoxiale, rĂ©alisĂ©e en alliage ferreux, un petit soleil se dĂ©plaçait dans une longue fente, appelĂ©e boutonniĂšre, indiquant la hauteur de l'astre par rapport Ă  l'horizon en fonction des pĂ©riodes de l'annĂ©e et plus prĂ©cisĂ©ment par rapport au cercle excentrique Ă©cliptique fixĂ© sur le cadran zodiacal. La reprĂ©sentation actuelle du soleil, fixĂ© dĂ©sormais Ă  la pointe de l'aiguille, est donc sans doute le fait d'une restauration soit maladroite, soit renonçant Ă  la lecture de certaines informations. L'horloge de Chartres Ă©tait remise Ă  l'heure chaque midi Ă  l'aide des cadrans solaires et, en particulier Ă  partir de la fin du XVIe siĂšcle avec la rĂ©forme du calendrier promulguĂ©e par le pape GrĂ©goire XIII, Ă  l'aide des mĂ©ridiennes extĂ©rieure et intĂ©rieure calculĂ©e et installĂ©e en 1701, il ne subsiste de celle du chanoine Claude Estienne que l'indication de midi au 21 juin.Techniques de fabrication "Au Moyen Âge, armuriers et forgerons rĂ©alisaient les horloges Ă  l'aide de la forge, du compas et de la lime. Parmi les Ă©lĂ©ments mĂ©talliques de l'horloge de Chartres, ceux rĂ©alisĂ©s en fer semblent avoir Ă©tĂ© forgĂ©s. Les Ă©lĂ©ments en alliage de cuivre semblent quant Ă  eux avoir Ă©tĂ© mis en forme par planage et dĂ©coupe. On trouve sur les surfaces mĂ©talliques de nombreuses traces de fabrication en gravure, comme les lignes de tracĂ©s ainsi que des lignes de symĂ©trie servant Ă  placer les Ă©lĂ©ments ou Ă  marquer le futur dĂ©cor comme au niveau du cadran extĂ©rieur. Les dents de trois des roues ont ainsi des lignes de traçage marquĂ©es par de petits points. La plupart des Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© assemblĂ©s soit par rivetage, soit par soudure. L'ensemble des cadrans et aiguilles sont fixĂ©s entre eux par des tenons. "La technique picturale, domaine du peintre, est Ă  base d'huile ou Ă©mulsion colle et huile sur mĂ©tal. La peinture est appliquĂ©e au pinceau en couches fines ou Ă©paisses. Une partie du fond est dorĂ©e Ă  la mixtion et l'ensemble est non verni. "La restauration de la polychromie de l’horloge a Ă©tĂ© menĂ©e en 2006 par GĂ©raldine Aubert, diplĂŽmĂ©e de l’Institut National du Patrimoine. Le grand apport de la restauration a Ă©tĂ© de rĂ©vĂ©ler la prĂ©sence d'une polychromie sous-jacente de trĂšs bonne qualitĂ© bien que lacunaire."Les douze signes du Zodiaque portent les noms de Aries Pesces Aquarius Capricornus Sagitarius Scorpius Libra Virgo Leo Cancer Gemini Taurus. ThĂ©se Lyon les premiĂšres horloges mĂ©caniques LE ZODIAQUE ET LES TRAVAUX DES MOIS DU PORTAIL NORD 1198-1217.Ce Zodiaque prĂ©cĂšde celui du vitrail postĂ©rieur Ă  1218. Il occupe les voussures les plus extĂ©rieures de la Baie de droite, consacrĂ©e Ă  des Ă©lĂ©ments antĂ©-testamentaires Job et le Jugement de Salomon prĂ©figurant l'Incarnation Baie de gauche et le Triomphe de la Vierge Baie centrale. Il se trouve donc Ă  la droite immĂ©diate du Couronnement de la Vierge, de mĂȘme qu'Ă  l'intĂ©rieur, le vitrail des Mois et du Zodiaque voisine celui de la Vierge Ă  l'Enfant de la Belle voussure 6 du portail prĂ©sente les douze signes du Zodiaque. La voussure 5 place, en regard de chaque couple de signe zodiacal, le travail du mois correspondant. "Dans ces voussures, les activitĂ©s rurales suivent la marche du soleil. La LumiĂšre du jour croĂźt jusqu'au soltice d'Ă©tĂ© le mois de juin est au sommet de l'arc. Puis les jours dĂ©croissent jusqu'au soltice d'hiver le mois de dĂ©cembre est au bas de l'arc" Site Cliquer pour agrandir Inscription DIEMPS. Bonhomme Hiver ; Capricorne ; Verseau ; Poissons ; Belier / Janvier ; FĂ©vrier ; Mars ; mois correspondant Ă  deux signes du zodiaque, l'artiste, pour crĂ©er le dĂ©calage nĂ©cessaire, a dĂ©butĂ© la sĂ©rie zodiacale par un personnage de chaque cotĂ© ; Bonhomme ÉtĂ© et Bonhomme Hiver. PrĂšs de ce personnage se lisent les lettres DIEMPS ou DTEMPS??, d'oĂč on peut isoler le mot latin Diem, "Jour". Personnage Temps?, Capricorne, Verseau, Poissons et Janvier -FĂ©vrier-Mars.— Janvier Janus terminant de manger le PassĂ©, et se prĂ©parant Ă  entamer le Futur, tenu de la main gauche. Janus prĂ©sente deux visages. Celui de gauche est celui d'un vieillard et reprĂ©sente les travaux de l'annĂ©e Ă©coulĂ©e ; celui de droite est un visage jeune et symbolise l'an nouveau.— FĂ©vrier est un homme chaudement vĂȘtu prĂ©sentant ses jambes dĂ©nudĂ©es au feu.— Mars taille la vigne avec une serpe Ă  talon ou serpe Ă  huppĂ© bien visible. BĂ©lier, Taureau, GĂ©meaux et Avril, Mai et Juin.—Avril, richement vĂȘtu d'une cape, tient un objet Ă  deux branches fleurs brisĂ©es ?—Mai, chasse au faucon.— Juin tient sa faux et la pierre Ă  GĂ©meaux rĂ©unissent leurs mains pour tenir une boule fruit ?. MĂȘme scĂšne dĂ©tail Taureau, GĂ©meaux et Mai, Juin. Cancer, Lion, Vierge, Balance et Juillet, AoĂ»t, Septembre, Octobre.— Juillet remonte sa tunique pour dĂ©gager ses jambes nues ; il porte un fagot.— AoĂ»t coupe les foins Ă  la faucille.— Septembre, coiffĂ© d'un bonnet, foule le raisin des vendanges en s'aidant d'une sorte de pilon.— Octobre ramĂšne une rĂ©colte de ? qui gonfle le manteau Ă  capuchon dont il se sert comme sac. Scorpion, Sagittaire, et Octobre, Novembre puis Bonhomme ÉtĂ©.— Scorpion en lĂ©zard Ă  six pattes et Sagittaire en Centaure qui a perdu son arc.— Novembre mal visible garde les cochons ?— DĂ©cembre, lui, tue le cochon.— ÉtĂ©, beau comme un dieu grec, quasi nu, tient derriĂšre lui un voile glorieux. Capricorne. BĂ©lier. Écrevisse.Verseau. Les LE ZODIAQUE DU PORTAIL ROYAL Ouest, baie de est plus ancien que le prĂ©cĂ©dent et date de 1142-1150. Il appartient Ă  l'art iconographique est frappant les motifs du zodiaque sont bien disposition adoptĂ©e fait alterner sur deux voussures un signe zodiacal, puis un travail du tentĂ© de dĂ©crypter les images, avec le sentiment de ne pas y ĂȘtre parvenu. 1. Voussure interne, du bas Ă  droite vers la gauche A droite Repas de Janvier/Janus attablĂ© devant une coupe et un pain Capricorne 22 dĂ©cembre-19 janvier FĂ©vrier, homme vĂȘtu d'un manteau et d'une pelisse fourrĂ©e se chauffant Verseau 20 janvier-18 fĂ©vrier Mars, taille de la vigne Au centre, un Ă©lĂ©ment ovale tombe, en goutte, d'un autre Ă©lĂ©ment horizontal marquĂ© par des lignes ondulĂ©es C'est la colombe de l'Esprit-Saint descendant des nuĂ©es, et tenant une nimbe crucifĂšre. Je pose l'hypothĂšse que le signe des Poissons, attendu ici, est remplacĂ© par un Poisson ICHTUS, symbole du Christ ; il est situĂ© juste au dessus de la tĂȘte du Christ de l'Ascension, dans le faut repartir du bas Ă  gauche Avril couronnĂ© de fleurs et tenant deux plants BĂ©lier 21 mars -19 avril Mai Chasse au faucon. Taureau 20 avril-20 mai ? Homme, qui serait Juin. 2. voussure la plus extĂ©rieure du bas Ă  gauche vers la droite Les GĂ©meaux sont absents Juillet, les foins. Cancer six pattes et deux pinces 22 juin-22 juillet AoĂ»t, la moisson est battue le flĂ©au est au dessus de la tĂȘte de l'homme. Lion 23 juillet-23 aoĂ»t. Septembre, foulage du raisin Vierge assise 24 aoĂ»t-22 septembre Repartir du bas Ă  droite Vendanges, coupe du raisin. Balance 23 septembre-23 octobre Novembre, tuĂ©e du cochon. Scorpion huit pattes 24 octobre-22 novembre. Banquet annuel de dĂ©cembre un homme est servi par une servante. Sagittaire 23 novembre-21 dĂ©cembre. Il manque donc deux signes, les Poissons et les GĂ©meaux, deux signes gĂ©mellaires qu'on a prĂ©tendu retrouver...dans la Baie droite du mĂȘme portail, sur la voussure 1. voir la sculpture reprĂ©sente un seul poisson sous des arbres oĂč deux oiseaux sont perchĂ©s, on a prĂ©tendu...qu'un des poissons avait ni ces GĂ©meaux, ni ces Poissons ne rĂ©pondent Ă  des modĂšles fixĂ©s depuis la haute antiquitĂ© ; d'autre part, il n'y a aucune raison on a parlĂ© d'erreur de remontage des portails de transfĂ©rer des Ă©lĂ©ments d'un portail Ă  l' me paraĂźt donc beaucoup plus sĂ©duisant, et conforme aux pensĂ©es thĂ©ologiques Ă©levĂ©es des commanditaires, de postuler que ces deux signes gĂ©mĂ©llaires sont des symboles du Christ. Cela semble clair pour les Poissons, car le Poisson est depuis le christianisme primitif non seulement le symbole, mais le signe du Christ dont le Christogramme ichtus du grec ancien ጰχΞύ / ikhthĂșs poisson » est l'acrostiche de IĂšsous Christos ThĂ©ou Uios SĂŽtĂȘr "JĂ©sus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur". Si l'hypothĂ©se est juste, dans ce cas, le signe des GĂ©meaux doit procĂ©der d'une explication du mĂȘme ordre. Au deuxiĂšme siĂšcle ZĂ©non de VĂ©rone avait composĂ© un Zodiaque eucharistique, qui fut repris du XVe au XVIIe siĂšcle, et dans lequel les douze signes sont des qualitĂ©s du Chrst par exemple, "comme le soleil dans les GĂ©meaux, il exerce les deux fonctions de l'amitiĂ©, il converse avec plaisir et donne avec largesse". Ce n'est pas la bonne piste. L'explication est peut-ĂȘtre trĂšs simple et pragmatique chaque demi arc est composĂ© de cinq signes ou scĂšnes en voussure interne ils sont plus petits, car l'arc est plus court et de six motifs en voussure externe. Si le thĂ©ologien voulait faire figurer cette belle idĂ©e de remplacer Pisces Poissons par Ichtus, il Ă©tait obligĂ© de renoncer aussi, Ă  un autre signe pour obtenir un chiffre pair et rĂ©aliser un portail symĂ©trique. C'est prĂ©cisĂ©ment le signe des GĂ©meaux qui vient aprĂšs avoir rempli l'arche interne, en symĂ©trie des Poissons tout en bas de l' hĂ©mi-arc gauche externe. Or, les deux anges situĂ©s de part et d'autre du Christ en Ascension peuvent rĂ©aliser une figure des GĂ©meaux. Cela fera l' bien, tout simplement, l'artisan a ĂŽtĂ© les signes Pisces et Gemini pour avoir dix signes, comme il a rĂ©duit le nombre d'apĂŽtres Ă  dix dans le linteau. Cliquer pour agrandir IV. LE VITRAIL DES TRAVAUX DES MOIS ET DU ZODIAQUE DU DÉAMBULATOIRE SUD. On peut voir ce vitrail comme un assemblage des signes, somme toute bien banale dans tous nos horoscopes, des signes du Zodiaque. Mais lorsqu'on a remarquĂ©, tout en bas, le sonneur arc-boutĂ© Ă  la corde des cloches, puis que l'on remarque que cette corde monte, par le milieu des quatre quadrilobes centraux Janvier , Mai, Juillet et Octobre jusque au Christ Chronocrator qui siĂšge en majestĂ© lĂ  oĂč on attendait le campanile et ses cloches, on comprend qu'on a affaire Ă  la mise en image d'une prĂ©dication sur le Temps, oĂč l'ordonnance des Mois et celle des Constellations participent Ă  un corps christique mystique le chrĂ©tien vivra le cours des heures, des jours et des saisons comme un temps religieux marquĂ© par les oraisons et les offices, dans une participation active Ă  la rĂ©alisation de l'avĂšnement christique. Quelques temps plus tard, les Livres d'Heures ne diront rien d'autres. Comme le son des cloches, la Parole de Dieu scande cette matiĂšre invisible de la Vie qu'est le Le registre infĂ©rieur les vitraux Ă  Chartres sont, dit-on C. Manhes-Deremble 1993 ; WikipĂ©dia 2014, des donations des vignerons celui de Saint Lubin, la Vie de la Vierge 28b, et celui du Zodiaque. Les deux derniers font figurer le comte Thibaud VI de Chartres et de Blois , dit le Jeune ou le LĂ©preux, Ă  l'Ă©cu au champ d'azur coupĂ© d'une bande d'argent. Thibaud VI est mort en 1218, aprĂšs avoir contractĂ© la lĂšpre aux armes du Comte Thibaut VI de Blois sont " D'azur, Ă  une bande d'argent, cotoyĂ©e de deux cotices d'or." Ces armes se retrouvent sur le pennon Ă  l'extrĂ©mitĂ© de sa le vitrail des Mois, il est Ă  cheval face Ă  un groupe de personnages . La bande d'argent de l'Ă©cu est traversĂ©e par une ligne ondĂ©e noire doublĂ©e de lignes parallĂšles le champ azur est divisĂ©e par des lignes fines en carreaux centrĂ©s par un point. Une inscription prĂ©cise COMES THEOBALD[US]. DAT. HO.. V. ESPEl VINERU*S AD PRECES COMITIS PERTICE .IENSIS.*tilde— Comes Theobald dat "le comte Thibaud fait donation"— HO...S HO[C] . — Espe la barre du P est barrĂ©e en abrĂ©viatif de per ; mais le mot espere n'a pas de sens en latin. On peut croire Ă  VESPER soir, incongru. C'est un fragment de verre, qui a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© mal replacĂ©.— Le mot Vinerus serait fautif pour Vinetus, i, "la vigne". Mais comment comprendre le tilde sur le U ? Vineruns ? Cette incomprĂ©hension n'incite-t-il pas Ă  deviner un mot signifiant "vitre" ? — ad preces comitis "Ă  la demande priĂšre du comte"— P.. peut-ĂȘtre Perticensis "du Perche"; le P au jambage barrĂ© serait ici plausibleL'inscription est dĂ©chiffrĂ©e ainsi "Le Comte Thibaud fait donation de ce vignoble selon le vƓu du comte du Perche". Ce dernier ne peut ĂȘtre que Thomas, Comte du Perche, nĂ© vers 1195 et mort devant Lincoln le 20 mai 1217, c'est Ă  dire un an avant Thibaud de Chartres. La scĂšne se passerait donc entre le 20 mai 1217 et le 22 avril 1218. Au total, cette inscription n'a pas Ă©tĂ© dĂ©chiffrĂ©e avec fidĂ©litĂ©, ou plutĂŽt elle a Ă©tĂ© bouleversĂ©e dans sa partie droite bris sur les deux lignes superposĂ©es, et conserve une part de mystĂšre. Il semblerait logique que la donation porte sur le vitrail, plutĂŽt que sur un vignoble ; les trois personnages prosternĂ©s devant le chevalier armĂ© et en tenue de combat correspondent mal Ă  une scĂšne de rĂ©ception de don de vignes, et mieux Ă  un croisĂ© dĂ©livrant les chrĂ©tiens. Un auteur amĂ©ricain, Henry Adams 2004 s'est penchĂ© sur cette inscription et sur les personnages incriminĂ©s ; je renvois Ă  sa publication, disponible en ligne, mais je m'en inspire pour prĂ©ciser ceci La seconde bataille de Lincoln a eu lieu au chĂąteau de Lincoln le 20 mai 1217, dans le cadre de la PremiĂšre Guerre des barons, entre les forces de Louis de France – le futur Louis VIII – et celles du roi Henri III d' du roi de France est alors attaquĂ©e par une partie de l'armĂ©e anglaise, commandĂ©e par Guillaume le MarĂ©chal rĂ©gent d'Angleterre. Le comte du Perche, Thomas du Perche, est tuĂ© dans la bataille, qui est la derniĂšre victoire du MarĂ©chal. Guillaume le MarĂ©chal, qui aurait pu faire prisonnier Louis de France, le raccompagne sur la cĂŽte du sud de l’Angleterre. Les batailles navales de Sandwich et de Douvres, la mĂȘme annĂ©e, suivront. Louis de France, dit "Le Lion" nĂ© en 1187, Thomas du Perche nĂ© vers 1195 et Thibaud de Chartres Ă©taient cousins et avaient Ă  peu-prĂšs le mĂȘme Ăąge voici leurs liens gĂ©nĂ©alogiques. Ils Ă©taient amis en 1215 et vĂ©nĂ©raient tous les trois la Vierge de Chartres. Nous savons que Thibaut de Chartres a participĂ© Ă  cette bataille par le poĂšme d'un MĂ©nestrel de Reims qui Ă©crit "Et assembla granz genz par amours, et paro deniers, et par lignage. Et fu avec lui li cuens dou Perche, et li cuens de Montfort, et li cuens de Chartres, et li cuens de Monbleart, et mes sires Enjorransde Couci, et mout d'autre grant seigneur dont je ne parole mie."Carte gĂ©nĂ©alogique montrant les liens entre l'Angleterre, la Champagne, Chartres, la France et le Perche in Henry Adams Carte montrant la situation voisine du Perche et de Chartres Le "pagus perticensis" ou ComtĂ© du Perche se trouve Ă  une cinquantaine de kilomĂštres Ă  l'ouest de Chartres ; le comte Rotrou IV et son fils Geoffroy III participĂšrent aux croisades. Le fils de Geoffroy est le Thomas du Perche qui nous total, j'interprĂšte l'inscription comme le don de ce vitrail par le Comte Thibaut de Chartres sur la demande de son ami et cousin Thomas du Perche, mort durant la bataille de Lincoln le 22 mai 1217. Le don d'un "vignoble" reste possible, mais me semble Ă©trange. Je note par exemple que, dans la liste des corporations de Chartres en 1524, comme elle apparaĂźt dans l'Ancien rĂ©glement de la ville, Arch. Munic. p. 212, in Rev. Archeol. p. 485, celle des vignerons n'est pas citĂ©e. Cette liste est pourtant longue, qui comprend les boulangers, pelletiers,foulons, barbiers et chirurgiens, tissiers en drap, peigneurs et escardeurs, tonnelires, cordiers, merciers, chausseliers, menuisiers, orfĂšvres, marĂ©chaux, potiers d'Ă©tain, charpentiers et charrons, maçons, chaudronniers, cordonniers, armuriers et fourbisseurs, tondeurs, tisseurs en soie, tanneurs, corroyeurs, chapeliers et couturiers. Mais point de vignerons. Cliquer pour agrandir La donation, partie gauche. Dans un mĂ©daillon symĂ©trique Ă  celui de droite, cinq personnages s'activent dans une vigne ; ou plutĂŽt trois d'entre eux, penchĂ©s, tĂȘte nue, travaillent la terre avec des houes. Ils portent des braies et des guĂȘtres, et une tunique mi-longue. Deux d'entre eux ont derriĂšre leur dos, en ceinture, un sac oblong. Les deux autres ont la tĂȘte recouverte par un capuchon ou scapulaire, comme des moines ; ce long scapulaire recouvre une tunique descendant aux chevilles. Que fait le personnage au premier plan ? De la main droite, il tend un objet au dessus de la terre travaillĂ©e par les autres hommes ; et son bras gauche retient un sac, ou une serpe. Son collĂšgue semble tenir des deux mains un manche. Autour d'un tronc Ă©pais, noueux et de bois clair des sarments serpentent de façon dĂ©sordonnĂ©e. Enfin, en bas, une roue surplombe une plaque armĂ©e de ne sais pas sur quelle base, quel acte de donation, des experts ont affirmĂ© qu'il s'agissait ici du tĂ©moignage que ce vitrail Ă©tait offert par les Vignerons. La rĂ©gion de Chartres n'est pas une rĂ©gion oĂč cette culture Ă©tait dominante elle n'est pas la source de la richesse locale. Le vitrail n'est pas non plus vouĂ© Ă  la vigne, et, si sa culture illustre les mois de mars, de septembre et d'octobre, c'est Ă©galement le cas des autres vitraux consacrĂ© au thĂšme des Mois, comme Ă  Notre-Dame de Paris, ou celui des Livres d'Heures. On peut aussi penser que le vitrail rĂ©pond Ă  un programme thĂ©ologique oĂč la culture de la vigne va dĂ©velopper la mĂ©taphore de la Vie, avec sa croissance, ses cycles, ses mĂ©tamorphoses, ses dangers, son exigence d'ascĂšse et de vigilance ; la vigne comme visualisation du temps; la vigne de l'Ă©vangile de Jean Je suis la vraie vigne, et mon PĂšre est le sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'Ă©monde, afin qu'il en porte vous ĂȘtes purs, Ă  cause de la parole que je vous ai en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut de lui-mĂȘme porter du fruit, s'il ne demeure uni Ă  la vigne, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en suis la vigne, vous ĂȘtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits car, sĂ©parĂ©s de moi, vous ne pouvez rien quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jetĂ© dehors, comme le sarment, et il sĂšche; puis on ramasse ces sarments, on les jette au feu et ils brĂ»lent. Jn 15, la culture de la vigne appartient, comme nous l'avons vu sur les Portails de Chartres, Ă  l'iconographie des Travaux des Mois de façon trĂšs traditionnelle et et le Verseau. C'est le premier le nom latin rĂ©vĂšle qu'il honore le dieu romain Janus, dieu des portes, des commencements et des fins de l'l'Alpha et de l'OmĂ©ga, dieu bifrons, Ă  la double face, encore tournĂ©e vers le passĂ© et dĂ©jĂ  tournĂ©e vers le Les six premiers ans que vit lhomme au monde. Nous comparons a Janvier droictement Car en ce moys vertu ne force habonde Nemplus que quant six ans ha ung enfant.Citation anachronique —1510— extraite, comme les suivantes, du Livre d'heures Ă  l'usaige du Mans publiĂ© par Simon Vostre Le personnage Janvier est figurĂ© au seuil d'une porte, mais il a ici trois visages, celui du milieu correspondant —bien-sĂ»r— au pense Ă©videmment Ă  la mĂ©ditation de Saint-Augustin Confession, 11, 1 Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne m’interroge, je le sais ; si je veux rĂ©pondre Ă  cette demande, je l’ignore. Et pourtant j’affirme hardiment, que si rien ne passait, il n’y aurait point de temps passĂ© ; que si rien n’advenait, il n’y aurait point de temps Ă  venir, et que si rien n’était, il n’y aurait point de temps prĂ©sent. Or, ces deux temps, le passĂ© et l’avenir, comment sont-ils, puisque le passĂ© n’est plus, et que l’avenir n’est pas encore ? Pour le prĂ©sent, s’il Ă©tait toujours prĂ©sent sans voler au passĂ©, il ne serait plus temps ; il serait l’éternitĂ©. Si donc le prĂ©sent, pour ĂȘtre temps, doit s’en aller en passĂ©, comment pouvons-nous dire qu’une chose soit, qui ne peut ĂȘtre qu’à la condition de n’ĂȘtre plus ? Et peut-on dire, en vĂ©ritĂ©, que le temps soit, sinon parce qu’il tend Ă  n’ĂȘtre pas ?La corde du sonneur se confond ici avec le montant de la Porte. Le Verseau 20 janvier-19 fĂ©vrier commence trĂšs heureusement ce cycle de l'Ă©coulement du temps puisque son signe est ♒ une reprĂ©sentation de l' es celui qui passe,Et tu es le passeur, oĂč me mĂšnes-tu?Prends-moi, prends-moi dans tes bras,Porte-moi sur l'autre veux boire avec toi les heures de demain. Comparaison la Rosace de Notre-Dame de Paris est ici un personnage au visage presque animal profil lĂ©onin, chevelure comme une criniĂšre qui tend les pieds et les mains vers un feu, un brasier. Il est assis sur des coussins posĂ©s sur une cathĂšdre prĂšs duquel est posĂ© un vase ou un pichet. C'est un paysan ou un vigneron puisque son outil, Ă  la lame arrondie, est posĂ© Ă  son cotĂ©. Februarius Les six dapres ressemblent a Fevrier. En fin duquel commence le printemps Car lesperit se ouvre prest est a enseigner Et doulx devient lenfant quant ha douze ans. FĂ©vrier est le mois le plus froid de l'annĂ©e, et la maniĂšre de l'illustrer par des paysans face Ă  un feu se retrouve dans FĂ©vrier du vitrail de la Rosace de Notre-Dame de Paris aussi bien que dans les TrĂšs Riches Heures du Duc de Berry 1410, dans un livre d'Heures de Rouen 1425, le livre d'Heures de Marguerite d'OrlĂ©ans v1430, celui de Jeanne de France Bnf du XVe siĂšcle es l'Ardent vers qui se tendent mes paumesQue serais-je sans Toi ?Tu rĂ©pands de la neige douce comme de la laine,Mais Ă  mon Ăąme tu rĂ©serves le envoies tes paroles, et tu les fonds,LĂ  ! elles coulent comme un vin nouvelet,Tu es l'Hiver et son contraire,Et ma face est tournĂ©e vers Poissons / quand date cette reprĂ©sentation de deux poissons jumeaux reliĂ©s d'une bouche Ă  l'autre par un tuyau ? Les sumĂ©riens les figuraient dĂ©jĂ , pas toujours tĂȘte bĂȘche. La mythologie grecque voit dans ces poissons les formes assumĂ©es par Aphrodite et Éros, poursuivis par le monstre Typhon, pour lui Ă©chapper en se jetant dans un fleuve. Comparer avec de Paris Le mois de forme du latin classique Martius, Ă©tait le premier mois de l'annĂ©e du calendrier romain ; il marquait le dĂ©but du printemps et celui des campagnes militaires, et porte le nom du dieu de la guerre. Les paysans romains Ă©taient incitĂ©s Ă  tailler la vigne et Ă  semer le Mars signifie les six ans ensuivans. Que le temps change en produissant verdure En celluy aage sadonnant les enfans A maint esbat sans soucy ne sans scĂšne nous montre la taille de printemps taille sĂšche d'une vigne particuliĂšrement exubĂ©rante au moyen d'une serpe de taille, alors que les mains du paysan sont protĂ©gĂ©es par des barbu, porte des chausses, une tunique rouge descendant aux chevilles, et un capuchon vert. La sĂšve, comme l'Ă©nergie vitale des dĂ©sirs, menace d'ĂȘtre envahissante et de produire une plante folle et stĂ©rile, si elle n'est pas soumise Ă  l'ascĂšse du renoncement au BĂ©lier ARIES. C'est la figure de cette Ă©nergie animale brutale qui nĂ©cessite d'ĂȘtre domptĂ©e. Il est entourĂ© d'une vĂ©gĂ©tation luxuriante, et il symbolise par ses cornes la puissance de l'Ă©nergie sexuelle et signe est trĂšs ancien il se nomme immeru l'Agneau mĂąle chez les sumĂ©riens, dikra le BĂ©lier dans le Zodiaque de Qumran mĂȘme sens, en Ă©gyptien mĂȘme sens et ÎšÏÎż BĂ©lier en la mythologie grecque, Aries reprĂ©senterait le bĂ©lier volant Chrysomallos, chevauchĂ© par Phrixos, dont la Toison d'or a inspirĂ© le rĂ©cit de la symbolique chrĂ©tienne, il rappelle le Sacrifice d'Abraham, l'Agneau pascal, mais il est aussi une figure du Christ comme conducteur de ses brebis, les fidĂšles de l' le plaisir de filer la mĂ©taphore initiale du Christ comme cloche rythmant le temps, notre mot bĂ©lier vient de l'ancien français belin 1170, dont l'origine Ă  partir du nĂ©erlandais belle, "cloche", est trĂšs sĂ©rieusement envisagĂ©e CNRTL c'est l'animal princeps, le bĂ©lier Ă  sonnaille Ă©quipĂ© d'une cloche qui, par son signal sonore, mĂšne le troupeau. mg alt="Zodiaque 6772" height="399" width="600" class="noAlign" src=" /> MĂȘme scĂšne sur la rosace de Notre-Dame, dans les TrĂšs Riches Heures, le livre d'Heures de Jeanne de France, etc. Avril. APRILIS est le mois dĂ©diĂ© par son Ă©tymologie Ă  Aphrodite, mais selon Ronsard "Avril c'est ouvrir". Wiktionnaire Du latin Aprilis, de l’étrusque Apru, du grec ancien áŒˆÏ†ÏÎż, Aphro, abrĂ©viation dâ€™áŒˆÏ†ÏÎżÎŽÎŻÎ·, Aphrodite, dĂ©esse de la beautĂ© et de l’amour ; influencĂ© par aperire ouvrir », parce que c’est le moment oĂč les fleurs commencent Ă  s’ouvrir. AprilisSix ans prochains vingt et quatre en sommeSont figurez par Avril gracieuxEt soubz cest aage est gay et ioly lhommePlaisant aux dames courtois et amoureux. Le Bonhomme Avril nous prĂ©sente donc des inflorescences stylisĂ©es en feuilles d'acanthe, cueillies sans-doute Ă  l'extrĂ©mitĂ© des deux tiges qui l'entourent. Le vitrail de la rosace de Notre-Dame de Paris est trĂšs comparable, mais possĂšde plus de charme et de simplicitĂ© naturelle car les tiges et le corps de l'homme sont souples et sinueuses. Le Taureau, TAURUS. Comme le bĂ©lier, dont il partage la symbolique de puissance mĂąle, il est entourĂ© de fleurs gĂ©antes et presque dĂ©bridĂ©es par la fantaisie d'un hubris gĂ©nĂ©tique. Du grec α υ ̃ ρ Îż , le Taureau Ă©voque la forme que Zeus prit pour capturer la belle Europe, ou le Minotaure de CrĂšte, qu'affronta ThĂ©sĂ©e, ou le taureau blanc envoyĂ© sur l'Ăźle par PosĂ©idon la force brutale, excessive et dĂ©vastatrice de la poussĂ©e vitale, si elle n'est pas maĂźtrisĂ©e par l'intelligence ou la culture. Mai et les GĂ©meaux deuxiĂšme quadrilobe. On retrouve ici la corde du sonneur, qui sĂ©pare d'un cotĂ© le mois de Mai, MAIUS, et de l'autre le signe zodiacal des GĂ©meaux. Maius Au moys de may ou tout est en vigueurAutres six ans comparons par droictureQui trente sont lors est lhomme en valeur En la fleur, force, et beaulte de nature. J'ignore pour quelle raison le mois de Mai est reprĂ©sentĂ© ici par un CroisĂ© prĂšs de son cheval en train de brouter. La selle avec ses pommeaux est intĂ©ressante Ă  dĂ©tailler. Dans les TrĂšs Riches Heures, Mai est illustrĂ© par une troupe de seigneurs et de dames, Ă  cheval, mais c'est une image de la cavalcade du premier mai, ce qui ne semble pas le cas Ă  Chartres. A Paris, Mai est reprĂ©sentĂ© par un homme en train de chasser au faucon. La reprĂ©sentation des GĂ©meaux, deux hommes Castor et Pollux se donnant la main, est assez rudimentaire, sans le charme du vitrail homologue de Notre-Dame de Paris Juin. IULIUS erronĂ© pour Junius procĂšde au fauchage de l'herbe grĂące Ă  sa faux au long manche Ă©quipĂ©e de deux poignĂ©es asymĂ©triques. Sa tunique rouge courte remontĂ© dans la ceinture recouvre des braies fendues aux jambes. Sa pierre Ă  aiguiser est derriĂšre lui, dans un rĂ©cipient plein d'eau,car il l'utilise toutes les 15 Ă  30 minutes. Le marteau nĂ©cessaire pour "battre" la lame sur une enclumette est utilisĂ© plus rarement, toutes les 12 heures en moyenne ; il faut enlever la lame du manche. JuniusEn iuing les biens commencent a meurirAussi fait lhomme quant a trente six ce en tel temps doit il femme querirSe luy vivant veult pourveoir ses enfans. La fenaison est le thĂšme habituel de ce mois, retrouvĂ© , Ă  Paris vitrail tardif, ou dans les TrĂšs Riches Heures du Duc de Berry. Le Cancer. Le mot cancer provient du grec ΚαρÎșÎŻÎœÎż karkinos qui signifie crabe. Ce monstre octopode Ă  l' Ă©chine crĂ©nelĂ©e Ă  queue verte ressemble Ă  un acarien grossi xx fois ; mais sa carapace Ă©caillĂ©e et ses huit pattes sont fidĂšles Ă  l'iconographie la plus ancienne. Cet animal qui change de carapace annuellement est symbole de mĂ©tamorphose. Rosace de Notre-Dame de Paris le Cancer est parfois nommĂ© "l'Ecrevisse". Juillet et le Lion troisiĂšme quadrilobe. JUNIUS erronĂ© pour Julius, voir l'erreur commise pour Juin fauche les blĂ©s Ă  la faucille. Il est vĂȘtu d'un bliau blanc retenu par une ceinture, de chausses rouges et de bottines vertes fendues par un soufflet sur l'avant. JuliusSaige doit estre ou ne sera iamaisLhomme quant il ha quarante deux ansLors la beaulte decline desormaisComme en Juillet toutes fleurs sont passans. LEO le Lion, dans les reprĂ©sentations classiques, marche vers l'Orient sur les planisphĂšres, queue redressĂ©e et gueule close. La "corde du sonneur" qui sĂ©pare en deux les compartiments a adoptĂ© la couleur rouge de la bordure. Notre-Dame de Paris AoĂ»t. AUGUSTUS a tellement chaud qu'il bat torse nu et pieds nus les Ă©pis de blĂ©s grĂące Ă  son flĂ©au articulĂ©. La fourche et le fauchet rĂąteau Ă  dents de bois sont plantĂ©s dans les meules dĂ©jĂ  formĂ©es et liĂ©es. AugustusLes biens de terre commence len cueillirEn Aoust, aussi quant lan quarantehuitLhomme approche il doibt biens acquerirPour soustenir vieillesse qui le suit. La Vierge. VIRGO prĂ©sente, comme Aprilis , deux fleurs rouges, symbolisant sa virginitĂ©. Celle de Notre-Dame de Paris est comparable, mais ne tient qu'une fleur, de la main gauche. La doublure claire de sa cape vieux-rose descend en sept plis horizontaux. Septembre. SEPTENBER on retrouve ici la culture de la vigne, les vendanges Ă©tant traditionnellement associĂ©es Ă  ce mois. Deux hommes, jambes nues, foulent le grain dans une cuve ; l'un cueille aussi les grappes Ă  l'aide d'une serpe, et les pose dans un panier. Le second prend appui sur le manche d'un outil. On remarquera son bonnet, sans-doute imposĂ© par la circonstance SeptemberAvoir grans biens ne fault point que lhomme ne les a, a cinquante quattre que sil a sa granche vuideEn Septembre plus de lan naura riens. La Balance, Libra. Elle tient son nom latin du grec ancien Î»ÎŻÏÎ±, lĂ­tra mesure de poids grecque utilisĂ©e en Sicile » dont est tirĂ© "litre" en français. Son iconographie se contente souvent de la balance Ă  double plateau, celle de la Justice, sans reprĂ©senter le personnage qui la tient. A Chartres, la femme qui tend le bras droit pour laisser le flĂ©au s'Ă©quilibrer est remarquable par sa posture en lĂ©ger arc qu'accentue l'inclinaison mĂ©lancolique de la tĂȘte. De la main gauche, elle amortit les oscillations. Octobre et le Scorpion quatriĂšme quadrilobe LĂ  encore, dans ce dernier quadrilobe avant l'apex,la ligne mĂ©diane blanche en qui je me plais Ă  voir la corde du sonneur sĂ©pare Octobre d'un cotĂ© et Scorpion de l'autre. OCTOBER est Ă  cheval sur une futaille de vin dont il compense l'Ă©vaporation Ă  l'aide d'un tonnelet. OctoberAu moys doctobre figurant soixante ansSe lhomme est riche cela est a bonne heureDes biens quil a nourrit femme et enfansPlus na besoing quil traveille ou labeure. SCORPIO a quatre pattes, un corps verdĂątre Ă  l'Ă©chine Ă©pineuse, et une queue entortillĂ©e recourbĂ©e Ă  sa droite et terminĂ©e en tĂȘte animale. Novembre NovemberQuant a soixante six ans vient .Representez par le moys de NovembreVieux et caduc et maladif devient . Lors de bien faire est temps quil se remembre. Le maĂźtre-verrier qui a indiquĂ© ici "DECENBER" a du se faire sonner les cloches ! On tue les cochons Ă  partir de la Saint-Martin le 11 novembre, et le MĂ©nagier de Paris disait l'en dit que l'en doit tuer les masles es mois de novembre, et les fumelles en dĂ©cembre". On a offert une glandĂ©e gĂ©nĂ©reuse Ă  celui-ci pour l'attirer Ă  son dernier repas. Au Moyen-Âge, les cochons n'Ă©taient pas de la race rose et glabre des Large White, c'Ă©taient des cochons velus, Ă  la peau sombre, et qui frĂ©quentaient les forĂȘts ou divaguaient dans les rues pour les nettoyer des immondices, une clochette au cou. A priori, l'homme ne va pas dĂ©capiter le cochon avec sa cognĂ©e, mais "seulement" l'estourbir avant de le saigner au niveau du cou, rĂ©coltant le sang pour le boudin. Le Sagittaire, SAGITARIUS C'est un Centaure, chimĂšre grecque mi-homme et mi-cheval, mais Ă  Chartres, la liaison des deux ne paraĂźt pas naturelle du tout, et il ressemble Ă  un acteur ou un nain de jardin Ă©mergeant d'un cheval de comĂ©die. Le Sagittaire de Notre-Dame de Paris est bien mieux rĂ©ussi. Notre-Dame de Paris DĂ©cembre. DECENBER est un roi attablĂ© Ă  un festin, composĂ© de la hure du cochon tuĂ© en novembre, de pains Ă  la croĂ»te taillĂ©e en croix, de poissons, et de vin. De chaque cotĂ© se voit une porte ; on distingue un puits ou un foyer. Ce banquet de fin d'annĂ©e sert aussi d'illustration pour le mois de DĂ©cembre Ă  Notre-Dame de Paris thĂšme trĂšs proche, mais avec un couple, aux TrĂšs Riches Heures du duc de Berry, etc.. DecemberLan par Decembre prent fin et se termineAussi fait lhomme aux ans soixante douzeLe plus souvent car viellesse le myne .Lheure est venue que pour partir se house. Le Capricorne. L'alliance d'une chĂšvre avec un poisson . Le Christ bĂ©nissant. Il est l'Appel et la Conclusion, l'Alpha et l'OmĂ©ga, il est celui qui transforme, comme les deux candĂ©labres du dĂ©but et de la fin, le temps en lumiĂšre. C'est le vingt-cinquiĂšme panneau, mais selon une formule oĂč les douze mois et les douze signes ne font plus qu'Un, 24 = 1. Le temps humain des travaux des mois, et le temps des vastes cycles cosmiques se rĂ©vĂšlent comme une thĂ©ophanie dans une optique de salut. Les Travaux des Mois et le Zodiaque un poĂšme virgilien issu des GĂ©orgiques Livre I ? Vertitur interea caelum cum ingentibus ignis Ennius, Pendant ce temps tourne le ciel avec leurs astres immenses. Vertitur interea caelum, Virgile, En. II, 250 Il est possible de considĂ©rer le vitrail des Travaux des Mois et du Zodiaque comme un grand poĂšme lumineux ; il faut, pour cela, se dĂ©gager des liens trop prĂ©gnants et trop mĂ©diatisĂ©s qui associent les signes zodiacaux Ă  nos horoscopes ou aux prĂ©dictions astrologiques, et les faire tourner dans la grande roue cosmique, dans une vision philosophique de la place de l'homme dans la crĂ©ation homme soumis aux lois de la nature, homme soumis depuis Adam Ă  la nĂ©cessitĂ© de gagner son pain Ă  la sueur de son front plutĂŽt que d'ĂȘtre comme les petits oiseaux, qui ne sĂšment ni ne moissonnent, homme qui, par l'observation des Signes, apprend Ă  deviner le cours du temps et Ă  y adapter sa pratique, dans cette sagesse pragmatique que les paysans possĂšdent. Oui, il est possible d'entendre, chantĂ© par les verres colorĂ©s, les hexamĂštres de Virgile qui exposent, prĂ©cisĂ©ment, cette vision philosophique. Cela n'est pas obligatoire, mais comme, alors, le contemplation du vitrail s'enrichit ! J'en donnerai des extraits dans ma traduction prĂ©fĂ©rĂ©e, celle de Jacques Delille Je chante les moissons je dirai sous quel signe Il faut ouvrir la terre et marier la vigne ; Les soins industrieux que l’on doit aux troupeaux ; Et l’abeille Ă©conome, et ses sages travaux. Astres qui, poursuivant votre course ordonnĂ©e, Conduisez dans les cieux la marche de l’annĂ©e ; Protecteur des raisins, dĂ©esse des moissons, Si l’homme encor sauvage, instruit par vos leçons, Quitta le gland des bois pour les gerbes fĂ©condes, Et d’un nectar vermeil rougit les froides ondes ; Tel est l’arrĂȘt fatal du maĂźtre du tonnerre Lui-mĂȘme il força l’homme Ă  cultiver la terre ; Et, n’accordant ses fruits qu’à nos soins vigilants, Voulut que l’indigence Ă©veillĂąt les talents. Avant lui, point d’enclos, de bornes, de partage ; La terre Ă©tait de tous le commun hĂ©ritage ; Et, sans qu’on l’arrachĂąt, prodigue de son bien La terre donnait plus Ă  qui n’exigeait rien. C’est lui qui, proscrivant une oisive opulence, Partout de son empire exila l’indolence. Il endurcit la terre, il souleva les mers, Nous dĂ©roba le feu, troubla la paix des airs, Empoisonna la dent des vipĂšres livides, Contre l’agneau craintif arma les loups avides, DĂ©pouilla de leur miel les riches arbrisseaux, Et du vin dans les champs fit tarir les ruisseaux. Enfin l’art Ă  pas lents vint adoucir nos peines ; Tout cĂšde aux longs travaux, et surtout aux besoins. Observe donc leur cours. SitĂŽt que la Balance Du travail, du repos, du bruit et du silence, Rendra l’empire Ă©gal, et du trĂŽne des airs Entre l’ombre et le jour suspendra l’univers, Avant que des vents froids le souffle la resserre, Tandis qu’elle est traitable, on façonne la terre Pour rĂ©gler nos travaux, pour marquer les saisons, L’art divisa du ciel les vastes rĂ©gions. Soleil, Ăąme du monde, ocĂ©an de lumiĂšre, Douze astres diffĂ©rents partagent ta carriĂšre. Le globe ainsi connu t’annonce les saisons Quand il faut ou semer, ou couper les moissons, Abattre le sapin destinĂ© pour Neptune, Aux infidĂšles mers confier sa fortune Et ce n’est pas en vain que ces astres brillants En quatre temps Ă©gaux nous partagent les ans. Plusieurs font Ă  loisir, retenus par l’orage, Ce qu’il faudrait hĂąter sous un ciel sans nuage Ils aiguisent leur soc, ils comptent leurs boisseaux ; Creusent une nacelle, ou marquent leurs troupeaux ; PrĂ©parent des liens Ă  leurs vignes naissantes ; Les fĂȘtes mĂȘme, il est un travail lĂ©gitime. Ne peut-on pas alors, sans scrupule et sans crime, Tendre un piĂšge aux oiseaux, embraser des buissons, D’un mur tissu d’épine entourer ses moissons, Ou rafraĂźchir ses prĂ©s que la chaleur altĂšre, Ou baigner ses brebis dans une eau salutaire ? C’est dans ces mĂȘmes jours que, libre de travaux, Chacun porte aux citĂ©s les prĂ©sents des hameaux ; Et, rapportant chez soi les tributs de la ville, Presse les pas tardifs de son Ăąne indocile. La lune apprend aussi, dans son cours inĂ©gal, Quel jour Ă  tes travaux est propice ou fatal. Au dixiĂšme croissant de la lune nouvelle, On peut du fier taureau dompter le front rebelle, Planter la jeune vigne, ou d’une agile main Promener la navette errante sur le lin. Une clartĂ© plus pure embellit le neuviĂšme Le brigand le redoute, et le voyageur l’aime. Chacun a son emploi ; mais, dans ce choix du temps, Ainsi que d’heureux jours, il est d’heureux instants. Faut-il couper le chaume ? On le coupe sans peine Quand la nuit l’a mouillĂ© de son humide haleine Pour dĂ©pouiller les prĂ©s, attends que sur les fleurs L’aurore en souriant ait rĂ©pandu ses pleurs. Plusieurs pendant l’hiver, prĂšs d’un foyer antique, Veillent Ă  la lueur d’une lampe rustique Leur compagne prĂšs d’eux, partageant leurs travaux, TantĂŽt d’un doigt lĂ©ger fait rouler ses fuseaux ; TantĂŽt cuit dans l’airain le doux jus de la treille, Et charme par ses chants la longueur de la veille. Mais c’est en plein soleil, dans l’ardente saison, Qu’au tranchant de la faux on livre la moisson, Que sur l’épi dorĂ© le flĂ©au se dĂ©ploie. Donne aux soins les beaux jours, et l’hiver Ă  la joie. L’hiver, tel qu’un nocher qui, plein d’un doux transport, Couronne ses vaisseaux triomphants dans le port, Tranquille sous le chaume, Ă  l’abri des tempĂȘtes, L’heureux cultivateur donne ou reçoit des fĂȘtes Pour lui ces tristes jours rappellent la gaietĂ© ; Il s’applaudit l’hiver des travaux de l’étĂ©. Alors mĂȘme sa main n’est pas toujours oisive ; De l’arbre de Pallas il recueille l’olive ; Le myrte de VĂ©nus lui cĂšde un fruit sanglant, Et le laurier sa graine, et les chĂȘnes leur gland. Les flots sont-ils glacĂ©s, les champs couverts de neige ? Il tend des rets au cerf, prend l’oiseau dans un piĂšge, Ou presse un liĂšvre agile, ou, la fronde Ă  la main, Fait siffler un caillou qui terrasse le daim. D’autres temps, d’autres soins. Dirai-je Ă  quels dĂ©sastres De l’automne orageux nous exposent les astres, Quand les jours sont moins longs, les soleils moins ardents ; Ou quels torrents affreux Ă©panche le printemps, Quand le blĂ© d’épis verts a hĂ©rissĂ© les plaines, Et des flots d’un lait pur dĂ©jĂ  gonfle ses veines ? L’étĂ© mĂȘme, Ă  l’instant qu’on liait en faisceaux Les Ă©pis jaunissants qui tombent sous la faux, J’ai vu les vents, grondant sur ces moissons superbes, DĂ©raciner les blĂ©s, se disputer les gerbes, Et, roulant leurs dĂ©bris dans de noirs tourbillons, Enlever, disperser les trĂ©sors des sillons. Les ĂȘtres animĂ©s changent avec le temps Ainsi, muet l’hiver, l’oiseau chante au printemps. Ainsi l’agneau bondit sur le naissant herbage, Et mĂȘme le corbeau pousse un cri moins sauvage. Mais, malgrĂ© ces leçons, crains-tu d’ĂȘtre sĂ©duit Par le perfide Ă©clat d’une brillante nuit ? Du soleil, de sa sƓur, observe la carriĂšre. Quand la jeune PhĂ©bĂ© rassemble sa lumiĂšre, Si son croissant terni s’émousse dans les airs, La pluie alors menace et la terre et les mers. Le soleil Ă  son tour t’instruit, soit dĂšs l’aurore, Soit lorsque de ses feux l’occident se colore. Si, de taches semĂ©, sous un voile ennemi Son disque renaissant se dĂ©robe Ă  demi, Crains les vents pluvieux ; leurs humides haleines Menacent tes troupeaux, tes vergers et tes plaines. Si de son lit de pourpre on voit l’aurore en pleurs Sortir languissamment sans force et sans couleurs ; Si PhĂ©bus, Ă  travers une vapeur grossiĂšre Dispersant faiblement quelques traits de lumiĂšre, Semble luire Ă  regret, de leurs feuillages verts Les raisins colorĂ©s vainement sont couverts ; Sous les grains bondissants dont les toits retentissent, La grĂȘle Ă©crase, hĂ©las ! Les grappes qui mĂ»rissent. Surtout sois attentif lorsque achevant leur tour Ses coursiers dans la mer vont Ă©teindre le jour ; Du pourpre, de l’azur, les couleurs diffĂ©rentes Souvent marquent son front de leurs taches errantes Saisis de ces vapeurs le spectacle mouvant ; L’azur marque la pluie, et le pourpre le vent Si le pourpre et l’azur colorent son visage, De la pluie et des vents redoute le ravage Je n’irai point alors, sur de frĂȘles vaisseaux, Dans l’horreur de la nuit m’égarer sur les eaux. Mais lorsqu’il recommence et finit sa carriĂšre, S’il brille tout entier d’une pure lumiĂšre, Sois sans crainte vainqueur des humides autans, L’aquilon va chasser les nuages flottants. Ainsi ce dieu puissant, dans sa marche fĂ©conde, Tandis que de ses feux il ranime le monde, Sur l’humble laboureur veille du haut des cieux ; Lui prĂ©dit les beaux jours, et les jours pluvieux. Qui pourrait, ĂŽ soleil ! T’accuser d’imposture ? Tes immenses regards embrassent la nature C’est toi qui nous prĂ©dis ces tragiques fureurs Qui couvent sourdement dans l’abĂźme des cƓurs. Au moment oĂč ce vitrail a Ă©tĂ© posĂ©, chaque lettrĂ© connaissait ces vers par cƓur, et il est mĂȘme possible —pour le seul plaisir— d'imaginer que ses commanditaires ont choisi, dĂ©libĂ©rĂ©ment, d'illustrer Virgile dans le dĂ©ploiement de ces panneaux. On sait que le poĂšte de Mantoue figure, dans le vitrail de l'Arbre de JessĂ© de Chartres, comme une figure prophĂ©tique du Messie, par une interprĂ©tation d'un passage de la 4e Églogue de ses Bucoliques. Vltima Cumaei uenit iam carminis aetas ; magnus ab integro saeclorum nascitur ordo. 5 iam redit et Virgo, redeunt Saturnia regna, iam noua progenies caelo demittitur alto. tu modo nascenti puero, quo ferrea primum desinet ac toto surget gens aurea mundo Les temps sont rĂ©volus qu’annonçait la Sibylle. C’est aujourd’hui que naĂźt le grand orbe des siĂšcles. DĂ©jĂ  revient la Vierge et la paix de Saturne. Un nouvel univers descend du haut des cieux. Un enfant naĂźt qui scellera l’ñge de fer, Suscitera la race d’or Trad. J. Perret On sait aussi qu'il occupait dĂ©jĂ  cette place dans le drame liturgique de la "Procession des ProphĂštes du Christ". C'est dire la place qu'il occupait aux yeux de l'Église. On sait aussi que Dante le choisit deux siĂšcles plus tard comme Guide de ses Enfers. Au treiziĂšme siĂšcle Virgile figure, parmi les poĂštes, Ă  la premiĂšre place. AprĂšs que sa biographie ait Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par toute une sĂ©rie de textes anonymes de l'Ă©poque carolingiennne, une tradition lĂ©gendaire du XIIe siĂšcle lui attribua une mĂšre nommĂ©e Maggia, et des compĂ©tences Ă©tendues en mĂ©decine et mathĂ©matique, c'est-Ă -dire, pour l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, en astrologie. Il passait alors pour un "philosophe", MaĂźtre des sept arts libĂ©raux et capable de prĂ©dire l'avenir. On lui prĂȘte aussi des connaissance en magie, pouvoirs occultes ou surnaturels et en nĂ©cromancie. Mais surtout, Virgile est celui dont les Ɠuvres sont commentĂ©es et Ă©tudiĂ©es par les Ă©lĂšves et Ă©tudiants. Selon AndrĂ© Vernet 1982 "Aucun Ă©crivain n'a Ă©tĂ© autant mentionnĂ© et de façon aussi constante dans les catalogues des bibliothĂšques mĂ©diĂ©vales", et les exemplaires de ses Ɠuvres se comptent par centaines ou par milliers dans l'Europe mĂ©diĂ©vale, des Ă©ditions ayant Ă©tĂ© Ă©tablies Ă  l'usage des Ă©coles carolingiennes. Traduite, annotĂ©e, glossĂ©e, citĂ©e, dĂ©coupĂ©e en florilĂšges, sa poĂ©sie est partout. Alors que, dans cette sociĂ©tĂ© rurale, le sentiment de la nature Ă©tait trĂšs fort, les Bucoliques et les GĂ©orgiques eurent un succĂšs particulier, d'autant plus qu'une interprĂ©tation des poĂšmes les transformaient en argumentation chrĂ©tienne. Dans les Bucoliques, ce sont surtout les Ă©pisodes d'AristĂ©e et d'OrphĂ©e et Eurydice qui intĂ©ressĂšrent les exĂ©gĂštes, puisqu'ils abordaient le thĂšme de la mort et de la renaissance. Paul Legendre, en 1906, a Ă©tudiĂ© un manuscrit de la bibliothĂšque de l'abbaye de Saint-PĂšre prĂšs de Chartres, le Ms 13, datant du IXe siĂšcle, contenant 8 feuillets consacrĂ©s Ă  des commentaires des Églogues V Ă  VII de Virgile ces commentaires dĂ©passent en amplitude ceux —de rĂ©fĂ©rence— de Servius, avec des rĂ©flexions philosophiques, littĂ©raires, grammaticales et des rĂ©fĂ©rences mythologiques. La profusion de ces commentaires, qui semble destiner Ă  une classe, tĂ©moigne de l'importance de cette auteur, notamment Ă  Chartres. Les Ă©vĂȘques de Chartres pendant la construction et reconstruction de la cathĂ©drale les commanditaires en puissance ont Ă©tĂ© de 1176 Ă  1180, Jean de Salisbury ; de 1181 Ă  1183, Pierre de Celle et de 1182 Ă  1217, Renaud de Bar ou de Mousson. On sait que Jean de Salisbury, membre de l'Ă©cole de Chartres, est l'Ă©lĂšve d'Abelard ; dans le prologue du Livre V de son Polycraticus, il prĂ©sente Virgile comme la figure emblĂ©matique du poĂšte paĂŻen "qui a recherchĂ© l'or de la sagesse dans la fange". Cet auteur est cĂ©lĂšbre pour avoir donnĂ© corps Ă  la lĂ©gende d'un Virgile magicien, fabriquant une mouche de bronze pour chasser toutes les mouches opportunes. Abelard Ă©tait convaincu que la lecture des GĂ©orgiques pouvait se faire dans un sens chrĂ©tien, notamment en s'appuyant sur le commentaire de Macrobes. Au sein de l'École de la cathĂ©drale de Chartres, Bernard Sylvestre avait composĂ© le "Commentaire sur les six premiers livres de l'ÉnĂ©ide" et voyait dans ÉnĂ©e une figure de l'Ăąme humaine tombĂ©e sur terre dans la prison du corps et dĂ©couvrant son parcours rĂ©dempteur. Mais ses gloses reviennent frĂ©quemment sur des points intĂ©ressant les sciences de la nature, cosmogonie et mĂ©tĂ©orologie, qui sont au cƓur des GĂ©orgiques. La rĂ©ception des Ɠuvres de Virgile par l'École de Chartres est un sujet si vaste qu'il ne sera Ă©voquĂ© ici que pour justifier mon hypothĂšse d'une influence du Livre I des GĂ©orgiques sur la conception du vitrail des travaux des Mois de Chartres. Pour le reste, on se rapportera aux travaux de Peter Dronke, Francine Mora-Lebrun, etc... Je resterai au seuil de cette idĂ©e, qui pourrait me faire reprendre chaque panneau en l'illustrant de citations de Virgile, ou qui pourrait aussi me voir partir Ă  la recherche de cette influence dans les autres baies de Chartres. Mon seul but serait de laisser la poĂ©sie latine imprĂ©gner, tel une musique et un encens, les sens du visiteur qui regarde cette verriĂšre. Sources —Le Zodiaque de la rosace de Notre-Dame de Paris — — — ADAMS

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Dansle cas des poids suspendus par une corde, c'est d'avoir une corde qui casse (trĂšs rare). Si vous voulez la remplacer utilisez de la corde tressĂ©e. L'horloge munie de poids est dĂ©licate Ă  transporter et Ă  dĂ©placer. Remarque importante. Il ne faut jamais ajouter des poids aux poids d'origines. Ça dĂ©truit le mouvement. Ressort. Ressort libre (rĂ©veil) Ce type ressort n'est pas
Vous raffolez du vacherin ou du mont d’or ? Et si vous les incorporiez dans plein de recettes avec cette sĂ©lection gourmande et rĂ©gressive ? Oui, il est temps d’innover dans votre cuisine et changer vos habituels mets ! FĂ©rue de fromage ? Fondez de plaisir en dĂ©couvrant toutes nos recettes fromagĂšres. Le mont d’or est un fromage au lait de vache Ă  pĂąte molle Ă  croĂ»te levĂ©e qui est produit dans le massif du Jura, et plus particuliĂšrement dans le Haut-Doubs français et le canton de Vaud suisse. Bien que les deux productions soient trĂšs similaires, le mont d’or produit en France est appelĂ© mont d’or » ou vacherin du Haut-Doubs » tandis que celui produit en Suisse se nomme vacherin » ou vacherin mont-d’or ». Quoi qu’il en soit, le mont d’or est un fromage particuliĂšrement coulant ceinturĂ© d’une sangle en Ă©corce d’épicĂ©a et transposĂ© dans une boĂźte en bois du mĂȘme arbre, qui lui sont trĂšs caractĂ©ristiques. Vous adorez le mont d’or, mais ĂȘtes en panne d’idĂ©es de recettes pour le dĂ©guster autrement que fondu au four Ă  mĂȘme sa boĂźte en bois ? C’est le moment de dĂ©couvrir cette sĂ©lection de 15 recettes fondantes au vacherin ou au mont d’or. Du mont d’or s’incruste dans une tartiflette franc-comtoise, des cordons bleus de veau, une quiche aux lardons, un cake Ă  la carotte et Ă  la courgette, un poulet aux champignons, des bricks Ă  la viande des grisons, des galettes de pommes de terre, des burgers rustiques au bacon, des pĂątes au jambon ou encore une tarte aux champignons 
 par exemple. Canon, non ? Concoctez sans plus tarder ces 15 recettes gourmandes et variĂ©es au fromage mont d’or ; vous allez fondre de plaisir plus d’une fois !
Ilpeut y avoir plusieurs raisons au bloquage des poids d'une horloge comtoise. Lorsque les poids ont Ă©tĂ© entiĂšrement remontĂ©s et que la corde ne possĂšde pas de rondelle d'arrĂȘt Ă  son extrĂ©mitĂ©, il arrive frĂ©quemment que le noeud en bout de corde surpasse l'encoche de la cage-fer et crĂ©e un blocage interdisant aux poids de descendre.

Changer Cordes Guitare Classique Prix Comment changer les cordes d'une guitare classique .... On a pas nettoyĂ© la touche ici mais si la votre est encrassĂ©e, n'hĂ©sitez pas Ă  le faire en procĂ©dant comme dans le tuto del'entretien d'une guitare toujours plus facile Ă  faire quand les cordes sont dĂ©montĂ©es. 7,20 € il s'agit des cordes. Cependant, vous pouvez trouver des cordes traitĂ©es par une matiĂšre antioxydante ou non. Donc nous on reste sur du modĂšle standard sans boules. Achetez des cordes en fonction de votre niveau et du style que vous souhaitez jouer. 7,38 € en filĂ© rond nickel sans revĂȘtement. Vous n'en trouverez jamais en nylon la matiĂšre ne conduit pas le son. VoilĂ  c'est fini, c'est propre, ça tient
 Cependant, vous pouvez trouver des cordes traitĂ©es par une matiĂšre antioxydante ou non. C'est un point souvent oubliĂ© quand on monte des cordes, pourtant c'est essentiel si vous ne voulez pas passez votre temps Ă  accorder votre guitare. Comment changer les cordes sur la guitare classique ? - La ... from Les graves seront plutĂŽt mĂ©talliques et filĂ©es alors que les cordes aiguĂ«s seront simplement en nylon. has been visited by 100k+ users in the past month Pourquoi changer les cordes d'une guitare classique ? Par habitude, on commence toujours pas les graves. Une fois qu'on est sĂ»r que les cordes ne glissent pas, on peut finir le travail de ce cĂŽtĂ© lĂ  et cĂŽtĂ© mĂ©caniques si ce n'est pas dĂ©jĂ  fait. Sur les guitares classiques, les dĂ©buts sont durs car mĂȘme en tirant bien de nombreuses fois, ça se dĂ©saccorde beaucoup pendant les premiers jours. Bien sĂ»r avant de monter des nouvelles cordes, il faut enlever les anciennes ! On a pas nettoyĂ© la touche ici mais si la votre est encrassĂ©e, n'hĂ©sitez pas Ă  le faire en procĂ©dant comme dans le tuto del'entretien d'une guitare toujours plus facile Ă  faire quand les cordes sont dĂ©montĂ©es. Bien sĂ»r on laisse toujours une petite marge on ne coupe jamais Ă  raz avec une paire de ciseau, coupez l'excĂ©dent. Les graves seront plutĂŽt mĂ©talliques et filĂ©es alors que les cordes aiguĂ«s seront simplement en nylon. 7,20 € il s'agit des cordes. On a pas nettoyĂ© la touche ici mais si la votre est encrassĂ©e, n'hĂ©sitez pas Ă  le faire en procĂ©dant comme dans le tuto del'entretien d'une guitare toujours plus facile Ă  faire quand les cordes sont dĂ©montĂ©es. Bien sĂ»r on laisse toujours une petite marge on ne coupe jamais Ă  raz avec une paire de ciseau, coupez l'excĂ©dent. Dans tous les cas, le prix moyen d'un jeu de cordes est de 10€. May 30, 2018 ma guitare une vester folk que j'ai achetĂ©e en 1995 n'avait jamais eu les cordes de changer. Sur les guitares classiques, les dĂ©buts sont durs car mĂȘme en tirant bien de nombreuses fois, ça se dĂ©saccorde beaucoup pendant les premiers jours. Pourquoi changer les cordes d'une guitare classique ? Vous pouvez commencer par les graves ou les aiguĂ«s, cela n'a pas d'incidence. Nous sommes toujours aussi fidĂšles Ă  la marque de cordes amĂ©ricaine sfarzo donc sans surprise, nous utilisons le modĂšle sfarzo classique fort tirant que nous avons Ă  la boutique. Bien sĂ»r on laisse pas toutes ces fins de cordes comme ça. Voici les diffĂ©rents prix possibles en fonction de la marque des cordes Vous n'en trouverez jamais en nylon la matiĂšre ne conduit pas le son. Dans tous les cas, le prix moyen d'un jeu de cordes est de 10€. De nombreuses personnes qui ont une guitare classique Ă©vitent de changer les cordes pendant longtemps, car elles ne veulent pas risquer de mal faire les nƓuds sur le chevalet ou de modifier le son de leur. Find deals on products in music instruments on amazon. Bien sĂ»r avant de monter des nouvelles cordes, il faut enlever les anciennes ! Comptez entre 5 et 30 euros pour des cordes de guitare peu importe le modĂšle ou le style. Comment changer les cordes de votre guitare classique ... from Bien sĂ»r avant de monter des nouvelles cordes, il faut enlever les anciennes ! Les graves seront plutĂŽt mĂ©talliques et filĂ©es alors que les cordes aiguĂ«s seront simplement en nylon. 7,20 € il s'agit des cordes. En parlant de sfarzo, ils fabriquent Ă©galement des jeux de cordes guitare classique avec boules ce qui facilite grandement le montage quand on n'a pas la technique. Find deals on products in music instruments on amazon. May 30, 2018 ma guitare une vester folk que j'ai achetĂ©e en 1995 n'avait jamais eu les cordes de changer. On a pas nettoyĂ© la touche ici mais si la votre est encrassĂ©e, n'hĂ©sitez pas Ă  le faire en procĂ©dant comme dans le tuto del'entretien d'une guitare toujours plus facile Ă  faire quand les cordes sont dĂ©montĂ©es. Donc nous on reste sur du modĂšle standard sans boules. Combien de cordes pour une guitare acoustique ? Cependant, vous pouvez trouver des cordes traitĂ©es par une matiĂšre antioxydante ou non. Bien sĂ»r avant de monter des nouvelles cordes, il faut enlever les anciennes ! C'est un point souvent oubliĂ© quand on monte des cordes, pourtant c'est essentiel si vous ne voulez pas passez votre temps Ă  accorder votre guitare. Comment trouver des cordes de guitare ? Sur les guitares classiques, les dĂ©buts sont durs car mĂȘme en tirant bien de nombreuses fois, ça se dĂ©saccorde beaucoup pendant les premiers jours. De nombreuses personnes qui ont une guitare classique Ă©vitent de changer les cordes pendant longtemps, car elles ne veulent pas risquer de mal faire les nƓuds sur le chevalet ou de modifier le son de leur. Prenez en compte votre modĂšle de guitare Les graves seront plutĂŽt mĂ©talliques et filĂ©es alors que les cordes aiguĂ«s seront simplement en nylon. 7,20 € il s'agit des cordes. VoilĂ  c'est fini, c'est propre, ça tient
 Achetez des cordes en fonction de votre niveau et du style que vous souhaitez jouer. Bien sĂ»r on laisse pas toutes ces fins de cordes comme ça. Les cordes pour guitare Ă©lectrique sont le plus souvent en nickel et en acier. Dans tous les cas, le prix moyen d'un jeu de cordes est de 10€. Bien sĂ»r on laisse toujours une petite marge on ne coupe jamais Ă  raz avec une paire de ciseau, coupez l'excĂ©dent. Nous sommes toujours aussi fidĂšles Ă  la marque de cordes amĂ©ricaine sfarzo donc sans surprise, nous utilisons le modĂšle sfarzo classique fort tirant que nous avons Ă  la boutique. Évitez les cordes trop bas de gamme mois de 5. 7,38 € en filĂ© rond nickel sans revĂȘtement. Changer les cordes d une Guitare Classique par Studio T ... from Comment trouver des cordes de guitare ? Prenez en compte votre modĂšle de guitare Vous pouvez commencer par les graves ou les aiguĂ«s, cela n'a pas d'incidence. May 30, 2018 ma guitare une vester folk que j'ai achetĂ©e en 1995 n'avait jamais eu les cordes de changer. Nous sommes toujours aussi fidĂšles Ă  la marque de cordes amĂ©ricaine sfarzo donc sans surprise, nous utilisons le modĂšle sfarzo classique fort tirant que nous avons Ă  la boutique. VoilĂ  c'est fini, c'est propre, ça tient
 La diffĂ©rence a son importance car on ne va pas monter tout Ă  fait de la mĂȘme maniĂšre les cordes graves et aiguĂ«s. Vente accessoires de musique au meilleur prix. Combien de cordes pour une guitare acoustique ? 7,38 € en filĂ© rond nickel sans revĂȘtement. Bien sĂ»r avant de monter des nouvelles cordes, il faut enlever les anciennes ! Comptez entre 5 et 30 euros pour des cordes de guitare peu importe le modĂšle ou le style. Voici les diffĂ©rents prix possibles en fonction de la marque des cordes Vente accessoires de musique au meilleur prix. 7,20 € il s'agit des cordes. Achetez des cordes en fonction de votre niveau et du style que vous souhaitez jouer. Nous sommes toujours aussi fidĂšles Ă  la marque de cordes amĂ©ricaine sfarzo donc sans surprise, nous utilisons le modĂšle sfarzo classique fort tirant que nous avons Ă  la boutique. Bien sĂ»r on laisse toujours une petite marge on ne coupe jamais Ă  raz avec une paire de ciseau, coupez l'excĂ©dent. On en profite Ă©galement pour donner un petit coup de polish sur la table si nĂ©cessaire. On a pas nettoyĂ© la touche ici mais si la votre est encrassĂ©e, n'hĂ©sitez pas Ă  le faire en procĂ©dant comme dans le tuto del'entretien d'une guitare toujours plus facile Ă  faire quand les cordes sont dĂ©montĂ©es. La diffĂ©rence a son importance car on ne va pas monter tout Ă  fait de la mĂȘme maniĂšre les cordes graves et aiguĂ«s. En parlant de sfarzo, ils fabriquent Ă©galement des jeux de cordes guitare classique avec boules ce qui facilite grandement le montage quand on n'a pas la technique.

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